Deux auteurs des Éditions de La Découvrance à l’honneur dans CHASSE-MARÉE (Jean-François Marquet et Philippe Collonge) de Février 2015

Capture d’écran 2015-01-21 à 17.28.30.pngChasse-Marée février 2015 

n°265

Par X.M.

Capture d’écran 2015-01-21 à 17.25.19.pngLivres

Quand les marins mettent sac à terre

Issu d’une émission éponyme de Radio France produite par Jean-François Marquet, cet ABCMer, plaisamment illustré par le dessinateur Sébastien Léger, est un manuel aussi insolite que savoureux. Tout le monde connaît les mots qui y sont étudiés, car s’ils sont souvent nés sur l’eau, ils ont mis sac à terre en passant dans le langage courant. Ce faisant, ils ont changé de sens et il faut déployer des trésors d’étymologie – science approximative s’il en est – pour remonter aux origines. Ainsi le patachon doit-il son nom au cocher, réputé franc-buveur, des pataches, ces diligences qui sillonnent tous les romans de La Comédie humaine ; mais avant cela, le terme fut le sobriquet attribué aux pilotes des pataches, petits bâtiments de la douane. Comme le patachon, le lascar – selon Littré, « un matelot indien issu de la classe des parias » – peut prendre une biture, mais en tout bien tout honneur, car en parler matelot cela signifie disposer une longueur de chaîne en zigzag sur le pont avant de mouiller l’ancre. Allez ! un dernier mot, pour la route : selon Jean-François Marquet, corbillards pourrait venir de corbillat, terme désignant le coche d’eau qui assurait le service entre Paris et Corbeil ; cette embarcation aurait charrié quantité de cadavres lors d’une épidémie dans la région de Corbeil. X.M.

ABCMer de Jean-François Marquet, illustré par Sébastien Léger, Éd. La Découvrance, 92 p., 11 €

Capture d’écran 2015-01-21 à 17.25.30.pngNous avons aussi reçu :

* Un rescapé de « La Méduse » : mémoires du capitaine Dupont, 1775-1850, manuscrit original de Daniel Dupont présenté par Philippe Collonge. Éd. La Découvrance, 170 p., 17 €

 

Ouest-France trouve INDISPENSABLE l’ABCMer de Jean-François Marquet ! (19 décembre 2014)

DhBml.jpgOuest-France du 19 décembre 2014

RECOMMANDATION DE LECTURES !!!

448186093-1.pngL’ABCMer ou la poétique du mot maritime

Journaliste, réalisateur et producteur nantais, Jean-François Marquet propose, avec son ABCMer, une promenade illustrée dans la langue imagée des gens de mer. Où l’on (re) découvre que les mots draguer, vadrouille, panne ou chiourme, passés dans le langage courant sous d’autres sens, ont une histoire et une illustration bien précises, souvent oubliées.

Les dessins de Sébastien Léger, illustrateur de livres, appuient, avec humour, ces définitions insolites et très documentées. A embarquer au moment de tenir son « quart » comme un authentique « lascar ».

ABCMer de Jean-François Marquet, illustrations de Sébastien Léger, éditions La Découvrance,

92 p., 11€

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RSVP Conférence de presse pour le lancement d’ABCMer aux Éditions La Découvrance par l’auteur Jean-François Marquet vendredi 12 décembre à 11 h chez Lizette à Nantes

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Jean-François Marquet et les Éditions La Découvrance vous invitent à venir assister au lancement du livre 

ABCMer (argumentaire en cliquant sur le titre)

de Jean-François Marquet

au bistro Chez Lizette,

1 rue Louis Blanc 44 000 Nantes

vendredi 12 décembre 2014

à 11 heures.

Merci de signaler votre présence et/ou de demander un service de presse à l’attachée de presse de Jean-François Marquet au 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com 

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INSOLITE ET ÉRUDIT : ABCMer de Jean-François Marquet aux Éditions La Découvrance (HIVER 2014-2015)

Capture d’écran 2014-11-19 à 00.26.11.pngABCMer

Jean-François Marquet

 

Parution novembre 2014

 

Attachée de presse : Guilaine Depis

 

T 06 84 36 31 85 –

Courriel : guilaine_depis@yahoo.com

 

Collection :

Format : 12 x 18

Nombre de pages : 110

Illustrations : 40 dessins au trait, N&B

Prix TTC : 12 euros

ISBN 13 : 978-2-84265-810-6

Thème CLIL : 3643

Rayon librairie : Littérature de voyage, la Mer

Court texte qui contient une quinzaine de mots venus de la mer (en italique). :

« En arrivant de ma dernière vadrouille, j’étais complètement déglingué après cette biture prise avec quelques lascars. Un peu désemparé, je me suis dirigé, à l’estime et parfois en dérapant, jusqu’à ma cambuse. Là, je me suis affalé sur un strapontin avec un quart d’eau plate pour garder la ligne. À vrai dire, j’étais au bord de la nausée.

Il faut vraiment que j’arrête cette vie de patachon. »  Jean-François Marquet,  ABCMer.

 

Le livre :

Jean-François Marquet propose de redécouvrir des mots – une quarantaine – issus du monde maritime et passés dans le langage courant, dont l’origine a été oubliée. Tout d’abord situé dans le contexte usuel actuel, le mot à l’aide d’une citation, d’un exemple historique est ensuite expliqué dans son contexte d’origine. Chaque mot est accompagné par un dessin de Sébastien Léger.

 

Un avant-goût des mots :

À Dieu vat’, affaler, arriver

biture, bord, branle-bas

cambuse, cape, chiourme, cinglé, corbillard

débâcle, déglinguer, démarrer, déraper,

désemparé, draguer

estime

forban, fretin

gabarit, gouverner, guindé

Havre

jauge

larguer, lascar, ligne

nausée, nef

panne, parage, patachon

quart

ricochet

strapontin

tiens bon

va-et-vient, vadrouille, vrac

 

JF Marquet-5.jpgL’auteur :

Jean-François Marquet est originaire de Nantes. Diplômé de Lettres modernes et de psychologie, il devient début 90 auteur et réalisateur de séries documentaires pour France Culture, les Ateliers de création de Radio France (diffusion sur le réseau des chaînes francophones : RSR, RTBF, Radio Canada) ; puis de 1993 à 2006, auteur de fictions radiophoniques pour France Inter. En 2004, il devient producteur délégué à France Culture pour les émissions Le Vif du Sujet, puis Sur les Docks. Depuis 2000, il est aussi réalisateur de films institutionnels et pédagogiques et participe à la fondation et collabore jusqu’en 2008 à l’aventure de Télé Nantes.

 

Livre édité :

Souverains poncifs, éditions Coiffard, 2013.

 

L’illustrateur :

Sébastien Léger, après des études de graphisme et d’animation à Bordeaux, travaille sur des épisodes de dessin animé pour un premier studio d’animation parisien et ensuite de nouveaux studios à Angoulême et toujours sur des dessins animés. En parallèle, il dessine pour des livres illustrés, etc.

 

Quelques mots

 

Capture d’écran 2014-11-19 à 00.24.37.pngARRIVER

A, comme Arriver,

 

Aujourd’hui on arrive un peu partout et un peu n’importe comment. On arrive à ses fins, d’ailleurs comme le disait Charles de Gaulle avec malice : « il n’y a que les arrivistes pour arriver », on arrive également par le train, la tortue arrive avant le lièvre, parfois même on n’arrive pas à dormir. Et, on le sait trop bien, un quart d’heure de gloire peut arriver à n’importe qui.

Mais, quoiqu’il arrive toutes ces choses peuvent nous arriver sans avoir à quitter la terre ferme et, si l’on en croit le sens maritime d’arriver, c’est peut-être une erreur. Car, tout comme on alunit sur la lune et qu’on atterrit sur la terre, on arrive logiquement sur une rive. Quoique, curieusement, quand le bateau arrive à bon port, lui, atteint des quais mais pas une rive à proprement parlé, sans doute une des nombreuses subtilités trompeuses du français.

Arriver est, en somme, un synonyme d’accoster ou d’aborder. Du reste, jadis, l’arrivage était un droit de débarquement des marchandises dans un port.

Mais, pour la marine à voile, arriver a un autre sens encore. On peut par exemple arriver tout plat c’est-à-dire manoeuvrer pour augmenter l’effet du vent dans les voiles en éloignant le cap du bateau de la direction du vent, on dit alors laisser porter et lorsque le même effet est involontaire, à cause d’une forte rafale par exemple on dit abattre.

L’embarcation fait donc une arrivée ou une abattée

Et, si on revient sur la terre ferme, le mot rival à la même racine qu’arriver, il vient aussi de la rive. En latin les rivaux étaient des propriétaires qui voyaient passer sur leurs terres, la même rivière. Une chose qui n’est pas sans créer certaines rivalités pour la jouissance de l’eau. Tout arrive.

 

Capture d’écran 2014-11-19 à 00.25.13.pngChiourme

C, comme chiourme ou G comme garde-chiourme.

 

Chiourme et garde-chiourme, deux mots qui fleurent bon l’ancien argot façon Michel Audiard. Et effectivement, la chiourme que nous connaissons aujourd’hui nous vient bien de l’argot des bagnards qui employait la chiourme pour désigner le bagne, les travaux forcés, la réclusion puis par extension la population pénitentiaire et la communauté des bagnards.

Donc on s’en serait douté, les gardes-chiourme n’étaient autres que les gardiens du bagne.

Aujourd’hui, c’est un synonyme de gardien de prison ou plus précisément de maton puisqu’on lui soupçonne pas mal d’arbitraire, voire de brutalité en tout cas d’une délicatesse très discrète. C’est sans doute pour cela qu’il désigne aujourd’hui n’importe quel petit chef abusif dans n’importe quelle structure. Et c’est sans doute aussi ce qui a fait dire à Georges Duhamel dans Biographie de mes fantômes, je cite : la moitié du monde bientôt jouera pour l’autre le rôle de garde chiourme. Et pourtant, l’origine de chiourme et de garde-chiourme n’est pas tout à fait celle-ci.

En fait, la chiourme a bien à voir avec les prisonniers puisque le mot vient de l’italien et voulait dire équipage de galère, un mot qui, si on remonte plus loin, signifiait chant de rameurs. La chiourme était donc l’ensemble des forçats liés à leur banc qui ramaient sur les galères, surveillés par les gardes-chiourme, dont on se demande toujours bien ce qu’ils étaient venu faire dans cette galère.

 

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Extraits de « ABCMer » de Jean-François Marquet aux Éditions La Découvrance (NOUVEAUTÉ HIVER 2014-2015)

ABCMer

Jean-François Marquet

 

Illustré par 40 dessins de Sébastien Léger

 

Un avant-goût des mots :

À Dieu vat’, affaler, arriver

biture, bord, branle-bas

cambuse, cape, chiourme, cinglé, corbillard

débâcle, déglinguer, démarrer, déraper,

désemparé, draguer

estime

forban, fretin

gabarit, gouverner, guindé

Havre

jauge

larguer, lascar, ligne

nausée, nef

panne, parage, patachon

quart

ricochet

strapontin

tiens bon

 

va-et-vient, vadrouille, vrac

 

A DIEU VAT

A, comme A dieu va ou mieux, A dieu vat’

 

A dieu va ou A dieu vat’ est employé aujourd’hui, pour ceux qui l’emploient encore, comme une expression synonyme de à la grâce de dieu ou que dieu nous guide ou encore à dieu plaise.

A savoir tout de même qu’on peut écrire A dieu va en trois mots mais également Adieu en un seul mot et plus loin Va ou Vat’ en prononçant bien le T dont on dit qu’il viendrait du breton mais qui plus sûrement vient d’une ancienne façon de conjuguer le verbe aller avec un T à la troisième personne du singulier. Il est vrai en outre, qu’en langage marin on prononce volontiers les T comme dans bout ou canot Bref, autrefois, cet Adieu vat’ était dit pour souhaiter une bonne navigation mais pas seulement.

Car, comme disait Maxime Du Camp, l’ami de Flaubert, dans les mémoires d’un suicidé : «Quand la dernière montagne eut disparue sous les nuages, un sanglot monta jusqu’à mes lèvres et je poussai le cri des matelots en péril : A dieu va »

 

 

Explication de texte : en fait, dans l’ancienne marine à voile, Adieu vat’ était un commandement donné à l’équipage pour virer de bord par vent debout (de face).

La manoeuvre était particulièrement délicate sur ce genre de bâtiment parce que pendant le virement de bord le bateau n’est pas franchement manoeuvrant. Et s’il ne parvient pas à passer le lit du vent, sa vitesse tombe et il peut dériver vers des rochers ou vers un autre bateau de la flotte. C’est l’équivalant de Envoyez! Dans le commandement actuel qui dit d’abord Paré à virer! Envoyez! Le risque que comportait cette manoeuvre jadis nécessitait donc qu’on s’en remettre à Dieu.

 

AFFALER

A, comme Affaler,

 

Aujourd’hui dans le langage commun on utilise volontiers le verbe affaler sous la forme s’affaler… « J’étais tellement épuisé que je me suis affalé sur le canapé en regardant TF1».

On l’utilise donc pour dire qu’on se laisse tomber lourdement, qu’on se vautre, qu’on s’écroule, soit par fatigue soit parce que quelqu’un, quelque chose ou la télévision nous a fait tomber physiquement ou d’ennui.

Eh bien, ce n’est pas tout à fait ça ou plutôt ce n’est pas que ça. L’auteur à succès, Stephen King, qui a sans doute le pied marin, écrivait dans La ligne verte : « On peut affronter la bise mais mieux vaut s’affaler dans la tempête ». Il ne croit pas si bien dire.

 

Mais remontons un peu le temps. En fait, affaler vient d’un mot néerlandais qui signifiait «faire descendre ou laisser descendre ». En terme marin on ne s’affale donc pas mais on affale des objets, un colis, ou un homme le long du mât au bout d’une corde ou encore un filet. On affale même la morue dans la cale, d’ailleurs le matelot chargé de cette manoeuvre est appelé l’affaleur. 

 

On peut aussi affaler en grand ou affaler en bande, c’est-à-dire laisser tomber le plus vite possible, c’est comme ça qu’on affale une voile par exemple. Comme quoi on peut aussi bien affaler une morue qu’un phoque. Autrefois, on utilisait aussi ce verbe pour dire que le bateau était poussé par le vent vers la côte. En somme, on affale sous les rafales.

D’ailleurs, s’affaler quand on parle du bateau lui-même c’est, ni plus ni moins, qu’il s’est échoué et pas forcément sur un canapé.

 

FRETIN

F, comme fretin

 

Fretin est à l’origine un diminutif. Le diminutif d’un mot de l’ancien français fret qui

voulait dire débris et fret n’était autre que le participe passé du verbe freindre qui, lui,

voulait dire briser qui vient lui-même du latin frangere qui en français actuel a donné

enfreindre ou encore fraction. Là, il faut se souvenir de ses versions latines.

 

Dans ce sens de débris, de chose sans valeur, fretin a disparu excepté dans l’expression menu fretin. Le menu fretin qualifie des choses et surtout des personnes de peu d’importance. Ainsi, Marivaux, en parlant de ses proches pouvaient dire :

« Pour ce qui est de mes parents, ce n’est pas du fretin non plus : on les appelle Monsieur et

Madame », on sent bien que ce n’est pas rien.

 

Bref, la police peut avoir arrêté le menu fretin sans avoir mis la main sur les caïds ou les cerveaux de l’affaire. Et ça n’est pas sans rapport avec le sens maritime du mot fretin, un mot qui n’est pas lié à la navigation ni à la construction navale mais bien à la pêche.

 

Dès le début du XVIIème siècle le menu fretin s’emploie principalement par les morutiers pour désigner les prises de trop faible taille, donc de dernière qualité et pour tout dire : invendable. En somme à la fois petit et sans valeur.

 

Aujourd’hui, les pêcheurs professionnels comme les pêcheurs du dimanche nomment menu fretin les poissons trop petits qu’ils remettent généralement à la mer quand ils ne sont pas morts étouffés au fond du filet sous le poids des poissons les plus gros.

Enfin, dernière précision, le fretin n’est pas celui qui met son bateau en location,

lui, c’est le fréteur du bateau, et celui-là n’est pas forcément menu.

 

Capture d’écran 2014-11-18 à 23.59.45.pngPATACHON

P, comme patachon

 

Aujourd’hui, bien sûr, on connaît le mot patachon qu’on emploie plus guère que dans l’expression mener une vie de patachon et pour dire que quelqu’un mène une vie un peu instable voire franchement dissolue. Mais, sait-on encore que le nom de patachon était celui qu’on donnait au cocher qui conduisait la diligence qu’on nommait une patache. Une diligence à deux roues assez inconfortable mais qui permettait de voyager à peu de frais. Et le fameux cocher qui en tenait les rênes était réputé pour s’arrêter régulièrement dans des auberges où il ne buvait pas que de l’eau.

 

Mais, me direz-vous, quel rapport avec la mer ? En fait, cette patache terrestre a un ancêtre marin, un bateau particulier. Son nom viendrait de l’espagnol pataje qui désignait un petit bateau de guerre.

 

La patache était donc au XVIIIème siècle un petit bateau qui naviguait au service de plus grands navires entrant dans les ports pour y percevoir le droit d’ancrage ou bien la gabelle. C’est donc logiquement que cette embarcation est devenue la barque officielle du service des douanes qu’on a appelé patachon celui qui pilotait cette barque. En argot marin, le patachon a désigné tous les douaniers. Un surnom pas vraiment plus sympathique que son concurrent le gabelou.

 

 

Capture d’écran 2014-11-18 à 23.57.15.png

QUART

Q, comme quart

 

Le quart vient du latin quartus qui veut dire quatrième, et logiquement il divise tout en quatre, il peut même couper les cheveux, en quatre. « Le quart de rouge, la boisson du garde rouge », eh bien ce quart de rouge, que chante Nino Ferrer n’est autre que le quart d’un litre de vin rouge ; Mais je vous vois d’ici partir au quart de tour et vous

demander ce que le quart a à voir avec le langage marin.

 

En fait, le quart est la période, autrefois de 6 heures soit un quart de journée, puis de 4 heures, période donc pendant laquelle plusieurs membres de l’équipage

accompagnés d’au moins un officier sont de veille pour assurer la sécurité du bateau, la navigation, les manoeuvres et la surveillance des éventuels navires

ennemis. Ces membres d’équipages sont appelés les hommes de quart.

 

Il y a donc les quarts de jour et les quarts de nuit. Ces derniers n’étaient pas franchement les préférés des matelots c’est pourquoi ils ont appelé le quart qui va de minuit à quatre heures : le quart du cimetière et celui qui va de quatre à huit heures : le quart du bouledogue.

Toujours en terme marin, le quart désignait également la ration d’un quart de litre attribué au matelot. Par extension il a signifié le gobelet en fer blanc qui fait cette contenance et qu’on utilise toujours même à terre.

 

A savoir enfin que dans l’argot des prostitués faire le quart c’est faire le trottoir.