« Sortir du libéralisme « simpliste » et de la prédominance du cerveau gauche ? » : Bravo à Marjorie Rafécas pour son excellente lecture de Philippe Rosinski

Le coaching, notamment en entreprise, est souvent considéré comme légèrement suspect, dans la mesure où calquer un mode d’emploi sur tous les individus, sans les analyser en profondeur dans la durée, paraît superficiel. Le coaching global, contrairement au simple coaching, prend en compte l’ensemble de l’individu, de sa santé physique à sa spiritualité. Ce type du coaching est en phase avec la société d’aujourd’hui et son changement de paradigme. Comme nous l’explique Philippe Rosinski, l’auteur de Leadership & Coachin global, le monde est assurément complexe, il n’est plus possible de se contenter du modèle cartésien. Le corps ne peut être séparé de l’esprit. Ce mode de coaching s’imprègne du modèle holographique. Tout est interconnecté, chaque partie fait partie d’un tout et inversement. Ce qui évoque instantanément la conception spinoziste du monde. D’ailleurs, Spinoza y est cité plusieurs fois. 

Coaching global, une piste à explorer pour sortir du libéralisme "simpliste" et de la prédominance du cerveau gauche ?
Il s’agit également d’un coaching optimiste et responsabilisant. En effet, il ne revient pas qu’aux hommes politiques et aux dirigeants des multinationales de changer le sens de l’histoire, il faut que chacun se responsabilise. Le coaching global peut avoir de réels effets positifs. On oublie que dans la théorie d’Adam Smith, trop connu pour sa main invisible, la finalité est certes d’atteindre des richesses, mais également dans l’intérêt des pauvres. Il ne fait pas l’apologie de la « rapacité mesquine ». Il faut sortir de l’engrenage du libéralisme « simpliste ». Nous ne tirons jamais les leçons des crashs boursiers, 1929, 2008… Et continuons à nous endetter de façon suicidaire, comme s’il n’y avait pas d’autres issues possibles. L’économie de marché ne peut pas répondre à elle-seule à tous les défis. Il faut de l’éthique et un sens des responsabilités. 

L’éditeur de Philippe Rozinski, a été coach lui-même pendant 20 ans. Son projet est d’aider à promouvoir les valeurs humanistes. Raison pour laquelle il n’a pas hésité à traduire le livre « Global Coaching » de P. Rozinski, reconnu pour le coaching multiculturel qui se confronte aux nouveaux bouleversements techniques, sociaux et écologiques. Son objectif ultime est : coacher pour un monde meilleur. 

Contrairement à certains types de coaching, le coaching global ne se cantonne pas à une approche psychologique. Il doit également être complété par des visions stratégiques et également de solides connaissances en économie. Un peu comme l’intelligence collective, il essaie de créer le maximum de liens entre les différentes disciplines pour apprivoiser la complexité du monde.  

Comme ce coaching intègre six perspectives, spirituelle, culturelle, politique, psychologique, managériale et physique, il est un peu mal accueilli en France à cause de la perspective spirituelle. Car nous sommes dans un pays où la laïcité est un principe très structurant. Et de surcroît, un pays très rationaliste. Les questions de « donner du sens à sa vie » ont été longtemps méprisées par l’entreprise, même s’il semblerait aujourd’hui que ce soit la nouvelle tendance d’après les réseaux sociaux. Il ne faut pas confondre spiritualité et religiosité. Mais notre culture cartésienne voit d’un œil suspect toute connotation spirituelle, et ce surtout dans l’entreprise. 

Côté sport, la corrélation entre l’activité physique et le leadership est clairement établie. L’activité physique joue un rôle certain dans la gestion des émotions. Les émotions positives permettent de renforcer l’humanité et de réduire le stress, ce fameux taux de cortisol qui sur long terme est néfaste. Une vie pleine de vitalité et porteuse de sens est un chemin vers le bonheur car elle procure un bon « flow » (état de grâce), qui sur le plan des neurosciences est prouvé. 

Paradoxalement, l’entreprise favorise les personnes dénuées d’émotions fortes, ces « psychopathes intelligents » qui ne sont pas inquiétés de leurs abus. Or ce manque de compassion ou d’amour empêchent ces « psychopathes » de s’interconnecter avec l’univers holographique, autrement dit de faire face à la nouvelle complexité de nos sociétés. 

Pour les adeptes de Process Communication créé par le psychologue Taibi Kahler, l’auteur a relié les 6 profils de Process com aux archétypes de Pearson. Par exemple le rebelle est associé à l’explorateur-chercheur, le rêveur au sage, l’empathique le soignant, à l’amant… Mais attention, malgré la diversité des profils, l’auteur nous rappelle qu’il est nécessaire d’aspirer à la complétude. 

Ce livre s’adresse aux coachs, aux responsables d’entreprise mais aussi à tous les individus qui se souhaitent se confronter à leur ombre, chère à Jung, pour dompter leurs démons et leurs faiblesses. Et ce, dans l’objectif de créer un monde meilleur… 

Leadership & Coaching global, Philippe Rosinski, Valeurs d’Avenir, 385 pages. 
Marjorie Rafécas
Rédigé par Marjorie Rafécas le Lundi 28 Janvier 2019 à 18:07 

Le coach Philippe Rosinski reçoit le Prix du plus innovant coach en leadership

COMMUNIQUE DE PRESSE 

Philippe Rosinski, Coach belge de langue française et de réputation internationale se voit attribuer le Prix 2019 du

« MOST INNOVATIVE LEADERSHIP DEVELOPPER- Belgium »

Pour ses prestations et l’excellence de son dernier ouvrage :

Leadership et Coaching Global

Et reçoit des félicitations du monde entier

Le lectorat de Global Business Insight  est composé de 138.000 dirigeants d’entreprise : 32 % de présidents/CEO/CFO/CIO/CTO, 48 % de top managers, 17 % de conseillers professionnels. Les lecteurs se répartissent de la façon suivante : 17 % d’Asie-Pacifique, 27 % aux USA, 31% de résidents en Europe et 25 % d’autres régions du globe. Le prix est décerné selon un processus bien au point : réception des candidatures, recherches par nos experts, évaluation des prestations et programmes, vote par notre panel international.

Philippe Rosinski est interviewé par RFI Roumanie, en français : https://vimeo.com/305225168

Philippe Rosinski Reçoit les témoignages de ses clients

Jean-Luc Narcisse : L’intérêt de cette formation est multiple, comme d’ailleurs son articulation.

Sans dogmatisme, elle permet de mettre de l’ordre et de la clarté dans la multitude des concepts, facettes, éclairages, techniques, et modèles du coaching professionnel… Le travail de Philippe relève, à mon sens, d’une vraie gourmandise de la vie dans son ensemble. Il a su nous accompagner à progresser dans la joie, la bonne humeur, l’esprit d’équipe et l’implication, et ainsi donner la tonalité générale d’une pièce créative.

Peter Leyland, CEO at Sibelius Natural Products : Congrats on your work anniversary! Philippe, my career would not have developed so well and to my liking had it not been for meeting and working with you at an important stage in life. All the very best and thank you. Peter

Dr. George Simons et  Soumia Ben Amar à propos de Leadership & Coaching Global: Un ouvrage époustouflant, puissant, utile et d’une exceptionnelle complétude qui donne envie de le relire à peine sa lecture achevée afin de mieux apprivoiser les infinis précieux détails. Une démarche multidimensionnelle adaptée à l’individu, au groupe, à la société, à l’humanité où tous les champs de la connaissance sont convoqués, de la politique à la psychologie en passant par la santé, la spiritualité, le management et la culture.

Pour l’interviewer : attachée de presse Guilaine Depis 06 84 36 31 85

Le gouvernement des hommes et des nations, par Jean Taillardat, éditeur de Philippe Rosinski

Communiqué de presse pour Leadership et coaching global

Jean Taillardat, l’éditeur de Philippe Rosinski, le 21 novembre 2018

Il apparaît que les peuples comprennent de moins en moins – et s’encollèrent – les décisions prises par leurs dirigeants. La manifestation des « gilets jaunes » en France est symptomatique de cette situation. Mais les dirigeants appliquent-ils les préconisations de Philippe Rosinski, qui conseille et forme des « leaders » dans le monde entier ?

Dans Leadership et coaching global, Philippe Rosinsky explore les six perspectives du champ d’action et de progrès des leaders. Bien sûr l’aspect moral de la direction des hommes entre en jeu – à ce titre, les conclusions apportées à l’action en justice intentée par le gouvernement japonais contre Carlos Ghosn seront étudiées de près – mais, parmi les perspectives recensées par Philippe (pour rappel : physique, psychologique, managériale, politique, culturelle, spirituelle), nous pointons des attitudes et des comportements qui nous semblent non seulement inefficaces mais contreproductifs et nous les interrogeons de  la manière suivante :

  • Perspective psychologique : les dirigeants peuvent-ils s’adresser à leurs concitoyens en manifestant des formes de mépris (« ceux qui ne sont rien », « traversez la rue et vous trouverez du travail », etc.) et en s’adressant à eux comme à des enfants à qui il faut expliquer pourquoi les mesures prises d’augmentation de telle ou telle taxe sont faites pour eux ?
  • Perspective managériale : les hauts-dirigeants, politiques et administratifs qui centralisent toutes les décisions à Paris, le produit des impôts et des taxes à Paris également pour les redistribuer en fonction de critères fluctuants et incompréhensibles des concitoyens sont-ils les mieux à même d’adapter les décisions aux niveaux les plus proches du lieu de l’action et de faire en sorte que les contribuables les comprennent et les acceptent ?
  • Perspective politique : les urnes donnent aux élus leurs statuts, en vertu desquels ils prennent les décisions. Mais les urnes apportent-elles la légitimité ? Non, il faut deux autres pieds pour que la légitimité du chef soit incontestable : la compétencequi permet d’engager le dialogue avec toutes les forces vives – ici les ménages et leurs représentants – pour trouver les arrangements « les moins mauvais » qu’elles accepteront parce qu’elles leur paraissent justes et efficaces ; et le charismequi est capacité à inspirer la confiance. Le président Macron s’est appuyé sur sa capacité à inspirer la confiance mais cette confiance avait-elle des bases solides ?

La perspective politique traite du pouvoir et de son utilisation, au service des personnes sur lesquelles il s’exerce : est-ce le cas ? Le corps social perçoit-il que le pouvoir qu’il a donné à ses représentants est à leur service ?

  • Perspective culturelle : les gouvernants actuels sont certes plus issus de la société civile que les précédents mais sont-ils représentatifs de la culture de l’ensemble du corps social ? Et comprennent-ils les différentes cultures qui traversent la société ; celle des populations qui vivent en milieu rural, celle des personnels de santé, celle des policiers et militaires, celle des laissés pour compte, celle des retraités aux faibles revenus, celle des « territoires perdus de la République » ? ou bien ne comprennent-ils que la culture des start-up, des diplômés intégrés et des citadins ?
  • Perspective spirituelle : les recherches en sciences sociales montrent que les individus sont prêts à beaucoup pour trouver un sens à leur vie et sont dans l’ensemble généreux – ce sont d’ailleurs les personnes à faibles revenus qui font des dons aux personnes dans le besoin. Si le bien-être matériel est une aspiration largement partagée, chacun sait que la joie réside dans le lien parental, familial, communal, dans le sourire d’un enfant ou d’un vieillard, le remerciement d’un pauvre, dans la contemplation de la beauté d’un paysage ou d’une œuvre d’art. Nos gouvernants, au-delà des discours compassionnels sans âme et sans authenticité, font-ils appel à ce qu’il y a de plus grand chez l’homme ou le réduit-il à sa dimension de producteur-consommateur ?

Vous tous qui portez des responsabilités et qui cherchez à réussir votre vie autant qu’à faire réussir les autres, parmi d’autres ouvrages passionnants, mettez à votre agenda de lire celui de Philippe Rosinsky, non seulement vous ne le regretterez pas mais il pourrait vous aider à transformer votre vie !

Leadership et coaching global, Philippe Rosinsky, Éditions Valeurs d’Avenir, mars 2018