Olivier Javal*, une autofiction ordinaire sur un sujet extraordinaire

clown.jpgDocteur puis chercheur en informatique, Olivier Javal, après un long passage dans l’industrie de l’informatique et des télécommunications bifurque vers la médiation familiale et le droit de la famille. Auteur d’une trentaine de nouvelles, dont certaines primées, il signe avec Clown blanc, nez rouge son premier roman.

* Ça, c’est la version officielle, celle écrite sur le roman. L’inavouable réalité, c’est qu’Olivier Javal est aussi polytechnicien, sous un autre nom. Il préfère le taire, pensant avoir davantage de chances d’être ainsi pris au sérieux comme écrivain.

Etrange appel téléphonique que le sien, hier matin, comme un cadeau du Ciel : « J’aimerais une attachée de presse… J’ai écrit un livre, oh pas grand chose, presque rien, mais peut-être quand même que si… C’est pourquoi je vous contacte, on ne sait jamais… »

Puis trois heures après en terrasse malgré l’orage au Flore « Ma femme me dit que j’ai une écriture « ordinaire »… Ce n’est pas très gentil : qu’en pensez-vous ? »

Plongée dans son roman depuis ce matin, j’en pense…le contraire ! Mais je vous laisse juge, aspirant à vous faire connaître et apprécier Clown blanc, nez rouge. L’écriture est « ordinaire » dans la mesure où tout est aussi compréhensible que dans Zola ou Balzac, ses maîtres.

S’il est fort humble, je ne trouve pas mon auteur si « ordinaire ».

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