Débat sur le Déni de grossesse, mardi 3 février, dès 18 h 30 (ouvert à tous !)

reagissez-deni.jpgA la suite du passionnant documentaire :
« Déni de grossesse : ces bébés clandestins », diffusé sur France 3 le 19 janvier 2009,
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L’Espace des Femmes-Antoinette Fouque (35 rue Jacob, Paris 6ème) vous invite à rencontrer, mardi 3 février, dès 18 h 30 :

Andrea Rawlins-Gaston, la réalisatrice du film, auteure également de « Jeunes, sans travail et déjà mères » (France 3, 2008)
et
Sophie Marinopoulos, psychologue clinicienne et psychanalyste. Très engagée dans la lutte pour la reconnaissance de la santé psychique comme faisant partie intégrante des questions de santé publique, elle a fondé l’association PPSP (pour la prévention et la promotion de la santé psychique) et dirige un lieu d’accueil et d’écoute des familles à Nantes. Après plus de 20 ans de travail auprès des femmes dans leurs parcours maternels, elle milite pour que la réalité du déni de grossesse soit reconnue et la parole donnée aux femmes.
Son dernier livre : La vie ordinaire d’une mère meurtrière : récit (Fayard, 2008)

Faites passer le message et venez nombreux !!

Marguerite Duras : que du bonheur à écouter ! (blog 24.01.09)

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Babelio et Marguerite Duras.
Par Sylvie Niel le samedi 24 janvier 2009, 12:00:00 – Livre – Lien permanent

Impressions Livres Oeuvre Talent
La Musica Deuxième de Marguerite Duras, dit par Fanny Ardant et Sami Frey.  »Editions Des Femmes, La Bibliothèque des Voix. »

La critique de ce CD est faîte dans le cadre de l’Opération Masse Critique de Babélio.

Quand deux voix magnifiques reconnaissables entre toutes, Fanny Ardant et Sami Frey, lisent un beau texte « La Musica Deuxième » de Marguerite Duras, cela donne un vrai grand moment de plaisir.
Et pourtant c’est l’histoire d’une déchirure, d’un amour passionnel qui s’est transformé en haine, fait d’instants ponctués de bonheur et de blessures irréparables qui les conduiront vers une rupture inévitable.
Ces êtres là, à l’évidence, s’aiment encore. Après trois ans de séparation et le soir de leur divorce, ils se retrouvent sur les lieux de leur amour pour tenter de comprendre l’échec de leur mariage. Dans un premier temps la conversation est presque banale, et peu à peu la parole se libère, se fait plus dense et chacun tente de décortiquer son histoire, d’expliquer ce qui a fait qu’il en est arrivé là.
Sans violence et avec les mots justes et simples de Marguerite Duras, le couple avoue les tromperies mutuelles, les malentendus, les petites bassesses, les envies même les plus tragiques, et aussi le besoin de se reconstruire ailleurs pour elle, loin de lui  » Je veux être tranquille, partir loin… » , pour lui, tout près d’elle « Ne pars pas … j’irai où vous serez. »
Dans cette relation il est souvent question de désespoir, de révolte, de fuite et de douleur, mais aussi de nostalgie, de tendresse et d’amour avoué pour toujours.
C’est la première fois que  » j’écoutais  » un livre, j’ai passé 69 minutes de grande qualité, ponctués de courts instants de musique de Beethoven jouée par Pablo Casals et Rudolph Serkin ( Sonate pour violoncelle et piano n° 2 opus 5 ) et de Duke Ellington ( Black and Blue ). Une expérience que je vous conseille vivement et que je renouvellerai.

Deux phrases du texte où il est question de couleurs…
Elle :  » Je me souviens de cette lumière de cinéma jaune, et tout le reste dans l’ombre. »
Lui :  » Vous aviez cette robe grise, celle des femmes honnêtes. »

http://blog.couleuraddict.com/post/2009/01/23/Babelio-et-Marguerite-Duras

« Que l’arbre ne cache pas la forêt… » de Michelle Knoblauch (jusqu’au 2 mars)

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« Que l’arbre ne cache pas la forêt … »

de Michelle Knoblauch

du 22 janvier au 2 mars 2008

Espace des Femmes-Antoinette Fouque

Une artiste étonnante de singularité, des objets aussi insolites que fous (bijoux de murs, araignées pendant du plafond, grillages… et ses célèbres « forêts ») qu’Antoinette Fouque a déjà exposée il y a une trentaine d’années…… Vive la fidélité !

« Michelle Knoblauch a le geste sûr des architectes bâtisseurs. Son travail est celui de la découverte, de la profondeur. Il s’agit de savoir ce qui se passe « derrière ». Derrière cette matière papier, rhodoïds que l’on froisse, griffe, biffe, déchire. Il n’y a plus de fond, plus d’intention. L’art de Michelle Knoblauch est celui de l’accident contrôlé. Elle ouvre les veines de ses matériaux. Le noir s’impose toujours, mais il est éventré : rouge, bleu, jaune… la couleur essentielle s’échappe, s’infiltre, éclate. Sans emphase, concrète, la couleur tranche. Comme la lumière, indispensable. » Sylvie Moinet

 » Ses bijoux baroques, réalité multiforme, faits de perles rares, de pièces rapportées, assemblées peintes, moulées, tournent en rond afin que la couleur varie d’intensité. Travaux sur papier, sur toile, sculptures ou bijoux sont des espaces illusionnistes qui se rejoignent pour ne faire qu’un… » Catherine Berta

Isabelle Huppert lit Nathalie Sarraute

Texte recopié du catalogue des trente ans des Editions Des femmes :
isabelle-huppert-20050612-46174.jpgNathalie Sarraute disait qu’il n’y avait pas de littérature de femmes. Intrinsèquement, elle avait raison. Mais cette parole, pour autant indifférenciée qu’elle fût, il fallait la (leur) donner (aux femmes). C’est ce à quoi Antoinette Fouque s’est employée, inlassablement depuis la création des Editions Des femmes. Non pas pour les cantonner dans un espace clos, vite devenu muet, si les Editions Des femmes n’étaient cette fenêtre ouverte sur le monde, vers tous les horizons stylistiques et géographiques. Les Editions Des femmes, c’est une parole pour toutes et pour tous.
Puissent-elles vivre encore longtemps…
I.H.

Le lien des femmes entre elles : conversation entre Madeleine Chapsal et Marie-France Hirigoyen, Mardi 20 janvier, 18 h 30, 35 rue Jacob

L’Espace des Femmes-Antoinette Fouque (35 rue Jacob, 75006) vous invite à rencontrer,

mardi 20 janvier, à 18h30,

Madeleine Chapsal, écrivain
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« Méfiez-vous des jeunes filles » (Fayard, 2008)
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 » Un ruisseau de lumière ! « , s’émeut Fanny, cinquante ans, face à Marie-Claire, dix-huit ans, qu’elle n’a pas revue depuis des années.
La jeune fille vient de perdre ses parents et Fanny, sa marraine, décide de la recueillir chez elle. Mais la bienveillante Fanny ne mesure pas le danger ! Car il y a des hommes à la maison : Paul son fils, Julien le fiancé de sa fille, et Alain son mari. Qui pourrait résister à une jeune fille aussi désirable lorsque, le cœur froid, elle joue à séduire et à susciter la jalousie, bien décidée à se venger sur ceux qui l’approchent de la tragédie qu’est pour elle la mort de son père ? Fanny, naïve et jusque-là heureuse en ménage, s’aperçoit un peu tard de ce drame familial qui couve.
Un roman rose et noir sur les dangers de l’amour.

« La femme sans » (Lgf, 1993)
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Un essai sans vraiment de plan, rempli d’humeurs variées, de contradictions aussi entre avantages de la liberté d’être entièrement disponible pour ses amours et difficultés de vivre avec le regard distancié des femmes (et hommes) « avec ». Beaucoup d’interrogations, d’expressions de sentiments doux ou amers, qui devraient aider ceux et celles qui en ont eu (des enfants) comme ceux et celles qui n’en ont pas eu à se rapprocher, à s’estimer, à se soutenir quand il le faut, à se comprendre aussi. Madeleine Chapsal a un style très personnel et son ouvrage relève plus de l’essai que du roman, s’agissant ici de choses vécues comme « femme sans », ainsi que dans nombre de ses autres titres.

« Ce que m’a appris Françoise Dolto » (Fayard, 1994)
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et Marie-France Hirigoyen, psychiatre et psychanalyste
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« Les nouvelles solitudes » (La Découverte, 2007)
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Dans toutes les sociétés développées, la montée de la solitude est devenue un phénomène social majeur. Alors que les interactions entre individus sont permanentes, voire envahissantes, de nombreuses personnes éprouvent un sentiment douloureux d’isolement. Et, en même temps, beaucoup d’autres font le choix de vivre seules. Dans ce livre, la psychanalyste Marie-France Hirigoyen désire montrer que cette réalité est le fruit d’une mutation profonde des rapports hommes/femmes, encore inaboutie. Si les femmes ont enfin obtenu une autonomie nouvelle, dans le travail comme dans la sexualité, cette indépendance n’a pas été encore pleinement intégrée dans les mentalités. D’où une crise des rôles masculin et féminin et une précarisation des liens intimes. On constate un durcissement des relations dans le couple. Reflet aussi du durcissement du monde du travail. Et le surinvestissement dans la relation amoureuse s’accompagne d’une pratique croissante du ‘couple en CDD’. Les périodes de solitude et d’abstinence sexuelle conduisent à un recours accru aux sites de rencontres sur Internet ou aux ‘nouvelles thérapies’, qui se révèlent le plus souvent illusoires. Alors que, explique Marie-France Hirigoyen, la solitude peut apporter énergie et inspiration : à tout âge, la solitude choisie, tout en restant disponible à l’autre, est une source de plénitude, un moyen de sortir de la superficialité d’une société dominée par le narcissisme et le culte de la performance.

« Femmes sous emprise » (Oh éditions et Pocket, 2005)
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En France, chaque année, une femme sur dix est victime de violence dans son couple, trois femmes en meurent tous les quinze jours.

qui dialogueront sur le thème « Le lien des femmes entres elles »

35 rue Jacob

75006 Paris

Fanny Ardant, lectrice de la Bibliothèque des voix ! (blog 15.01.09)

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jeudi 15 janvier 2009
[masse critique] La Musica Deuxième, théâtre, Marguerite Duras
Second billet rédigé dans le cadre de la quatrième opération Masse Critique de Babelio. Double merci à eux !

Décidément, je suis poursuivie par le thème de l’oubli, de la mémoire, du revivre…

Fanny Ardant – Sami Frey. Ces deux-là, Anne-Marie Roche et Michel Nollet, vont mettre le temps d’un cédé audio de soixante-neuf minutes, le temps d’une pièce en un acte, trois scènes, pour attiser et confronter les souvenirs de leur histoire douloureuse. Le temps d’une longue conversation dans le salon d’un hôtel de province, à la sortie du tribunal où leur divorce vient d’être prononcé, pour se convaincre à contre-coeurs qu’il ne pouvait y avoir d’autre forme de terme à leur passion, que la rupture.

Au début ils font semblant d’avoir oublié, de ne pas se souvenir. Il y a combien de temps ? Ils s’observent avec la distance affichée de leurs nouvelles vies. Ils se posent des questions d’abord anodines. Où est-ce que tu habites, maintenant ? Et ton travail ? Puis au fur et à mesure, leurs cercles de communication se concentrent, les interrogations deviennent plus chirurgicales, visant à rouvrir une après l’autre, les blessures mal cicatrisées.

Jeux de pattes de velours ou coups de griffes, j’ai imaginé en les écoutant la danse nocturne de deux félins qui vont déchirer et disputer jusqu’à l’aube la dépouille de leur amour.

Jamais les voix tendues mais calmes ne vont s’enfler pour éclater, même quand ils évoqueront l’enfer des violences conjugales. Même quand ils en viendront à rejouer le drame passionnel mais sans victime de sang qui les a irrémédiablement séparés. Au bout de la nuit, ils laisseront derrière eux les décombres de leur histoire d’amour, ayant attendu l’extinction des dernières braises pour partir chacun de son côté, pantelants d’émotion, résignés, brisés à jamais.

Des voix …

Les voix féminines de Duras : Delphine Seyrig, la blonde, et Fanny Ardant, la brune. J’ai le souvenir encore précis de la splendeur helvétique de Delphine interprète de Duras au cinéma et qui était la compagne de Sami Frey. Disparue très tôt emportée par la maladie. Fanny elle, est brune, vivante avec cette diction particulière, essoufflée qui rappelle celle de Delphine, parfois. Deux timbres mythiques et si personnels qu’ils ont fait et font encore le bonheur d’imitateurs masculins. Je me souviens de Claude Vega imitant Delphine Seyrig.

La voix de Sami Frey… évidemment chavirante, très légèrement voilée, et si parfaitement accordée a celle de Fanny Ardant. Tellement que parfois, surtout au début, quand on ne sait rien d’eux encore, il est possible de confondre leurs musiques, de n’entendre plus qu’un monologue, un solo.

Je n’avais jamais fait de lecture audio d’un livre ou d’une pièce de théâtre. J’ai beaucoup aimé. A la fin, j’ai eu envie de réécouter les dernières pistes et de transcrire quelques phrases au hasard, du sublime dialogue :

« Vous avez oublié que vous aviez laissé vos livres ? Vous les aviez fait venir et puis après vous n’en vouliez plus. Vous disiez que ça vous dégoûtait. […] On les laisse alors ? C’est dommage quand même, non ? »

« J’ai oublié notre histoire. La douleur, j’ai oublié. Je ne sais plus du tout pourquoi. Souffrir, comme ça, à ce point la, et ne plus retrouver pourquoi après, les raisons… »

« Je crois qu’on ne se souvient pas de l’amour. »
« Peut-être qu’on ne se souvient pas de la douleur quand elle ne fait plus souffrir. »
« Du désir, il y a ou un oubli total, ou une mémoire totale, aucune ombre. »

« Nous allons aimer moins maintenant, les autres gens. Moins. »
« Nous sommes moins forts maintenant, nous avons perdu de notre force. Nous nous sommes rapprochés de la fin de notre vie. »

http://tillybayardrichard.typepad.com/le_blogue_de_tilly/2009/01/masse-critique-la-musica-deuxi%C3%A8me-th%C3%A9%C3%A2tre-marguerite-duras.html

Coline Serreau lit « Trois guinées » de Virginia Woolf pour la Bibliothèque des Voix

Trois guinées.jpgTexte recopié du catalogue des trente ans des Editions Des femmes :
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Souvenirs d’une séance d’enregistrement de cassettes : Je me souviens d’une atmosphère concentrée mais détendue. J’ai lu avec beaucoup d’émotion les textes de Virginia Woolf, textes forts, intelligents et combattants. On reprenait tel ou tel passage, en toute confiance, jugeant et discutant ensemble de la meilleure prise. Quel bonheur de mettre son métier au service d’un grand texte pour une lutte essentielle.
Amitiés aux Editions des femmes.
C.S.
***************
C’est un texte politique. Virginia Woolf, ici, va droit aux faits avec la plus redoutable précision. Femme, elle reconnaît, décèle et dénonce en précurseur ce scandale d’autant plus occulté qu’il s’inscrit partout, s’étale avec une évidence majestueuse : le racisme ordinaire qui réduit les femmes à l’état d’êtres minoritaires, colonisés. Scandale politique. Dictature qui annonce toutes les autres.

Heinrich von Kleist, lu par Catherine Deneuve (« La marquise d’O »)

Catherine Deneuve lit

 Heinrich von KleistLa marquise d’O

CD La marquise d'O.jpg1 CD – 83 mn – Texte intégral – Enregistrement réalisé en 2008

« A M…, ville importante de Haute-Italie, la marquise d’O…, dame d’excellente réputation, veuve et mère de plusieurs enfants fort bien élevés, fit savoir par la presse qu’elle était, sans savoir comment, dans l’attente d’un heureux événement, que la père de l’enfant qu’elle allait mettre au monde devait se faire connaître, et que, pour des considérations d’ordre familial, elle était décidée à l’épouser. »

Heinrich von Kleist (1777-1811) est écrivain, journaliste, passionné de philosophie. Auteur de pièces de théâtre, La cruche cassée, de drames, Penthésilée, ainsi que de nouvelles comme La marquise d’O, il fut incompris de son vivant et se suicide à 34 ans après l’échec de sa dernière pièce, Le prince de Hombourg. Il est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands poètes romantiques allemands.

Sylvia Plath, lue par Catherine Deneuve (« Letters home »)

Catherine Deneuve lit

Letters Home de Sylvia Plath

Introduction lue par Madeleine Assas – Extraits 2 cassettes

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Catherine Deneuve lit
Letters Home
de Sylvia Plath

Coffret 2 Cassettes – 24,50 €

Américaine d’origine autrichienne, née dans le Massachusetts en 1932, Sylvia Plath mena aux États-Unis une carrière d’universitaire, parallèlement à sa vocation et à son travail d’écrivain, avant d’émigrer en Angleterre, à l’âge de 23 ans.

Elle avait à peine 18 ans lorsqu’en 1950 elle envoya la première de quelque sept cents lettres qu’elle devait écrire, principalement à sa mère – qui les a recueil-lies après sa mort.

Dès le commencement, le désir d’écrire va de pair pour elle avec la volonté de s’insérer dans l’Amérique des années 50, une Amérique où l’aspiration au bonheur se confond avec un idéal de réussite forcené.
Toute sa correspondance reflète cet écartèlement entre une vocation – écrire – et l’obsession constante, souvent douloureuse, d’atteindre à la perfection dans tous les domaines, au prix d’un travail inlassable.

D’exaltations en dépressions, de crises destructrices en élans créateurs, ces lettres éclairent les raisons qui ont poussé Sylvia Plath, peu après la parution de son roman La cloche de détresse, à se donner la mort, à Londres, dans la solitude où elle se retrouvait, séparée des siens, au cours d’un hiver difficile.

Marguerite Duras, lue par Catherine Deneuve (« Les petits chevaux de Tarquinia »)

Catherine Deneuve lit

Les petits chevaux de Tarquinia de Marguerite Duras

CD Les petits chevaux de Tarquinia.jpg1 CD – 71 mn – enregistrement réalisé en 1981

« Dans un petit village d’Italie, situé au pied d’une montagne au bord de la mer, dans la chaleur écrasante du plein été, deux couples passent des vacances comme chaque été : Gina et Ludi, Jacques, Sarah et l’enfant. D’autres amis sont là, dont Diana. Ils se baignent, se parlent, s’ennuient… Dans la montagne, au-dessus du village, un jeune homme a sauté sur une mine. Ses parents là-haut, veillent.

« Qu’est-ce qui manque à tous ces amis ? demande Diana.

 – Peut-être l’inconnu, dit Sarah. » »

Marguerite Duras