Robert Redeker offre dans Marianne un article MAGNIFIQUE à Philippe Collonge pour sa Méduse aux excellentes Éditions de La Découvrance (3 avril 2015)

Capture d’écran 2015-04-09 à 00.05.34.pngUn aventurier de la « Méduse »

 

PAR ROBERT REDEKER

 

Quelle vie d’aventures ! Si Philippe de Broca était encore vivant, Jean-Paul Belmondo encore jeune, ils trouveraient tous deux dans les Mémoires d’un rescapé de la Méduse, le capitaine Dupont, le scénario d’un de ces films trépidants dont ils avaient le séduisant secret. Car ce Daniel Dupont a tout, jusqu’à la banalité de son nom, du héros d’un roman ou d’un cinéma populaire – à ceci près qu’il n’est pas un être de fiction.

Capture d’écran 2015-04-08 à 23.57.11.pngQu’on en juqe : outre sa survie quasi miraculeuse au naufrage de la Méduse, il fut sauvé in extremis de la noyade au cours d’une opération militaire des armées républicaines, il échappa par chance à un massacre de malades, fut gracié par un sabreur royaliste, s’avança au milieu de la mitraille anglaise sans mourir ni être blessé, garda la vie sauve lors des révoltes de Noirs aux Antilles, à Marie-Galante, à la répression desquelles il participa. A travers ces Mémoires présentés par Philippe Collonge, le lecteur traverse, comme en direct, comme en contact avec un journaliste inséré dans les événements, une période agitée de l’histoire de France.

 

Dupont, ce soldat de l’an ll qui finit capitaine d’infanterie et chevalier de la Légion d’honneur, qui connaît les armées de l’Empire puis celles de la Restauration, est un homme du peuple né sous l’Ancien Régime

qui participe à l’accouchement d’un homme nouveau, l’homme moderne. Il appartient à l’ancienne France, dans laquelle il vit le jour, et au monde nouveau, dont Tocqueville sera le prophète, auquel il s’adapte.

Capture d’écran 2015-04-08 à 23.51.00.pngCapture d’écran 2015-04-08 à 23.51.18.pngAvec lui, comme en présence d’un revenant, nous touchons in vivo à la mentalité populaire d’un homme de l’Ancien Régime précipité dans la naissance des temps nouveaux.

Aventurier anonyme, le capitaine Dupont est un témoin dont les Mémoires plongent le lecteur dans

la matière même de l’histoire, son impitoyable chaudron shakespearien où le dramatique se mêle au grotesque. •

 

Un rescapé de la Méduse. Mémoires du capitaine Dupont, 1775-1850présenté par Philippe CollongeLa Découvrance, 179 p, 17 €

Machado de Assis, « la simple réalité des passions remuées en société fermée » (selon Argoul, 7 avril 2015)

Capture d’écran 2015-04-09 à 12.46.28.pngJoaquim Maria Machado de Assis, Un capitaine de volontaires

joaquim maria machado de assis un capitaine de volontaires
Vous ne connaissez pas Joachim (…) de Assis ? Moi non plus. Il est cependant très célèbre dans les lettres brésiliennes puisque fondateur de l’Académie du pays en 1897. Né en 1839 d’un père ouvrier noir, descendant d’esclaves, et d’une mère portugaise faisant profession de blanchisseuse, le petit Joachim fut autodidacte. Fin observateur de la société, dans laquelle il ne s’est jamais senti pleinement légitime de par ses origines mêlées et de par son éducation éclectique, il décrit les comportements de ses contemporains avec une acerbe ironie.

Notamment l’amour, l’Hâmour comme le ralliait Flaubert, qui est la grande occupation des mâles dès leur adolescence en société, jusqu’à ce qu’ils se « rangent » par le mariage. C’est donc l’histoire d’une conquête que le narrateur couche sur le papier, celle de Maria, femme épanouie au corps de danseuse qui ensorcelle les sens avivés des puceaux du temps. Nous sommes fin XIXe et le siècle est victorien, même sous les tropiques, surtout dans la « bonne » société.

Le conte est banal – et tragique. Le jeune homme tombe amoureux de l’ensorceleuse, qui se trouve malencontreusement la compagne d’un ami. Il trahit cet ami, puis son amour, Maria se repentant très vite de son écart de quelques semaines où les seules privautés torrides consenties étaient à peu près de se toucher les mains. Le narrateur raconte son chagrin à un autre ami, qui s’empresse de demander conseil à sa maitresse, laquelle va faire avouer Maria, dont elle est amie. Si vous suivez jusqu’ici, tout va bien. La tragédie commence lorsque l’ami marital de Maria entend par inadvertance la conversation des deux femmes. L’aveu de la trahison lui fait du mal, il s’engage pour la guerre, la grande guerre du continent sud-américain entre 1865 et 1870, celle de la Triple alliance contre le Paraguay du Brésil, de l’Argentine et de l’Uruguay réunis.

Évidemment le capitaine meurt au combat, Maria le suit de peu, et la fille de 15 ans aussi. Il n’y a que le narrateur qui survit, lâchement, sans avoir été ni jusqu’au bout de son amour en l’enlevant, ni jusqu’au bout de son désespoir en mettant fin à ses jours, ni jusqu’au bout de sa maturité en s’engageant lui aussi. C’est en cela que réside la finesse psychologique de cette nouvelle, qui ferait un vrai roman s’il était plus développé. Mais Joachim de Assis voulait rester sec, n’étant en rien atteint par le baroque brésilien de son époque.

Ce pourquoi, comme Stendhal dont il s’efforce parfois à copier le style neutre et précis, il reste lisible aujourd’hui. Point de romantisme dans ce conte social, point de lyrisme larmoyant avec force théâtre – la simple réalité des passions remuées en société fermée, contente d’elle-même mais rarement capable de les surmonter. L’immaturité du jeu, les hommes en pleines hormones pariant sur les femmes pour les faire « tomber », comme aux cartes.

Une jolie édition sur papier ivoire à couverture cartonnée d’une alliance d’éditeurs de La Rochelle orientés vers le grand large, à un prix abordable.

Joaquim Maria Machado de Assis, Un capitaine de volontaires, fin XIXe brésilien, éditions française La Découvrance & Les Arêtes, traduit du portugais par Dorothée de Bruchard, 2015, 37 pages, €7.00 

Attachée de presse : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 ou guilaine_depis@yahoo.com

Voiles news, le magazine internet de la voile a lu « Mingming au rythme de la houle » de Roger Taylor (2 avril 2015)

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Article ici – Éditions La Découvrance – Mingming au rythme de la houle de Roger Taylor (élu « Marin de l’année » en Grande-Bretagne)

roger traducteurs.jpgTitre original : Mingming and the tonic Wildness, traduit de l’anglais par Marie-Odile Ottenwaelter et Éric Andlauer (photo en face)

Le livre

Mingming au rythme de la houle évoque les deux derniers voyages en solitaire de Roger Taylor. Ces voyages lui ont été inspirés par ceux de H. W. Til-man, le célèbre alpiniste et navigateur, qui a couru les océans à la recherche de montagnes vierges atteignables depuis la mer.

La première partie du livre, intitulée Tempêtes, porte sur un périple de 4 000 milles, en soixante-sept jours et sans escale, qui commence à Plymouth, traverse l’Atlantique Nord, puis emprunte le détroit de Davis ; s’étant cassé une côte lors d’une tempête à l’ouest du Groenland, Roger Taylor a dû faire demi-tour et renoncer à atteindre le cap Dyer de l’île Baffin, à l’entrée du passage du Nord-Ouest . Partir sur un bateau aussi petit, avec cent jours de vivres et d’eau, pour affronter des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi.

Dans la deuxième partie, intitulée Montagnes, Roger Taylor repart dans l’Atlantique Nord-Est pour aller jusqu’à la limite des eaux navigables, par 80° de latitude nord, à 600 milles du pôle Nord. Il revisite son île mythique de Jan Mayen, puis longe la côte ouest du Spitzberg.

Tout au long de ce livre, l’auteur évoque, avec son humour habituel so british, le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océane, la mer, le ciel, les terres entraperçues. De façon poétique et innovante, il décrit, avec un regard de peintre, la texture de la mer, des vagues et de la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses déferlantes. Se retrouvant, au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils bruns, il poursuit une réflexion plus philosophique sur l’égarement, la solitude et les sociétés des oiseaux pélagiques. Se sentant pousser des nageoires à force de vivre dans cet univers en mouvement perpétuel, il s’interroge sur le bien-fondé de la décision des animaux qui ont quitté le monde océanique pour rejoindre la terre ferme. Pour sa part, il considère, à l’échelle de l’évolution, que ce sont les animaux marins qui ont eu raison, car la partie pérenne de notre planète est océanique.

Le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océans, la mer, le ciel, les terres entraperçues, voilà ce que nous raconte Roger Taylor de façon poétique et innovante. Avec un regard de peintre et une écoute de musicien, il décrit la texture de la mer, les vagues et la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses lames déferlantes. Au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils noirs, l’auteur poursuit une réflexion philosophique sur l’égarement, la solitude et l’humanité.

Naviguer de Plymouth jusqu’à l’ouest du Groenland, dans le détroit de Davis, ou du nord de l’Écosse jusqu’à la latitude 80°N., au-delà du Spitzberg, en affrontant des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi. L’avoir fait sur un bateau de six mètres vingt, avec cent jours de vivres et d’eau, est une démonstration magistrale de navigation minimaliste.

L’auteur

Navigateur chevronné, Roger Taylor est aussi homme d’affaires, linguiste, musicien, peintre, et naturaliste. Depuis sa jeunesse, il a connu un naufrage et des fortunes de mer, navigant sur tous les océans.

En janvier 2010, il a reçu la médaille Jester du Ocean Cruising Club pour sa contribution exceptionnelle à l’art de la navigation en solitaire ainsi que la prestigieuse médaille du Royal Cruising Club pour son sens marin.

Il est lauréat du prix Henri Queffélec 2013 pour Mingming et l’art de la navigation minimaliste (La Découvrance).

roger noir blanc.jpg

(photo avec son attachée de presse)

Isbn 978-2-84265-851-9

Collection : L’Aventure

Format : 148 x 210

Thème CLIL : 3640

Rayon librairie : littérature de voyage, maritime

Parution avril 2015

300 pages

30 photos N & B

21 €

Helices news a aimé le nouveau livre de Roger Taylor (1er avril 2015)

Capture d’écran 2015-04-09 à 13.11.56.pngArticle ici – Éditions La Découvrance – Mingming au rythme de la houle de Roger Taylor (élu « Marin de l’année » en Grande-Bretagne)

roger taylor.jpgTitre original : Mingming and the tonic Wildness, traduit de l’anglais par Marie-Odile Ottenwaelter et Éric Andlauer (photo en face)

Le livre

Mingming au rythme de la houle évoque les deux derniers voyages en solitaire de Roger Taylor. Ces voyages lui ont été inspirés par ceux de H. W. Til-man, le célèbre alpiniste et navigateur, qui a couru les océans à la recherche de montagnes vierges atteignables depuis la mer.

La première partie du livre, intitulée Tempêtes, porte sur un périple de 4 000 milles, en soixante-sept jours et sans escale, qui commence à Plymouth, traverse l’Atlantique Nord, puis emprunte le détroit de Davis ; s’étant cassé une côte lors d’une tempête à l’ouest du Groenland, Roger Taylor a dû faire demi-tour et renoncer à atteindre le cap Dyer de l’île Baffin, à l’entrée du passage du Nord-Ouest . Partir sur un bateau aussi petit, avec cent jours de vivres et d’eau, pour affronter des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi.

Dans la deuxième partie, intitulée Montagnes, Roger Taylor repart dans l’Atlantique Nord-Est pour aller jusqu’à la limite des eaux navigables, par 80° de latitude nord, à 600 milles du pôle Nord. Il revisite son île mythique de Jan Mayen, puis longe la côte ouest du Spitzberg.

roger face.jpgTout au long de ce livre, l’auteur évoque, avec son humour habituel so british, le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océane, la mer, le ciel, les terres entraperçues. De façon poétique et innovante, il décrit, avec un regard de peintre, la texture de la mer, des vagues et de la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses déferlantes. Se retrouvant, au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils bruns, il poursuit une réflexion plus philosophique sur l’égarement, la solitude et les sociétés des oiseaux pélagiques. Se sentant pousser des nageoires à force de vivre dans cet univers en mouvement perpétuel, il s’interroge sur le bien-fondé de la décision des animaux qui ont quitté le monde océanique pour rejoindre la terre ferme. Pour sa part, il considère, à l’échelle de l’évolution, que ce sont les animaux marins qui ont eu raison, car la partie pérenne de notre planète est océanique.

Le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océans, la mer, le ciel, les terres entraperçues, voilà ce que nous raconte Roger Taylor de façon poétique et innovante. Avec un regard de peintre et une écoute de musicien, il décrit la texture de la mer, les vagues et la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses lames déferlantes. Au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils noirs, l’auteur poursuit une réflexion philosophique sur l’égarement, la solitude et l’humanité.

Naviguer de Plymouth jusqu’à l’ouest du Groenland, dans le détroit de Davis, ou du nord de l’Écosse jusqu’à la latitude 80°N., au-delà du Spitzberg, en affrontant des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi. L’avoir fait sur un bateau de six mètres vingt, avec cent jours de vivres et d’eau, est une démonstration magistrale de navigation minimaliste.

taylor un .jpgL’auteur

Navigateur chevronné, Roger Taylor est aussi homme d’affaires, linguiste, musicien, peintre, et naturaliste. Depuis sa jeunesse, il a connu un naufrage et des fortunes de mer, navigant sur tous les océans.

En janvier 2010, il a reçu la médaille Jester du Ocean Cruising Club pour sa contribution exceptionnelle à l’art de la navigation en solitaire ainsi que la prestigieuse médaille du Royal Cruising Club pour son sens marin.

Il est lauréat du prix Henri Queffélec 2013 pour Mingming et l’art de la navigation minimaliste (La Découvrance).

(photo avec son attachée de presse)

Isbn 978-2-84265-851-9

Collection : L’Aventure

Format : 148 x 210

Thème CLIL : 3640

Rayon librairie : littérature de voyage, maritime

Parution avril 2015

300 pages

30 photos N & B

21 €

« Ce cri qui nous décrit… », un beau livre de VLADIMIR (collection « L’Art en marche » dirigée par Luis Marcel aux Éditions La Découvrance)

Pour recevoir ce livre en service de presse, contactez guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85

Ce cri qui nous décrit…

de VLADIMIR

aux Éditions La Découvrance 

Collection : L’Art en marche dirigée par Luis Marcel

Parution 20 mars 2015

 

L’Art brut : c’est un art populaire, l’art de tout le monde, pour tout le monde.

Luis Marcel.

 

Vladimir, un artiste singulier et insolite

 

vladimir un .jpgFormat : 210 x 240

Nb de pages : 192, texte N & B / Illustrations : 100 photographies de tableaux en couleurs

Prix TTC : 29 euros

Thème CLIL : 3680 / Isbn 978-2-84265-853-3

Rayon librairie : Beaux-arts, Art brut, Peinture, Beaux livres

 

Le livre :

Mon fonctionnement, au niveau de l’affectivité, est resté celui d’un enfant de quatre ans tombant en larmes et paradoxalement le fonctionnement de l’intellect beaucoup trop développé, rationaliste à I’extrême, une démarche artistique de physicien ou d’analyste. Vladimir

Tu veux crier Vladimir ? Eh bien soit, exprime toi, vocifère, gueule, crache, vide toi de tout ce qui t’encombre, de toutes ces incompréhensions, de tes souffrances accumulées depuis le jour où ta vie a basculé.  Luis Marcel

 

Pascal Saint-Vanne dit Vladimir est un écorché vif. Artiste autodidacte, il peint sans discontinuer depuis son plus jeune âge avec passion, d’instinct, sans souci de plaire. Une centaine de ses tableaux, sur une période d’une dizaine d’années, sont reproduits dans cet ouvrage et sont rythmés par ses écrits singuliers et désemparés qui ne laisseront aucun lecteur indifférent.

 

Un cri de souffrance, de morbidité, de sensibilité grinçante… soit vous vous détournez, soit vous êtes captivé.

 

• Ce livre est préfacé par Luis Marcel, directeur et initiateur de cette collection. Luis Marcel fondateur de la galerie des 4 Coins et membre du comité des galeries d’Art, dirige le musée de l’Art en marche à Lapalisse (03) depuis 1997, année de sa création : espace unique en Europe qui fait figure de référence pour tous les connaisseurs et amateurs de l’Art brut et neuve invention.

 

• Les tableaux de Vladimir ont été photographiés par Pascal François, photographe professionnel du Centre national du costume de scène et de la scénographie, de la Compagnie Philippe Gentil, etc.

 

vladimir deux.jpgL’auteur : Vladimir est originaire de la Meuse, de Verdun, et y vit. Il n’a jamais eu d’autre passion que la peinture. Il peint d’instinct, le plus naturellement du monde, sans calcul.

Des collectionneurs, des marchands d’art et des amateurs achètent ses tableaux.

Ses oeuvres sont exposées en galerie et dans les musées d’Art brut européens.

Dernières expositions de tableaux : Marseille, Aurillac, Allauch, Toulon, Clermond-Ferrand, Nîmes, Pèzenas, etc.  En permanence : Musée de l’Art en marche de Lapalisse (près de Vichy) et collection Henri Sotta .

 Prochaines expositions :

– Vladimir invité de la manifestation Itinéraires singuliers à Dijon, du 26 mars au 24 avril 2015 (expositions des tableaux)

– 23 février au 23 avril : Médiathèque Artothèque de Melle (79)

– 9 au 28 avril : Bibliothèque de Parthenay (79)

– Avril et mai : Musée de l’Art en Marche, Lapalisse

– 4 au 10 octobre : Foire internationale Outsider 2×2 à Münster, Allemagne

 

L’Art Brut par Luis Marcel

Art brut, un déconditionnement, un pas vers la liberté

Fin XIXe début XXe, comme on le dit familièrement, c’était dans l’air du temps…

En France, en Allemagne, en Suisse, aux États-Unis, des médecins commençaient à s’intéresser aux créations des schizophrènes. Hans Prinzhorn (1886-1933), assistant à la clinique psychiatrique universitaire d’Heidelberg rassemblera cinq mille oeuvres de malades mentaux.

 Il se rendit compte que les pensionnaires ressentaient un besoin, une nécessité d’expression et de création telle qu’avec des moyens extrêmement rudimentaires, dans leurs coins, ils créaient des oeuvres on ne peut plus singulières, libres de toute contingence, de toute influence.

En clair, peintures, dessins, sculptures… leur permettaient d’échapper à leur quotidien.

Prinzhorn collectionnera les oeuvres réalisées par ses patients. Il les analysera et en fera une véritable étude scientifique. Son ouvrage Expressions de la folie publié en 1922 fait depuis autorité et l’unanimité dans le monde de la psychiatrie et de l’Art.

Involontairement, ses études et recherches feront de lui le grand initiateur de ce que Jean Dubuffet nommera plus tard l’Art Brut.

Il a été le premier à confronter la production des malades aux oeuvres contemporaines.

Ces créations permettent aux médecins de rentrer plus facilement en contact avec les malades, de peaufiner des diagnostics, d’échanger avec eux. Le fait de s’intéresser aux réalisations des patients est un moyen simple de leur manifester de l’intérêt. La collection Prinzhorn est unique au monde.

Dans le cadre de la propagande du parti national socialiste en Allemagne et en Autriche, l’exposition itinérante l’art dégénéré présentera en 1937 des oeuvres d’art moderne, de Chagall, Klee, Nolde… et celles des malades mentaux, dans le but de ridiculiser cette liberté créatrice qui échappe au système. Ce sera la première présentation au public de cette fameuse collection… Elle sera qualifiée par la suite de Beauté Insensée…

Max Ernst offre l’ouvrage de Prinzhorn à son ami Paul Éluard. Les surréalistes et d’autres artistes contemporains reconnaîtront comme leurs pairs les créateurs anonymes qui oeuvraient derrière les murs des asiles. Dès 1924, dans le premier manifeste du surréalisme ils défendent l’art des fous.

En 1945 Jean Dubuffet propose une première définition de l’art brut. En 1948, avec André Breton et quelques amis, ils créent la compagnie de l’Art Brut.

Luis Marcel

Un magnifique livre d’aventures maritimes : « Mingming au rythme de la houle » de Roger Taylor (COUP DE COEUR !!!) aux Éditions La Découvrance

Mingming au rythme de la houle

de Roger TAYLOR (élu « Marin de l’année » en Grande-Bretagne)

Site officiel http://www.thesimplesailor.com/france.html

aux Éditions La Découvrance / Parution avril 2015 

Roger Taylor est bilingue, exquis et souvent en France, peut être interviewé. Pour prendre rendez-vous et/ou recevoir son livre, contactez Guilaine Depis au 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com 

taylor un .jpgTitre original : Mingming and the tonic Wildness Traduit de l’anglais par Marie-Odile Ottenwaelter et Éric Andlauer 

 

300 pages, 30 photos N & B, 21 €

 

 

 Le livre : Mingming au rythme de la houle évoque les deux derniers voyages en solitaire de Roger Taylor. Ces voyages lui ont été inspirés par ceux de H. W. Til-man, le célèbre alpiniste et navigateur, qui a couru les océans à la recherche de mon-tagnes vierges atteignables depuis la mer.

 

La première partie du livre, intitulée Tem-pêtes, porte sur un périple de 4 000 milles, en soixante-sept jours et sans escale, qui commence à Plymouth, traverse l’Atlantique Nord, puis emprunte le détroit de Davis ; s’étant cassé une côte lors d’une tem-pête à l’ouest du Groenland, Roger Taylor a dû faire demi-tour et renoncer à atteindre le cap Dyer de l’île Baffin, à l’entrée du passage du Nord-Ouest . Partir sur un bateau aussi petit, avec cent jours de vivres et d’eau, pour affronter des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi.

 

Dans la deuxième partie, intitulée Montagnes, Roger Taylor repart dans l’Atlantique Nord-Est pour aller jusqu’à la limite des eaux navigables, par 80° de latitude nord, à 600 milles du pôle Nord. Il revisite son île mythique de Jan Mayen, puis longe la côte ouest du Spitzberg. 

 

 

taylor deux.jpg — Tout au long de ce livre, l’auteur évoque, avec son humour habituel so british, le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océane, la mer, le ciel, les terres entraperçues. De façon poétique et innovante, il décrit, avec un regard de peintre, la texture de la mer, des vagues et de la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses déferlantes. Se retrouvant, au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils bruns, il poursuit une réflexion plus philosophique sur l’égarement, la solitude et les sociétés des oiseaux pélagiques. Se sentant pousser des nageoires à force de vivre dans cet univers en mouvement perpétuel, il s’interroge sur le bien-fondé de la décision des animaux qui ont quitté le monde océa-nique pour rejoindre la terre ferme. Pour sa part, il considère, à l’échelle de l’évolution, que ce sont les animaux marins qui ont eu raison, car la partie pérenne de notre planète est océanique. 

Le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océans, la mer, le ciel, les terres entraperçues, voilà ce que nous raconte Roger Taylor de façon poétique et innovante. Avec un regard de peintre et une écoute de musicien, il décrit la texture de la mer, les vagues et la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses lames déferlantes. Au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils noirs, l’auteur poursuit une réflexion philosophique sur l’égarement, la solitude et l’humanité.

Naviguer de Plymouth jusqu’à l’ouest du Groenland, dans le détroit de Davis, ou du nord de l’Écosse jusqu’à la latitude 80°N., au-delà du Spitzberg, en affrontant des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi. L’avoir fait sur un bateau de six mètres vingt, avec cent jours de vivres et d’eau, est une démonstration magistrale de navigation minimaliste.

Capture d’écran 2015-03-31 à 00.14.35.pngL’auteur : Navigateur chevronné, Roger Taylor est aussi homme d’affaires, linguiste, musicien, peintre, et naturaliste. Depuis sa jeunesse, il a connu un naufrage et des fortunes de mer, navigant sur tous les océans.

En janvier 2010, il a reçu la médaille Jester du Ocean Cruising Club pour sa contribution exceptionnelle à l’art de la navigation en solitaire ainsi que la prestigieuse médaille du Royal Cruising Club pour son sens marin.

Il est lauréat du prix Henri Queffélec 2013 pour Mingming et l’art de la navigation minimaliste (La Découvrance).

 Ouvrages édités et traduits en français : Mingming et l’art de la navigation mini-maliste, édit. La Découvrance, 2012 – Prix Henri Quéffelec 2012. Voyages d’un simple marin, édit. La Découvrance, 2014 

Les traducteurs : — Marie-Odile Ottenwaelter est dans l’en-seignement supérieur et est professionnelle de la traduction. — Éric Andlauer issu de l’aéronautique a toujours navigué depuis son enfance. Il a remporté la première édition du Jester Challenge en 2006. 

Isbn 978-2-84265-851-9 

Collection : L’Aventure 

Format : 148 x 210 

Thème CLIL : 3640 

 

Rayon librairie : littérature de voyage, maritime 

Capture d’écran 2015-03-31 à 00.10.38.png

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Des récits inédits de Mario Tobino : « L’ange du Liponard et autres récits de mer » – une traduction des Éditions de la Découvrance (parution 24 mars 2015)

Capture d’écran 2015-03-29 à 16.10.18.pngL’ange du Liponard

et autres récits de mer

 

de Mario Tobino

Traduit de l’italien par Patrick Vighetti

Édité pour la première fois en français –

 

Nb de pages : 130 p, texte N & B

Prix TTC : 13 euros (sortie : 24 mars 2015)

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Le livre

L’ange du Liponard rassemble neuf récits de mer qui romancent, parfois même poétisent, des souvenirs personnels comme des témoignages sur des figures que Mario Tobino a pu

connaître (Nuti, Truppino…), et dont il s’entend à rendre, dans une langue sobre, ciselée, aussi

bien les faits et gestes que les inquiétudes, les pensées, les rêves qui travaillent l’esprit de ces

marins. Toute l’oeuvre du romancier-poète-psychiatre italien allie ainsi lyrisme maîtrisé et art

de l’ellipse, descriptions essentielles et interrogations sur les âmes, réalisme et poésie.

 

Sommaire

1 – L’ange du Liponard

2 – La jalousie du marin

3 – Les débuts d’un marin

4 – Ceux de Viareggio

5 – Deux marins

6 – Le vieux marin

7 – Un marin extraordinaire

8 – Un dîner à bord de l’Emilia Guidi

9 – Une fête à Télaro.

 

L’auteur

Mario Tobino (1910, Viareggio Toscane – 1991, Sicile) a été un romancier très

populaire en Italie, dont les ouvrages largement autobiographiques ont mêlé son expérience de médecin psychiatre, ses années de guerre en Libye mais aussi sa jeunesse à Viareggio où il a côtoyé le monde maritime. Plusieurs de ses romans parlent de la mer, de la vie littorale, de ses racines liguriennes et toscanes : Il figlio del farmacista (Le fils du pharmacien), Bandiera nera (Drapeau noir), Sulla spiaggia e di là dal molo (Sur la plage et au-delà de la jetée), Il clandestino (Le clandestin), etc.

 

Livres de Mario Tobino édités en français

– Le désert de Lybie, édit. Alinéa 1990

– Les derniers jours de Magliano, édit. La fosse aux ours 2006 – traduit de l’italien par Patrick Vighetti

– Trois amis, édit. Plon 2011 – traduit de l’italien par Patrick Vighetti

 

tobino deux.jpgLe traducteur

Patrick Vighetti est né à Saint-Fons (Rhône) en 1961. Il a mené des études de philosophie à l’Université Lyon III ; doctorat de 3e cycle avec une thèse sur le philosophe napolitain Giambattista Vico : Vico face à Descartes : le lien entre l’anticartésianisme et le pressentiment des sciences humaines dans la philosophie de G.B. Vico (décembre 1985). Aujourd’hui Patrick Vighetti enseigne la philosophie dans un lycée lyonnais. Il traduit de l’italien des livres de littérature générale, philosophie et sciences humaines.

 

Une sélection des livres traduits par Patrick Vighetti

Une sélection de romans : Attentat contre le Saint Suaire, Laura Mancinelli, La Fosse aux ours 2001 ; La chanson de Colombano, Alessandro Perissinotto, La Fosse aux ours 2002 + Folio Policier Gallimard 2004 ; Train 8017, A. Perissonotto, La Fosse aux ours 2004 + Folio Policier Gallimard 2008 ; Les derniers jours de Magliano, Mario Tobino, La Fosse aux ours 2006.

 

Une sélection de livres de philosophie, sciences humaines : Les philosophes et les machines, P. Rossi, PUF 1996 ; Aux origines de l’Occident, Augusto Forti, PUF 2011 ; Manger, P. Rossi, Arléa 2012 ; Espoirs, Paolo Rossi, Arléa 2010.

 

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Isbn 978-2-84265-844-1

Parution : 24 mars 2015

Collection : Azur

 

Format : 15 x 21

CLIL : 3444

 

 

Rayon en librairie : littérature étrangère, Italie + littérature de voyage, maritime

 

 

 

 

Nouveauté ! Brésil ! « Un capitaine de volontaires » de Joachim Maria Machado de Assis (La Découvrance & Les Arêtes)

Demandez le en service de presse !

Littérature étrangère, fiction, Brésil

Un capitaine de volontaires

Joachim Maria Machado de Assis

coédition La Découvrance & les Arêtes

Parution Salon du Livre de Paris 2015

(Extrait en cliquant ici)

 

machado un .jpgFormat 15×15

32 pages 

9 euros

 

 

Couverture avec rabats sur papier ivoire Intérieur : Olin ivoire 100 g

 

Attachée de presse : Guilaine Depis 

Tél 06 84 36 31 85 / Courriel : guilaine_depis@yahoo.com

 

« Derrière Garcia Marquez il y a Borges, et derrière Borges, source et origine de tout,

Machado de Assis ». Salman RUSHDIE

 

machado deux.jpgLe livre :

Entre remord et regret.

Nous étions deux, et elles, deux. Nous y allions tous deux en visite, par habitude, par délassement, et finalement par amitié. Je devins l’ami du maître de maison, et lui devint mon ami. Le soir, après dîner – l’on dînait tôt en 1866 –, j’y passais pour fumer un cigare. Le soleil entrait encore par la fenêtre, d’où l’on voyait une colline avec des maisons. La fenêtre opposée donnait sur la mer. Je ne citerai ni la rue ni le quartier ; je puis citer la ville, c’était Rio de Janeiro. Je tairai le nom de mon ami ; mettons une lettre, X***. Elle, l’une d’elles, s’appelait Maria.

 

Observateur critique et parfois cynique de la nature humaine, Joachim Machado de Assis aborde le thème de la rivalité amoureuse au moment de la guerre de la Triple Alliance qui opposa le Brésil, Argentine et Uruguay au Paraguay qui en ressortit exsangue (1865 à 1870).

 

L’auteur

Joaquim Maria Machado de Assis, journaliste, auteur de nouvelles, chroniqueur, romancier, poète et dramaturge, est né à Rio de Janeiro, le 21 juin 1839, et est également mort à Rio de Janeiro le 29 septembre 1908. Né pauvre, de santé fragile, il est le fils d’un père noir descendant d’esclave, ouvrier, et d’une mère portugaise, blanchisseuse. Autodidacte de génie, il est le fondateur de l’Académie 

 brésilienne des lettres (1897) dont il restera le président jusqu’à sa mort.

Considéré largement comme l’écrivain le plus important de la littérature brésilienne, célèbre pour beaucoup de ses livres comme Les Mémoires posthumes de Bras Cubas, Don CasmuroQuincas Borbas,  et L’Aliéniste, il n’a pas cependant gagné la popularité qu’il mérite en dehors du Brésil.

Machado est un ironiste, sceptique, fin observateur de la nature humaine.

Il n’a pas l’exubérance, l’irrationnel, le baroque que l’on prête habituellement à l’auteur sud-américain. Rien n’échappe à son oeil critique, sa perspicacité qui en font l’un des auteur les plus importants du XIXe  siècle, sans frontière.

 

Livres déjà traduits en français

L’aliéniste,  édit. Métailié

Mémoires posthumes de Bras Cubasédit. Métailié

Quincas Borba , édit. Métailié

 

La traductrice

Originaire de Porto Alegre, de parents français, Dorothée de Bruchard diplômée de littérature portugaise et française, après avoir enseigné devient traductrice – depuis 1980 –, puis créa une maison d’édition Paraula (1993 à 2000) qu’elle dut abandonner pour choisir définitivement la traduction de textes brésiliens en français ou l’inverse.

 

Une coédition

Lorsque deux maisons d’édition rochelaises se rencontrent…

 

Toutes deux tournées vers l’horizon, la mer, le voyage, extérieur pour l’une, intérieur pour l’autre, qui ont souhaité par cette collaboration amicale montrer que la mer réunit au lieu de séparer, comme l’a écrit Fernando Pessoa.

 

Capture d’écran 2015-03-17 à 17.54.13.pngLes Arêtes : spécialisée dans la poésie et l’art contemporain. Entre édition courante et livre d’artiste.

Depuis plusieurs années publie des auteurs de langue portugaise (Brésil).

 

et

 

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La Découvrance : spécialisée dans la littérature maritime et de voyage, produit aussi des eBooks.

 

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Le nouveau magazine « Histoire et civilisations » du Monde a déjà remarqué les Éditions La Découvrance – Merci à Jean-Marc Bastière (20 février 2015)

Jean-Marc Bastière a remarqué le livre de Philippe Collonge dans Histoire et Civilisations du 20 février 2015

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Chacun connaît Le Radeau de la Méduse, le tableau de Géricault inspiré de la dramatique histoire de ces hommes en dérive durant douze jours. Sur cent cinquante, ne resteront que quinze survivants. Parmi eux, le capitaine Dupont, dont voici les mémoires inédits.

Un rescapé de la Méduse : Mémoires du Capitaine Dupont 1775-1850 de Philippe Collonge (présentation) La Découvrance 162 p., 17 €
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