Laurence Zordan cite Antoinette Fouque aux côtés de Régis Debray et Thierry de Montbrial dans La Quinzaine Littéraire (1er au 15 janvier 2010)

zordann.jpgLA QUINZAINE LITTERAIRE – Du 1er au 15 janvier 2010

GEOPOLITIQUE
 
MONDIOLOGIE ou MONDIALOGIE ?
 
Par Laurence ZORDAN
 
Quel discours tenir sur la mondialisation qui ne se borne pas à la description de flux ou à une approche critique de ses mérites et de ses méfaits ? La science du monde n’est-elle pas singulièrement absente d’un terme qui renvoie à une nébuleuse : interconnexion planétaire, globalisation…? « On a abusé du syllogisme : tout est global, donc la réponse doit être globale. Mais alors, à qui d’agir, puisqu’il n’y a pas de président global du peuple global ? Sauf l’évanescente « gouvernance globale », – remarque Hubert Védrine – , infra, post ou pseudo-démocratique, en fait synarchique… Réponse globale, impuissance proclamée des nations ? » – poursuit-il – « Disons plutôt : à problèmes globaux, réponse collective ». L’histoire économique globale et l’expérience d’une entreprise mondiale offrent la trame d’une telle réponse. L’intérêt est donc manifeste de rapprocher un ouvrage théorique et une enquête de terrain.
 
Philippe Norel
L’Histoire écconomique globale Seuil, 261 p., 20 euros
 
Philippe d’Iribarne
L’épreuve des différences, L’expérience d’une entreprise mondiale Seuil, 165 p., 17 euros
 
(…) Corps de l’article à  consulter dans La Quinzaine Littéraire (…) Un matériau foisonnant existe pour une mondiologie. Faut-il lui préférer une mondialogie, au sens de la dialogie nuancée par Mikhaïl Bakhtine ? Un dialogue qui permette de décrire le monde, qui fasse le lien entre différentes formes d’un logos qui dépasse les frontières : médiologie de Régis Debray, praxéologie de Thierry de Montbrial, féminologie d’Antoinette Fouque.

Carole Bellaïche dans « Tam Tam » de Madame Figaro (12 décembre 2009)

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MADAME FIGARO – 12 DECEMBRE 2009
 
TAM TAM
 
Textos
 
A NE PAS MANQUER : « SCENES D’ENFANTS », l’expo de photos de Carole Bellaïche illustrant des petits moments de la vie partagés avec les enfants. (Jusqu’au 31 décembre à la galerie des Editions des Femmes-Antoinette Fouque, 35, rue Jacob, à Paris)
 
Coordination : Ségolène Wacrenier. Avec Carine Bizet et Marie-Sophie de Brugada N’Diaye. Et Clara Dufour, Justine Foscari, Sophie Grassin, Sophie Grassin, Sophie Grézaud, Elisabeth Guérin, Morgane Miel.

Sophie Marinopoulos revient ! le jeudi 17 décembre à 18h30, 35 rue Jacob 75006

MARINOPOULO_OpalJF_25021_04.jpgA 18 h 30, jeudi 17 décembre 2009, Sophie Marinopoulos revient à l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque 35 rue Jacob 75006 Paris, vous présenter son nouveau livre sur l’enfance. Venez nombreux !

Dites-moi à quoi il joue

Je vous dirai comment il va  

VOTRE ENFANT DE LA NAISSANCE À SEPT ANS

Consulter les articles et très nombreuses interviews sur cet essai dans LIBERATION, ELLE, DOSSIER FAMILIAL, PSYCHO ENFANTS) (liens inclus sur les titres)

L’auteur a créé pour vous le ludomètre, qui permet de comprendre et de prendre soin de l’équilibre et de l’évolution psychologiques et émotionnels de votre enfant. Comment ? En le regardant jouer.

Jouer avec sa bouche à 4 mois pour devenir curieux ; jouer à cacher-coucou à 12 mois pour apprendre à se séparer ; jouer à transgresser à 2 ans pour comprendre les limites ; jouer à cache-cache à 3 ans pour dépasser la peur de perdre l’autre ; jouer à se déguiser à 4 ans pour affirmer sa personnalité ; jouer à « faire semblant » à 5 ans pour stimuler son imaginaire ; jouer à créer des histoires à 6 ans pour développer son langage indispensable à l’équilibre relationnel et jouer à des jeux de société à 7 ans pour se confronter à soi et aux autres…

ditesmoi.jpgC’est en jouant que le bébé, l’enfant, se construit et jette les bases de sa sécurité intérieure, équilibre sa vie affective, affirme sa personnalité. Il en gardera le plaisir de découvrir qui lui sera si utile dans sa vie d’écolier puis d’adulte.

Sophie Marinopoulos est psychologue, psychanalyste. Elle est engagée pour la reconnaissance de la santé psychique. Dirige le service de Prévention et de Promotion de la Santé psychique (PPSP) à Nantes et de son lieu d’accueil parents-enfants « Les Pâtes au beurre ». Elle a écrit de nombreux ouvrages dont Dans l’intime des mères, Fayard, 2006, Le corps bavard, Fayard, 2007, 9 mois et caetera avec I. Nisand, Fayard, 2008.

ISBN 978-2-918597-00-1

DÉP. LÉG. : SEPT. 2009
17,90 e TTC France

Pomme Jouffroy, une femme, un écrivain ET une chirugienne dont nous vous invitons à fêter vendredi 11 décembre, nombreux, dès 19 h, la nomination comme chef de service d’orthopédie à l’Hôpital Saint-Joseph

 Antoinette Fouque  vous invite à découvrir la chirurgie, Avec l’œil de Pomme Jouffroy

 

 Qui vient d’être nommée chef de service d’orthopédie à l’hôpital Saint Joseph à Paris

 

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Soirée Débat et Chansons, Vendredi 11 décembre à 19h

 

à l’Espace des Femmes, 35 rue Jacob 75006

Escales hivernales : le Salon du Livre de Lille. Avec Charles Berling, Charles Juliet, Emmanuel Pierrat et Catherine Weinzaepflen des éditions Des femmes-Antoinette Fouque. Rencontrez-les samedi 12 et dimanche 13 décembre 2009 !

 minh.jpg4ème Fête du Livre ESCALES HIVERNALES – Tripostal Avenue Willy lefait.jpgBrandt à Lille.

Rendez-vous samedi 12 et dimanche 13 décembre 2009

A partir de 13 h – entrée libre.

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Le Samedi 12 décembre :

pierrat.jpg* Emmanuel Pierrat (14h15: signatures / 16h: Café littéraire / 18h: Apéritif littéraire)

Emmanuel Pierrat : Editeur, romancier, essayiste, traducteur, collectionneur d’art, durant ses longues journées et ses nuits presque blanches il vit mille vies. Dans Troublé de l’éveil (Fayard, 2008) il se livre, évoque ses souvenirs d’enfance dans une banlieue rouge, sa curiosité sans limites, le secret de la ville la nuit, sa passion pour la lecture, son impossibilité d’une vie à deux, son regret de ne pas rêver.

Le Dimanche 13 décembre :

juliet.jpg* Charles Juliet (10h: petit-déjeuner / 15h15: signatures / 16h: Café littéraire / 18h: Apéritif littéraire)

Charles Juliet : Il est né en 1934 et vit à Lyon. Admis à l’Ecole de Santé Militaire, il abandonne ses études trois ans plus tard pour se consacrer à l’écriture. Notons parmi ses publications chez POL : Ces mots qui nourrissent et qui apaisent (2008) ; L’Opulence de la nuit (2006) ; Cézanne un grand vivant (2006) ; Au pays du long nuage blanc (2005) ; L’Autre Faim (2003) ; L’Incessant (2002) ; Un lourd destin (2000).

wein.jpg* Catherine Weinzaepflen (14h45: signatures / 16h: Café littéraire / 18 h: Apéritif littéraire)

Catherine Weinzaepflen : Elle a publié ses premiers livres aux éditions Des femmes, Isocelles (1977) et La Farnésine, jardins (1978). Romancière et poète, elle a notamment publié Portrait et un rêve (Prix France Culture 1983), L’Ampleur du monde, Totem (Flammarion), Ismaëla (Atelier des Brisants), Les Mains dans le jaune absent (Scorff). En 2006,

elle a reçu le prix Brantôme pour son roman Orpiment (Des femmes).

berling.jpg* Charles Berling (20 h: Soirée de Clôture, 5 euros, réservations escalesdeslettres@wanadoo.fr)

En clôture de cette quatrième édition d’Escales hivernales, et pour faire suite aux lectures de Pierre Arditi en 2006, Jacques Bonnaffé en 2007 et Bruno Putzulu en 2008, Charles Berling proposera à partir de 20h au Tripostal la mise en voix d’une sélection de textes des écrivains ayant participé aux cafés littéraires d’Escales des lettres durant l’année dans la région Nord Pas-de-Calais ou ayant pris part à cette Fête du Livre 2009.

Charles Berling : il a suivi une formation de comédien à l’Institut national supérieur des arts de la scène à Bruxelles. Il se fait connaître au grand public par les films Nelly et Monsieur Arnaud de Claude Sautet et surtout, en 1996, Ridicule de Patrice Leconte pour lequel il est nommé pour le César du meilleur acteur. Il a joué des rôles divers, du blanchisseur de province un peu complexé de Nettoyage à sec au cadre aux dents longues dans Demonlover. Il alterne films populaires (Père et fils, 15 août…) et des films d’auteur (L’ennui, L’Heure d’été…). En 2002, il interprète Jean Moulin dans un téléfilm pour France 2. Début 2009, il se met dans la peau de Robert Badinter, dans l’adaptation télévisée des ouvrages L’Abolition et L’Exécution
, écrits par ce dernier.

LECTURE DE CHARLES BERLING

Au programme de cette lecture, les textes des auteurs Maram Al Masri, Lakhdar Belaïd, Nicolas Bokov, François de Coninck, Stéphanie Ferrat, Pascale Fonteneau, Jean-Louis Fournier, Jacques Jouet, Charles Juliet, Nimrod, Michel Quint, Caroline Sagot-Duvauroux, Lambert Schlechter, André Stas, Vincent Tholomé et Cléo Tierny-François.

Pour sa quatrième édition, la Fête du Livre de Lille pose ses valises dans un lieu à forte identité culturelle : le Tripostal ! Succès oblige, il fallait à ce rendez-vous, qui a su s’imposer en quelques années comme un événement culturel attendu et incontournable de la région, un espace plus grand pour accueillir les visiteurs, les auteurs et les exposants toujours plus nombreux. Le programme quant à lui garde ses valeurs fondamentales avec, au coeur des festivités du week-end, les rencontres et les échanges entre les acteurs du monde du livre, le public et les écrivains. Ces écrivains ont participé durant toute l’année aux rencontres littéraires proposées par Escales des lettres dans le Nord Pas-de-Calais. Ils ont sillonné la région de l’Artois au littoral et des Flandres à la frontière belge en multipliant les escales littéraires dans des bibliothèques, des médiathèques, des établissements scolaires ou des centres pénitentiaires, des cafés littéraires ou des librairies. Ils sont tous allés à la rencontre des lecteurs, de la plus grande médiathèque urbaine à la plus petite bibliothèque de village, du plus grand lycée à la plus petite école primaire. Ces auteurs, rejoints par d’autres écrivains, par les journalistes Philippe Lefait et Minh Tran Huy, par le comédien Charles Berling et par de nombreux partenaires (libraires, éditeurs et associations culturelles) se donnent et vous donnent rendez-vous pour une ultime escale (hivernale) 2009 au Tripostal, les samedi 12 et dimanche 13 décembre à partir de 13 heures, pour participer à des débats, des cafés littéraires, un espace littérature jeunesse, des ateliers d’écriture, des lectures… Bonne Fête du Livre à tous !

Didier Lesaffre, Président & Ludovic Paszkowiak, Directeur.

Inauguration de l’édition 2009 – Espace Bar du Tripostal samedi à 13 h 15

Ce soir, Sur France 3 à 20 h 35, Julie Debazac dans « Les amants de l’ombre » : n’oubliez pas de la regarder !

Les amants de l’ombre

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Les amants de l'ombre


Résumé :

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, en France. Louise, jeune femme dont le mari est encore retenu prisonnier en Allemagne, s’éprend de Gary, un soldat noir américain arrivé dans son village avec son régiment. Blanche, l’adolescente de la famille a, quant à elle, vécu une autre passion dans les bras d’un soldat, un Allemand tué par les Américains. Les deux femmes devront affronter les rumeurs, les accusations et le mépris de leur communauté : Louise pour être tombée amoureuse d’un Noir, Blanche pour avoir fraternisé avec l’ennemi. D’autres incidents se produisent, impliquant de jeunes soldats américains, dont le meilleur ami de Gary, Sidney…

Casting :


Caractéristiques techniques :


Pays : France – Nationalité : français – Année de réalisation : 2009 – Durée : 1h30

Marie-Magdeleine Lessana et Gérard Huber : deux « pièces uniques » à rencontrer le mercredi 9 décembre à 19 h 30 (Ecriture & Psychanalyse) – Bienvenue à tous !

Deux « Pieces uniques » sur la scène de l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque (35 rue Jacob 75006) ! Début de la soirée-conférence, 19 h 30. Tout le monde est le bienvenu. Ils parleront de leurs derniers livres : Marie-Magdeleine Lessana Mon frère (Ramsay) et Gérard Huber Si c’était Freud (Bord de l’eau), psychanalyse , femmes, écriture avec le public.

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 « C’est l’être qui se dévoile dans l’écriture. On s’en imprègne, on est bousculé. La lecture nous laisse hantés. Mais par quoi exactement ? Quand on referme le livre se dégage de cette lecture un sentiment de « familiarité » qui n’est ni nostalgie, ni mélancolie, mais quelque chose qui lie certains êtres entre eux. Je crois qu’il s’agit de ceux qui ont traversé un point de non retour, Pasolini en parlait, ils se reconnaissent sans avoir à se le dire. C’est ça le livre Mon frère (de Marie-Magdeleine Lessana), cette sorte, rare, d’amour qui réveille. » Philippe David, extrait d’un commentaire écrit dans une librairie en ligne « Des Livres ».

 

huber_1253778116.jpgSi c’était Freud, l’imposante biographie que publie Gérard Huber, psychanalyste, spécialiste de bioéthique…  La biographie de Gérard Huber – la première, aussi exhaustive, qui soit signée par un auteur français – montre… qu’au portrait de Freud non seulement manquent quelques pièces, mais que certaines de celles qui le composent sont mal taillées ou usinées «après-coup», une fois Freud devenu le Freud de légende… «l’autobiographie est la matière même de son oeuvre», écrit Huber… Le biographe se trouverait donc bien embêté si, pour dissiper ces brumes, il n’ajoutait pas aux outils de la recherche biographique ceux de l’approche psychanalytique, aptes à saisir des aspects de la personnalité de Freud restés jusqu’à présent hors d’atteinte. C’est ce que fait Gérard Huber, sur ce thème de l’autoanalyse comme sur une infinité d’autres, tels que le transfert de Freud à Fliess, son rapport au judaïsme, à l’antisémitisme et à l’anti-antisémitisme, à la féminité, à la politique, son combat contre la maladie et la mort, ses références à Darwin, sa lecture de Nietzsche (ou «l’impératif de quitter Nietzsche»). Sa «biographie psychanalytique», touffue, ne négligeant aucun fait, qu’il soit concret ou psychique, effectue certes un travail sur ce que Freud, au moment même où il le vivait, a lui-même dit et analysé, mais aussi sur ce qu’il n’a pas dit, sur ce qui reste «inanalysé» ou sur ce que Freud laisse stratégiquement hors de son autoanalyse. Robert Maggiori (Libération)

lessana 5.jpgMarie-Magdeleine Lessana  est psychanalyste et écrivain.
En rapport avec son expérience de la clinique psychanalytique, elle fut enseignante en Science Humaine Clinique à l’Université Paris 7, consultante à la Maternité Saint Vincent de Paul à Paris, membre de l’Ecole Freudienne de Paris, elle a produit de nombreux enseignements de psychanalyse dans le monde et publié de nombreux articles particulièrement sur la féminité au tournant des années 1980.

En 1985 participe à la fondation de l’Ecole Lacanienne de psychanalyse à Paris.

Elle se dégage petit à petit de toute forme académique d’enseignement de la psychanalyse pour préférer l’écriture.

1993, elle prend part à la polémique sur la médicalisation de la procréation, démontrant que l’emprise médicale sur nos désirs d’enfant et sur nos désirs érotiques annonçait une infertilité d’époque :« Malaise dans la procréation », Albin Michel.

2000, au travers de cas célèbres de relation mère/fille, elle développe une nouvelle algèbre du féminin entre ravage et ravissement, « Entre mère et fille:un ravage » Pauvert.

2001, elle compose la réédition des érotiques de Georges Bataille illustrés à l’identique de ceux cachés sous le manteau, disparus depuis cinquante ans chez les rares collectionneurs riches et chanceux dans la monde, avec une postface: « De Borel à Blanchot:une joyeuse chance, Georges Bataille », Pauvert.

2002, « Chambre d’Accusation », roman Pauvert, un amour fulgurant et douloureux qui conduit aux portes de la prison et de la réhabilitation.

2005, Les lectrices de ELLE ont retenu son « Marilyn, portrait d’une apparition », Bayard, démonstration du talent de la star, qui a su chercher aux tréfonds de ses moments d’égarements la brillance de son art. L’auteur réhabilite l’artiste Marilyn dans sa singularité et montre à quel point on a eu tort de la traiter en « pauvre fille déprimée, suicidaire, et droguée ».

2006, « Ne quittez pas » roman,  Maren Sell éditions, comment un homme pense intimement son échec à vivre et désirer au travers des illusions contemporaines de la réussite.

2006, Participation au livre collectif « Amour fou », Maren Sell éditions, Arthur Miller et Marilyn Monroe se sont aimés et comment se sont-ils ratés, Miller a été hanté par cet inachèvement toute sa vie.

2OO9, « Mon frère », Ramsay. Le retour dans l’écriture de la lumière du lien d’enfance, poumon intime malgré les murs.

Les romans prolongent les essais en plus poétiques et plus intimes. 

Marie-Magdeleine Lessana nourrit son travail par un intérêt engagé pour d’autres formes artistiques à côté du roman: art plastique, spectacle vivant auquel elle participe.


photo gerard_huber.jpgGérard Huber est écrivain, psychanalyste, dramaturge. Il vient de publier la première biographie psychanalytique de Freud :” Si c’était Freud” (Ed. Du Bord de l’eau).
Professeur de philosophie, puis psychanalyste, il est titulaire du Doctorat de psychopathologie clinique et psychanalyse (Université Paris 7). Très vite, il s’est rendu indépendant des institutions psychanalytiques et a animé de nombreux séminaires de recherche et formation en psychanalyse, depuis Confrontation (1979) jusqu’à aujourd’hui, notamment en stimulant la controverse interdisciplinaire entre psychanalystes et biologistes, neurobiologistes, médecins, philosophes, sociologues, sujets vulnérables, juristes et spécialistes de la bioéthique, tant à l’hopital Antoine-Béclère (service du Pr Papiernik – 1985) qu’à l’Université Européenne de la Recherche, à l’Association Descartes (ministère de la Recherche, 1989-1997) et à Prospective 2100. C’est ainsi qu’il a organisé des colloques nationaux, européens et internationaux, notamment dans le cadre de Biomed 1, mais également à l’échelle mondiale (Unesco). Ses activités ont contribué au dialogue du Comité Consultatif National d’Éthique avec la société, à la création du Comité opérationnel d’éthique (COPE) du CNRS en 1991 (jusqu’en 1996), à la constitution d’une cellule scientifique de réflexion éthique dans le cadre de la mission de Noëlle Lenoir chargée, en 1991, du Rapport préparatoire au projet de loi bioéthique, à la suite de quoi il est aussi devenu, en 1993, vice-Président des Sciences fondamentales et appliquées (Commission  Nationale Française pour l’Unesco) et membre de la Délégation française. Chargé par Federico Mayor, DG de l’Unesco, et Augusto Forti, conseiller spécial, d’organiser la réflexion préparatoire à la Conférence m
ondiale des sciences (Unesco), en 2000, il est devenu, par la suite, chargé de mission du Président de l’Association Française contre les Myopathies/AFM-Téléthon. Depuis, il préside le club “Santé Solidarité” à prospective 2100.
Parallèlement, il a écrit de nombreux articles publiés dans la presse nationale et dans des revues, et de nombreux ouvrages parmi lesquels : Conclure dit-il sur Lacan (1981, Galilée), L’Égypte ancienne dans la psychanalyse (1986, Maisonneuve et Larose), l’Énigme de le délire (1988, Osiris), Freud, le sujet de la loi (1999, Michalon), L’Homme dupliqué (2000, L’Archipel), Anatomie de la séparation-Réponses à Jacques Derrida (2002, DeBoeck Université), Contre-expertise d’une mise en scène (2003, Editions Raphaël), Guérir de l’antisémitisme (2005, Le Serpent à plume),  Mala, une femme juive héroïque dans le camp d’Auschwitz-Birkenau (2006, Edition du Rocher), Ce quelque chose de juif qui résiste (2008, Ed. Du Bord de l’eau), Si c’était Freud (2009, Ed. Du Bord de l’eau).
Il a aussi écrit plusieurs pièces de théâtre : Vienne 1938 (2004, Safed edition, lue plusieurs fois à Venise et Paris), La Récréation d’une folle (inédit) et Freud Eros ou Thanatos? (avec le comédien et metteur en scène Patrick Olivier) qui se joue les 25-29 novembre 2009 à La Vieille Grille (Paris 75005). Et qui se jouera le 14 décembre après la Leçon de clôture du Colloque sur Freud qu’il donne au Centre Communautaire, 119 rue Lafayette, 75010, le 14 décembre 2009, à 19h30

En librairie le 4 décembre 2009, un long entretien d’Antoinette Fouque avec Marcel Gauchet sur La Gestation pour autrui (revue Le Débat – Gallimard)

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REVUE LE DEBAT – GALLIMARD
numéro 157 / novembre-décembre 2009
Directeur : Pierre Nora
EXPERIENCES AU FEMININ
Les enjeux de la gestation pour autrui
Entretien avec Antoinette Fouque

L’émancipation des femmes est sans aucun doute la plus importante transformation non seulement sociale, mais anthropologique de notre temps. Elle continue de se déployer, en faisant surgir des questions nouvelles. Elle oblige à réexaminer en retour quantité de points qui passaient pour plus ou moins établis, à commencer par l’identité féminine.
 
Le dernier dossier bioéthique arrivé à l’ordre du jour, du fait de la perspective de son inscription dans la loi, est celui de ce que l’on appelait jadis les « mères porteuses ». Antoinette Fouque expose les raisons qui lui font regarder cette « gestation pour autrui » comme une étape significative du mouvement de libération des femmes dont elle a été une pionnière.
 

France Infos interviewe Antoinette Fouque lors de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes (le 25 novembre 2009 à 15 h 46) – Questions posées par Laurence Jousserandot

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L’invitée du jour est Antoinette Fouque, cofondatrice du MLF , présidente de l’Alliance des femmes pour la démocratie et éditrice, elle lutte contre les violences faites aux femmes. Elle réclame un Grenelle sur la condition des femmes. La violence faite aux femmes a été déclarée « Grande cause Nationale » pour 2010. Antoinette Fouque vient de publier « Qui êtes vous, Antoinette Fouque ? » chez Bourin-Editeur (le 13.11.09). 

Interview par Laurence Jousserandot
 
 – Cofondatrice du MLF, Présidente de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, éditrice aussi, la lutte contre la violence faite aux femmes grande cause nationale pour 2010, c’est ce que vous réclamiez, vous depuis longtemps, c’est une victoire ou c’est le constat aussi d’une catastrophe ?
 
 – Les deux, mon colonel. Vous savez, depuis quarante ans la planète se dégrade mais en 2002 Jacques Chirac a dit « La maison brûle, nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas » à Johannesburg et depuis il y a eu un Grenelle de l’environnement et tout, toutes les politiques de droite et de gauche intègrent la dimension écologique.
 
Depuis quarante ans – je réponds à votre question – la situation des femmes s’est mondialement dégradée, comme toutes les situations humaines – il y a la crise – mais nous avons fait plus de progrès en quarante ans qu’en deux mille ans, avec la maîtrise de la fécondité, l’entrée massive des femmes dans le monde du travail, surtout en Occident. Il y a quarante ans, les femmes possédaient 1% des richesses mondiales ; aujourd’hui, c’est 2%. Vous me direz « ce n’est rien », mais elles produisent deux tiers des richesses mondiales. Les femmes produisent deux tiers des richesses mondiales, donc j’appelle depuis des années à quelque chose comme un Grenelle des Femmes, qui serait à la fois une prise de conscience et surtout une volonté politique, une globalisation d’un programme politique sur la condition des femmes, comme ça a été fait en Espagne, je l’ai signalé, depuis près de vingt ans.
 
Donc prendre conscience des violences, de la misère des femmes, de la pauvreté – ce sont les pauvres parmi les pauvres – mais aussi de la formidable richesse qu’elles donnent à l’humanité. Sans planète Terre il y a plus d’humanité, c’est pour ça qu’il faut sauver la planète. Si les femmes deviennent une espèce en voie de disparition comme les ours blancs, plus d’humanité non plus.
 
 – Alors, Antoinette Fouque, vous avez quand même beaucoup parlé du phénomène de « retour de bâton », est-ce que vous pourriez nous expliquer en quelques mots ?
 
 – Non, le retour de bâton, écoutez : une longue évolution, comme celle dans laquelle nous sommes entrées, de condition historique des femmes, qui est très récente puisque le droit de vote pour les femmes est du début ou de la fin du XXème siècle – il y a encore des pays où c’est très problématique – il y a des avancées mais pas de manière linéaire.
 
Il faut compter les avancées, tous les droits acquis et surtout compter avec une contamination par le bien. S’appuyer sur le progrès, prendre conscience de ce qui reste à faire, avoir des politiques globales puisque le monde c’est chez nous. Il y a une jeune femme d’origine indienne qui a été brûlée, comme Sohane a été brûlée vive en 2002, comme Ghofrane a été lapidée – peu importe leurs pays d’origine – c’est chez nous que ça se passe. Là c’est à Meaux, donc il faut globaliser ces politiques, penser non seulement les violences, que les femmes sont des victimes mais surtout que les femmes sont des créatrices de richesses et peut-être la dernière ressource de l’humanité pour sortir de la crise de toutes les crises que nous allons encore traverser.

Christine Clerc rend compte du spectacle de Eve Ensler et du nouveau livre d’Antoinette Fouque (Valeurs actuelles du 3 décembre 2009)

cclerc.jpgQuelle semaine ! Par Christine Clerc
Pour un peu de tendresse
Christine Clerc le jeudi, 03/12/2009
dans VALEURS ACTUELLES

Attention! Là, nous entrons “dans le dur”! Il ne s’agit plus de discuter du sexe des anges – de savoir si les femmes constituent “une minorité visible” ou plus de la moitié de l’humanité. Il n’est plus temps de se déterminer pour ou contre la parité. Le sujet, c’est la mort. Cent cinquante-sept femmes tuées chaque année,rien qu’en France, par leur compagnon ; des dizaines, des centaines de milliers violées, torturées, massacrées dans le monde. À l’invitation des Éditions des Femmes, la dramaturge américaine Eve Ensler, auteur des Monologues du vagin (traduits en 45 langues et joués en France devant plus de 700 000 spectateurs) réunit ce lundi soir au Théâtre Michel plusieurs stars – Marie-Christine Barrault, Andréa Ferréol, Christine Orban, etc. – qui lisent chacune un témoignage.

42061081.jpg5342.jpgDéfilent les villages africains en flammes, les femmes enceintes éventrées, les fillettes excisées, les petites prostituées asiatiques qui mourront du sida à 17 ans, l’adolescente bosniaque emmenée par les soldats… Pourquoi cette haine,parfois attisée par les grands prêtres, du corps de la femme ? Et pourquoi cette lâcheté générale devant les atrocités qu’on lui fait subir ? « J’aimerais que tous ces événements ne se soient pas déroulés comme je vous les ai racontés », conclut l’écrivain Carol Michele Kaplan dans le beau texte lu par Daniel Mesguich, où elle imagine qu’un homme, témoin de l’horreur, s’est dressé en chevalier blanc pour intervenir. «Mais ce n’est pas le cas : le soldat a tué… et je n’ai pas pris la parole pour défendre la jeune fille fouettée à mort. J’ai tourné le dos… »

La philosophe Antoinette Fouque a son explication, qu’elle nous livre dans un ouvrage d’entretiens avec Christophe Bourseiller : contrairement à ce qu’ont prétendu Freud et Lacan,les femmes n’envient pas le sexe des hommes,mais les hommes envieraient – certains,jusqu’à la fureur– la capacité des femmes à donner la vie. (…)