Lettres capitales consacre un grand entretien de fond à « France cherche Europe désespérément », gratitude à Dan Burcea

Diplomate de carrière, ancien ambassadeur de France au Pays-Bas, en Pologne, en Roumanie et en Tunisie, Pierre Ménat a longtemps œuvré pour l’Europe à des postes et dans des gouvernements successifs, comme conseiller du Président de la République et directeur des affaires européennes. Comme écrivain, auteur de plusieurs ouvrages, il publie cette année le livre « France cherche Europe désespérément », où il met au profit de ses lecteurs les résultats de cette riche expérience acquise dans le feu de l’action gouvernementale. « J’ai été moussaillon avant d’être commandant de bord ! », affirme-t-il avec le haut sens du devoir qui le caractérise pour définir sa contribution à l’édifice européen.

Toujours disponible, malgré ses multiples activités, Pierre Ménat a accepté de répondre à nos questions et nous éclairer sur l’actualité politique et sur la vision dont témoigne son livre.

Avant de parler de votre livre, permettez-moi une question liminaire liée à l’actualité mouvementée du Brexit. De quoi est-elle le nom cette déroute politique qui a saisi le Royaume Uni et comment voyez-vous la fin de ce feuilleton ?

Lire la réponse de Pierre Ménat et la suite de l’entretien sur le site Lettres capitales ici : http://lettrescapitales.com/interview-pierre-menat-mon-approche-consiste-a-tout-mettre-sur-la-table-jessaye-de-distinguer-ce-qui-peut-marcher-de-ce-qui-est-irrealiste-ou-dangereux/

…et la dernière question : 

Beaucoup reprochent à l’Union européenne l’abandon de souveraineté, l’excès de libéralisme, une politique de rigueur et une absence de protection. Comment combattre ces idées reçues dans l’opinion publique ?

J’aborde en effet ces sujets et bien d’autres dans le chapitre consacré au débat européen. Mon approche consiste à tout mettre sur la table. Par exemple, la question de la souveraineté ne peut être traitée de manière globale, mais par domaine, en fonction du type de compétences concernées. Et même pour les compétences exclusives, comme la monnaie pour les membres de la zone euro, il peut y avoir débat sur la meilleure manière pour l’Union de les exercer. C’est la question de la gouvernance. Autrement dit, il ne s’agit pas tant de combattre tel ou tel argument pertinent, mais de le replacer dans un contexte et de démontrer qu’à partir de constats parfois partiellement exacts, on peut arriver à de fausses conclusions.

Interview réalisée par Dan Burcea

Pierre Ménat, « France cherche Europe désespérément », L’Harmattan, Éditions Pepper, 2019, 320 p.

Laisser un commentaire