Des femmes au Printemps des Poètes (Venue spéciale à Paris de la grande poétesse italienne Patrizia Cavalli !) – Lundi 15 mars à 18 h 30, 35 rue Jacob 75006

pdpLR_a3-1.jpgA l’occasion du Printemps des Poètes 2010, sur le thème « Couleur femme »,

Antoinette Fouque et Des femmes

vous invitent à une soirée exceptionnelle 

Lundi 15 mars à 18 h 30 (35 rue Jacob, 75006)

avec des lectures de leurs poèmes par

Patrizia Cavalli, Chantal Chawaf, Jacqueline Merville

ainsi que des lectures d’autres textes poétiques par les comédiennes

Alice Butaud, Judith Magre, Macha Méril, Emmanuelle Riva

12ème Printemps des Poètes

Du 8 au 21 mars 2010, sur le thème Couleur femme *

« Disons-le sereinement, en poésie comme dans les autres domaines artistiques, la femme a le plus souvent été cantonnée à un rôle subalterne : muse, confidente, consolatrice… La valeur péjorative de l’appellation « poétesse » en dit plus que de longs discours. La question n’est pas de débattre s’il y a ou non une poésie féminine. La question est de mettre en lumière l’apport, à travers l’histoire, des femmes poètes et leur présence remarquable dans la création contemporaine. Ce pourra être aussi l’occasion de considérer les représentations du féminin dans l’imaginaire poétique, au-delà des stéréotypes de la célébration amoureuse. »

Jean-Pierre Siméon

* tiré du titre du recueil de Guénane Cade aux éditions Rougerie.


AndreeChedid_000.jpgUn éclairage particulier sera porté sur l’œuvre d’Andrée Chedid.

Andrée Chedid
Textes pour un poème
Poèmes pour un texte

lu par l’auteur et par Bernard Giraudeau


1 CD –
18 €
« Ces pages, lues à deux voix, sont tirées de Textes pour un poème (1949-1970) et de Poèmes pour un texte (1970-1991). Les deux livres présentent un choix, à travers quarante années de poésie.
Les titres qui s’inversent voudraient refléter – comme dans un miroir – la même image, suggérer une même démarche. Troquant leur pluriel pour un singulier – ou vice versa – les mots cherchent à désigner l’élan du multiple vers l’unité ; de l’instantané vers un point perfectible heureusement, jamais bouclé.
Les guet-apens de l’événement et du temps, qui tentent d’enserrer chacun entre les parois de l’âge, des frontières, du milieu social devraient être très vite balayés par les souffles de la poésie.
Les chemins qu’elle nous offre – en dépit de son terrain glissant, de ses achoppements, de ses creux – procurent à l’existence un essor renouvelé, un désir persistant, qui raniment sans cesse l’appétit d’être au monde.
La poésie n’est pas refus ou survol de la vie ; plutôt une manière de la féconder, de rendre compte de ses largesses. Elle témoigne aussi d’une soif qui nous hante, d’une interrogation qui nous garde en haleine.
Chaque poème achevé devrait apparaître comme un caillou dans la forêt insondable de la vie ; comme un anneau dans la chaîne qui nous relie à tous les vivants.
Le Je de la poésie est à tous
Le Moi de la poésie est plusieurs
Le Tu de la poésie est au pluriel. »
Andrée Chedid

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dominiqueblanc2.jpgLa comédienne Dominique Blanc sera la marraine de l’édition 2010.

Dominique Blanc lit
Gradiva
de Wilhelm Jensen

Texte intégral – Coffret 2CD – 27 €


Gradiva, celle qui avance. Gradiva rediviva, celle qui réapparaît à l’heure de midi dans les ruines de Pompéi et qui va donner vie, forme, objet au désir de Norbert Hanold, jeune archéologue. Gradiva, fantaisie pompéienne, écrite par Wilhelm Jensen en 1903 est surtout connue par le texte de Freud publié en 1907. Désireux de percer le secret de la création artistique, il analyse le texte de Jensen. « Nous brûlons de savoir, écrit-il, si une guérison du genre de celle que Zoé/Gradiva réalise chez Hanold est compréhensible ou, tout au moins possible, et si le romancier a aussi bien saisi les conditions de la disparition du délire que celles de sa genèse. »

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 Dominique Blanc lit
Mattea
de George Sand

Texte intégral – Coffret 2 CD – 27 €


« Mattea était une fort belle créature, âgée de quatorze ans seulement, mais déjà très développée et très convoitée par tous les galants de Venise. Ser Zacomo, son père, ne la vantait point au-delà de ses mérites en déclarant que c’était un véritable trésor, une fille sage, réservée, laborieuse, intelligente… Mattea possédait toutes ces qualités et d’autres encore que son père était incapable d’apprécier, mais qui, dans la situation où le sort l’avait fait naître, devaient être pour elle une source de maux très grands. Elle était douée d’une imagination vive, facile à exalter, d’un cœur fier et généreux et d’une grande force de caractère. »
G.S.

Le Grand jour du poème à l’autre aura lieu le vendredi 12 mars.

NB : Le 8 mars correspond à la Journée Internationale des Femmes et le 21 mars à la Journée mondiale de la Poésie (Unesco).