Femmes de la rive gauche du 4 au 8 juin : trois soirées et trois expositions

Couv femmes de la rive gauche.jpgFEMMES DE LA RIVE GAUCHE hier et aujourd’hui

à l’occasion du festival littéraire Paris en toutes lettres, (Mairie de Paris, 4-8 juin 2009), l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque vous offre trois soirées splendides : jeudi 4 juin, vendredi 5 juin, lundi 8 juin. (cumul de présences autorisé !) Et autant d’expositions (Françoise Gilot donc, photos d’Hiroshima, histoire des éditions Des femmes) au mois de juin (sans restriction non plus !)
Voilà le programme :
1) Jeudi 4 juin à 19 h, l’exquise Alice Butaud a accepté en dernière minute de remplacer Emmanuelle Riva (souci de santé non grave) pour lire Hiroshima mon amour de Marguerite Duras – Et du 4 au 8 juin, Exposition des photos d’Emmanuelle Riva prises à Hiroshima en 1958 – Profitons de sa venue à l’Espace des Femmes pour saluer la nouvelle édition en CD de son livre audio, autrefois en cassettes, Une femme de Sibilla Aleramo. C’est un livre d’autant plus important qu’il fut le premier à être édité par Antoinette Fouque lors de la naissance de sa maison en 1973.
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2) Vendredi 5 juin à 19 h, autour du livre Femmes de la rive gauche de Shari Benstock (des femmes-Antoinette Fouque) qui fait revivre les écrivaines, éditrices, salonnières anglo-saxonnes expatriées à Paris entre 1900 et 1940 : Hilda Doolittle, Jean Rhys, Anaïs Nin, Edith Wharton, Gertrude Stein, Djuna Barnes…
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Bérangère Bonvoisin lit des textes de Jean Rhys
Michèle Goddet lit des textes de Gertrude Stein (et peut-être aussi d’Anaïs Nin)
 
3) Lundi 8 juin à 19 h, autour de la Bibliothèque des Voix :
 – Christine Orban lit N’oublie pas d’être heureuse. Après son enfance au Maroc, l’héroïne change son destin en arrivant à Paris.
 – Emmanuel Pierrat lit Troublé de l’éveil. L’avocat, éditeur et collectionneur ne dort que deux heures par nuit ; à l’heure où Paris éteint ses feux, il commence une vie parallèle.
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Et, à la Mairie de Paris du 3ème : Depuis 35 ans, des femmes éditent… une exposition du 29 mai au 5 juin 2009 – vernissage le mercredi 3 juin à 18 h 30 – 2, rue Eugène Spuller 75003

« Une femme » de Sibilla Aleramo, PREMIER livre des éditions Des femmes, réédité en version audio en 2009

3328140020946.jpg1216855.jpgSibilla Aleramo
Une femme lu par Emmanuelle Riva
Traduit de l’italien par le collectif de traduction des éditions des femmes
256 p. – 10,50 € – 1970
ou
1 CD – 18 € (réédition 2009)
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Une femme est une autobiographie romancée dans laquelle coexistent une analyse toujours actuelle de la situation des femmes, et le récit d’une lutte individuelle. Déchirée entre un amour passion pour son père libéral, brillant, séducteur et une pitié terrifiée pour sa mère trompée, humiliée, qui sombre progressivement dans la folie, elle lutte pied à pied pour conquérir son indépendance intellectuelle, affective, contre un mari tyrannique, brutal et veule, un milieu provincial superstitieux et étriqué. Ce sera au prix du renoncement à son fils, c’est-à-dire du renoncement à être mère qu’elle deviendra une femme libre et active.
Dans un style sobre, d’une réserve classique traversée d’effusions lyriques, précieusement désuètes, une lutte toujours convaincante.

Sibilla Aleramo : Née en 1876 dans le Piémont, Sibilla Aleramo, mariée à 16 ans à un homme du Mezzogiorno, passe sa jeunesse dans les Marches. Elle écrit son premier roman Une femme, en 1906 après avoir quitté son mari et son enfant. Autobiographie qui connaît immédiatement un grand succès et est traduit en plusieurs langues. Le livre, réédité il y a quelques années par Feltrinelli est très favorablement accueilli par les mouvements féministes italiens.

Emmanuelle Riva : immortal52.jpg« Pour moi, il n’y a aucune différence entre ce travail et le travail à la scène ou au cinéma : tout est désir de communion. Mais, ici comme à la radio, il s’agit d’une présence intime, directe à l’autre, familière, fraternelle… Il se produit un réel contact : on ne voit pas la personne, seule est présente la voix, c’est-à-dire l’incarnation même du coeur, des sens d’un être… Une femme est un texte de pulsations, intime. Il fallait repasser le texte par tout l’être, l’intérioriser, pour parvenir à cette spontanéité qui est le résultat d’un long travail – du don aussi. Ce texte, je l’ai trituré, pétri. »
E.R.

« Une femme » de Sibilla Aleramo, lu par Emmanuelle Riva

Une femme
Sibilla Aleramo

Lu par Emmanuelle Riva.

Office 20/09/2007

Paru en Italie il y a exactement cent ans, Une femme est une autobiographie romancée dans laquelle coexistent une analyse de la situation des femmes et le récit d’une lutte individuelle. Déchirée entre un amour passion pour son père libéral, brillant, séducteur et une pitié terrifiée pour sa mère trompée, humiliée, qui sombre progressivement dans la folie, elle lutte pied à pied pour conquérir son indépendance intellectuelle, affective, contre un mari tyrannique et brutal, et contre un milieu provincial superstitieux et étriqué. Ce sera au prix du renoncement à son fils, c’est-à-dire du renoncement à être mère qu’elle deviendra une femme libre et active. Dans un style sobre, d’une réserve classique traversée d’effusions lyriques, précieusement désuètes, une lutte toujours convaincante.

Sibilla Aleramo (1876-1960) est née en 1876 dans le Piémont. Elle est l’auteure d’une œuvre importante (romans, journal, correspondance) qui a marqué en profondeur la littérature italienne du XXe siècle. En 1906, elle écrit son premier roman, Une femme, après avoir quitté son mari et son enfant, autobiographie qui connaît immédiatement un grand succès et est traduit en plusieurs langues. Après ce succès littéraire, Sibilla Aleramo mène une vie errante et modeste, mais très riche en rencontres artistiques. En 1946, fidèle à ses convictions progressistes, elle s’inscrit au Parti communiste italien et se dévoue jusqu’à sa mort, en 1960, au combat social qu’elle avait courageusement choisi soixante ans plus tôt.

« Une femme », de Sibilla Aleramo

Une femme
Sibilla Aleramo

Traduit de l’italien par le collectif de traduction des éditions Des femmes.

Office 22/03/2007

Parue en Italie il y a exactement cent ans, Une femme est une autobiographie romancée dans laquelle coexistent une analyse de la situation des femmes, et le récit d’une lutte individuelle. Déchirée entre un amour passion pour son père libéral, brillant, séducteur et une pitié terrifiée pour sa mère trompée, humiliée, qui sombre progressivement dans la folie, elle lutte pied à pied pour conquérir son indépendance intellectuelle, affective, contre un mari tyrannique, brutal et veule, un milieu provincial superstitieux et étriqué. Ce sera au prix du renoncement à son fils, c’est-à-dire du renoncement à être mère qu’elle deviendra une femme libre et active. Dans un style sobre, d’une réserve classique traversée d’effusions lyriques, précieusement désuètes, une lutte toujours convaincante.

Sibilla Aleramo (1876-1960) est née en 1876 dans le Piémont. Elle est l’auteure d’une œuvre importante (romans, journal, correspondance) qui a marqué en profondeur la littérature italienne du XXe siècle. En 1906, elle écrit son premier roman, Une femme, après avoir quitté son mari et son enfant, autobiographie qui connaît immédiatement un grand succès et est traduit en plusieurs langues. Après ce succès littéraire, Sibilla Aleramo mène une vie errante et modeste, mais très riche en rencontres artistiques. En 1946, fidèle à ses convictions progressistes, elle s’inscrit au Parti communiste italien et se dévoue jusqu’à sa mort, en 1960, au combat social qu’elle avait courageusement choisi soixante ans plus tôt.