France Culture AIME « Tableau d’honneur » ! (émission de Colette Fellous le 29.03.09)

GA côte bretonne 20010001.jpgCARNET NOMADE diffusé sur France Culture dimanche 29 mars 2009

colfel.jpgProduction : COLETTE FELLOUS – Realisation : Vincent Decque – Invites : Pascale KRAMER, Xavier Houssin, Sylvie Andreu, Geneviève Brisac – Description : Dans ce carnet nomade, des scènes de famille circuleront, prises dans des lieux et des temps très différents, à partir de quatre récits, celui de Geneviève Brisac qui vient de signer sa première pièce de théâtre « Je vois des choses que vous ne voyez pas »‘ à la Manufacture des Abbesses et qui a rassemblé également toutes ses histoires d’Olga dans « Le grand livre d’Olga », celui de Pascale Kramer dont le dernier roman pose la question du lien entre mère et fille, le personnage principal étant prise entre sa mère et son bébé qu’elle n’arrive pas à aimer. Sylvie Andreu viendra parler du premier roman de sa propre mère, Guillemette Andreu qu’elle publie, petit miracle éditorial, à l’âge de 94 ans et qui raconte son enfance passée à Nantes, aprèsla première guerre, puis ses années de formation. Enfin, avec Xavier Houssin, c’est également le portrait d’une mère qui se dessinera, le portrait de sa jeunesse, comme un conte qu’il lui chuchote au moment de sa mort. Une dernière scène, où le fils, comme dans un mythe, viendrait raconter à sa mère sa propre vie. De l’enfance à l’extrême vieillesse, ce carnet sera un voyage tendre, lucide, parfois cruel, au c¿ur de la famille. – Site Internet : http://www.radiofrance.fr/

émission du dimanche 29 mars 2009
455120639-photo.jpgScènes de famille
Charlot, goûter d’enfants, Paris 1953
© Grenot

Intervenants :
Pascale Kramer. Auteur de L’implacable brutalité du réveil aux éditions Mercure de France.
Xavier Houssin. Auteur de La mort de ma mère aux éditions Buchet-Chastel.
Geneviève Brisac. Auteur de Je vois des choses que vous ne voyez pas chez Actes Sud junior et Le grand livre d’Olga à L’Ecole des loisirs.
Sylvie Andreu. Pour Tableau d’honneur de Guillemette Andreu aux éditions Des femmes-Antoinette Fouque.
Sylvie Andreu est productrice de l’émission Vivre sa ville sur France Culture.

Carnet nomade de Colette Fellous : ici

Colette Fellous consacre un « Carnet nomade » à Guillemette Andreu (dimanche 29 mars de 14 à 15 h sur France Culture)

gg.jpgdimanche 29 mars 2009
de 14 à 15 h sur France Culture
Emission « Carnet nomade » de Colette Fellous
Scènes de famille

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/carnet_nomade/index.php?emission_id=26

Dans ce carnet nomade, des scènes de famille circuleront, prises dans des lieux et des temps très différents, à partir de quatre récits, celui de Geneviève Brisac qui vient de signer sa première pièce de théâtre « Je vois des choses que vous ne voyez pas »‘ à la Manufacture des Abbesses et qui a rassemblé également toutes ses histoires d’Olga dans « Le grand livre d’Olga », celui de Pascale Kramer dont le dernier roman pose la question du lien entre mère et fille, le personnage principal étant prise entre sa mère et son bébé qu’elle n’arrive pas à aimer. Sylvie Andreu viendra parler du premier roman de sa propre mère, Guillemette Andreu qu’elle publie, petit miracle éditorial, à l’âge de 94 ans et qui raconte son enfance passée à Nantes, après la première guerre, puis ses années de formation. Enfin, avec Xavier Houssin, c’est également le portrait d’une mère qui se dessinera, le portrait de sa jeunesse, comme un conte qu’il lui chuchote au moment de sa mort. Une dernière scène, où le fils, comme dans un mythe, viendrait raconter à sa mère sa propre vie.
De l’enfance à l’extrême vieillesse, ce carnet sera un voyage tendre, lucide, parfois cruel, au cœur de la famille.

Le Télégramme applaudit « Tableau d’honneur » ! (25.03.09)

41xIWQhz%2BKL__SL500_AA240_.jpghttp://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/guillemette-andreu-un-premier-roman-a-95-ans-25-03-2009-305327.php

Guillemette Andreu. Un premier roman à 95 ans
25 mars 2009 –

Guillemette Andreu, veuve de Pierre Andreu, journaliste et essayiste, est née à Nantes le 5octobre 1914, dans une famille de marins très modeste originaire de l’Argoat (Kergrist-Moëlou). La guerre de 14-18, la tuberculose et la misère ont frappé de plein fouet sa famille. Sa mère meurt lorsqu’elle a deux ans et son père l’abandonne à ses grands-mères. Elle sera élevée à Nantes par sa grand-mère paternelle. En 1976, elle décide de prendre la plume pour revenir sur son enfance. Grâce à Antoinette Fouque, elle publie son premier roman aux éditions Des Femmes, en février dernier, à l’âge de 95 ans. «Tableau d’honneur» est le témoignage d’une époque dont beaucoup se souviennent encore, où les femmes affrontent avec courage le combat de la vie.

«Tableau d’honneur», de Guillemette Andreu; préface de Jean Rouaud; éditions Des Femmes, 15€.

Yves Aumont salue Guillemette Andreu dans Ouest-France (17.03.09) Avec une photo récente !

Magazine Ouest France – mardi 17 mars 2009 – Le premier roman de la vieille dame (Photo Henry Lanoë)

Guillemette.JPGÀ 95 ans, Guillemette Andreu vient de publier Tableau d’honneur, le récit d’une enfance démunie, à Nantes au lendemain de la Grande Guerre. Un premier et unique roman.

Sur la carte adressée à Antoinette Fouque, la militante et fondatrice des Éditions des femmes, elle a écrit d’une main un peu hésitante : « Madame, il n’y a pas de merci pour parler de ce que je vous dois, des larmes de mes enfants et des battements de mon coeur. Je vous dois un moment de rare bonheur et je vous baise les mains. »

Elle a joint une photo d’enfance. Une petite fille en blanc. Le chapeau d’été fait un bandeau d’ombre sur les yeux. Dans les interstices du parapet, on distingue l’océan au second plan. Le regard de l’enfant s’échappe et semble fixer une présence indéfinie. C’est un été radieux comme celui qu’elle raconte dans le livre : « Et Lise connut la mer, la plage arrondie au creux de la falaise d’ocre, les rochers éclatés sous on ne savait quel tremblement et retombés au hasard, dans tous les sens, toutes les formes, toutes les tailles, le sable si fin qui coule dans les doigts, le sable mouillé où l’on écrit son nom, la mer endormie au loin qui se découvre dans son sommeil… »

La petite fille de la photo est désormais une vieille dame qui « attend la mort sans tristesse et sans nostalgie ».Elle habite au coeur de Paris, un petit appartement chargé de souvenirs. Des tableaux, des livres et les vers de Max Jacob qu’elle récite à voix haute : « Il se peut qu’un rêve étrange/Vous ait occupée ce soir/Vous avez cru voir un ange/Et c’était votre miroir.» Guillemette Andreu aime les poètes, la littérature, le prix Goncourt Jean Rouaud : « J’ai une faiblesse pour lui. La proximité du terroir sans doute. Dans ses pages, je suis là… » Il lui a fait l’honneur de préfacer son livre.

À 95 ans, Guillemette Andreu vient de publier son premier roman Tableau d’honneur. C’est l’histoire de Lise qui lui ressemble beaucoup, un récit de la pauvreté dans une ville de l’Ouest. La ville n’est pas nommée, mais on reconnaît vite le Nantes de l’immédiate après guerre, celle de 14-18. Les hommes n’en sont pas revenus. Ils ont laissé des ribambelles d’orphelines en uniformes, des femmes murées dans le deuil qui font chauffer la marmite vaille que vaille. On compte et recompte les sous : « Un petit tas pour le sucre, un pour le pétrole, un autre pour le lait et le beurre. » On glane les fruits, on quémande. On est pauvre, on vous le fait savoir, on a honte…

Longtemps après, la plaie reste vive même si tout a changé : « J’en ai longtemps voulu aux Nantais, à la bourgeoise, cette morgue, cette suffisance… Mais, j’ai fait ma vie, personne ne s’est mis en travers. Le côté sombre s’est estompé. »

« J’avais des choses à dire »

Mariée au journaliste Pierre Andreu aujourd’hui disparu, mère de quatre filles, Guillemette Andreu a connu d’autres cieux : la banlieue du Perreux quand elle est arrivée jeune fille à Paris, le Liban où elle a vécu un temps, son petit appartement face à l’école Polytechnique, dont elle ne bouge plus guère…. Mais elle aimait écrire. « J’avais des choses à dire. C’était un besoin. »

Sur un cahier quadrillé, elle a renoué le fil des choses : dactylographié le bruit du tramway dans la ville, les fêtes et le vin nouveau qui tourne la tête, la fouace et les châtaignes, les marins en goguette, les petits métiers des rues, le parfum entêtant des mimosas, les premiers émois, l’amitié, l’éblouissement de la mer, le bonheur de la lecture… « Les mots sont venus naturellement, sans brouillon. Le livre terminé, je l’ai fait lire à des amis. Ils m’ont répondu : ‘Vous ne serez jamais écrivain.’ Je me le suis tenu pour dit. »

C’était en 1976. La vie a passé, les enfants ont grandi. Les feuillets dactylographiés sont restés dans ses malles. À Nantes, elle est revenue pour l’enterrement d’un cousin syndicaliste, Gilbert Declercq. Elle s’est réconciliée avec la ville qu’elle trouve désormais lumineuse. Heureuse aussi que Nantes ait fait repentance avant Bordeaux pour la traite négrière. Elle a filé de nouveau vers Quimiac et le petit port de Merquel pour retrouver la lumière dansante de l’été.

Puis les fées se sont penchées sur le livre oublié. Les éditions « Des femmes », contactées par ses enfants, ont décidé de la publier sans plus tarder. « Votre livre est un petit chef-d’oeuvre, madame. Tout le bonheur est donc pour moi », lui a répondu Antoinette Fouque. Le critique Jérôme Garcin lui a donné un coup de coeur dans Le Nouvel Observateur. Depuis tout s’accélère.

Guillemette est honorée. Aux visiteurs qui s’intéressent à l’aventure, elle raconte volontiers, oublie un peu… Parfois son regard se perd. « Si j’avais publié plus tôt, sans doute j’aurais continué à écrire. J’ai peut-être perdu du temps. Maintenant, ça n’a plus d’importance. »

Longtemps après l’école et ses « bons points », la vieille dame accède à nouveau au tableau d’honneur. Et conclut en un sourire : « Un livre, vous savez, c’est vraiment une récompense. » Guillemette Andreu sait bien qu’elle vient de publier son premier et son dernier roman.

Yves AUMONT.

Le coup de coeur de Jérôme Garcin (carrément !) pour « Tableau d’honneur » (Nouvel Observateur du 19 février)

Le coup de coeur de Jérôme Garcin

Nantes, 1920

couv TH.jpg En somme, c’est une petite fille de 95 ans. Guillemette Andreu, née en 1914, se souvient de son enfance dans ce premier et sans doute dernier livre, un roman autobiographique d’une beauté sans apprêt où toujours le malheur est saisi au collet. Orpheline de mère, abandonnée par un père parti fonder un autre foyer, Guillemette, alias Lise, a grandi à Nantes, dans un dénuement que seule la bonté de sa grand-mère atténuait. Combative, intelligente, curieuse de tout, elle puise sa force chez ses camarades et chez les écrivains qui seront ses meilleurs alliés, le Hugo des « Misérables », mais aussi Colette et Loti. Tout en se racontant avec une délicieuse pudeur, Guillemette Andreu dresse un portrait remarquable de la vie provinciale au lendemain de la Grande Guerre, avec ses orphelinats bondés que l’Eglise tenait d’une main de fer, ses hommages aux morts pour la France, ses assemblées de châtaignes, ses lavandières et ses plaisirs gourmands révolus : l’embeurrée, la fouace, les pommes d’or, les galettes de blé noir ou le marc de café bouilli. Guillemette se rêvait couturière, elle devint sténodactylo à la fin de l’adolescence. La suite n’est pas dans ce livre, mais on la connaît : elle a épousé l’écrivain Pierre Andreu, eut des enfants, dont Anne, le coeur battant de « Cinéma, cinémas », et a sagement attendu d’être âgée pour rester jeune.

« Tableau d’honneur », par Guillemette Andreu, Des Femmes, 202 p., 15 euros

Sortie retentissante du premier roman de Guillemette Andreu ce jeudi 19 février 2009 !! Ruez-vous dans toutes les bonnes librairies !!

Guillemette Andreu : 95 ans et c’est son premier roman ! – Ca se remarque ! Ce se fête ! (sortie 19/02/09)
– Préface de Jean Rouaud, Prix Goncourt 1990 –
– Récit d’une enfance nantaise : l’Ouest à l’honneur !
– Grande soirée autour de ce livre le mercredi 11 mars, dès 18 h 30, à l’Espace des Femmes (35 rue Jacob) en présence de Guillemette Andreu, de ses quatre filles – Anne, Sylvie, Guillemette et Isabelle – de Jean Rouaud et d’Antoinette Fouque. Venez nombreux, inscription libre à guilaine_depis@yahoo.com

Guillemette Andreu, la petite-fille de la Première Guerre mondiale, a attendu 1976 pour écrire ses souvenirs. Grâce à Antoinette Fouque, ils sont publiés aux éditions Des femmes en 2009 pour la première fois. (Rappelons que Guillemette Andreu est la veuve de Pierre Andreu, journaliste, essayiste, notamment biographe de Drieu La Rochelle, décédé en 1987. Et que la famille Andreu est très célèbre dans le milieu intellectuel, artistique, scientifique et médical.)

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Résumé :
« Tableau d’honneur » est un roman d’apprentissage qui se situe au lendemain de la guerre de 14 avec, pour toile de fond, des familles en deuil et la misère urbaine du Nantes de l’après-guerre. C’est le roman de formation d’une fille courage, où les femmes affrontent le combat de la vie.

Préface de Jean Rouaud :
« La guerre a fait des ravages dans les rangs. Les monuments aux morts de la région en témoignent. Invraisemblable saignée d’hommes dans la force de l’âge. La petite Lise lit l’effondrement de la natalité dans les rangs clairsemés des communiantes… Femmes vêtues de noir, orphelins à ne plus savoir qu’en faire, c’est un voile de deuil qui recouvre le pays. Les consolations à cette tristesse ? Peu. La recherche d’une amitié sincère, d’une parole tendre, d’un adulte compréhensif. Et puis, dans cette grisaille entretenue par la misère et le chagrin, l’éblouissement de la lecture. Et pas n’importe laquelle. Les Misérables, le livre compassionnel. Mais cela suffit parfois pour avancer dans la vie. Soudain on n’est plus seul. On est des millions. Et parmi ces millions, il va se trouver Guillemette Andreu pour reprendre le chant hugolien et laisser derrière elle une trace lumineuse. » Jean Rouaud

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Extrait :
« ״Voyons Lise, vous êtes intelligente, servez-vous en…״ On venait, par magie, de lui donner la clef d’un trésor. Lise se jeta dans la lumière, elle était intelligente, c’était la solution du problème, pour elle de tous les problèmes. Désormais, l’intelligence serait son arme, un refuge, sa fierté. D’autres enfants pouvaient avoir des robes, des souliers chers ; de bonnes dames lui faire l’aumône et la morale, certaines interdire à leurs filles de la fréquenter, ni l’humiliation ni l’injustice ne lui seraient plus jamais aussi amères. »

ISBN : 9-782-7210-0596-0
Format 13.5 x 21 cm – Environ 200 pages – 15 €
Office 19/02/2009

Colette Fellous recommande déjà Guillemette Andreu (France Culture)

Carnet Nomade de Colette Fellous sur France Culture recommande (déjà !) « Tableau d’honneur »…

émission du dimanche 1er février 2009
Voyages en enfance

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/carnet_nomade/fiche.php?diffusion_id=69826

Guillemette Andreu
Tableau d’honneur
Des femmes-Antoinette Fouque – 2009

« La guerre a fait des ravages dans les rangs. Les monuments aux morts de la région en témoignent. Invraisemblable saignée d’hommes dans la force de l’âge. La petite Lise lit l’effondrement de la natalité dans les rangs clairsemés des communiantes…
Femmes vêtues de noir, orphelins à ne plus savoir qu’en faire, c’est un voile de deuil qui recouvre le pays. Les consolations à cette tristesse ? Peu. La recherche d’une amitié sincère, d’une parole tendre, d’un adulte compréhensif. Et puis, dans cette grisaille entretenue par la misère et le chagrin, l’éblouissement de la lecture. Et pas n’importe laquelle. Les Misérables, le livre compassionel. Mais cela suffit parfois pour avancer dans la vie. Soudain on n’est plus seul. On est des millions. Et parmi ces millions, il va se trouver Guillemette Andreu pour reprendre le chant hugolien et laisser derrière elle une trace lumineuse. »
Jean Rouaud

A paraître en février 2009.

« Tableau d’honneur » de Guillemette Andreu (parution 19.02.09)

guillemette.jpgTableau d’honneur
Guillemette Andreu

ISBN : 9-782-7210-0596-0
Format 13.5 x 21 cm – Environ 100 pages – 13 €

Office 19/02/2009

« ״Voyons Lise, vous êtes intelligente, servez-vous en…״ On venait, par magie, de lui donner la clé d’un trésor. Lise se jeta dans la lumière, elle était intelligente, c’était la solution du problème, pour elle de tous les problèmes. Désormais, l’intelligence serait son arme, un refuge, sa fierté. D’autres enfants pouvaient avoir des robes, des souliers chers ; de bonnes dames lui faire l’aumône et la morale, certaines interdire à leurs filles de la fréquenter, ni l’humiliation ni l’injustice ne lui seraient plus jamais aussi amères. »
Lise, orpheline de mère, abandonnée de père, s’arrache peu à peu à l’enfance, à la tendresse d’une grand-mère meurtrie par la vie, aux amours adolescentes de Marthe, Lise et Antoinette, pour partir vers sa vie d’adulte.
Une enfance française est un roman d’apprentissage qui se situe au lendemain de la guerre de 14 avec, pour toile de fond, des familles en deuil et la misère urbaine du Nantes de l’après-guerre. C’est le roman de formation d’une fille courage, où les femmes affrontent le combat du vivre.