Maglione (qui a exposé l’hiver dernier à la Galerie des femmes) au Centre Pompidou

Notre amie Milvia Maglione remarquée à l’exposition Elles du Centre Pompidou

27 mai – 31 juil. 2009
Paris. Centre Pompidou


Dans un parcours thématique et chronologique, l’accrochage réunit une sélection de plus de 500 oeuvres, de plus de 200 artistes, du début
du XXe siècle à nos jours. Des figures emblématiques telles Sonia Delaunay ou Frida Khalo voisinent avec les grandes créatrices contemporaines telles que Sophie Calle, Annette Messager ou Louise Bourgeois…………

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Notre Christine Spengler reçoit la Légion d’honneur lundi 1er juin à Madrid (qui n’a pas lu son livre ?)

Christine Spengler, photographe et correspondante de guerre, recevra des mains de Monsieur Bruno Delaye, Ambassadeur de France en Espagne, les insignes de chevalier de la Légion d’honneur le 1er juin 2009.
Sa distinction a été conférée par le Président de la République Française.
Après avoir reçu la distinction de chevalier des Arts et Lettres au ministère de la Culture à Paris, elle a souhaité recevoir cette nouvelle
distinction à Madrid, la ville de son enfance qui l’a tant inspirée.

Son double portrait, copyright Philippe Warner.

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Le Prix Lucien Dufils décerné au livre de Juliette Drouet. bravo à Gérard Pouchain ! (annoncé dans Le Havre Libre, Le Courrier Cauchois édition Caux littoral, Le Havre-Presse…)

Gérard Pouchain a obtenu le prix Lucien Dufils, décerné par l’Académie des Belles Lettres et des Beaux Arts du Pays de Caux, pour « Juliette Drouet, souvenirs ».

Ce prix lui sera remis samedi 27 juin, à 11 h, à Etretat, au foyer des Anciens (aile gauche de la mairie).2556E3E889FA49F6_876A4F6A73FB40C1_w_ouestfrance_.jpg 
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Aung San Suu Kyi : L’URGENCE DE LA MOBILISATION

Avec ELLE !

Bien avant Carla Bruni, Antoinette Fouque a publié, soutenu, rencontré, aimé Aung San Suu Kyi. Qu’on se le dise… et qu’on la sauve !media_l_406813.jpglivre6.jpg

Aung San Suu Kyi
Se libérer de la peur

Prix Nobel de la Paix 1991
Préfaces de François Mitterrand et Vaclav Havel

Traduit de l’anglais par et Thérèse Réveillé

220 p. – 14,50
1991
– réédition 2004
 » Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime… Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensés, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine. Un peuple assujetti à une loi de fer et conditionné par la crainte a bien du mal à se libérer des souillures débilitantes de la peur. Mais aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours, car la peur n’est pas l’état naturel de l’homme civilisé. « 
A.S.S.K

Depuis 1988, en Birmanie, Aung San Suu Kyi affronte avec le plus grand courage et par une lutte non-violente, l’une des pires dictatures de la planète. Assignée à résidence en juillet 1989, elle fut condamnée à un silence et à un isolement complets, malgré l’écrasante victoire aux élections de Mai 1990 du Parti démocratique qu’elle a fondé.
Née en 1945, diplômée d’Oxford en philosophie, sciences politiques et sciences économiques, elle a reçu en 1990 le Prix Thorolf Rafto pour la défense des Droits de l’homme décerné par la Norvège et le Prix Sakharov pour la liberté de pensée décerné par le Parlement européen.
En 1991, le Prix Nobel de la Paix a fait connaître son combat au monde entier.

Se libérer de la peur rassemble les textes et discours politiques d’Aung San Suu Kyi durant la période où elle a pris la tête du mouvement démocratique birman, entre Août 1988 et Juillet 1989.
Quatre essais, plus anciens, les précèdent : une biographie de son père, Aung San, héros de l’Indépendance birmane, une présentation historique de son pays, et deux études sur l’histoire intellectuelle de la Birmanie.
La dernière partie est consacrée à la vie d’Aung San Suu Kyi. Deux de ses amies, Ma Than E et Ann Paternak Slater, témoignent de son précoce éveil politique. Deux spécialistes de la Birmanie, Joseph Silverstein et Philip Kreager, expliquent son immense contribution à la lutte non-violente de son peuple.
Michael Aris, mari d’Aung San Suu Kyi, a réuni et présenté les textes qui composent ce recueil. Professeur permanent au St Antony’s College d’Oxford, et professeur associé au département des Etudes tibétaines et himalayennes de l’Université de Harvard (USA). Il est mort en 1999.
La publication en France de Se libérer de la peur est un geste de solidarité qui vise à intensifier la mobilisation internationale pour obtenir la libération de Aung San Suu Kyi.

Notre CD de Marina Vlady chroniqué par Jérôme Serri (magazine Lire de mai 2009)

Jérôme Serri chronique le livre audio de Marina Vlady dans le Magazine Lire de mai 2009 :

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Le Violon de Rothschild, La Princesse par Anton Tchekhov, lu par Marina Vlady – Editions Des femmes, 1 CD

Fabricant de cercueils, le vieux Iakhov vit dans une chaumière avec sa femme, un poêle, un lit, quelques outils, un violon au mur pour améliorer le quotidien. A l’orchestre, il ne cesse de se disputer avec Rothschild. Jamais il n’eut un geste de tendresse pour sa femme. Il y a cinquante ans, ils ont eu une petite fille. Elle est morte, mais il a oublié. Sa femme s’est un jour alitée sans rien dire. Pour gagner du temps, il prit les mesures avant qu’elle ne fermât les yeux. De retour du cimetière, il fut pris de remords. Pourquoi les hommes ne savent-ils donc pas vivre ? Avant de mourir, il demandera au prêtre de donner son violon à Rothschild. Un violon que les hommes ne se lasseront plus d’écouter et qui leur déchirera le coeur. Que la musique soit le chant du malheur auquel se condamnent des hommes incapables d’humanité, c’est ce que nous dit ici Tchekhov. Que ce chant puisse être réparateur, c’est ce qu’il nous dit encore.

J.S.

Vernissage Françoise Gilot, jeudi 28 mai, dès 18h30, 35 rue Jacob

 RYTHMES DYNAMIQUES

 

Le mouvement c’est la vie, l’univers ne tient pas en place. Des atomes aux systèmes stellaires, tout bouge, tout palpite, tout transite, se déroule, se replie, ondoie, s’étend, rayonne, se multiplie, se sépare, se rencogne, se démarque, augmente, diminue, tout prend part à la grande danse cosmique où la seule chose permanente est le changement.

Le mouvement se traduit par des courbes dynamiques convexes ou concaves à modules variés qui se reçoivent, se repoussent ou servent à formuler des arabesques étranges. Les lignes droites sont agissantes à condition de n’etre pas horizontales, image du repos absolu. Les verticales montent ou descendent alors que les diagonales sont comme des flèches ou des vecteurs actifs, et l’agitation culmine avec les lignes en zig-zag qui sillonnent la toile, tel l’éclair avant les fracas du tonnerre, ou les obliques divergentes qui rappellent le rayonnement du soleil.

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Françoise GILOT

 

 

  Françoise Gilot, l’une des artistes importantes de la seconde moitié du vingtième siècle, a montré ses œuvres pendant plus de cinquante ans dans les centres artistiques majeurs d’Europe et d’Amérique du Nord.

 

Elle demeure une figure maîtresse dans le monde de l’art, créant le lien idéal entre l’Ecole de Paris des années quarante et cinquante, et la scène artistique contemporaine des Etats-Unis.

De nombreux musées et collections privées, d’Europe et du Nouveau Monde, possèdent ses peintures, dessins, monotypes et estampes originales.

 

Elle est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages ; le plus connu étant Vivre avec Picasso- édition Calmann-Levy(1965), The Fugitive Eye (1976), Le Regard et Son Masque – édition Calmann-Levy (1983), Françoise Gilot :Trajectoire du Peintre (1987), et Matisse et Picasso, une amitié – édition Laffont (1990)

 

Née et élevée à Paris, aujourd’hui citoyenne américaine, Fran
çoise Gilot est Commandeur de l’Ordre des Arts et Lettres (1988), Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur (1990) et Officier de l’Ordre National du Mérite (1996). Elle a été élue par ses pairs à la National Academy of Design, à New York.

 

Dédicace-lecture de « Tableau d’honneur » de Guillemette Andreu, Dimanche 17 mars au Procope de 16h30 à 18h30

1691124826.jpgDédicaces d’auteurs Boulevard Saint-Germain – A la terrasse des Cafés des 6° et 7° arrondissements – Dimanche 17 mai 2009 de 16 h 30 à 18 h 30

« UN LIVRE UN CAFE » – 25 Cafés accueillent 36 auteurs

« Tableau d’honneur », premier roman de Guillemette Andreu publié aux éditions Des femmes-Antoinette Fouque, sera à l’honneur au Procope, 13 rue de l’Ancienne-Comédie. Trois des filles de l’auteure seront présentes. Des lectures sont prévues. rendez-vous entre 16 h 30 et 18 h 30.

Initié en 2006, « Un Livre, Un Café » est un événement original :
– Un seul fil conducteur : le long du boulevard Saint-Germain du Métro Solférino au Métro Odéon, berceau de la littérature dans lequel de nombreux éditeurs, moult librairies et les prix littéraires contribuent à maintenir cette tradition et à développer un dynamisme culturel apprécié de tous.
– Une balade littéraire dominicale pour le public qui ira à la rencontre des 36 auteurs qui dédicacent leurs ouvrages à la terrasse des 25 Cafés.
– Organisé par deux Mairies d’arrondissement (6° et 7°) et deux associations de quartier très actives : le « Comité Saint-Germain-des-Prés » et le « Faubourg Saint-Germain »

A 16 h, inauguration par Jean-Pierre Lecoq, Maire du 6° arrondissement, et Rachida Dati, Maire du 7° arrondissement devant le Square Taras Chevtchenko, au niveau du 184 bd Saint-Germain, à la frontière des deux arrondissements.

L’hystérie masculine mise à l’honneur par Michel Cazenave sur France Culture (« Les Vivants et les Dieux »)

Les vivants et les dieux

par Michel Cazenave
le samedi de 23h à minuit

Vivants et les dieux (les)

@ contact présentation cette semaine à venir archives


émission du samedi 9 mai 2009
Platon, la folie et la poésie


Traditionnellement, on nous présente Platon comme le père du rationalisme occidental. Ce qu’il est certainement, à condition d’apporter de sérieuses retouches à ce portrait. Dans le dialogue du Phèdre, Platon fait en effet l’apologie de la folie comme l’un des bienfaits de l’humanité et, dans le dialogue du Ion, il explique que, par-delà le rhapsode, le vrai poète inspiré est celui qui est possédé par les muses, autrement dit, plongé dans la folie poétique. C’est tout ce Platon, inconnu jusqu’aux études de E.R. Dodds et de Georgio Colli, et avant une relecture de style heideggerien, que nous allons tenter de redécouvrir ici.

Avec Jean Lauxerois, professeur de philosophie en classe préparatoire aux Grandes Écoles.

Les livres de la semaine

Jean-Marc VIVENZA, Nâgârjuna et la doctrine de la vacuité, Paris, Albin Michel, « Spiritualités vivantes poche », 2009.

Érik SABLÉ, Un grain de sagesse dans la nuit de la modernité, suivi de L’éveil est l’humilité parfaite, La Bégude de Mazenc, Arma Artis, 2009.

Sophie PERENNE, La vision paradoxale ou L’art de concilier les opposés, Paris, Accarias-L’Originel, 2009.

Juliet MITCHELL, Frères et sœurs : sur la piste de l’hystérie masculine, trad. Françoise Barret-Ducrocq, Paris, Des femmes-Antoinette Fouque, « La Psychanalyste », 2008.

Joël VERNET, Celle qui n’a pas les mots, frontispice Jean-Gilles Badaire, Castellare-di-Casinca, Lettres vives, « Entre 4 yeux », 2009.

Charles SZLAKMANN, Moïse, Paris, Gallimard, « Folio biographies », 2009.

les livres


Platon
Ion et autres textes : poésie et philosophie, traduction, préface et postface Jean Lauxerois
Paris, Pocket, « Agora » – 2008


Le choix des textes commentés du Ion de Platon, de l’essentiel du livre X de la République et du passage central du Phèdre, publiés ici dans une traduction inédite, vise à clarifier les présupposés et les enjeux de ce que Socrate appelle, dans la République, l’immémorial différend de la poésie et de la philosophie.
Ces textes capitaux éclairent la manière dont le philosophe a remis en cause le sens du divin et la prééminence de la poésie dans la cité.
Via le néoplatonisme de la Renaissance, et le commentaire que Marsile Ficin a donné de Ion, ce modèle a cependant ouvert à l’esthétique occidentale des voies décisives.
La relecture ici proposée vise à montrer la complexité du texte platonicien pour repenser le rapport que la philosophie entretient avec la poésie et avec l’œuvre d’art.
– 4e de couverture.

Monique Petillon fait l’éloge du « manteau noir » dans Le Monde (article du 8 mai 1998)

chchawaf.jpgLe Monde.fr : Archives 1

09/07/2009

littératures

Chantal Chawaf vers la lumière

Article paru dans l’édition du 08.05.98

A défaut d’un nom perdu, d’une identité effacée par la guerre, la romancière a trouvé dans l’écriture une langue poignante et belle pour conter son histoire. En 1974 paraissait un ouvrage d’une densité poétique peu commune. Une jeune femme, Chantal Chawaf, entrait en littérature avec ce premier livre inclassable : une narration, en diptyque, où s’inventait un langage pour dire à la fois la mort et la naissance, l’absence et la plénitude sensorielle. C’était dans Retable (éd. des Femmes), déjà, l’évocation d’une naissance traumatique, celle d’une enfant arrachée au corps d’une mère mourante tandis qu’en contrepoint, dans la Rêverie, se déployait un cantique charnel.

Un quart de siècle plus tard, Chantal Chawaf boucle magistralement la boucle avec un grand roman, Le Manteau noir, son dix après avoir évoqué la tendresse radieuse, angoissée de la maternité dans Cercoeur (Mercure de France) ; le bonheur lumineux de l’enfance, lié au merveilleux des contes, de Blé de semences (Mercure de France) à Fées de toujours ; le manque, le deuil ou la solitude dans Landes, Crépusculaires (Ramsay) ou Rougeâtre (éd. Pauvert), à travers un camaïeu de rouges. Depuis Chair chaude (Mercure de France), Chawaf explore l’aventure d’écrire au féminin » un langage pétri, travaillé à la paume de la main parce qu’il y a des mots remonter « vers la lumière », vers l’absence maternelle ce halo, cette blondeur cendrée.

Le Manteau noir est une « autofiction », très proche parfois de la réalité autobiographique. Dans une notice accompagnant L’Intérieur des heures (éd. des Femmes), Chantal Chawaf confiait qu’elle était née à la clinique du Belvédère, à Boulogne, après un bombardement en 1943, qu’elle avait porté, jusqu’à son mariage, un nom à particule. La fin de son roman, écrit en cinq ans, indique que, comme la femme au manteau noir, elle a, des mois durant, exploré les archives, interrogé des témoins, vécu dans une « communauté de fantômes mutilés ses parents parmi la masse des victimes civiles.

Le récit commence dans la violence de la guerre : éclats de métal, arbres fauchés, chairs meurtries. Puis c’est le décor froid d’une pouponnière : le petit humain », né d’une mère de vingt-quatre ans mortellement blessée, est devenu un beau bébé au regard fixe, qui attire et fait peur. Bientôt l’enfant est adoptée illégalement par un couple, qui efface toutes les traces de son identité. « Petite reine sauvage parmi les pois de senteur et les ronces, fillette pâlichonne, terrée dans l’appartement d’Auteuil, puis adolescente révoltée, l’orpheline n’apprend qu’à l’âge de vingt ans les circonstances de sa naissance.

Alors commence un retour en arrière, une descente aux Enfers à laquelle Chantal Chawaf a donné une véritable épaisseur romanesque. Elle recrée les personnages qui entourent l’enfant, fait entendre dans des dialogues les intonations, la langue familière de l’époque : la voix éclatante, un peu vulgaire de « Dadou », la fausse mère passionnée et possessive, semble sortie d’un film des années 50. Lorsque se tait cette voix, à la mort de Dadou, commence la quête d’une vérité introuvable.

La « fille des morts », devenue une adulte vêtue de noir, essaie, avec une douloureuse douceur, de préserver ses perceptions : elle ne veut pas oublier l’abîme qu’ouvre une guerre dans la chair et dans l’esprit des victimes. Recueillant des témoignages de survivants un secouriste, un bibliothécaire, une puéricultrice , elle fait entendre, pour tous les disparus, les profonds accents d’une berceuse infernale. Ce n’est pas un roman qu’écrit la chercheuse d’enfance », c’est « de l’inconnu », qui requiert une langue nouvelle, à défaut du nom de famille perdu qui lui aurait permis d’exprimer, intelligiblement, une expérience inouïe.

De sa plongée dans le pays « des souffles et des voix », dans la nuit des « muqueuses grenat », pour mieux témoigner de ses morts, pour transfuser, dans ses mots, le goût râpeux et chaud de la vie. Chantal Chawaf, souvent invitée aux Etats Unis, où l’on commente son oeuvre, reste trop mal connue en France. Le Manteau noir, ce voyage à rebours vers », éclaire de sa lumière obscure un destin singulier. C’est aussi l’ouvrage original et puissant d’une romancière en pleine maîtrise de ses moyens, qui mérite la consécration d’un large public.

MONIQUE PETILLON

 

Emmanuel Pierrat entre dans la Bibliothèque des Voix des éditions Des femmes-Antoinette Fouque (sortie le 7 mai 2009)

« Troublé de l’éveil », un si grand succès dans sa version papier, va naître une seconde fois le 7 mai ! (avec une photo de l’auteur d’une beauté à se damner sur la couverture ! Bravo Irmeli Jung !) Réjouissez-vous ! Le voici !

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Antoinette Fouque a eu l’idée d’enregistrer Emmanuel Pierrat lisant ses propres mots et d’éditer un livre audio de ce texte à la fois dense et bouleversant.
Avec ce nouveau CD,

Emmanuel Pierrat intègre donc triomphalement la prestigieuse collection « Bibliothèque des Voix » des éditions Des femmes, aux côtés d’hommes tels que Julien Gracq et Jacques Derrida, de femmes telles que Nathalie Sarraute et Françoise Sagan, et même d’actrices comme Catherine Deneuve et Fanny Ardant…!
C’est l’occasion de découvrir et d’aimer sa VOIX. D’avoir une raison supplémentaire, grâce à l’oralité, de se replonger dans ce petit chef d’oeuvre…
Relançons la communication autour de « Troublé de l’éveil » !

Le 7 mai, précipitez-vous dans toutes les bonnes librairies ! Et si vous êtes journaliste, n’hésitez pas à me le réclamer en service de presse en mentionnant une adresse postale à guilaine_depis@yahoo.com ! Envoi immédiat. Je suis également disponible au 06.84.36.31.85 pour toute mise en relation avec l’écrivain en vue de projets d’articles/interviews/émissions.
Si vous admirez/adorez Emmanuel Pierrat, parlez-en ! Prévenez vos amis !


Résumé de « Troublé de l’éveil » :
« Quand je cherche à dater mes premières nuits blanches, je dois remonter à l’école primaire, à Pantin, en Seine-Saint-Denis. Cela fait moins d’une semaine que Marie-Claude, l’institutrice en charge de ma classe de CD a commencé de nous enseigner la lecture. J’ai dévoré en quelques jours tout le manuel, exhortant ma mère à m’apprendre les lettres de l’alphabet que j’ignorais encore, avançant d’un bon trimestre en une petite quinzaine.
A présent, les livres sont les compagnons obligés de toutes mes nuits. Mais je me suis longtemps demandé, comme de l’oeuf et de la poule, s’ils étaient la conséquence ou la cause de mon trouble. »
Emmanuel Pierrat

Extraits – 1 CD – 74 mn – Enregistrement réalisé en 2009 par Michelle Muller

A bientôt, restant à votre disposition et amicalement,