Youri Fedotoff au 10ème Salon de l’Histoire (et sélectionné pour le Prix du Guesclin 2019 !)

Un message des éditions Y et O :

Et pour clore ce mois de décembre riche en événements, au lendemain du Salon du Livre Russe, le Testament du Tsar et son auteur seront présents le 9 décembre au 10e Salon de L’histoire qui se tiendra au Cercle National des Armées pour la remise du Prix du Guesclin de l’Histoire 2019.

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le roman est sélectionné parmi les ouvrages finalistes du prix du Guesclin 2019 !

 

Pour le Salon de l’Histoire, l’inscription préalable est obligatoire par mail disponible à cette adresse.

Merci de votre enthousiasme pour le roman et son aventure éditoriale !
Si au fil des mois, depuis sa sortie en avril, il fait un si beau parcours, c’est grâce à ses lecteurs, grâce à vous qui le faîtes connaître avec passion.

Au plaisir de vous rencontrer au Salon du Livre Russe et/ou de l’Histoire et à bientôt pour la suite des aventures épiques du Testament du Tsar et de son auteur !

Olivia et Youri

Youri Fedotoff à l’honneur au Salon du Livre Russe

Un message des éditions Y et O : 

Chers ami(e)s,

Après un bel été et un automne riches en bonnes nouvelles pour le roman, Le Testament du Tsar et son auteur seront présents à l’occasion du Salon du Livre Russe, Russkaya Literatura qui se tiendra les 6/7/8 décembre 2019 au Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe à Paris.

Nous avons le plaisir de vous y convier.

Une belle occasion de se rencontrer, d’échanger et de faire dédicacer le roman !

Lors de ce salon qui se déroulera dans un lieu exceptionnel, vous pourrez visiter, si ce n’est déjà fait, la Cathédrale Orthodoxe de Paris, admirer ses merveilleuses icônes et également découvrir ou re-découvrir des auteurs russes de premier plan !

Le 6 décembre à 18h, jour d’ouverture du Salon du Livre Russe,
l’auteur participera à une table ronde en compagnie d’Alain Sueur, docteur en Sciences Politiques de l’Université Paris I et auteur d’une thèse :
URSS et mythologie avant la Perestroïka.
Le débat sera animé par Guilaine Depis, fervente russophile
et sémillante attachée de presse !

La librairie Lamartine de Neuilly organise une grande séance de dédicaces de « La Défense d’aimer » avec Domitille Marbeau Funck-Brentano le samedi 30 novembre de 16h à 19h

La librairie Lamartine de Neuilly organise une grande séance de dédicaces de « La Défense d’aimer » avec Domitille Marbeau Funck-Brentano le samedi 30 novembre de 16h à 19h. Cocktail chez l’auteur suivant la dédicace. Librairie Lamartine de Neuilly 102 Avenue Achille Peretti, 92200 Neuilly-sur-Seine

Le philosophe Marc Alpozzo applaudit à la démarche de Domitille Marbeau Funck-Brentano dans Boojum

S’interdire d’aimer par amour ou aimer le temps d’un festival ?

Hommage à Wagner

De cet amour à mort, de ces couples maudits en littérature, nous retrouvons dans La Défense d’aimer, le court roman de Domtille Marbeau Funck-Brentano sur fond de symphonie wagnérienne, l’histoire d’une double passion, amoureuse et lyrique.

Composée juste près Les Fées, le premier opéra achevé de Wagner (1), La Défense d’aimer, ou la novice de Palerme (2) revendique nettement l’éclairage particulier que l’artiste entendait donner à la célèbre comédie de Shakespeare lui servant de modèle, Mesure pour mesure.

Dans une forme de jeu de miroir et de mise en abyme, ce roman en plusieurs actes et un livret documentaire, entend reprendre l’opéra de Wagner comme fond sonore à un drame amoureux moderne.

La musique [écrit Jean-Claude Casadeus en guise de préface à ce beau roman] peut éveiller en chacun de nous les résonnances de nos propres sentiments. Elle provoque des manifestations sensorielles et affectives, frissons, larmes, joie, bien-être, excitations, angoisse ou apaisement. »

verliebt in Bayreuth

Cette histoire est celle de la jeune Domitille, qui, en 1978 obtient une série de billets pour le festival de Bayreuth. C’est ainsi que « tout commence à gare de l’Est », puisque Domitille se rend à Bayreuth en train.

Depuis mon plus jeune âge j’ai grandi dans l’amour de Wagner. Mes poupées s’appellent Brünnhilde, Freta, Woglinde et mon chat Siegmund. »

Aller à Bayreuth pour écouter Wagner ou pour Patrice Chéreau lui-même ? La fête, l’alcool, les spectacles s’enchainent et l’on retrouve quelques artistes, parmi lesquels il on compte un chef d’orchestre qui est l’ami de Domitille, accompagné de son épouse. Mais Domtille s’amuse à des jeux de son âge. Elle joue à l’amour passionnel : fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis avec un écrivain célèbre, Fasolt dans le roman, dont elle tait le nom (à vous de trouver !) qui écrira en 1980 un assez beau roman sur le festival de Bayreuth au temps de Patrice Chéreau.

Je n’ose pas sortir. Je n’ai qu’un souci : éviter de croiser le regard de Fasolt. Je ne vais pas lui permettre de deviner mon émotion. Je la trouve impudique voire indécente. Mes larmes m’appartiennent. […] Celles que Wagner m’autorise à verser ici émanent de la beauté, elles s’estompent dans le silence. »

Un amour de jeunesse

Reprenant alors le titre de cet opéra de jeunesse de Wagner, l’auteur nous conte le récit d’un amour de jeunesse, une forme de parenthèse amoureuse, vécue sur quelques jours de folie festivalière.

Domitille se laisse à la fois séduire et en même temps résiste à la séduction. Elle s’interdit d’aimer. Elle s’interdit d’aimer par amour pour cet écrivain, dans les bras duquel elle finira par tomber.

Tomber donc amoureuse, le temps d’un festival, alors que les amis prennent des noms de héros wagnériens.

Les couples se font et se défont sur des notes de musique wagnérienne

Mais comme les histoires d’amour trouvent toujours une fin, surtout si ce sont des amours de vacances, le couple que Domitille forme avec cet écrivain se défait, et, laisse derrière lui un souvenir doux, presque tendre, empreint de Wagner et Chéreau.

Voici donc un récit de vie rapporté par la mémoire dans lequel, tel La rose pourpre du Caire, les personnages sortent du spectacle et prennent leur part dans l’existence ordinaire, au point de transformer le récit initial, de modifier quelques petites choses du spectacle lui-même. Ils montrent également, que tout récit de vie rapporté, devient, par le truchement du matériau noble de la mémoire et de l’imaginaire, un récit (ré)inventé, le seul vrai récit très probablement.

Inutile donc de rechercher ce qui est de l’ordre du vrai ou du faux à propos de tel ou tel écrivain, tel ou tel personnage, puisque l’art de l’artiste ici, a pour principe de réécrire selon son cœur et son intuition créatrice, suivant la source de son inspiration, guidée essentiellement par la musique et l’amour sublimé.   

Marc Alpozzo

Domitille Marbeau Funck-Brentano, La Défense d’aimer, L’Harmattan, « Amarante », juin 2019, 146 pages, 15,50 eur

(1) Créé tardivement le 29 juin 1888

(2) Créé le 29 mars 1836.

Résumé de « Pompéi, le sang et la cendre » de Michèle Makki

Michèle MAKKI, Pompéi, le sang et la cendre

 

Récit agréable à lire, on suit avec plaisir le chemin des personnages empruntés aux différentes castes de la société pompéienne et romaine, récit instructif et détaillé des normes sociétales, des coutumes latines (repas, hospitalité, hygiène, fête d’Apollon…), tableau vivant et réaliste de la société antique, récits de la vie de Néron, récit des combats de gladiateurs… et les tragédies de l’époque : éruption du Vésuve, incendie de Rome, peste.

 

Résumé :
C’est tout d’abord une rencontre entre une jeune femme pompéienne, Vera, et un gladiateur qui lui ôte sa virginité.

Pompéi, an 78 apr. J.-C. : Vera est promise par son père à un riche Pompéien, Quintus Tullius; Vera attend beaucoup de ce mariage qui la libérera de sa vie à la campagne, dans la villa de son père, mais ses espoirs d’amour et de bonheur sont vite déçus : Quintus préfère les hommes. Le père de Vera meurt, suivi bientôt de Quintus, laissant Vera seule avec pour unique parente la veuve Sexta.

Vera rencontre grâce à Livia, son amie éhontée et libertaire, qui l’emmène à un banquet, le gladiateur Albanus dont elle tombe amoureuse malgré son statut social qui le lui interdit. Elle lui rend visite, mais refuse à plusieurs reprises de lui donner son corps avant de lui céder.

Mercilius, riche marchand, souhaite se marier avec la jeune veuve, mais on lui révèle, sous le sceau du secret, les amours de Vera avec un gladiateur. Mercilius ne se décourage pas et entreprend alors de faire la cour à Vera au moyen de différents cadeaux que Vera refuse : il lui offre, entre autres, un paon qui finira dans l’assiette de ses esclaves.

 

Vera, pour soutenir Albanus, envoie un de ses esclaves, Metellus, demander les services de Burrus, gladiateur affranchi. Metellus s’arrête dans une auberge et se laisse charmer par Melina, prostituée dont il s’éprend et qui lui vole l’argent que Vera lui a confié. Cet épisode permet à Burrus de rencontrer la patronne de l’auberge, Sabina. Finalement, l’ancien gladiateur Burrus accepte de rencontrer Albanus et de l’entraîner au combat. Albanus, ainsi privilégié, provoque alors sans le savoir la haine de l’entraîneur officiel, Merranus, jaloux de Burrus, ainsi que la jalousie des autres gladiateurs, prêts à se venger.

Tandis que Vera continue de fréquenter Albanus, Mercillius, toujours intéressé par le projet d’un mariage, projette de l’enlever pour arriver à ses fins.
Retour chez Sexta : Metellus fugue et retrouve Melina. Il devient un familier de l’auberge et contribuera à l’enlèvement de Vera à l’insu de Burrus.

 

Oleus, homme à tout faire de la caserne des gladiateurs, apprend à Vera qu’un riche vacancier romain, Rufus Fulvius, a payé pour que les gladiateurs Albanus et Dionysos s’affrontent chez lui. Vera, désespérée à l’idée que son amant puisse perdre la vie, trouve secours auprès de sa parente Sexta qui a de hautes relations dans la société pompéienne. Sexta, en effet, se sert de ses rapports avec Marcia, épouse d’un notable pompéien, pour obtenir que Vera et elle soient conviées au combat, permettant au moins à Vera de voir son amant une dernière fois s’il est vaincu. À cet événement sont conviés des Romains en villégiature, parmi eux, Ursus et le chevalier Marcus. Chez Rufus Fulvius, l’aristocrate romain qui a commandé le combat, Vera a la surprise d’apprendre que l’épouse de l’hôte n’est autre que son amie Livia, qui s’est remariée après son divorce. Heureuse de retrouver son amie, elle se heurte à sa froideur : Livia, en épousant le Romain, est devenue hautaine et refuse de s’abaisser au rang des provinciaux. Mais elle a conservé son caractère audacieux et profite de la nuit pour séduire Albanus qui cède à son charme. Albanus vainc Dionysos.

 

Après la soirée, Livia réalise qu’elle s’est fait voler un collier précieux ; elle accuse alors une de ses esclaves qui sera cruellement punie. Ursus, Pompéien de bonne famille qui était également invité par Rufus Fulvius, le rapporte quelques jours plus tard en avouant que sa femme est responsable du forfait. Rufus Fulvius ne lui en veut pas ; il espère, en se montrant conciliant, se faire un allié chez les Pompéiens.

Retour à Mercilius, qui fait suivre Vera par un de ses esclaves déguisé en mendiant, Niger. Mercilius se paie également les services du devin Xerxès, qui lui prédit confusément un mariage. Niger qui s’arrête quelquefois à l’auberge de Sabina, y rencontre l’esclave Metellus qui va pouvoir espionner pour le compte du marchand Mercilius. Celui-ci fomente l’enlèvement à l’aide des deux videurs de l’auberge, Ajax et Crassus qu’il paie.

 

L’empereur Vespasien meurt, le règne de Titus commence.

Livia demande à son mari que le gladiateur Albanus devienne son garde du corps, ce que Rufus Fulvius finit par lui accorder. Il s’arrange avec le magistrat Caius pour truquer les combats lors des jeux donnés en l’honneur d’Apollon de sorte qu’Albanus soit vainqueur, mais au dernier moment, Caius ne tient pas parole. Les Pompéiens le tiennent à l’écart malgré sa bienveillance envers Ursus. Heureusement, Albanus parvient à vaincre son adversaire, Minos de Tarente, par ses propres forces et gagne alors sa liberté. Il pense à réaliser son rêve : retrouver ses enfants et leur mère, réduits en esclavage, qui ont été vendus à un nouveau maître. Mais il comprend que c’est une entreprise désespérée et y renonce.

 

Après le combat, Ajax et Crassus profitent de la foule pour enlever Vera, mais Crassus, pour se venger de Mercilius qui lui a promis deux fois moins d’argent qu’à Ajax, capture Sexta au lieu de Vera et la conduit chez Mercilius au grand désappointement du marchand. Peu après, Sexta et Mercilius annoncent leur mariage, ce qui étonne beaucoup, mais on apprend ensuite que Sexta a exigé de Mercilius qu’il l’épouse pour sauver son honneur. Après le mariage, Sexta doit se rendre à Misène pour affaires. Son tout nouveau mari l’accompagne ainsi que Marcus, chevalier romain, chrétien en secret, qui doit se rendre à Misène pour remettre des témoignages de chrétiens martyrisés. Marcus engage Albanus comme garde du corps. Vera participe à l’expédition, car Sexta ne veut pas la laisser à Pompéi. Comme tout le monde, elle ignore la liaison de Vera et d’Albanus, car ils se voient à l’insu de tous.

 

Octobre 79 : Vera, Sexta, Marcus et Albanus arrivent à Misène. À Pompéi, l’éruption du Vésuve met brutalement un terme aux conversations badines de Metellus, Ajax et Melina qui finissent par quitter l’auberge et cherchent leur salut dans la fuite.  Rufus et Livia s’enfuient eux aussi. Metellus périt. Livia cherche de l’aide auprès de l’entraîneur Merranus, mais finit par mourir dans la caserne des gladiateurs.

À Misène, on assiste aux débuts de l’éruption, la panique règne, les foules se dispersent, Vera se perd et finit par trouver de l’aide auprès de deux hommes qui lui offrent une croix qu’elle prend pour une amulette. Vera retrouve Albanus qui achète de force un char à son propriétaire pour y installer Marcus blessé. On assiste au désespoir des notables de Pompéi angoissés par la perte de leurs biens ; cependant, Sexta a sauvé tout son or en le cachant dans un sac. Marcus a perdu femme et enfants. Vera se sépare d’Albanus, car Sexta lui a dressé un tableau funeste de son avenir si elle restait auprès de lui.

 

À Rome, Mercilius est devenu un banal citoyen parmi d’autres alors qu’à Pompéi il était un personnage important. Il visite la Capitale et s’éprend de la ville aux sept collines. En se retrouvant dans le quartier mal famé de Rome, Subure, il y croise Albanus. Vera, apprenant cela, s’échappe de la demeure de Marcus, qui les héberge, et rejoint Albanus à Subure. Elle voudrait l’épouser, mais Albanus la confronte à la réalité : c’est impossible dans leur société telle qu’elle est.  Quant à Sexta , elle veut marier Vera, qui a perdu toute sa fortune,  à un artisan pour la détourner du gladiateur et lui donner un avenir.

Mercilius se découvre une passion pour la gladiature et rêve de donner des combats ; il rencontre Albanus qui continue à se battre comme gladiateur libre. Albanus confie à Vera qu’il n’a pas oublié ses enfants et veut se mettre à leur recherche ce que Vera ne peut accepter. 

Nouvel incident à Rome cette fois : un incendie ravage la ville pendant trois jours et trois nuits. Marcus accueille chez lui quelques rescapés de ce désastre.

Tandis que Sexta recommande à Albanus de partir retrouver sa famille, car elle y voit une échappatoire à la déchéance de Vera, Mercilius luiconseille de rester pour profiter de sa renommée de gladiateur. Albanus finira par suivre les conseils de Sexta et par partir, laissant Vera dans un immense chagrin ; néanmoins, il lui fera ses adieux.

 

Vera apprend qu’elle est enceinte et se met à haïr secrètement Sexta qui a fait partir son amant. Sexta  projette d’abandonner le nouveau-né. Une épidémie de peste frappe la ville. Mercilius succombe laissant Sexta veuve pour la seconde fois. Marcus désire se marier avec Vera pour la secourir, et accueillir son enfant ; Vera accepte et donne naissance à une fille à qui Marcus donne le prénom d’Aléthéia.

 

Thèmes traités :

Destins croisés de l’Histoire, celle de Pompéi, de Rome, de l’empereur Néron, et des histoires particulières des citoyens confrontés à cette Histoire.

Pérégrinations d’une jeune femme qui, après avoir vécu à la campagne, s’éveille à vie citadine à Pompéi d’abord à Rome ensuite.

Condition de la femme dans la société romaine.

Doutes et désillusions amoureuses, éducation sentimentale, itinéraire amoureux d’une Pompéienne du 1er siècle.

Homosexualité.

Amours impossibles d’une dame de la haute société et d’un gladiateur.

Les débuts cachés d’une nouvelle religion : le christianisme.

La fracture sociale entre les différents milieux sociaux : gladiateurs, esclaves, affranchis, commerçants, aristocrates, notables.

Ambition politique et aspiration aux hautes sphères de l’État, jalousie des hommes, valeurs romaines : honneur, hospitalité…

Inversion des valeurs opérées par les chrétiens : primauté de la charité sur l’honneur ou la sauvegarde des apparences.

Vanité des relations mondaines, superficialité des rapports fondés sur l’argent ou le pouvoir Art de la conversation.
Jeux du cirque.
Fragilité de l’homme confronté à la mort

Condition des esclaves.
Amitié déçue (celle de Vera et de Livia est rompue par la fracture sociale et la mondanité de Livia).

 

A paraître : « La femme aux cicatrices – Survivante de l’inceste » le second livre de Kathya de Brinon

A paraître : « La femme aux cicatrices – Survivante de l’inceste »

le second livre de Kathya de Brinon aux éditions Maia.

Pour le recevoir en service de presse, interviewer l’auteur, contact guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

Année 1980. Kathya rencontre l’homme de sa vie. Julien était en instance de divorce et père de deux jeunes enfants dont il avait la garde. Sa femme, qui l’avait quitté, ne verra pas d’un bon oeil l’arrivée de la jeune femme et de son fils. Un roman noir va alors commencer. Mariage, naissance d’Alexandra et fratrie recomposée apporteront la sérénité au jeune couple. Le départ de leur fille aînée âgée de 18 ans fera voler en éclat son bonheur. Le départ des autres enfants, au fil des ans, détruira Kathya et ses illusions. Seuls l’amour de Julien et sa réussite dans la presse donneront un sens à sa vie. Un autre viol, des tentatives de suicide, des cauchemars, des amnésies et des dépressions la conduiront à un internement volontaire en psychiatrie. L’abandon de ses enfants, le déni de sa mère quant à l’inceste commis par son père, puis des écrits abjects de sa fille devenue psychologue clinicienne, amèneront Kathya à une ultime mais positive révolte. Ses enfants lui avaient affirmé qu’ils auraient souhaité avoir une « maman comme les autres ». Mais toutes les mamans n’ont pas subi l’inceste et la prostitution infantile, et n’ont pas commencé leur vie de jeune couple avec trois enfants à élever. Après avoir écrit son histoire, elle crée l’association « SOS Violenfance » consacrée à la prévention de l’inceste et de la pédocriminalité. Kathya se bat pour préserver l’enfance en danger. Son leitmotiv : « Il vaut mieux prévenir plutôt que de tenter de guérir ».

L’auteur : Après des études de Droit et de Psychologie, Kathya de Brinon a étudié le journalisme. Elle enseignera pendant plusieurs années avant de trouver sa voie dans la presse professionnelle lorsqu’elle sera nommée rédactrice en chef d’une revue spécialisée en électronique.

Puis elle créera sa société d’édition afin de lancer la première revue bilingue dans ce domaine. Créée en 2019, l’association « SOS Violenfance » sera son ultime combat contre les pédocriminels.

24 € ttc

 

Kathya de BRINON crée SOS Violenfance pour mener des actions de prévention contre la pédocriminalité notamment incestueuse

COMMUNIQUE DE PRESSE

« J’avais neuf ans, et une enfance merveilleusement heureuse. Certes, je n’étais pas élevée par mes parents, mais cela m’indifférait. J’étais aimée, protégée et choyée par mes grands-parents paternels. La vie me souriait, et je la croquais à pleines dents…

Mais un monstre, le père de ma mère, a croisé mon chemin. Il m’a violée, puis prostituée à ses riches amis notables. Je n’avais que neuf ans, et mon enfance innocente a volé en éclat à tout jamais ! On ne guérit pas de l’inceste, on y survit… »

Après la publication de mes deux livres : « Des larmes dans les yeux et un monstre par la main » et « La femme aux cicatrices. Survivante de l’inceste » aux Éditions Maïa, j’ai pris une décision mûrement réfléchie, avec toujours ce leitmotiv en tête … « Il vaut mieux prévenir que guérir. Tous les enfants ont droit à une enfance heureuse et innocente. » 

Avec mon mari et plusieurs ami(e)s proches, nous avons créé l’association : « SOS VIOLENFANCE. Prévention de l’inceste et de la pédocriminalité » J’en suis la Présidente fondatrice. Elle a été officiellement créée le vendredi 13 septembre 2019. Un vendredi 13, cela devrait nous porter chance …

Notre mission : développer des actions de prévention, car selon le Ministère de la Justice :

4 affaires de violences sexuelles sur 10 sont des agressions sexuelles sur mineur,

65 % des viols sur mineurs sont le fait d’une connaissance et dans 22 % des cas il y a lien familial ou sentimental.

De plus, une étude nous montre qu’avant 6 ans et dans 70 % des cas, ces violences sont infligées par un membre de la famille. Dans 96 % des cas les agresseurs sont des hommes, et ils sont des proches dans 94 % des cas. (selon l’enquête nationale «Impact et prise en charge des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adulte », réalisée par l’association de Muriel Salmona en 2015).

 

L’association SOS Violenfancea pour objet premier de définir et mener à bien des actions visant à développer la préventioncontre les agressions sexuelles commises sur les enfants dans le cadre familial (inceste) ou non (pédocriminalité, viols, prostitution…), ainsi que contre les agressions physiques ou psychologiques commises sur les enfants.

 Si elle est sollicitée, l’association est disposée à joindre ses actions à celles de toute autre association poursuivant le même objet, ou un objet complémentaire tel que : assistance juridique ou psychologique auprès des victimes, groupes de parole et ateliers divers, évolution de la législation concernée, actions thérapeutiques, aide à la reconstruction des victimes, publication d’ouvrages et brochures, etc.

La prévention est notre mission, nous allons devoir nous rendre dans les milieux qui encadrent et touchent à l’enfance. Pour atteindre cet objectif, nous devons nous faire connaitre, notre présence est déjà très active sur les réseaux sociaux, en attendant notre site internet en cours de réalisation :

https://www.facebook.com/VIOLENFANCE/

http://sosviolenfance.over-blog.com/

https://www.linkedin.com/company/sos-violenfance

  • Nous nous rendrons dans les écoles, les collèges, les lycées pour rencontrer les élèves, les parents d’élèves et les enseignants …
  • Nous nous rendrons dans les centres de loisirs, les centres sportifs, qui dépendent des mairies et des conseils départementaux, pour rencontrer les animateurs et les directeurs …
  • Nous nous rendrons dans les mairies pour rencontrer les élus en charge de la protection de l’enfance et de la prévention …

SOYEZ NOMBREUX A NOUS REJOINDRE, TOUTE AIDE SERA LA BIENVENUE

Association Violenfance – 07 83 27 74 75

Sos-violenfance@orange.fr

Note d’intention : 

Message de Kathya de BRINON…

Bienvenue sur la page de la nouvelle association « SOS VIOLENFANCE », créée officiellement ce vendredi 13 septembre !

Ancienne victime d’inceste et de prostitution infantile entre 9 et 11 ans par le père de ma mère, et après avoir réussi à écrire mon histoire dans deux ouvrages autobiographiques afin de contribuer au combat contre la pédocriminalité, j’ai décidé, sous l’amicale pression de nombreux amis, de créer une association à but non lucratif que j’ai dénommée :  

« SOS VIOLENFANCE »

Prévention de l’inceste et de la pédocriminalité

Son objet est de définir et mener à bien diverses actions visant à développer la prévention contre les agressions sexuelles commises sur les enfants dans le cadre familial (inceste) ou en environnements extérieurs tels que scolaire, sportif, centre de vacances…

Sans oublier les agressions physiques et psychologiques qui leur sont souvent liées : j’ai moi-même subi des violences physiques et psychologiques de la part de mes tortionnaires ainsi que je l’ai écrit dans mon premier livre

Je ne suis pas la première victime d’inceste à témoigner, ni la dernière hélas, et je suis admirative de toutes celles et ceux qui ont eu le courage de le faire .

Il existe déjà de nombreuses associations agissant pour la protection de l’enfance depuis des années, voire plusieurs décennies pour certaines. Elles ont ainsi acquis une réputation indiscutable, et je tiens à saluer l’engagement de tous les bénévoles qui y participent

Je ne chercherai jamais à les concurrencer. Chaque association a son histoire, ses motivations, ses objectifs, sa philosophie

Ma motivation personnelle, c’est mon enfance qui a basculé, du jour au lendemain, d’un bonheur total à un enfer insupportable. Je souhaiterais que cela ne se reproduise jamais plus. Aucun autre enfant ne devrait subir de tels supplices. Je sais bien que je suis dans l’utopie, mais que cela ne nous empêche pas d’agir…

Comme beaucoup de victimes de l’inceste et de la pédocriminalité, j’ai fait maintes tentatives de suicide. Mais j’ai survécu… Et c’est la « survivante » qui a pris la décision de se battre afin de tenter de préserver l’innocence de nos enfants.

Je désire donc axer nos activités en priorité vers la prévention, ce que certaines associations font déjà, mais je pense que nous ne serons jamais assez nombreux pour parvenir à terrasser ces fléaux immondes que sont l’inceste et de la pédocriminalité. L’actualité quotidienne est là pour nous le rappeler sans cesse 

Si notre jeune association est contactée par d’anciennes victimes ou des proches de victimes d’inceste ou de pédocriminalité en recherche de soutien psychologique ou juridique, les professionnels qui m’accompagneront, et que je vous présenterai ultérieurement, les orienteront vers l’une ou l’autre des associations qui agissent en ce sens avec compétence.

Notre association est disposée à joindre ses efforts à toutes celles qui poursuivent le même objet, et/ou un objet complémentaire tel que : assistance juridique ou psychologique auprès des victimes, groupes de parole et ateliers divers, évolution de la législation concernée, actions thérapeutiques, aide à la reconstruction des victimes, publication d’ouvrages et brochures, etc

Je tiens à rappeler que l’unique objet de la création de « SOS VIOLENFANCE » est la prévention et la protection de l’enfance, aussi bien en Ile-de-France où je réside ainsi que dans toutes nos provinces. Je vous parlerai bientôt des bénévoles qui ont déjà manifesté le désir de se joindre à nous

Il m’arrive parfois de rêver à un Monde idéal où nous pourrions mettre fin à toutes nos associations qui seraient devenues sans objet, parce qu’il n’y aurait plus d’innocentes et jeunes victimes à sauver…