Vernissage de l’exposition « Le désordre enchanté » de Yolande Papetti-Tisseron (jeudi 14 janvier à partir de 18h30, 35 rue Jacob)

Le désorde enchanté de Yolande Papetti-Tisseron Photo Papetti Tisseron.JPG

Antoinette Fouque et Des femmes seront heureuses de vous accueillir jeudi 14 janvier 2010 à partir de 18h30 au vernissage de l’exposition imaginée par Anne Gorouben

Le désordre enchanté de Yolande Papetti-Tisseron

Psychanalyste et formatrice de travailleurs sociaux et peintre, l’artiste a publié deux livres aux Editions Des femmes : Du deuil à la réparation en 1986 et Des étoffes à la peau en 2004

Du 11 janvier au 27 février 2010

de 11h à 19h, du lundi au vendredi et samedi de 13h à 19h.

Espace-Galerie 35, rue Jacob 75006 Paris – 01.42.22.60.74 ou 01.42.60.93.76 (Librairie) – www.desfemmes.fr

Le désordre enchanté de Yolande Papetti-Tisseron (Yolande Papetti-Tisseron est décédée le 14 octobre 2009.)

J’ai proposé à son fils Antonin de présenter son oeuvre plastique. Etait-ce possible d’imaginer ses peintures en attente dans une cave ? Les Editions des femmes-Antoinette Fouque, qu’elle aimait tant, ont accepté immédiatement de les exposer à l’Espace des Femmes.

Je voulais montrer les oeuvres de Yolande, je voulais aussi faire entendre sa voix, cette voix si poétique et directe, si drôle et incisive. J’ai tout de suite pensé au livre délicieux, Des étoffes à la peau, qu’elle m’avait offert au début de notre rencontre en 1998. J’ai décidé de tisser des fragments de ce livre avec les oeuvres. Car ses peintures, quelques objets, vêtements, sauvés de la dispersion d’un appartement que l’on vide, et les citations des étoffes à la peau, présentés ensemble, montrent la cohérence de Yolande dans toutes ses expressions. Il y a dans ces pastels une ligne continue, avec une joyeuse absence d’inhibition, des directions de pensée développées dans tous ses textes.

Tendre, drôle, séduisante, belle, autoritaire, colérique, aimante, attentive, attentionnée, violente…c’était Yolande. Tous ces qualificatifs se rapportent aussi à son travail. Le papier est une seconde peau… Cajolé ou meurtri, caressé, sensuel et érotisé, violenté par les couleurs, griffé, creusé, troué, frotté, effacé, épuisé par le crayon qui rature, qui sature. Le collage vient alors réparer. Il possède une fonction particulière dans l’art de Yolande, les étoffes, fourrures, galons, papiers peints, objets parfois, viennent comme des points de suture. Des sparadraps, partout. Sous les formes, les couleurs, les plus inattendues. Avec la fantaisie, l’humour, la liberté qu’elle manifeste toujours. Elle fait ça, comme ça ! La tentative de réparation picturale, même si, disait-elle, toujours « ir-réparation », répond aussi à ce qui apparaît comme l’un des questionnements de sa vie.

En 1998, Yolande avait lu le texte de présentation de l’atelier que j’ai fondé à l’hôpital Sainte-Anne, Des passionnés. Yolande travaillait alors à la prison de la Santé et eût le désir, disait-elle, d’aller « tremper mes doigts dans les fusains, les pastels. Bref, les matériaux en « kit » du placard d’Anne Gorouben ». J’écrivais : « ce qui paralyse les gens en général, c’est le « je ne sais pas dessiner », cette phrase revient toujours. Comme si, ceci posé, l’on devait se priver du plaisir à manipuler la couleur, à l’avoir en mains, à en avoir plein les mains (le fusain, le pastel, sont de formidables entrées en « matière »). C’est comme ça, en s’y plongeant, qu’on partage l’atelier, vraiment ».

C’est une formidable entrée en matière que commence Yolande à l’atelier en 1999. Elle plonge en toute liberté, en toute amitié, échange, partage (elle y est très aimée), elle trouve un plaisir extraordinaire à peindre, elle invente ses techniques, elle invente, en le continuant, son chemin. Elle sait ce qu’elle fait, intuitivement, toujours. Est-il nécessaire de référer le travail de Yolande ? Art naïf ? Certainement pas. Art brut ?…

OEuvre comme elle, belle, inimitable, inclassable.

Anne Gorouben

Décembre 2009

Lecture de son roman « L’effacée » par Daniel Mesguich, mardi 12 janvier à 18h30, à l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque

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Mardi 12 janvier à 18h30, Antoinette Fouque vous invite 35 rue Jacob à une rencontre-dédicace avec Daniel Mesguich qui nous présentera par une lecture son dernier roman, L’effacée, paru chez Plon en septembre 2009.

Pourquoi K. Hell dit-il : « je vais encore mourir » ?
Qu’est-ce que ce blanc, ce blanc partout, autour d’Ellen ?
Qui est celui qui la suit alors qu’elle marche vers la mer ?
À quoi rime la barque en papier qu’Hervé dépose sur une flaque pour lui parler ?
Pourquoi Ellen écrit-elle le mot FAC sur son manuscrit ?
Qui aime Ellen ?

Entre quête et errance, le lecteur est entraîné sur les traces du mystérieux K. Hell, que poursuit Ellen dont la passion, les pensées folles, les rêves et les cauchemars traversent ce roman de la création.

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Metteur en scène, théoricien du théâtre, comédien, directeur du Conservatoire National d’Art dramatique de Paris, Daniel Mesguich révèle, avec « L’effacée », qu’il a une corde de plus à son arc. Dans ce premier roman à clefs, il explore la naissance du roman par l’itinéraire d’Ellen, à la recherche d’un mystérieux metteur en scène, K.Hell.

Truffé de références, de jeux de miroirs et de mots, de résonances et métaphores, Daniel Mesguich sonde l’essence de la littérature.

Pourquoi écrire un roman et pas du théâtre ?

Je ne voulais pas écrire un roman avec des personnages en chair et en os. Il y a des structures, des lignes, des forces dans la langue et c’est cela qui m’intéresse. J’ai voulu commencer par le signifié, les mots. C’est une histoire de lettres en réalité, de lettres qui s’effacent. J’ai souhaité être au plus près de l’aube de l’écriture d’un roman.

Dans “L’effacée”, tout est illusion… Comme au théâtre ?

Je suis un amoureux de Shakespeare. Dans les comédies, il n’y avait que des acteurs et pas d’actrices, or, il y a parfois des personnages féminins qui se déguisent en hommes. Que regardaient les spectateurs du théâtre du Globe ? Un homme déguisé en femme, déguisée en homme ! Ce sont les spectateurs qui imaginaient. C’est ce qui se passe dans ce roman, K.Hell disparaît, avec Hamlet qui file tout au long du livre. D’abord, une femme amoureuse de lui part à sa recherche dans les rues de Marseille en laissant libre court à sa rêverie. Puis on se rend compte qu’elle a tout écrit et que K. Hell n’a peut être jamais existé, un peu plus tard, on comprend qu’Ellen n’a jamais quitté la clinique parce qu’elle s’était, comme une Ophelia, noyée. Enfin, on apprend qu’elle n’existe pas et que c’était son ami Hervé qui a tout inventé puis les lettres s’effacent et c’est donc K.Hell qui a tout écrit. « L’effacée » est l’histoire d’un auteur qui explore l’acte d’écrire un roman.

Peut-on dresser des ponts entre la littérature et le théâtre ? Et pourquoi cette symbolique permanente de la blancheur ?

Le théâtre est fait de littérature. L’absence de texte n’existe pas, même dans le théâtre sans texte. Le roman, quant à lui, n’a pas besoin qu’on l’incarne. Il se suffit à lui-même. La blancheur, c’est la page blanche. J’ai voulu raconter de manière métaphorique ce qui m’arrivait : j’avais à écrire un roman. Il y a aussi une histoire du noir. Au fond, c’est du noir sur du blanc, mais qu’est-ce qu’un livre sinon du noir sur du blanc ? Ce livre se raconte lui-même.

Sophie Marinopoulos revient ! le jeudi 17 décembre à 18h30, 35 rue Jacob 75006

MARINOPOULO_OpalJF_25021_04.jpgA 18 h 30, jeudi 17 décembre 2009, Sophie Marinopoulos revient à l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque 35 rue Jacob 75006 Paris, vous présenter son nouveau livre sur l’enfance. Venez nombreux !

Dites-moi à quoi il joue

Je vous dirai comment il va  

VOTRE ENFANT DE LA NAISSANCE À SEPT ANS

Consulter les articles et très nombreuses interviews sur cet essai dans LIBERATION, ELLE, DOSSIER FAMILIAL, PSYCHO ENFANTS) (liens inclus sur les titres)

L’auteur a créé pour vous le ludomètre, qui permet de comprendre et de prendre soin de l’équilibre et de l’évolution psychologiques et émotionnels de votre enfant. Comment ? En le regardant jouer.

Jouer avec sa bouche à 4 mois pour devenir curieux ; jouer à cacher-coucou à 12 mois pour apprendre à se séparer ; jouer à transgresser à 2 ans pour comprendre les limites ; jouer à cache-cache à 3 ans pour dépasser la peur de perdre l’autre ; jouer à se déguiser à 4 ans pour affirmer sa personnalité ; jouer à « faire semblant » à 5 ans pour stimuler son imaginaire ; jouer à créer des histoires à 6 ans pour développer son langage indispensable à l’équilibre relationnel et jouer à des jeux de société à 7 ans pour se confronter à soi et aux autres…

ditesmoi.jpgC’est en jouant que le bébé, l’enfant, se construit et jette les bases de sa sécurité intérieure, équilibre sa vie affective, affirme sa personnalité. Il en gardera le plaisir de découvrir qui lui sera si utile dans sa vie d’écolier puis d’adulte.

Sophie Marinopoulos est psychologue, psychanalyste. Elle est engagée pour la reconnaissance de la santé psychique. Dirige le service de Prévention et de Promotion de la Santé psychique (PPSP) à Nantes et de son lieu d’accueil parents-enfants « Les Pâtes au beurre ». Elle a écrit de nombreux ouvrages dont Dans l’intime des mères, Fayard, 2006, Le corps bavard, Fayard, 2007, 9 mois et caetera avec I. Nisand, Fayard, 2008.

ISBN 978-2-918597-00-1

DÉP. LÉG. : SEPT. 2009
17,90 e TTC France

Pomme Jouffroy, une femme, un écrivain ET une chirugienne dont nous vous invitons à fêter vendredi 11 décembre, nombreux, dès 19 h, la nomination comme chef de service d’orthopédie à l’Hôpital Saint-Joseph

 Antoinette Fouque  vous invite à découvrir la chirurgie, Avec l’œil de Pomme Jouffroy

 

 Qui vient d’être nommée chef de service d’orthopédie à l’hôpital Saint Joseph à Paris

 

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Soirée Débat et Chansons, Vendredi 11 décembre à 19h

 

à l’Espace des Femmes, 35 rue Jacob 75006

Marie-Magdeleine Lessana et Gérard Huber : deux « pièces uniques » à rencontrer le mercredi 9 décembre à 19 h 30 (Ecriture & Psychanalyse) – Bienvenue à tous !

Deux « Pieces uniques » sur la scène de l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque (35 rue Jacob 75006) ! Début de la soirée-conférence, 19 h 30. Tout le monde est le bienvenu. Ils parleront de leurs derniers livres : Marie-Magdeleine Lessana Mon frère (Ramsay) et Gérard Huber Si c’était Freud (Bord de l’eau), psychanalyse , femmes, écriture avec le public.

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 « C’est l’être qui se dévoile dans l’écriture. On s’en imprègne, on est bousculé. La lecture nous laisse hantés. Mais par quoi exactement ? Quand on referme le livre se dégage de cette lecture un sentiment de « familiarité » qui n’est ni nostalgie, ni mélancolie, mais quelque chose qui lie certains êtres entre eux. Je crois qu’il s’agit de ceux qui ont traversé un point de non retour, Pasolini en parlait, ils se reconnaissent sans avoir à se le dire. C’est ça le livre Mon frère (de Marie-Magdeleine Lessana), cette sorte, rare, d’amour qui réveille. » Philippe David, extrait d’un commentaire écrit dans une librairie en ligne « Des Livres ».

 

huber_1253778116.jpgSi c’était Freud, l’imposante biographie que publie Gérard Huber, psychanalyste, spécialiste de bioéthique…  La biographie de Gérard Huber – la première, aussi exhaustive, qui soit signée par un auteur français – montre… qu’au portrait de Freud non seulement manquent quelques pièces, mais que certaines de celles qui le composent sont mal taillées ou usinées «après-coup», une fois Freud devenu le Freud de légende… «l’autobiographie est la matière même de son oeuvre», écrit Huber… Le biographe se trouverait donc bien embêté si, pour dissiper ces brumes, il n’ajoutait pas aux outils de la recherche biographique ceux de l’approche psychanalytique, aptes à saisir des aspects de la personnalité de Freud restés jusqu’à présent hors d’atteinte. C’est ce que fait Gérard Huber, sur ce thème de l’autoanalyse comme sur une infinité d’autres, tels que le transfert de Freud à Fliess, son rapport au judaïsme, à l’antisémitisme et à l’anti-antisémitisme, à la féminité, à la politique, son combat contre la maladie et la mort, ses références à Darwin, sa lecture de Nietzsche (ou «l’impératif de quitter Nietzsche»). Sa «biographie psychanalytique», touffue, ne négligeant aucun fait, qu’il soit concret ou psychique, effectue certes un travail sur ce que Freud, au moment même où il le vivait, a lui-même dit et analysé, mais aussi sur ce qu’il n’a pas dit, sur ce qui reste «inanalysé» ou sur ce que Freud laisse stratégiquement hors de son autoanalyse. Robert Maggiori (Libération)

lessana 5.jpgMarie-Magdeleine Lessana  est psychanalyste et écrivain.
En rapport avec son expérience de la clinique psychanalytique, elle fut enseignante en Science Humaine Clinique à l’Université Paris 7, consultante à la Maternité Saint Vincent de Paul à Paris, membre de l’Ecole Freudienne de Paris, elle a produit de nombreux enseignements de psychanalyse dans le monde et publié de nombreux articles particulièrement sur la féminité au tournant des années 1980.

En 1985 participe à la fondation de l’Ecole Lacanienne de psychanalyse à Paris.

Elle se dégage petit à petit de toute forme académique d’enseignement de la psychanalyse pour préférer l’écriture.

1993, elle prend part à la polémique sur la médicalisation de la procréation, démontrant que l’emprise médicale sur nos désirs d’enfant et sur nos désirs érotiques annonçait une infertilité d’époque :« Malaise dans la procréation », Albin Michel.

2000, au travers de cas célèbres de relation mère/fille, elle développe une nouvelle algèbre du féminin entre ravage et ravissement, « Entre mère et fille:un ravage » Pauvert.

2001, elle compose la réédition des érotiques de Georges Bataille illustrés à l’identique de ceux cachés sous le manteau, disparus depuis cinquante ans chez les rares collectionneurs riches et chanceux dans la monde, avec une postface: « De Borel à Blanchot:une joyeuse chance, Georges Bataille », Pauvert.

2002, « Chambre d’Accusation », roman Pauvert, un amour fulgurant et douloureux qui conduit aux portes de la prison et de la réhabilitation.

2005, Les lectrices de ELLE ont retenu son « Marilyn, portrait d’une apparition », Bayard, démonstration du talent de la star, qui a su chercher aux tréfonds de ses moments d’égarements la brillance de son art. L’auteur réhabilite l’artiste Marilyn dans sa singularité et montre à quel point on a eu tort de la traiter en « pauvre fille déprimée, suicidaire, et droguée ».

2006, « Ne quittez pas » roman,  Maren Sell éditions, comment un homme pense intimement son échec à vivre et désirer au travers des illusions contemporaines de la réussite.

2006, Participation au livre collectif « Amour fou », Maren Sell éditions, Arthur Miller et Marilyn Monroe se sont aimés et comment se sont-ils ratés, Miller a été hanté par cet inachèvement toute sa vie.

2OO9, « Mon frère », Ramsay. Le retour dans l’écriture de la lumière du lien d’enfance, poumon intime malgré les murs.

Les romans prolongent les essais en plus poétiques et plus intimes. 

Marie-Magdeleine Lessana nourrit son travail par un intérêt engagé pour d’autres formes artistiques à côté du roman: art plastique, spectacle vivant auquel elle participe.


photo gerard_huber.jpgGérard Huber est écrivain, psychanalyste, dramaturge. Il vient de publier la première biographie psychanalytique de Freud :” Si c’était Freud” (Ed. Du Bord de l’eau).
Professeur de philosophie, puis psychanalyste, il est titulaire du Doctorat de psychopathologie clinique et psychanalyse (Université Paris 7). Très vite, il s’est rendu indépendant des institutions psychanalytiques et a animé de nombreux séminaires de recherche et formation en psychanalyse, depuis Confrontation (1979) jusqu’à aujourd’hui, notamment en stimulant la controverse interdisciplinaire entre psychanalystes et biologistes, neurobiologistes, médecins, philosophes, sociologues, sujets vulnérables, juristes et spécialistes de la bioéthique, tant à l’hopital Antoine-Béclère (service du Pr Papiernik – 1985) qu’à l’Université Européenne de la Recherche, à l’Association Descartes (ministère de la Recherche, 1989-1997) et à Prospective 2100. C’est ainsi qu’il a organisé des colloques nationaux, européens et internationaux, notamment dans le cadre de Biomed 1, mais également à l’échelle mondiale (Unesco). Ses activités ont contribué au dialogue du Comité Consultatif National d’Éthique avec la société, à la création du Comité opérationnel d’éthique (COPE) du CNRS en 1991 (jusqu’en 1996), à la constitution d’une cellule scientifique de réflexion éthique dans le cadre de la mission de Noëlle Lenoir chargée, en 1991, du Rapport préparatoire au projet de loi bioéthique, à la suite de quoi il est aussi devenu, en 1993, vice-Président des Sciences fondamentales et appliquées (Commission  Nationale Française pour l’Unesco) et membre de la Délégation française. Chargé par Federico Mayor, DG de l’Unesco, et Augusto Forti, conseiller spécial, d’organiser la réflexion préparatoire à la Conférence m
ondiale des sciences (Unesco), en 2000, il est devenu, par la suite, chargé de mission du Président de l’Association Française contre les Myopathies/AFM-Téléthon. Depuis, il préside le club “Santé Solidarité” à prospective 2100.
Parallèlement, il a écrit de nombreux articles publiés dans la presse nationale et dans des revues, et de nombreux ouvrages parmi lesquels : Conclure dit-il sur Lacan (1981, Galilée), L’Égypte ancienne dans la psychanalyse (1986, Maisonneuve et Larose), l’Énigme de le délire (1988, Osiris), Freud, le sujet de la loi (1999, Michalon), L’Homme dupliqué (2000, L’Archipel), Anatomie de la séparation-Réponses à Jacques Derrida (2002, DeBoeck Université), Contre-expertise d’une mise en scène (2003, Editions Raphaël), Guérir de l’antisémitisme (2005, Le Serpent à plume),  Mala, une femme juive héroïque dans le camp d’Auschwitz-Birkenau (2006, Edition du Rocher), Ce quelque chose de juif qui résiste (2008, Ed. Du Bord de l’eau), Si c’était Freud (2009, Ed. Du Bord de l’eau).
Il a aussi écrit plusieurs pièces de théâtre : Vienne 1938 (2004, Safed edition, lue plusieurs fois à Venise et Paris), La Récréation d’une folle (inédit) et Freud Eros ou Thanatos? (avec le comédien et metteur en scène Patrick Olivier) qui se joue les 25-29 novembre 2009 à La Vieille Grille (Paris 75005). Et qui se jouera le 14 décembre après la Leçon de clôture du Colloque sur Freud qu’il donne au Centre Communautaire, 119 rue Lafayette, 75010, le 14 décembre 2009, à 19h30

Venez rencontrer Sylvie Bourgeois-Harel, à l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque, lundi 30 novembre, à 18h30 !!!

Antoinette Fouque fête Sylvie Bourgeois-Harel !!!

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Invitation à sa dédicace de

Brèves enfances

agrémentée de lectures par Cyrielle Clair, Florence Darel, Gabrielle Lazure et Stéphanie Bataille.

à l’Espace Des femmes, 35 rue Jacob, 75006 Paris, 18h30

Brèves enfances  

34 enfants se racontent

34 regards drôles et cruels sur les adultes que nous sommes

 

Tous les personnages de ces 34 nouvelles sont des enfants entre 7 et 11 ans qui racontent leurs préoccupations, qu’ils soient enfant de curé ou de couple homo, enfant témoin des trahisons ordinaires du couple, enfant de famille décomposée ou recomposée ou enfant des démissions ordinaires, on ne peut rien leur cacher, même du plus sordide, et pourtant ils gardent en eux leur simplicité et leur sagacité, et aussi leur immense capacité d’indulgence et d’amour.

 

Sylvie Bourgeois-Harel tisse avec une douceur et
une habileté remarquable le portrait en creux de ces enfances écourtées par une maturité acquise trop vite au spectacle intime du monde des adultes, de ses pieux mensonges et de ses arrangements secrets ordinaires. En écrivant toutes ses nouvelles au “je” Sylvie Bourgeois-Harel a su retranscrire la musicalité de la tonalité de l’enfance.

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Sylvie Bourgeois-Harel a publié son premier roman Lettres à un Monsieur en 2003 aux éditions Blanche. L’année suivante paraît chez Fayard son deuxième ouvrage, L’amour libre. Elle est également l’auteur de plusieurs nouvelles (La Gloire de l’amour. J’aime mon mari… ). Elle a co-écrit, plusieurs scénarios avec son mari Philippe Harel, ou Edouard Waintrop et Eric Assous dont le plus connu est Les Randonneurs à Saint-Tropez.

« Mon papa est curé. Tout le monde le sait, mais personne ne le dit. Je suis dans une école privée que le diocèse a payé. Je le sais. C’est comme ça que sont élevés les enfants des curés. Il paraît qu’on est nombreux à attendre que notre père change de métier. Moi je voudrais qu’il soit pompier. C’est peut-être dangereux comme métier, mais au moins j’aurais un papa. Quand mes copains me demandent comment s’appelle mon père, je dois répondre que je n’en ai pas. C’est dur de dire que je n’ai pas de papa alors que quand même tous les soirs, j’embrasse le curé de la paroisse. »

 

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ss.jpgLIVRES

Lettres à un monsieur Editions Blanche. 2003

L’Amour libre Fayard. 2004

Brèves enfances Au diable vauvert. 8 octobre 2009

 

NOUVELLES

Paru le 8 octobre 2009 au Diable Vauvert – Nouvelles –  224 pages – 17 €

ISBN 978-2-84626-209-5 – VAU 1968 – Diffusion CDE-SODIS

La gloire de l’amour Recueil collectif. Aime-moi encore.

Editions Nicolas Philippe. 2004

 

J’aime mon mari Recueil collectif. Extases de Femmes.

Editions Blanche. 2006

Bernard Recueil collectif. Doudou.

Editions Anabet. 2006

Basquiat Recueil collectif. Bordel. Basquiat.

Editions Stéphane Million. 2008

Un imposteur Recueil collectif. Bordel. Imposteur.

Editions Stéphane Million. 2009

Amour, Culture et Politique Recueil collectif. Bordel. Rat Pack.

Editions Stéphane Million. 8 octobre 2009

 

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SCENARIOS

Les randonneurs à Saint-Tropez co-scénariste

réalisé par Philippe Harel

sortie en salles en avril 2008

Une vie française co-scénariste (d’après le roman éponyme de Jean-Paul Dubois)

 

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Un homme inconsolable co-scénariste

(d’après le roman Une année sous silence de Jean-Paul Dubois)

Mémoires de mai co-scénariste

documentaire réalisé par Philippe Harel

diffusion sur Canal+ en mai 2008

La Faute co-scénariste. Productions Les films de la Baleine/SND  

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GALA 

Avec BREVES ENFANCES, Sylvie Bourgeois nous prend par la main pour nous faire basculer dans le monde de l’enfance. Trente quatre nouvelles, et autant de portraits tendres et de regards plus tout à fait innocents sur un monde adulte composé, recomposé.

 

LE FIGARO

Que pensent les enfants des familles décomposées, des couples homosexuels, des adultes qui les entourent? Dans BREVES ENFANCES, Sylvie Bourgeois se glisse dans leur peau pour raconter ce qui se passe dans la tête de ceux qui ont ainsi grandi trop vite.

                                                

 LE DAUPHINE LIBERE

Ce bouquet de BREVES ENFANCES s
’exhale en purs moments de bonheur de lecture. On s’émeut, on compatit, mais surtout on rit aux éclats.

 

 

LESBIA MAGAZINE

Il y a beaucoup d’étonnantes trouvailles dans ces nouvelles et Sylvie Bourgeois a un sens réel de la chute. Un livre très sensible, très bien écrit, à la fois plein de fraicheur et de gravité, bref un libre enchanteur.

 

OBIWI

Sylvie Bourgeois nous convie bien davantage à une plongée en apnée dans les gouffres de l’abandon, du manque d’amour, de l’alcoolisme et des désillusions en chaîne Il y a du Régis Jauffret, celui des Microfictions, dans Brèves enfances. Avec, à la clef, la même nausée face à la lâcheté et à l’égoïsme des adultes. Un livre qui nous renvoie aussi à nos propres manquements.

 

PARIS-NORMANDIE/LE PROGRES DE FECAMP/HAVRE-LIBRE

En une trentaine de petits textes, Sylvie Bourgeois donne la parole aux gamins, aux enfants « star » comme aux fils de curé( !). C’est drôle, impertinent, parfois triste mais il flotte dans ce recueil de textes une infinie tendresse. A découvrir.

 

Sylvie-Bourgeois-Harel, Romancière. Scénariste 

(pour la découvrir, lisez Basquiat en cliquant sur le lien titre.)

Soirée MARGUERITE DURAS. Avec Dominique Noguez et Laure Adler. Mardi 24 novembre à 18 h 30. 35 rue Jacob, 75006. Entrée libre.

Mardi 24 novembre, à 18 h 30, l’Espace Des femmes-Antoinette Fouque, qui vient juste de coéditer avec les éditions Montparnasse un magnifique coffret DVD + CD Marguerite Duras, vous invite à assister à une soirée unique consacrée à Marguerite Duras. C’est l’un des événements les plus importants de l’année : n’oubliez pas d’emmener tous les gens à qui vous souhaitez du bonheur !

Avec Dominique Noguez et Laure Adler.

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 Dominique Noguez

Né en 1942, normalien, agrégé de philosophie et docteur d’État, Dominique Noguez enseigne à l’Université de Montréal, puis à l’Université de Paris-I. Passionné de cinéma expérimental, spécialiste du cinéma underground, il passe son temps dans les cinémathèques. Se consacrant surtout à la littérature, l’auteur, écrivain et essayiste, publie une vingtaine d’ouvrages dont certains à la fois délurés et saugrenus tels Les Trois Rimbaud, publié en 1986 où il fait vivre Arthur Rimbaud jusqu’en 1937 ! Ou encore Lénine Dada, publié en 1989 où il imagine Lénine en quasi-fondateur du mouvement dada. Il obtient le prix Femina en 1997 pour son roman Amour noir. Proche de Jean-Pierre Chevènement bien qu’ayant voté oui au traité de Maastricht, il a été candidat aux élections européennes de 1994 sur la liste du MDC. Il s’attache à défendre et faire connaître les autres écrivains, notamment lorsqu’ils sont perçus comme mal-pensants par l’époque, comme Michel Houellebecq. Il défend aussi le rayonnement de la langue française ; La Colonisation douce porte la dédicace : « À Gaston Miron et à nos frères du Québec ; aux francophones de l’an 3000 ». En 2009, les frères Larrieu portent à l’écran deux de ses romans, Amour noir et Les Derniers jours du monde, avec Mathieu Amalric dans le rôle principal. Proche de Marguerite Duras, il a eu avec elle des entretiens filmés en 1983 ( La Couleur des mots, Benoît Jacob, 2001) et a organisé en 2006 des manifestations sur elle à Madrid et à Caen.

Laure Adler

De son nom de jeune fille Laure Clozet, Laure Adler passe son enfance en Afrique où son père est ingénieur agronome. Elle ne connaîtra pas la France avant l’âge de 17 ans. En 1968, elle rencontre Fred Adler, ethnologue, son premier mari. Après une thèse d’histoire sur les féministes au XIXe siècle, la jeune femme entre à France Culture en 1974 comme secrétaire, ne se doutant certainement pas qu’elle en deviendrait la directrice, vingt-cinq ans plus tard. A son grand étonnement, elle est nommée conseillère culturelle auprès de François Mitterrand, en 1989. En 1993, la journaliste se lance dans une carrière télévisuelle avec Le Cercle de minuit, sur France 2, dont elle assure la production et l’animation durant quatre ans. Responsable des essais et documents chez Grasset à partir de 1997, elle se voit proposé le poste très convoité de directrice de France Culture en janvier 1999, poste qu’elle quitte le 31 août 2005. Sa gestion de la programmation de la station, qui bouleverse les habitudes des auditeurs, est d’abord très contestée. Fidèle à son image de ‘grande dame de la culture française’, Laure Adler écrit de nombreux ouvrages, dont une biographie de Marguerite Duras, très commentée, sortie en 1998. Dans A ce soir, publié en 2001, elle évoque, dans un registre beaucoup plus intime, la mort de son fils Rémi, survenue dix-sept ans plus tôt. En dépit de ce brillant parcours, Laure Adler aime à résumer sa vie professionnelle en un mot : ‘chance‘.

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Duras, toujours  de Dominique Noguez (Actes Sud 2009)     

            

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Essai littéraire

En ami de Marguerite Duras autant qu’en spécialiste de son oeuvre, Dominique Noguez a visité les archives Duras déposées à L’IMEC. C’est pourquoi il est ici autant question du roman Caprice, encore inédit, que de la genèse des textes les plus fameux. Il en résulte un essai en forme de portrait, très documenté, sans la moindre complaisance et qui poursuit plusieurs objectifs :

– Essayer de rendre compte de ce miracle : Duras a échappé au purgatoire. Treize ans après sa mort, elle ne cesse d’intéresser, en France et à l’étranger où elle est l’écrivain français contemporain la plus traduite et la plus diffusée.

– Depuis trois ans, des textes posthumes – les Cahiers de la guerre et le petit récit intitulé Caprice paru en 1944 (dont on trouve ici les preuves qu’il est bien d’elle) – changent l’image qu’on avait d’elle. Caprice, histoire d’adultère rompant avec la vision vaudevillesque et bourgeoise de l’adultère, éclaire à l’avance Hiroshima mon amour.

– Tout cela nous rappelle combien Duras est l’écrivain de l’amour (et qui a, paradoxalement, suscité tant de haine).

– Avec le recul, une nouvelle vision de son oeuvre se dessine. Au théâtre, le Shaga, monté en 1968 et qui doit être bientôt remonté, nous présente une Duras inattendue, d’un comique loufoque proche de Ionesco et de Pinget. Dans l’oeuvre romanesque et au

cinéma, la dimension voyeuriste (et visionnaire) ou l’obsession du nom nous apparaissent avec plus d’évidence.

– Les archives laissées à l’IMEC nous permettent d’aller plus loin. On le verra ici dans l’étude minutieuse (sur manuscrits) de la genèse de ce qui est peut-être son plus beau roman : Le Ravissement de Lol V. Stein.

Tout cela sans langue de bois : Duras, toujours se termine sur une lettre posthume sans concession, où l’admiration se nuance de réserves et même de reproches, mais, à la fin, somme toute, se trouve renouvelée.

Né en 1942, Dominique Noguez, écrivain, prix Femina 1997 pour Amour noir (Gallimard), a été proche de Marguerite Duras. Il a eu avec elle des entretiens filmés en 1983 ( La Couleur des mots, Benoît Jacob, 2001) et a organisé en 2006 des manifestations sur elle à Madrid et à Caen. Son roman Les Derniers Jours du monde (Robert Laffont, 1991) vient d’être adapté au cinéma par les frères Larrieu. FORMAT : 11,5 X 21,7 / 130 PAGES ENVIRON

Marguerite Duras de Laure Adler (Gallimard, 1998) (Folio poche 950 pages, 2000)

Qui était Marguerite Duras ? Experte en autobiographie, professionnelle de la confession, elle a pris tant de masques et s’est tellement plu à brouiller les pistes que c’est presque une gageure de vouloir distinguer la vérité de la fiction. Ce
qu’il y a dans les livres, disait-elle d’ailleurs, est plus véritable que ce que l’auteur a vécu. Fruit des relations amicales que Laure Adler eut avec elle pendant une douzaine d’années, et de patientes recherches, cette biographie, sans avoir la prétention de dire la vérité du personnage, tente cependant de démêler les différentes versions que Marguerite Duras a données de sa vie. Elle essaie d’éclairer les zones d’ombre que l’écrivain a mises en scène avec tant de talent : la relation avec l’Amant à la fin de l’enfance, son attitude pendant la guerre et la Libération, ses passions amoureuses, littéraires et politiques. Car la vie de Marguerite Duras fut aussi celle d’une enfant du siècle, d’une femme profondément engagée dans les combats de son temps.

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Amour noir de Dominique Noguez (Gallimard, Prix Fémina 1997 et Folio, 1999)

Morceau choisi de Amour noir :
Jamais je n’avais regardé ses yeux de si près. Ils étaient d’un brun foncé, presque aussi sombres que leur pupille. Je ne pourrais pas écrire que je la regardais au fond des yeux car ces yeux-là n’avaient pas de fond. Ils n’étaient qu’une surface noire, désespérément opaque, des yeux inhumains, de rapace ou de lynx, d’une dureté de marbre ou de météorite, des yeux qui me regardaient mais ne me voyaient pas, qui ne m’aimaient pas, qui [… ]

derniersjours.jpgLes derniers jours du monde de Dominique Noguez (Robert Laffont 24/08/2009)

 6 juillet 2010, 23 heures. Dans un discours télévisé, le président de la République annonce aux Français que de terribles événements se préparent et qu’il n’y a plus d’espoir. Depuis quelque temps déjà, les choses allaient assez mal pour décider le narrateur, vague scénariste de cinéma, à quitter Biarritz où il se remet d’une fin d’amour difficile. C’est le début d’une odyssée qui le mène, dans une France en proie à tous les périls, de Lourdes frappé par un tremblement de terre, à Limoges hanté par des bandes de tueurs, d’Orléans désert, à Paris irradié. Il connaît quelques accalmies à Pau, à Bordeaux où, comme en 1914 ou en 1940, beaucoup de Parisiens se sont repliés, voire encore à Brive-la-Gaillarde, dans la villa d’un milliardaire qui donne une ultime orgie. Ses errances sont l’occasion de retrouver de vieux amis ou de rencontrer des jeunes femmes qui l’aident à passer avec moins d’angoisse ces derniers jours du monde. Avec elles, avec eux, il parle de ce qui est en train d’arriver, de l’Histoire, du mal, de Dieu, de la littérature, de l’amour, du plaisir, de la mort, et surtout de la seule femme qu’il ait vraiment aimée, une jeune métisse belle et cruelle dont l’image le hantera jusqu’au bout. 

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Au cinéma :

Synopsis : Alors que s’annonce la fin du monde, Robinson Laborde se remet peu à peu de l’échec d’une aventure sentimentale pour laquelle il s’était décidé à quitter sa femme. Malgré l’imminence du désastre, et peut-être pour mieux y faire face, il s’élance dans une véritable odyssée amoureuse qui l’entraîne sur les routes de France et d’Espagne. http://www.lesderniersjoursdumonde.com/

Date de sortie cinéma : 19 août 2009

Réalisé par Jean-Marie Larrieu, Arnaud Larrieu
Avec
Mathieu Amalric, Catherine Frot, Karin Viard, plus

Long-métrage français. Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h10 min Année de production : 2008
 

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718003-gf.jpg  Les femmes qui lisent sont dangereuses de Laure Adler & Stefan Bollmann (Flammarion, 2006)  

 Les femmes et la lecture dans l’art occidental « Les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes ; depuis l’aube du christianisme jusqu’à aujourd’hui, entre nous et eux, circule un courant chaud, une affinité secrète, une relation étrange et singulière tissée d’interdits, d’appropriations, de réincorporations. » Laure Adler

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Les femmes qui aiment sont dangereuses de Laure Adler & Elisa Lecosse (Flammarion, 2009)

De la Vénus de Willendorf, image d’un idéal féminin tout-puissant, à la Mariée de Niki de Saint-Phalle, offrant le regard de la femme artiste sur sa propre destinée, la quête de l’éternel féminin jalonne l’histoire de l’art depuis les temps les plus anciens. Consacré au thème de l’amante fatale, cet ouvrage propose un choix de peintures, dessins et photographies du Moyen Age à l’époque contemporaine. Avec également une réflexion sur une thématique longtemps laissée aux seuls mains et regards des hommes.

Des mots pour agir (sous la direction de EVE ENSLER) : sortie le 13 novembre 2009 – CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Annonce à prononcer à la radio/télé, sur vos sites et blogs, à reproduire dans la presse si vous voulez faire bouger les choses, vous joindre à l’esprit militant de la soirée :

 

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Théâtre Michel 38 rue des Mathurins 75008 Paris. M° Havre-Caumartin.

 

 

Réservation préférable à contact@desfemmes.fr

 

Participation libre au bénéfice de l’association V-Day. 

 

 Lundi 23 novembre 2009 à 19 h

 

 

« Monologues du Vagin – Représentation différente et exceptionnelle : Des mots pour agir »

 

Avec Michèle André, sénatrice, présidente de la Délégation aux droits des femmes, Nicole Ameline, députée, représentante de la France au Comité C.E.D.A.W., Taslima Nasreen, écrivain…

 

Interventions et lectures de personnalités engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Nombreuses surprises. A l’occasion de la sortie du livre (vendredi 13 nove
mbre 2009) « 
Des Mots pour agir » sous la direction de Eve Ensler et Mollie Doyle (éditions Des femmes-Antoinette Fouque)

 

Textes de Tariq Ali, Charles Berling, Mollie Doyle, Eve Ensler, Antoinette Fouque, Christine House, Carol Michèle Kaplan, Mark Matousek, Taslima Nasreen, Lynn Nottage, Betty Gale Tyson, Alice Walker

 

 

DIX FEMMES sur scène, dans l’ordre alphabétique : Aurore Auteuil, Marie-Christine Barrault, Stéphanie Bataille, Bérangère Bonvoisin, Sylvie Bourgeois-Harel, Fanny Cottençon, Andréa Férréol, Sèverine Ferrer, Marianne James (sous réserve), Christine Orban. ET DEUX HOMMES : Jacques Frantz, Daniel Mesguich.

Mise en scène : Stéphanie Bataille. Coordination : Marie-Cécile Renauld.

Paru le 13 novembre 2009 aux éditions Des femmes-Antoinette Fouque

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 Des mots pour agir contre les violences faites aux femmes

Souvenirs, Monologues, Pamphlets et Prières

sous le direction de EVE ENSLER et Mollie Doyle

Traduit de l’américain par Samia Touhami / Première édition : 2007 par Villard Books/The random House Publishing Group – New York – ISBN : 978-2-7210-0585-4 – Format 13,5 x 21 cm, environ 280 pages, 18€

Préfaces de Rama Yade et Nicole Ameline

Postfaces de Jane Fonda et Antoinette Fouque

« Parler de l’inexprimé. Parler de ce qui a déjà été exprimé d’une façon nouvelle et viable, parler de la souffrance, de la faim. Parler. Parler des violences faites aux femmes, parce que c’est un problème qui est au coeur même de notre monde et dont on ne parle pourtant toujours pas, qu’on ne voit pas, auquel on ne donne pas de poids ou de sens. Pour que les mots brisent l’engourdissement et la négation, la dissociation et la distance, les mensonges. » EVE ENSLER 

 

Ensler_couv_dos[1].JPGEve Ensler, poète, comédienne, scénariste, consacre sa vie à la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle est l’auteure de Les Monologues du vagin, une pièce militante jouée dans plus de 130 pays. Elle est aussi à l’initiative du mouvement et de la fondation V-Day qui soutiennent, partout dans le monde, l’action des femmes contre les violences.

Avec Mollie Doyle, auteure, productrice de pièces de théâtre et d’émissions télévisées, elle a sollicité une cinquantaine d’écrivains américains pour composer ce recueil. Leurs textes ont été mis en scène à l’occasion du festival Jusqu’à ce que cesse la violence (New York, 2006). Parmi ces auteurs, pour la plupart impliqués, selon des modalités très diverses, dans l
a lutte pour le respect des droits de l’homme et des droits des femmes, on peut citer Alice Walker, Edward Albee, Robin Morgan, Jody Williams

Ce recueil réunit des textes d’une cinquantaine d’auteurs américains, auxquels sont venus s’ajouter pour la version française des inédits de Nicole Ameline, Antoinette Fouque, Taslima Nasreen…

 

« Choses qui font battre le coeur » : Vernissage de l’exposition de Carole Bellaïche et Catherine Grive jeudi 19 novembre 2009, dès 18 h 30

B_mail.jpgAntoinette Fouque et les Éditions des femmes,

 

vous invitent au Vernissage de l’exposition de photographies de

 

 

 CAROLE BELLAICHE

  « SCENES D’ENFANTS »

 

 

tirées du livre Choses qui font battre le cœur de Catherine GRIVE

(Albin Michel Jeunesse)

 

 

Le jeudi 19 novembre 2009, à 18h30

35, rue Jacob 75006 Paris

Exposition ouverte du lundi au vendredi de 11h à 19h, le samedi de 13h à 19h, jusqu’au 31 décembre 2009

 

 

Tirages réalisés par Mathilde et Pascal à l’atelier Publimod.

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Choses qui font battre le cœur  

Dans la vie, soudain, parfois le cœur s’emballe. Les photos/L’exposition de CB dresse(nt) l’inventaire des réalités qui peuvent toucher un enfant, une sorte d’inspection du coffret de ses émotions, plus ou moins gaies, plus ou moins tristes. Inspirée des Notes de chevet de Sei Shonagôn*, ces « choses qui font battre le cœur » – une quarantaine – sont comme une fenêtre donnant sur un décor intime de sensations, et tente ce projet, à la fois étrange et familier, de vouloir décrire le monde tel qu’il apparaît aux yeux d’un enfant. 

*Sei Shonagôn a vécu au XIe siècle. Dame d’honneur de la cour impériale du Japon,  au service d’une princesse de quinze ans, elle a rassemblé des notes « sur les évènements qui s’étaient déroulés devant mes yeux et sur les réflexions que j’avais faites en mon âme », en une œuvre considérée comme majeure de la littérature japonaise.

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Carole Bellaïche est née à Paris en 1964.

Dès l’âge de treize ans, elle s’intéresse à la photo en faisant poser des amies de son âge.

C’est grâce à sa rencontre avec Dominique Issermann, un an plus tard, qu’elle comprend qu’elle peut faire de sa passion, un métier. La photographe suit son travail avec fidélité/attention et lui présente bientôt ses premiers clients, acteurs pour la plupart, afin de réaliser leur presse book. Ils deviendront au fil du temps, une source d’inspiration infinie. Les regards et les attitudes qu’elle sait capter témoignent toujours d’une grande complicité.

En 1985, elle entreprend une série de portraits de personnalités du cinéma qu’elle emmène dans les musées parisiens. Ce sera sa première exposition personnelle chez Agathe Gaillard en 1989. Puis s’enchaineront d’autres expositions, dont plusieurs pour le mois de la photo : « Sur l’enfance » en 1992, « Cahiers et légendes du cinéma » en 1994, « Les amants «  en 1998. Suivront deux grandes rétrospectives, une au musée des Archives avec le mois de la photo en 2002, et l’autre au musée du Cinéma de Turin, « La collectionneuse », qui regroupe quinze ans de portraits pour les Cahiers du Cinéma, en 2007.

Aujourd’hui, le portrait est toujours au cœur de son travail. Tout en y mêlant ses décors, ses lumières, ses ambiances, elle s’attache à exprimer le mystère d’une impression, à débusquer un éclat de rire, un geste qui en dit long…

Le travail sur l’enfance présenté ici est réalisé avec ses propres enfants, à l’occasion du livre co-écrit avec Catherine Grive « Ces Choses qui font battre le cœur » (Albin Michel).

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CATHERINE GRIVE

Née à Toronto au Canada, Catherine Grive est arrivée en France à l’âge de quatre ans. Elle a débuté dans la publicité et notamment participé à la création de la première régie publicitaire de radios locales privées. Elle a ensuite vécu à Londres, où elle a enseigné le français à de riches et gourmandes Américaines soucieuses d’enrichir leur vocabulaire culinaire. De retour à Paris, elle est partie sur la trace d’une histoire familiale, un aïeul disparu dans les premiers jours de la guerre de 1914-1918, et à l’origine d’un Guide des Cimetières militaires en France aux éditions du Cherche Midi. Elle a ensuite publié Bon Anniversaire, chez le même éditeur, un ouvrage truffé d’informations biographiques ou historiques, de citations littéraires sur chacun des âges de la vie. Pendant sept ans, elle a produit des émissions sur France Culture sur des sujets aussi sensibles qu’étranges (le Goût du Noir, la Peur du Vide, les Retrouvailles, les Salles d’attente…). Aujourd’hui, elle qui déteste voyager, traduit des ouvrages touristiques. Elle rédige aussi des beaux livres sur le patrimoine national, ainsi que des biographies familiales. Enfin, et pour son plus grand bonheur, elle écrit des livres pour enfants, poétiques et légèrement loufoques, pour différentes maisons d’édition, Gallimard, Albin Michel, le Rouergue…

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 Exposition ouverte du lundi au vendredi de 11h à 19h, le samedi de 13h à 19h, jusqu’au 31 décembre 2009

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Sylvie Brunel dédicacera son livre, jeudi 12 novembre, à 19 h 30, à l’Espace Des femmes

Manuel de guérilla à l’usage des femmesSylvie Brunel

Rencontre-dédicace à l’Espace Des femmes-Antoinette Fouque

jeudi 12 novembre à 19 h 30. Venez nombreuses !

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 » J’ai décidé d’écrire ce livre pour toutes les femmes qui connaissent la douleur infinie de voir se détourner celui avec lequel elles croyaient avoir bâti une vie.
Pour toutes mes consoeurs qui entrent dans la solitude à reculons et doivent se reconstruire. Je l’ai écrit parce que nous sommes des millions de femmes à mi-vie, maltraitées non par la nature mais par une société qui glorifie la jeunesse et encourage l’irresponsabilité des hommes. Celui qui a partagé ma vie pendant trente ans s’appelle Eric Besson. Transfuge politique et transfuge amoureux, il fut par tempérament l’homme des ruptures assumées.
Nous sommes désormais séparés. Aujourd’hui, nous, les femmes, devons relever la tête et prendre le mors aux dents. L’avenir nous appartient. Manuel de guérilla… « 
S.B.
***

Actuellement professeur de géographie à la Sorbonne, Sylvie Brunel a passé de longues années au service de diverses ONG. Elle est, par ailleurs, l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, essais ou romans. Mère de trois enfants, elle s’interroge ici sur la situation des femmes dans nos sociétés dites évoluées. Sylvie Brunel – Broché – Paru le : 14/10/2009 – Editeur : Grasset 

Nb. de pages : 277 pages –