Robert Haiat consacre une émission sur Judaïques FM à Claude Berger (30 avril 2015)

Capture d’écran 2015-05-07 à 18.14.22.png « Les rendez-vous de l’Amif » est une émission animée et proposée par le Pr Robert Haiat un jeudi par mois de 21h05 à 21h30 sur Judaïques FM.

Réécoutez l’émission ici 

Le Professeur Robert Haïat est le Président de l’AMIF (Association des Médecins Israélites de France) créée en 1952. Il est également le directeur de la rédaction de son Journal, le JAMIF. Cardiologue, il a dirigé pendant près de 30 ans le service de cardiologie qu’il a fondé au Centre hospitalier de St-Germain-en-Laye. Ancien Président de la Société Française de Cardiologie, il est l’auteur de nombreux ouvrages de cardiologie et triple Lauréat de l’Académie Nationale de Médecine. Le Professeur Robert Haïat est Chevalier de l’Ordre National du Mérite.

Capture d’écran 2015-05-07 à 18.08.48.png

Sylvie Adler et Claude Berger commentent l’actualité au Café des Psaumes (7 mai 2015)

20024_10206553458977426_4026950918094203011_n.jpgLe Café des Psaumes vous donne rendez-vous ce jeudi 7 mai à 16h30 pour sa revue de presse, désormais bimensuelle, animée par Claude Berger et Sylvie Adler.

Nous traiterons des faits marquants de l’actualité mondiale à travers les principaux titres de la presse française, en privilégiant l’analyse des situations réelles et le dépistage des non-dits.

Discussion et entrée libre.

Rendez-vous au Café des Psaumes, 16 rue des Rosiers, à partir de 16h30.

Capture d’écran 2015-05-07 à 18.20.25.png

Le Rotary Club invite Claude Berger (5 mai 2015)

Dîner conférence Rotary mardi 05 mai 2015 à 20h00

Où:

Cher(e)s Ami(e)s,
Thème :  » Itinéraire d’un Juif du siècle  » par M. Claude BERGER, écrivain

Ce soir, ce sera un dîner conférence pour le plaisir de découvrir un parcours de vie étonnant. Vous pouvez transmettre ce lien d’inscription à vos amis qui souhaiteraient découvrir le Rotary. Le prix du repas, incluant plat, dessert, boissons à volonté est fixé à 35 € pour les non membres.
Capture d’écran 2015-05-07 à 18.18.54.png

Musique yiddish pour fêter Yom ha’Atzmaout avec Claude Berger et le pianiste Florient Dumitru

berger flute.jpg

Jeudi 23 avril à 16h30 au CAFÉ DES PSAUMES

Venez fêter Yom ha’Atzmaout avec Claude Berger et le pianiste Florient Dumitru : musique yiddish, petites et grandes histoires juives.

16 ter rue des Rosiers 75004 Paris (Métro Saint-Paul)


À lire d’urgence :
 « Itinéraire d’un Juif du siècle » aux Éditions de Paris AVEC LE SOUTIEN DE LA FONDATION POUR LA MÉMOIRE DE LA SHOAH 

Demandez en service de presse le nouveau livre de Claude Berger et venez assister à ses conférences et concerts. 

Renseignements auprès de son attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85 

berger joue.jpg

Claude Berger au Café des psaumes tous les jeudis du mois d’avril à 16h30 : un penseur incontournable

Capture d’écran 2015-04-15 à 11.24.16.pngRENCONTRER

EN AVRIL

CLAUDE BERGER

AU CAFÉ DES PSAUMES

16 ter rue des Rosiers 75004 Paris (Métro Saint-Paul)

À lire d’urgence : « Itinéraire d’un Juif du siècle » aux Éditions de Paris AVEC LE SOUTIEN DE LA FONDATION POUR LA MÉMOIRE DE LA SHOAH 

Demandez en service de presse le nouveau livre de Claude Berger et venez assister à ses conférences et concerts. 

Renseignements auprès de son attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85

Jeudi 16 avril à 16h30

Revue de presse avec Claude Berger

(inscription préalable au Café)

berger flore.jpgJeudi 23 avril à 16h30

Venez fêter Yom ha’Atzmaout avec notre ami Claude Berger et le pianiste Florient Dumitru : musique yiddish, petites et grandes histoires juives.

Jeudi 30 avril à 16h30

Revue de presse avec Claude Berger

(inscription préalable au Café)

Participation au chapeau, minimum suggéré 5 euros.

Itinéraire d’un Juif du siècle de Claude BERGER, nouveauté 2015 aux Éditions de Paris Max Chaleil

Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah 

NOUVEAUTÉ 2015 : Itinéraire d’un Juif du siècle de Claude BERGER (Biographie ici)

Demandez en service de presse le nouveau livre de Claude Berger et venez assister à ses conférences et concerts. 

Renseignements auprès de son attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85

berger un.jpgClaude Berger est placé par naissance au cœur des drames du siècle passé, le nazisme et Vichy dont il réchappe, le totalitarisme bolchévique qu’il démystifie, la décolonisation. Il reçoit une étoile jaune le jour de ses six ans. Suit la condamnation à mort qui pèse sur les enfants juifs et un enfermement de deux années dans une maison vétuste aux volets fermés. Chaque sortie est une survie miraculeuse. La Libération substitue la misère à la traque qu’elle recouvre d’une chape de silence.

1954, guerre d’Algérie, il se révolte contre la torture : de quoi est donc porteur l’inconscient de l’Occident ? En Afrique, sous le communisme primitif, il découvre l’animisme. Bénévole en Algérie, il est pris au piège de la face cachée de l’indépendance. En 1971, il démystifie Lénine et dénonce capitalisme et salariat d’État. Son essai, Marx, l’association, l’anti-Lénine, vers l’abolition du salariat lui vaut l’hommage d’Otelo de Carvalho, l’initiateur de la révolution des œillets, d’André Gorz et de Gérard Mendel, inventeur de la socio-psychanalyse.

La question du pourquoi et non pas seulement du comment de la mort des Juifs ne cesse de le hanter. Il dénonce une mythologie progressiste, née de l’antisémitisme des pères de la pensée de gauche. Elle empêche d’œuvrer vers une société solidaire et non-salariale. C’est cette quête que Claude Berger conte ici. Une histoire riche d’engagements : la défense de la population pauvre du Marais, l’exercice d’une médecine sociale, l’interruption d’une messe à Pétain. Une histoire riche de rencontres : Georges Perec, Jacques Lanzmann, Jean Rouch, Kateb Yacine, Jean-Paul Sartre, Bernard Lambert, Benny Lévy. Une histoire parsemée de récits de montagne, mais aussi de miracles, de mystique et de poésie. « J’aurais traîné une vie entière un couloir de la mort de deux ans pour le dissoudre dans la recréation du monde », dira l’auteur faisant sien le propos de Chateaubriand : « Il est possible que mon Itinéraire demeure comme un manuel à l’usage des Juifs errants de ma sorte. »

berger deux.jpgClaude Berger a récemment publié aux Éditions de Paris, « Pourquoi l’antisémitisme ? » et « En finir avec le salariat ». Il a collaboré à diverses revues, Politique Aujourd’hui, les Temps modernes, Spartacus, Le meilleur des mondes… Conférencier, chanteur, alpiniste, il participe aujourd’hui aux Cahiers Bernard Lazare…

En couverture : portrait de l’auteur, peinture de Mathias Pellegrino. 

Claude Berger, un écrivain engagé aux talents multiples (intellectuel proposant une réflexion originale sur le pourquoi de l’antisémitisme et une autre réflexion originale sur la fin du salariat, il est aussi chanteur yiddish et bien d’autres choses…)

Demandez en service de presse le nouveau livre de Claude Berger et venez assister à ses conférences et concerts. 

Renseignements auprès de son attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85

Né en 1936 au cœur du Marais parisien, porteur de l’étoile jaune à six ans, Claude Berger est une personnalité aux multiples facettes. Ancien dentiste, restaurateur et chanteur yiddish, il est d’abord un écrivain engagé, en rupture depuis des décennies avec une gauche qu’il juge moribonde et l’un des premiers théoriciens de la fin du salariat.

Capture d’écran 2015-04-08 à 19.18.58.pngBiographie de Claude Berger

Claude Berger est né en 1936 au cœur du Marais.

Tôt orphelin de mère, porteur de l’étoile jaune à 6 ans, abandonné par son père qui trône en caïd de maison close… L’enfant se révèle un exemple de précocité dans l’adversité, la contrainte et la persécution : caché durant deux années dans une masure de la banlieue parisienne, il s’en échappe pour subvenir aux besoins des treize personnes qui constituent « la tribu ».

Jeune homme en colère, en quête d’humanité et de révolution, devenu chirurgien-dentiste, il se retrouve en Afrique noire puis en Algérie, mêlé aux événements des indépendances.

Dans les années soixante-dix, il s’engage dans la réflexion et l’écrit politiques. Il signe des articles dans la revue Politique aujourd’hui, puis dans LibérationLes Temps Modernes, ou encore Le Nouvel Observateur.

Revisitant Marx, il dénonce le léninisme et le capitalisme d’état et donc le salariat d’état chers aux sociaux-démocrates, aux marxistes-léninistes, aux trotskystes, bref à cette gauche conservatrice du salariat, incapable d’inventer d’autres formes sociales.

La crise, pour Claude Berger, n’est pas celle du capitalisme, mais celle du salariat, dont il réclame l’abolition. Une crise identique à celles que connurent l’esclavagisme puis le servage. Son ouvrage « Marx, l’association, l’anti-Lénine » devient une référence pour les colonels portugais de la Révolution des œillets.

En 1978, il déclenche une polémique en signant dans Le Matin un article virulent contre Georges Marchais, qu’il accuse de duplicité en matière d’antisémitisme. Ce papier lui vaudra une réponse à la une de L’Humanité.

En 1997, à quelques mois du procès Papon, Claude Berger signe un essai intitulé « Blanchir Vichy? », réflexion sur l’essence de l’antisémitisme.

A l’aube du nouveau millénaire, il ouvre un restaurant ashkénaze dans le Marais, Le Train de vie. La cave y accueille écrivains, musiciens et débats sur la philosophie du Judaïsme, ce jusqu’en 2003.

En 2003, il publie aux Éditions Caractères « Jérusalem, au pied du mur », un recueil de poésies imprégnées de mystique, illustrées par les photographies de son jeune fils, David.

En 2005, il publie « Les siècles aveugles de la gauche perdue – Rome, La Mecque ou Jérusalem » un essai dans lequel il démonte les effets de la sécularisation de la matrice culturelle chrétienne sur une gauche à la fois antisioniste et conservatrice du salariat. Dans la lignée de sa réflexion, il lui oppose les kibboutz urbains et il en salue la naissance dans une étude publiée par la revue Le meilleur des Mondes en 2008.

De 2007 à 2011, il ouvre un nouveau Train de vie dans le Marais, qui sera le lieu de rendez-vous des musiciens klezmer et tziganes avec qui Claude Berger chante en yiddish, en hébreu ou en rom afin de projeter cette tradition vers l’avenir.

En 2013, il publie « Pourquoi l’antisémitisme ? » aux Editions de Paris / Max Chaleil.

Claude Berger a également publié un roman « Les Hérétiques » (renommé « Place des Juifs » dans une seconde édition), dans lequel il conte son trajet entre deux enfermements : celui de l’enfant et celui de l’adulte dans un hôpital psychiatrique militaire par refus de la torture pendant la guerre d’Algérie, second enfermement en compagnie des tortionnaires devenus fous de culpabilité.

L’islamisme se nourrit de l’islam et de l’immigration – par Claude BERGER (3 avril 2015)

Pour interviewer Claude Berger et/ou pour recevoir son nouveau livre, merci de contacter son attachée de presse Guilaine Depis 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com

 

L’islamisme se nourrit de l’islam et de l’immigration

Date : 03/04/2015

Heure : 08:16:40

Journaliste : Claude Berger

ripostelaique.com

 

portrait berger.pngY-a-t-il une frontière hermétique entre l’islam qui se voudrait « paisible» et l’islam radical, celui qui a pour fin de détruire les démocraties, de rayer Israël et les juifs de la terre, de convertir ou d’assassiner les chrétiens et d’opprimer les femmes ? La réponse est non : l’islam calme peut nourrir l’islam violent. La raison ? Outre les propos agressifs qui figurent dans le Coran, la matrice culturelle liée aux représentations symboliques, matrice qui façonne l’inconscient des individus, agit par d’autres ressorts. Comme toute pensée totalisante qui devient totalitaire, elle assène d’abord un dogme qui divise le monde en deux : Juifs et Aryens, réactionnaires et progressistes et ici mécréants et bons croyants.

 

Cela survient lorsque le marché du travail s’installe ou dépérit et s’oppose à son hégémonie. Les « bons croyants », les « frères », sont alors chapeautés par un moule dont l’objet est de réguler la sexualité sous domination masculine et de fournir une imagerie parentale à l’origine: Le Prophète est orphelin, il épousera une veuve âgée, figure de substitut maternel et à sa mort une fillette de neuf ans. Vénération de la mère et prédation conditionnent alors le rapport aux femmes : « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci…Vous réprimanderez celles dont vous avez à craindre l’inobéissance, …vous les battrez » (Sourate 4, 38)…l’image d’un père à l’origine est refoulée et s’incarne alors dans l’imaginaire dans le Juif qui dérange l’idylle de la veuve et du jeune homme au statut divin. Contre le juif naît une pulsion de mort et une suspicion de complot et de retour. La violence enfouie-là ne demande qu’à sortir. Il faudrait allonger l’islam sur un divan pour qu’il puisse devenir compatible avec la République.

 

La deuxième « nourriture » de l’islamisme radical, c’est évidemment l’immigration des masses musulmanes en attente de travail. La raison est économique : nous sommes dans une société de salariat, le travail y est une marchandise concurrentielle sur un marché. Plus les travailleurs revendiquent, plus le capital exporte ses fabriques ou importe des mains d’oeuvre moins chères venues d’Afrique, marchandise les activités humaines, développe et renouvelle les produits. Ce qui engendre la déperdition culturelle. La gauche, et les syndicats qui ont toujours réduit le rapport travail-capital à l’exploitation et suscité la revendication en défendant la société multiculturelle, ont gommé le lien avec le travail-marchandise et la nécessité de la fin du salariat. Ils sont ainsi les meilleurs agents de son extension et du capitalisme qu’ils croient combattre !

 

Capture d’écran 2015-04-09 à 12.31.55.pngSe croyant « marxistes », ils ont censuré Marx qui affirmait que capitalisme et salariat devaient disparaitre ensemble et dénonçait les « conservateurs » du salariat privé ou d’Etat et la vanité de la revendication. Par contre, ils ont malheureusement repris sa mythologie progressiste du prolétariat « révolutionnaire » et son ignorance des cultures en faisant silence sur son antisémitisme et sur ses effets dans sa vision du « renversement ». Niant toute culture judaïque, réduisant le Juif au trafic économique, souhaitant le rendre « impossible » tout comme Proudhon qui voulait « l’exterminer », Marx a sécularisé la vision chrétienne de son époque, des juifs et des derniers devenant les premiers en remplaçant le divin messie par un messie prolétaire et le Jugement dernier par le soir final. On comprendra alors pourquoi les adeptes archaïques de cette mythologie soutiennent les islamistes du Hamas pour remplacer leurs prolétaires perdus.

 

Cesser l’immigration s’impose donc mais il faut alors rompre la logique du processus fondé sur la

recherche de mains d’oeuvre compétitives, sur la consommation à outrance ou sur l’étatisme et inventer des structures existentielles, productrices et politiques qui établissent le sens du collectif et de la solidarité au sein de communautés humaines : le contraire de l’appât du salaire, du chacun pour soi, de la citoyenneté désolidarisée et de l’assistanat. Ce changement des structures et des mentalités peut seul donner sens à la préférence d’une production et d’une consommation d’abord nationales qui ne se réduise pas à une fermeture des frontières par un protectionnisme d’Etat. Selon Fernand Braudel, le premier marché du travail a été inventé en France en 1393.

 

 

Dernière nouvelle : Israël, diabolisé, a inventé, il y a peu, le kibboutz urbain.

A publié récemment « Pourquoi l’antisémitisme ? », « En finir avec le salariat », « Itinéraire d’un Juif du siècle », tous trois aux Editions de Paris