« Panorama du Médecin » critique « Blottie » avant tout le monde !!

zordan.JPGPanorama du Médecin, 31 mars 08

Miroir.jpg Jeux de miroirs

En littérature comme ailleurs, le talent ne se rencontre pas tous les jours. Pour le trouver, il faut prendre son mal en patience, chercher là où on ne l’attend pas : à la marge, souvent, perdu dans le catalogue de telle ou telle petite maison d’édition. Voyez la jeune femme qui a choisi pour nom de plume Laurence Zordan. Dans le « civil », cette normalienne agrégée de philosophie et diplômée de l’Ena, occupe un poste de haut fonctionnaire dans l’administration républicaine. Le reste du temps, à ses heures « perdues », elle écrit. Son quatrième roman s’intitule Blottie. C’est un texte bref, superbe, dont la centaine de pages nous ouvre tout un monde.

L’intrigue ne se laisse pas facilement résumer. Disons que les deux personnages principaux commencent par s’entre-déchirer, et qu’ils s’allient ensuite pour combattre leurs démons familiaux. Commençons par Gentiane : fraîche et belle créature, cette ancienne élève de Polytechnique a préféré tout larguer, avant même la remise des diplômes, et se lancer dans une carrière d’actrice. « Fascinée par la destruction », elle a longtemps joué à cache-cache avec les rêves de son père, un médiocre employé de bureau en mal de revanche sociale, un amoureux de la littérature, certes, maisd qui était incapable d’écrire ses rapports sans faute d’orthographe. Jusqu’à la mort de ce père, donc, Gentiane aura résolument opté pour les chassés-croisés : « Elle avait bafoué la piété filiale en narguant l’amour des mots par l’amour des mots par celui des chiffres, puis elle avait dédaigné la mathématique pour déclamer les grands textes dont son père se délectait autrefois », résume la narratrice.

Mais voilà qu’un jour la fuite de Gentiane vient en heurter une autre, bien plus tragique encore. A l’issue d’une représentation, la comédienne rencontre un chirurgien d’origine « étrangère », qui a découvert, croit-elle, que son jeu d’actrice sonne faux. Fascinante scène inaugurale, où la séduction opère sans aucun compliment, sur un ton glacé, avec une petite dague dans chaque réplique. Ce qui débute alors, dans ce singulier coup de foudre, ce n’est pas une romance attendue, mais un étourdissant jeu de miroirs. Car pour l’héroïne, l’élégant étranger apparaît bientôt comme un double du père. Un double positif, cette fois : amoureux fou de littérature et de mots, ne jurant lui aussi que par le dictionnaire, mais pour souligner les subtilités de la langue. « Vous seule pourriez prononcer quelques mots dans ma langue maternelle sans me donner envie de l’assassiner », lance t-il à la jeune comédienne à l’heure de lui déclarer sa flamme.

Récit d’amour, épopée familiale ou drame psychologique ? Il faut se garder de poser une étiquette sur ce petit bijou, qui relève un peu de tout cela à la fois. On le lit d’une traite, avec bonheur, et on en sort ravi, tout étonné par tant de virtuosité.

Blottie, de Laurence Zordan, Editions des femmes-Antoinette Fouque. 104 p., 10 euros.

Pas de poisson pour le 1er avril : venez vite admirer nos Sirènes Christine Orban et Marisa Berenson à l’Espace des femmes (35 rue Jacob, 18h30) !!

Précipitez-vous nombreux pour assister à la Soirée spéciale Bibliothèque des Voix à l’Espace des femmes ! beae466e95a92ad9feb7726d9aa26c69.jpg80a5253155127926d96251ac21007d06.jpg

Au 35 rue Jacob, Paris 6ème (c’est l’adresse, pour ce mardi dès 18h30 – Comptez jusqu’à 21h30 cocktail compris, mais chacun est libre d’arriver plus tard et/ou de partir plus tôt comme un courant d’air), plutôt que de faire des poissons, nous avons choisi de recevoir deux Sirènes 614a52faeca577bb19ae032c402208ca.jpgle 1er avril……. Et de vous inviter aussi nombreux que vous êtes à recevoir mes colorés émiles à les rencontrer !

Oui, DEUX Sirènes en chair et sans écailles sous VOS yeux et situées à deux pas seulement de VOTRE confortable chaise blanche aimablement déployée par nos attentionnés soins à VOTRE arrivée ! (Ah ! Le talent de bien recevoir chez Antoinette Fouque ! Qui se transmet, qui se transmet sans relâche aux plus jeunes recrues… Rendre nos visiteurs heureux, tel est le credo de la maison ! Je crois qu’Isabelle Juppé, Michèle Fitoussi et tout leur public du 25 mars l’ont été ! Nous étions toutes dans l’ivresse de la communion pédagogue et dans l’appétit de nous élever… Et si nous remettions les mêmes couverts demain, avec comme nouveaux delicieux plats Christine Orban et Marisa Berenson)

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DEUX Sirènes……. Et pas des moindres……….! La Sirène écrivain est peut-être la plus belle âme que j’aie jamais rencontrée dans toute ma vie (carrément et sans blaguer !) et la Sirène actrice (dont je n’ai pas encore eu l’occasion de regarder le coeur-bijou) l’une des plus grandes stars mondiales……… Une brune et une blonde, elles sont splendides et elles s’adorent , elles nous font simultanément le cadeau de leur émouvante et lumineuse entrée dans notre catalogue audio des éditions Des femmes en ce printemps 2008……..

Christine Orban (pour « Deux fois par semaine » lu par l’auteur) et Marisa Berenson (pour « Le Voyage » de Luigi Pirandello texte élu-désiré et lu – Whaouah ! le jeu de mot ! On applaudit Clap clap clap !!! – par l’actrice) se sont prêtées au jeu des interviews-dédicaces (avec de gros marqueurs indélébiles sur les jaquettes de CD, c’est nickel !), elles seront là avec vous, devant vous, dialogueront ensemble, partageront leurs souvenirs d’enregistrement de leurs lectures, avant de répondre à vos questions ! Il faut les encourager (elles sont aussi éblouissantes que timides) et les remercier de nous faire cette joie ! Elles seront là pour vous, par amour pour leurs lecteurs, auditeurs (il s’agit de leurs nouveautés audio respectives !) et admirateurs ! Et par sensible don de leurs généreuses personnes ! Un immense MERCI à elles !

Fans en tout genre, manifestez-vous ! (Coucou Taslima ! – Taslima Nasreen bien sûr ! – Livre « Femmes, manifestez-vous ! » aux éditions Des femmes) + Toute ma reconnaissance anticipée pour diffuser l’information de cet événement autour de vous ! (tout le monde est le bienvenu) – Transférez, transférez……….. Emmenez vos femmes/maîtresses (prenez garde à ne pas les convier en même temps !), maris/amants (idem, mélange dangereux !), amis etc

Et n’oubliez pas de venir vous introduire à moi si vous nous/me faites le plaisir de passer…

Amitiés,

Guilaine 06.84.36.31.85 http://editionsdesfemmes.blogspirit.com

PS : Pas d’excuse recevable en matière de timidité pour justifier une absence : la timidité pour ce soir-là a déjà été « vendue » à nos deux vedettes !!!

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565b7cce483f327522983fc9318ddd01.jpg Deux fois par semaine – Christine Orban (version papier, Albin Michel 2005 ; version audio lu par l’auteure, éditions Des femmes 2008)

Elle a 20 ans, se dit anesthésiée du cœur et cherche du soutien auprès d’ un psy, le lundi et le jeudi. Non pour des secrets d’enfance ou un mal-être de jeunesse. Elle est mariée depuis peu et sait le diagnostic sur la maladie de son mari irréversible . Ce dont elle ne peut parler tant elle est fermée sur sa douleur, enfermée dans un bloc de silence.
Au cours des séances une relation se crée, faite de provocations, de mille détails qu’elle note comme un entomologiste (le divan, les « Hum… » du psychiatre, les quelques évocations de son quotidien d’étudiante) et peu à peu cette immense douleur qui ne peut pas se dire affleure en notations rapides et d’autant plus émouvantes. Comment admettre et dire l’irréparable quand on est dans l’éternité de la jeunesse, comment vivre dans l’imminence de la mort quand on a 20 ans et qu’on aime pour la première fois ?
Dans ce rapport presque muet entre la jeune patiente et le vieux psy, de la provocation à la confidence, de l’irritation au désarroi, de la souffrance muette à la frivolité, tout est évoqué de ce qui se tisse de si fragile et essentiel dans la relation à l’autre : cette présence-là, fondamentale, qui agit comme rempart à l’irréparable.

Christine Orban a déjà publié aux Editions Albin Michel : Le Collectionneur, L’âme sœur, L’Attente, J’étais l’Origine du monde, Fringues, Le Silence des hommes et La Mélancolie du dimanche, Petites phrases pour traverser la vie en cas de tempête… et par beau temps aussi.
2 CD, éditions Des femmes – 27 €

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9f10d9f4d37b4d18ff49ffd48140cff4.jpg Le Voyage – Luigi Pirandello lu par Marisa Berenson

À la fin du XIXe siècle, une jeune femme, Adriana Braggi, veuve depuis ses vingt-deux ans, est cloîtrée dans une grande maison austère d’un petit bourg italien « aux mœurs rigoureuses ». À la suite d’un important malaise, son médecin l’incite à partir à Palerme consulter un spécialiste. Son beau-frère (le frère de son mari décédé), dans la maison duquel elle vit avec ses deux fils, va faire le voyage avec elle.
Adriana est toujours restée enfermée dans sa maison. Ses années de mariage ont été marquées par la méchanceté et la brutalité de son mari, et ses années de deuil n’ont jusqu’ici guère été plus gaies : ce voyage, qui fait voler en éclats les barrières de son environnement, est un enchantement… mais qui distille un poison mordant : qu’il est cruel de découvrir le monde si tard !
À Palerme, le médecin lui annonce qu’elle va mourir. Son beau-frère décide alors de lui faire poursuivre le voyage. Ils visitent Naples, Milan, Venise… et découvrent l’attachement qui les lie : la mort les libère, et son imminence leur permet de vivre l’amour qu’ils ont toujours éprouvé l’un pour l’autre, mais que la rigueur morale qui leur était imposée les a toujours forcé à cacher.
Découverte du monde et de soi, de ses sentiments les plus enfouis, ce voyage offre à Adriana, au seuil de la mort, l’existence dont elle rêvait sans le savoir.

Parmi les plus fameux films dans lesquels a joué Marisa Berenson, figurent : Mort à Venise de Luchino Visconti (1971) et Barry Lyndon de Stanley Kubrick (1975)
1 CD , éditions Des femmes -18 €

1238b721646c2d6b3c867bae3d8f3707.jpgQui est Luigi Pirandello ?
Luigi Pirandello est un écrivain italien, poète et dramaturge, né le 28 juin 1867 à Agrigente et mort à Rome le 10 décembre 1936. Lauréat du Prix Nobel de littérature en 1934.
La renommée de ces pièces s’imposa sur la scène internationale après de furieuses polémiques et des jugements très contrastés de la critique et du public. L’attitude critique de Pirandello à l’égard de la culture du 19 ème siècle s’inscrit dans l’atmosphère avant-gardiste de l’époque et dans le désarroi d’un après-guerre qui paressait sceller la fin d’un monde en pleine décadence.
Pour défendre sa conception du théâtre, l’auteur décoche quelques flèches contre les auteurs de pièces récentes écrites dans l’esprit vieillot du théâtre bourgeois.
Avant l’oeuvre théâtrale de Brecht, celle de Pirandello a pour ressort dramatique le dédoublement. C’est ce qui caractérise le Pirandellisme. L’oeuvre de Pirandello est donc à lire comme un rigoureux système du double, ordonné autour de deux grand thèmes : le miroir (symbole d’une expérience de dédoublement vécue par Pirandello à la fois comme horreur de son propre corps et comme aliénation au discours d’autrui, particulièrement au délire paranoïaque de sa femme psychotique et internée) et la gémellité (à la fois inversion et récupération de l’expérience biographique du dédoublement). Ce système culmine dans la trilogie du « théâtre dans le théâtre » avec Six personnages en quête d’auteur (1921), Comme ci ou comme ça (1924), Ce soir on improvise (1930).
Prix Nobel de littérature en 1934, il meurt à Rome en 1936, avant d’avoir achevé sa dernière pièce Les Géants de la montagne.

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Le programme des deux prochains Mardi de l’Espace Des femmes :

Mardi 8 avril : Hélé Béji et Claude Imbert (autour du livre « Nous, décolonisés » de Hélé Béji, Arléa, 2008) – SÛR

Mardi 15 avril : Christophe Girard (« Père, comme les autres », Hachette Littérature, 2006) et Emmanuel Pierrat (« La folle histoire du mariage gay », Flammarion, 2004) sur le thème : Quel avenir pour les nouvelles familles ? – ENCORE INCERTAIN à cause d’un souci de date pour l’un des deux invités : je vous le confirmerai….

Le prix Aujourd’hui 2007 a été décerné jeudi 27 mars 2008 à l’espace des femmes à Michel Winock pour son « Clémenceau » (éditions Perrin)

Plan de mon émile :
* Communiqué (sérieux ! mais oui !) sur l’attribution du Prix Aujourd’hui 2007, jeudi 27 mars 2008
* Michel Winock et son livre Clémenceau (les « gagnants » !)
* Ce qu’est le Prix Aujourd’hui (pour les béotiens !)
* Programme des Mardi de l’Espace des femmes (soirées dès 18h30 à chaque fois où tout le monde est le bienvenu)
* Petit topo sur Le Souper mis en scène par et avec l’excellent Christophe Barbier

C’est à l’Espace des femmes, 35 rue Jacob, que le jury du Prix Aujourd’hui a décerné jeudi 27 mars 2008 son prix à l’historien Michel Winock pour son livre Clémenceau 53c6f53f657b22edc3f07430df67714e.jpg (éditions Perrin, août 2007).

Lors de cette soirée en présence d’Antoinette Fouque, on a pu voir en plus des membres du jury de ce prix (Christine Clerc , Claude Imbert, Laurent Joffrin etc) présidé par Jacques Julliard , l’avocat Georges Kiejman, le réalisateur Philippe Harel et son amie Sylvie Bourgeois, la réalisatrice Camille de Casabianca, la politique Christiane Taubira, l’éditeur Olivier Nora et les éditrices Teresa Cremisi et Nicole Lattès, les journalistes Frédéric Ferney, Alain-Gérard Slama et Catherine David, les écrivains Dominique Noguez et Chantal Chawaf, et enfin Dominique de la Garanderie (première femme bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Paris). Liste bien entendu non exhaustive !

Après l’annonce du lauréat 2007, le trésorier du Prix Aujourd’hui, Christophe Barbier e23a0ee08630e0738184ca301f6d0b12.jpg (http://blogs.lexpress.fr/barbier/), a offert aux invités une pièce de théâtre de Jean-Claude Brisville, Le Souper (1989), qu’il a mise en scène et dans laquelle il interpète lui-même le rôle de Talleyrand, face à un Fouché campé par Helman Le Pas de Sécheval et avec la participation de Patrick Guérin.

La fête germanopratine s’est achevée par un morceau de harpe joué par la jeune Aliénor Mancip et tout le monde a pu admirer au cours de la réception l’exposition « Les métamorphoses d’Alice » de la peintre Catherine Lopes-Curval embellissant les murs de l’Espace des femmes jusqu’au 17 mai prochain.

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Michel Winock : « Clémenceau, archaïsme et modernité » 1363dc7f1f4e1ef93898a1e4ba00ff2e.jpg Michel Winock, né en 1937, est un historien français.
Docteur en lettres, agrégé d’histoire, Michel Winock est un spécialiste de l’histoire des intellectuels, de l’histoire de l’antisémitisme, du nationalisme et des mouvements d’extrême droite français.
Il a travaillé en tant que journaliste au sein de la rédaction de L’ événement du jeudi ainsi que du quotidien Le Monde.
Son étude sur Le siècle des intellectuels lui valut le prix Médicis, catégorie essai, en 1996.
En 2001, l’Académie française a salué son ouvrage, Les voies de la liberté.
Il enseigne aujourd’hui à l’Institut d’études politiques de Paris et est membre du comité de rédaction du magazine L’Histoire. Il dirige également le Dictionnaire des intellectuels français en collaboration avec Jacques Julliard.
Présentation de l’ouvrage Clémenceau :
Broché : 568 pages
Editeur : Librairie Académique Perrin (24 août 2007) http://www.editions-perrin.fr/

Georges Clemenceau fut l’homme aux quatre têtes : le Tigre qui déchire les ministères ; le dreyfusard qui mène pendant neuf ans le combat du droit et de la justice ; le premier flic de France qui dirige d’une main de fer pendant trois ans le ministère de l’Intérieur ; enfin le Père la Victoire qui, rappelé à 76 ans à la tête d’une France en guerre et au bord de l’abîme, conduit, indomptable, le pays jusqu’à l’armistice et la paix avec l’Allemagne. Cet homme de la gauche républicaine incarne une  » certaine idée de la France « . Ce n’était pas exactement celle du général de Gaulle – mais, pour reprendre une expression de Charles Péguy, tous deux ont eu la charge d’empêcher que la France disparaisse de la carte du monde. Ce n’est pas le moindre de leurs mérites.
cf : http://www.centrenationaldulivre.fr/?Michel-Winock-Clemenceau-archaisme

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Le Prix Aujourd’hui (Le prix Aujourd’hui a été créé en 1962, il récompense « un ouvrage politique ou historique portant sur la période contemporaine (ouvrage à caractère général, mémoires, étude, biographie, essai) écrit par un auteur français ou étranger, mais publié en français et en France  » – http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Aujourd’hui) :

* Président du jury : Jacques Julliard >c920b19de10cea1e60ed15e71d42614d.jpg
* Trésorier : Christophe Barbier
* Chargée de mission auprès du Secrétaire général : Christine Clerc 10cfd97b1cea033f9dbec21acc3689b5.jpg,
* Membres du jury : Laurent Joffrin, Claude Imbert,Philippe Tesson, Catherine Nay, Jean-Marie Colombani, Pierre Rostini, Jean Ferniaud, Alain Duhamel, Pierre Veillet, Nicolas Beytout, Jean Boissonnas, Albert Du Roy

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Programme des mardi de l’Espace des femmes (35, rue Jacob, dès 18 h 30 à chaque fois) :

Mardi 1er avril : Christine Orban (Deux fois par semaine) et Marisa Berenson (Le Voyage de Pirandello), qui partageront leurs expériences d’avoir enregistré en 2008 un livre audio pour la Bibliothèque des Voix des éditions Des femmes ;

Mardi 8 avril : Hélé Béji et Claude Imbert (autour du livre Nous, décolonisés de Hélé Béji, Arléa, 2008)

Mardi 15 avril : Christophe Girard (Père, comme les autres, Hachette Littérature, 2006) et Emmanuel Pierrat (« La folle histoire du mariage gay », Flammarion, 2004) sur le thème : Quel avenir pour les nouvelles familles ?

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Flash-back sur la pièce mise en scène par Christophe Barbier :

Le Souper de Jean-Claude Brisville (1989)
 » Fouché et Talleyrand, ces deux ministres de Napoléon les plus capables de tout, sont les figures les plus psychologiquement intéressantes de cette époque. Tous deux sont des cerveaux clairs, positifs, réalistes. Tous deux sont passés par l’école de l’Eglise et par la brûlante école supérieure de la Révolution. Tous deux ont le même sang-froid dénué de toute conscience pour ce qui est de l’argent et de l’honneur. Tous deux servent avec la même infidélité, la même absence de scrupules, la République, le Directoire, le Consulat, l’Empire et la monarchie « . Stefan Zweig

La VOIX de Julien Gracq aux éditions Des femmes

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Julien Gracq
Oeuvres

lu par l’auteur

Coffret 2 Cassettes – 25,50 €
Coffret 2 CD – 27 €

Julien Gracq est l’un des auteurs les plus secrets et les plus célèbres de la littérature française. Résolument indépendant, il fut le premier écrivain à refuser le prix Goncourt que lui avait valu Le Rivage des Syrtes au nom de cette indépendance qu’il avait, l’année précédente dans La littérature à l’estomac, revendiquée pour l’écrivain. Ami d’André Breton, il est toujours resté proche du surréalisme.

Son art de dire, romanesque, poétique, critique, exprime ce « goût charnel » pour les mots, « du mot-climat au mot-nourriture », qui selon lui caractérise tout véritable écrivain.
Le choix des textes, composé par Julien Gracq pour cette lecture, invite à suivre « la trace sinueuse du voyage de l’auteur ».

Le rivage des Syrtes (1951)
Le prologue d’Un beau ténébreux (1945)
En lisant, en écrivant (1981)
Lettrines 2 (1974)
La forme d’une ville (1985)

 

Mardi 25 mars, Soyez digitales !! Avec Isabelle Juppé et Michèle Fitoussi ! (18 h 30, 35 rue Jacob !!)

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Mardi 25 mars de 18h30 à 21h30
L’Espace des Femmes vous invite à rencontrer

Isabelle Juppé (auteur de La femme digitale) et Michèle Fitoussi (éditorialiste à Elle)

autour des rapports que les femmes entretiennent avec Internet et les nouvelles technologies

A l’ère de la révolution numérique, dont l’Homme expérimente tous les jours les changements fondamentaux, quelle influence exerce le genre féminin ? En quoi le fait d’être une femme donne-t-il une forme singulière à la sphère numérique ? Après deux années d’enquête, les réalités dégagées par Isabelle Juppé dans La Femme digitale (JCLattès) sont proprement passionnantes. Et parce que les femmes sont épouses, mères, amies, professionnelles, pourquoi ne pas engager une réflexion sur les dérives du digital et la transmission d’un usage réfléchi de ces nouveaux médias aux prochaines générations.

Michèle Fitoussi, journaliste à ELLE, engagera le débat avec Isabelle Juppé.

« Au moment de conclure ce livre, je suis plus que jamais convaincue que le temps des femmes est en train de croiser celui de l’Internet». Isabelle Juppé

Remerciements à Louise Labib, attachée de presse chez Lattès pour ce texte…

Mercredi 19 mars, Soirée exceptionnelle pour le Vernissage de l’exposition de Catherine Lopes-Curval (dès 18 h 30) !!

Pour les pressé (e) s – oranges ou citrons, c’est idem : agrumes mâles et femelles traitées de la même manière aux éditions Des femmes !!! – filez décrocher le bijou (imprimable) ici d4226b05c871f59cec76a33c71e889bf.jpg: il vous fera office de carton d’invitation moderne pour notre chic soirée Catherine Lopes-Curval… (en présence d’Antoinette Fouque… murmure t-on !!!)

Pour ceux qui disposent d’une minute, je vous suggère de la scinder en deux (Attention, le compte à rebours commence ! Symptôme de l’attachée de presse soucieuse de la gestion de votre temps) : 30 secondes politiques humanistes et militantes en consultant le lien Tibet Libre d’Irène Frain http://www.dailymotion.com/IreneFrain/search/irenefrain/video/x4qggi_tibet-libre-contre-la-repression_blog et 30 secondes esthétiques contemplatives plus parisiennes mais tout aussi militantes (pour la création artistique des femmes !) en jetant un coup d’oeil sur l’oeuvre de Catherine Lopes-Curval ici http://www.artnet.com/artist/654765/catherine-lopes-curval.html.

Spécialement nourrie et inspirée par les écrivains (Kafka par-dessus tout), cette peintre dont l’univers me semble aussi nocturne et inquiétant que celui de la précédente exposition (Colette Deblé, illustratrice du si bel agenda Des femmes 2008 – encore en vente, précipitez-vous !) était diurne et jovial nous honore de venir nous habiter, au 35 rue Jacob, jusqu’au 17 mai prochain.

Le travail présentement exposé « chez nous » de Catherine Lopes-Curval, à l’imposant dossier de presse, mondialement célèbre (jusqu’en Chine !), comme Colette Deblé, porte sur « Les métamorphoses d’Alice », à partie de Lewis Carroll. Rien d’étonnant à ce qu’une grande psychanalyste comme Antoinette Fouque ait eu un violent engouement pour son talent il y a quelques années déjà, ait acquéri plusieurs de ses tableaux et désiré mettre son oeuvre en valeur…

Une Alice aussi brune que celle de Walt Disney est blonde doit être un argument suffisant pour vous convaincre de venir assister CE MERCREDI 19 MARS (clôture du Salon du Livre) DES 18 H 30 au vernissage que nous organisons à la Galerie des femmes. Adresse : au bout de l’allée fleurie, 35 rue Jacob, Paris 6ème.

Cet émile vaut invitation personnelle.

Philippe Djian a déjà remarqué la peinture de Catherine Lopes-Curval, aussi délicieuse que Colette Deblé l’a été tout l’hiver ; et Guy Goffette – autre auteur Gallimard – sera amicalement des nôtres ce soir-là.

En espérant que vous en serez aussi, je vous laisse deux mini pubs : une pour la Galerie Trigano qui expose habituellement Catherine Lopes-Curval et une pour notre livre audio (durée plus de trois heures) d’Arielle Dombasle lisant de son inimitable voix le texte de Lewis Carroll. (parution Bibliothèque des Voix 2006) + photo de couverture en PJ.

Bises pressées…! (décidément, je reste dans le « pressé » cde mon « accroche » cette nuit… Sûrement pour aller me coucher…! ) N’hésitez ni à m’appeler ni à me rappeler pour des infos en bonus….! La prochaine fois, je vous parlerai du Salon (Passez me voir mardi ou mercredi, ça me fera plaisir ! Stand S 55, Danielle Michel-Chich, Thérèse Clerc, Michèle Ramond, Catherine Weinzaepflen et Benoite Groult seront là………..) et de nos livres………….

G.

La Galerie Trigano :
http://www.artnet.com/galerietrigano.html
Galerie Patrice Trigano
4 Bis, Rue des Beaux-Arts
75006 Paris

Ce samedi 15 mars, Conférence au Salon du Livre de Paris, salle 2 à 17 h

31b6d5ed6204989643caf83a9b588e2a.jpg Ce samedi 15 mars, Conférence au Salon du Livre de Paris, salle 2 Haïm Nahnan Bialik à 17 h sur « PENSER AVEC ANTOINETTE FOUQUE » (nouveauté en avant-première) avec les auteurs… Chantal Chawaf, Roger Dadoun, François Guéry, Anne-Marie Planeix, Laurence Zordan…

Et au stand S 55

14h00 – 16h00
• Anne de Bascher, Alba, correspondance à une voix
• Marisa Berension, Le Voyage de Pirandello (livre audio)
• Catherine David, Simone Signoret ou la mémoire partagée (livre audio)
• Christine Orban, Deux fois par semaine (livre audio)
• Laurence Zordan, Blottie

16h00 – 18h00
• Françoise Collin, On dirait une ville
• Hélène Martin, Journal d’une voix (livre audio)
• Victoria Thérame, Hosto-Blues

Un an après, encore un article sur Juliette !! (République de Seine et Marne – 25.02.08)

LA REPUBLIQUE DE SEINE ET MARNE – Melun Val Seine Sénar

25 février 2008 – hebdomadaire

e1c6e971486483028774cf7f903140af.jpg LIVRES – SOUVENIRS 1843 – 1854

Juliette Drouet, amante et inspiratrice de Victor Hugo, a vécu dans l’ombre du grand poète. Et pourtant, elle laisse derrière elle une quantité impressionnante d’écrits : des milliers de lettres, mais aussi de courts récits, témoignages de choses vues ou vécues. Ce sont ces textes, écrits entre 1843 et 1854, qui sont réunis ici pour la première fois dans leur intégralité.

On y trouve des portraits du poète, saisi dans son intimité : notamment, le récit très émouvant du voyage au cours duquel Victor Hugo apprend dans un journal la mort de sa fille Léopoldine. Mais aussi des souvenirs plus personnels, comme ceux du couvent (« commande » de Victor Hugo qui, pour l’écriture des Misérables, avait demandé à Juliette de les mettre par écrit) et de l’exil à Bruxelles et à Jersey. On découvre enfin des témoignages historiques passionnants : par exemple, le récit extrêmement frappant des journées insurrectionnelles de février 1848, et celui du Coup d’Etat de décembre 1851.

Ce recueil a pour vocation de sortir Juliette Drouet de l’ombre : connue pour sa relation avec Victor Hugo, elle ne l’est pas suffisamment pour ses écrits qui révèlent un véritable talent littéraire. Une écriture à la fois délicate et expressive, à travers laquelle on devine une femme très sensible et d’une grande liberté d’esprit.

Juliette Drouet naît en 1806 dans une famille d’artisans. Très tôt orpheline, elle est élevée par son oncle (dont elle prend le nom) et fait sa scolarité dans un pensionnat religieux à Paris. Maîtresse du sculpteur James Pradier, avec lequel elle a une fille, elle commence sur son conseil une carrière de comédienne. Interprétant en 1833 un rôle dans Lucrèce Borgia, elle rencontre Victor Hugo et abandonne alors sa carrière théâtrale pour se vouer à son amant qu’elle accompagne dans son exil à Bruxelles, puis à Jersey et à Guernesey.

Editions Des femmes-Antoinette Fouque, 331 pages. 16 E.

Programme des dédicaces Salon du Livre de Paris

Bonjour,

J’ai le plaisir de vous communiquer le programme de dédicaces des auteurs des éditions des femmes-Antoinette Fouque pendant le Salon du Livre de Paris http://www.salondulivreparis.com/ qui se tiendra comme à l’accoutumée dans le Hall 1-1 de la Porte de Versailles.

Nous habiterons le Stand S 55 durant cette trépidante semaine du 14 au 19 mars, où je l’espère, vous serez nombreux à nous rendre visite… Et ce, au moins pour une bonne raison : les plus belles femmes du Salon seront les nôtres !!! Et puis, on vous offrira nos nouveaux catalogues 2005 – 2008, édités pour l’événement !!! Côté esthétique-déco, on devrait être aussi le plus réussi !!! (logique : des femmes sublimes en photo, ça fait des panneaux sublimes…)

Dédicaces Editions des femmes-Antoinette Fouque

Vendredi 14 mars 17h30 – 19h00
• Marisa Berenson, Le voyage de Pirandello (livre audio)
• Anne de Bascher, Alba, correspondance à une voix
• Colette Deblé, Agenda des femmes 2008

Samedi 15 mars
14h00 – 16h00
• Anne de Bascher, Alba, correspondance à une voix
• Catherine David, Simone Signoret ou la mémoire partagée (livre audio)
• Christine Orban, Deux fois par semaine (livre audio)
• Laurence Zordan, Blottie

16h00 – 18h00
• Françoise Collin, On dirait une ville
• Hélène Martin, Journal d’une voix (livre audio)
• Victoria Thérame, Hosto-Blues

17h00 – 18h30
• Conférence autour de Penser avec Antoinette Fouque avec Chantal Chawaf, Roger Dadoun, François Guéry, Anne-Marie Planeix, Laurence Zordan… (salle 2 iie Salle Haïm Nahnan Bialik)

Dimanche 16 mars
14h00 – 16h00
• Irène Frain, Au royaume des femmes (livre audio) – Dès 15 h
• Michèle Ramond, Lise et lui
• Catherine Weinzaepflen, Le temps du tableau

16h00 – 18h00
• Anne de Bascher, Alba, correspondance à une voix
• Danielle Michel-Chich et Thérèse Clerc, Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs
• Laurence Zordan, Blottie

Mardi 18 mars 17h30 – 21h00
• Danielle Michel-Chich et Thérèse Clerc, Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs
• Michèle Ramond, Lise et lui
• Catherine Weinzaepflen, Le temps du tableau

Mercredi 19 mars 15h30 – 17h30
• Benoîte Groult, La touche étoile (livre audio)

Me tenant à votre disposition pour tout complément d’information (06.84.36.31.85), j’attends très impatiemment d’avoir la joie de faire votre connaissance… Je serai autant que possible tout près des écrivains…

Et avec enthousiasme !!!

Rappel des horaires d’ouverture du Salon :
Vendredi 14 mars : 9h30-19h00
Samedi 15 mars : 9h30-20h00
Dimanche 16 mars : 9h30-20h00
Lundi 17 mars : 9h30-18h30 (Journée professionnelle)
Mardi 18 mars : 9h30-22h00 (Nocturne)
Mercredi 19 mars : 9h30-17h00

CREDIF – Dimanche 16 mars, le Prix Zoubeida Béchir pour les écrits des femmes récompense Monia Haddaoui !!

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Dimanche 16 mars 2008, Monia Haddaoui se rendra en Tunisie à l’invitation du CREDIF (Centre de Recherches, d’Etudes, de Documentation et d’Information sur la femme) où elle recevra à 15 heures le Prix Zoubeida B’Chir pour les écrits de femmes.

Madame Leïla Ben Ali assistera notamment à la cérémonie récompensant le livre de Madame Haddaoui « Ils ont lapidé Ghofrane » (éditions Des femmes-Antoinette Fouque, mars 2007)

Le site de l’association Ghofrane http://ghofrane.ifrance.com/ par l’intermédiaire duquel Monia Haddaoui recevait tant de courriers lui a donné l’idée de créer un blog http://ghofrane.skyrock.com/

Le prix Zoubeida B’chir vise à assurer certains objectifs, il s’agit :

1. D’encourager les femmes tunisiennes à la création littéraire et à la recherche scientifique.
2. Faire connaître les contributions féminines dans les différents thèmes du prix et encadrer les femmes créatrices qui se distinguent par leur productions, littéraires et scientifiques.
3. Sensibiliser les chercheurs (hommes ou femmes) à la production scientifique relative aux conditions de la femme en Tunisie.
4. Créer un répertoire bibliographique propre aux écrits des femmes tunisiennes et en assure la publication périodique au sein d’une bibliographie spécialisée.