Le Prix Lucien Dufils décerné au livre de Juliette Drouet. bravo à Gérard Pouchain ! (annoncé dans Le Havre Libre, Le Courrier Cauchois édition Caux littoral, Le Havre-Presse…)

Gérard Pouchain a obtenu le prix Lucien Dufils, décerné par l’Académie des Belles Lettres et des Beaux Arts du Pays de Caux, pour « Juliette Drouet, souvenirs ».

Ce prix lui sera remis samedi 27 juin, à 11 h, à Etretat, au foyer des Anciens (aile gauche de la mairie).2556E3E889FA49F6_876A4F6A73FB40C1_w_ouestfrance_.jpg 
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Un an après, encore un article sur Juliette !! (République de Seine et Marne – 25.02.08)

LA REPUBLIQUE DE SEINE ET MARNE – Melun Val Seine Sénar

25 février 2008 – hebdomadaire

e1c6e971486483028774cf7f903140af.jpg LIVRES – SOUVENIRS 1843 – 1854

Juliette Drouet, amante et inspiratrice de Victor Hugo, a vécu dans l’ombre du grand poète. Et pourtant, elle laisse derrière elle une quantité impressionnante d’écrits : des milliers de lettres, mais aussi de courts récits, témoignages de choses vues ou vécues. Ce sont ces textes, écrits entre 1843 et 1854, qui sont réunis ici pour la première fois dans leur intégralité.

On y trouve des portraits du poète, saisi dans son intimité : notamment, le récit très émouvant du voyage au cours duquel Victor Hugo apprend dans un journal la mort de sa fille Léopoldine. Mais aussi des souvenirs plus personnels, comme ceux du couvent (« commande » de Victor Hugo qui, pour l’écriture des Misérables, avait demandé à Juliette de les mettre par écrit) et de l’exil à Bruxelles et à Jersey. On découvre enfin des témoignages historiques passionnants : par exemple, le récit extrêmement frappant des journées insurrectionnelles de février 1848, et celui du Coup d’Etat de décembre 1851.

Ce recueil a pour vocation de sortir Juliette Drouet de l’ombre : connue pour sa relation avec Victor Hugo, elle ne l’est pas suffisamment pour ses écrits qui révèlent un véritable talent littéraire. Une écriture à la fois délicate et expressive, à travers laquelle on devine une femme très sensible et d’une grande liberté d’esprit.

Juliette Drouet naît en 1806 dans une famille d’artisans. Très tôt orpheline, elle est élevée par son oncle (dont elle prend le nom) et fait sa scolarité dans un pensionnat religieux à Paris. Maîtresse du sculpteur James Pradier, avec lequel elle a une fille, elle commence sur son conseil une carrière de comédienne. Interprétant en 1833 un rôle dans Lucrèce Borgia, elle rencontre Victor Hugo et abandonne alors sa carrière théâtrale pour se vouer à son amant qu’elle accompagne dans son exil à Bruxelles, puis à Jersey et à Guernesey.

Editions Des femmes-Antoinette Fouque, 331 pages. 16 E.

Souvenirs de Juliette Drouet (Gérard Pouchain) dans Historia de novembre 07 (A.W.)

Souvenirs 1843 – 1854 de Juliette Drouet (collectés par Gérard Pouchain)

Des femmes, 333 p., 13 E

En 1833, à 33 ans, Juliette Drouet abandonne sa carrière théâtrale pour se vouer exclusivement à son amant, Victor Hugo, qu’elle accompagne en Espagne et dans les Pyrénées, puis dans ses exils à Bruxelles, Jersey et Guernesey. C’est l’écrivain lui-même qui lui demande de rédiger le récit de leurs voyages. Elle décrit patiemment les paysages aperçus des fenêtres des diligences. Elle réalise des compte-rendus circonstanciés, monotones, purement descriptifs, y compris lorsqu’elle couche sur le papier ses souvenirs de pensionnat, qui doivent aider Hugo à rédiger l’un des chapitres des Misérables ou lorsqu’elle raconte heure par heure l’insurrection de 1848. Sa plume, asservie à l’amour de sa vie, erre sans fantaisie et sans perspicacité. A.W.

Quand Maître Kiejman et Gérard Pouchain dédicacent…

Maître Kiejman, traditionnellement en vacances à Belle Île en juillet dédicacera son livre – DVD, « Les grands procès de l’Histoire » à la maison de la presse. Je vous communiquerai la date dès qu’elle sera fixée.

Gérard Pouchain, le rassembleur des fragments de vie de Juliette Drouet (Souvenirs 1843 – 1854), s’est adonné à l’exercice l’hiver dernier ; voilà le joli article qui vient de sortir que ça a donné : Dans « La gazette de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen » http://www.academiecaen-scabl.com/francais/francais.htm
Dédicace à la Maison de la Presse (été 2007) « Un ouvrage sur Juliette Drouet »

Samedi 13 janvier, Gérard Pouchain (qui vit en partie à Asnelles, dans le Bessin) a présenté son ouvrage sur Juliette Drouet.
C’est un livre de souvenirs et de périodes vécues entre 1843 et 1854 par Juliette Drouet, l’amante de l’ombre de Victor Hugo. Edité au mois de novembre par les éditions Des femmes, ces écrits montrent à quel point ses sentiments pour Victor Hugo étaient forts. Dans cet ouvrage, il y est décrit des passages de sa vie d’enfant, mais il y a également des textes écrits à la demande de Victor Hugo, des moments partagés avec son amant, à qui elle a voué une majeure partie de sa vie, depuis le jour où elle l’a rencontré, lors de son interprétation dans la pièce Lucrèce Borgia en 1833.
Née en 1806 dans une famille d’artisans, cette jeune fille le suivra dans ses exils à Bruxelles, Jersey et Guernesey, afin de le sauver d’un assassinat certain. Gérard Pouchain doit se rendre à Cuba au mois de mars, afin d’assister à une conférence sur les femmes, où il est invité à faire découvrir cette personnalité forte et fragile à la fois que fut Juliette Drouet »

Antoinette Fouque sur France Culture, Week-end littéraire au Château de Cirey, Catherine, Pomme, Hacina, Julie, Monia et les autres…

9622.jpgEn dépit de cette catastrophique météo marquant l’ouverture du mois de juillet à Paris, je forme l’espoir de réussir à éveiller votre enthousiasme, voir à toucher votre sensibilité, en vous faisant partager les quelques ingrédients de la semaine qui nourrissent mon énergique optimisme quant aux proche avenir des Editions Des femmes. 1) (RAPPEL) Antoinette Fouque sera donc demain, jeudi 5 juillet, l’invitée de Francesca Isidori, de 10 h à 11 h, dans « Affinités électives » sur France Culture (93.5 à Paris). La fondatrice des Editions Des femmes reviendra sur son parcours de combattante, sur son oeuvre et évoquera la sortie de son livre-événement, « Gravidanza » – l’anti « No Kid » de Corinne Maier. L’émission sera multidiffusée le samedi + disponible à l’écoute sur le site internet : http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/affinites/index.php

2) Catherine Weinzaepflen, l’auteur de « Am See » (réédition d’un ouvrage qui avait obtenu un grand succès de presse en 1985 chez Flammarion), sera également demain à la radio dans les « Jeudis littéraires » de Philippe Vannini de 10 h à midi sur Aligre Fm (93.1 à Paris). Ce même écrivain avait déjà été reçue par Françoise Objois dans son émission « Traverses » sur Radio Campus le samedi 9 juin de 13 à 14 h. L’émission (106.6 Mhz dans le Nord Pas de Calais) avait été d’une immense qualité. Bravo à elle !

3) A souligner l’article de Bruno de Cessole sur « Souvenirs 1843 – 1854 de Juliette Drouet » collectés par Gérard Pouchain dans « Valeurs actuelles » et celui de Robert Maggiori sur « Lou Salomé, génie de la vie » de François Guéry dans « Libération ». Je suis si heureuse de ces articles que je vous les recopie dans de prochains posts afin de vous donner l’eau à la bouche sur ces deux ouvrages de et sur une femme de lettres et je remercie chaleureusement les deux journalistes auteurs.

4) Les Editions Des femmes seront en lumière le week-end du 7 et du 8 juillet lors d’un nouvel événement littéraire au Château de Cirey, en Champagne. Pomme Jouffroy ( « Res Nullius« ), François Guéry (« Lou Salomé, génie de la vie« , Hacina Zermane « Sheh, bien fait pour toi ! ») et Catherine Weinzaepflen ( « Am See« ) seront du voyage, dédicaceront leurs livres et en liront des passages autour du thème « Femmes d’Histoires, Histoires de femmes ». La comédienne Julie Debazac lira quant à elle un passage de son livre audio « Stella » d’Anaïs Nin. Ce week-end d’esprit décontracté, dont Elisabeth Badinter est la marraine en 2007, rendra hommage à Emilie du Châtelet, Louise Michel et Yvonne de Gaulle. Héloïse d’Ormesson, Danièle Bour et Xavière Gauthier seront à l’honneur. (Antoinette Fouque, qui travaille trop en ce moment pour avoir le temps d’y participer, le sera l’année prochaine). Pour en savoir davantage, jetez un coup d’oeil sur le blog de l’organisateur, Yannick Pénagos : http://laparlote.skyrock.com/

5) L’amitié que idFM Radio Enghien 98.0 FM nous témoigne fait chaud au coeur. Ma reconnaissance s’adresse en particulier à Jocelyne Sauvard ( www.jocelynesauvard.fr ) qui a interviewé Patrizia Cavalli (« Mes poèmes ne changeront pas le monde« ) avant que la poétesse ne reparte en Italie samedi dernier dans son émission « Parlez-moi la vie » de 16 h 30 à 18 h 30 et à Noëlle Veaux-Khoury, fidèle de l’actualité des Editions Des femmes, qui présente un « Féminoscope » de 15 h à 16 h le lundi.

6) Monia Haddaoui >(« Ils ont lapidé Ghofrane » http://ghofrane.ifrance.com/), suite à sa jolie rencontre avec Jean-Pierre Allali à Radio Juive dimanche dernier, a été mise en contact avec le célèbre éditorialiste du Figaro Ivan Rioufol. Un dîner-débat avec et autour de celui-ci aura lieu ce jeudi 5 juillet (quelle actualité ce même jour !) dans le 8ème arrondissement de Marseille. Monia Haddaoui aura l’occasion de s’exprimer sur la barbarie qui a frappé la chair de sa chair. Envoi des livres cités dans la suite de mon texte sur simple demande (mentionnant une adresse postale !) à presse.desfemmes@orange.fr.

Le Juliette Drouet de Gérard Pouchain par Bruno de Cessole

Inédit Souvenirs 1843 – 1854 de Juliette Drouet (collectés par Gérard Pouchain) par Bruno de CESSOLE (Valeurs actuelles, 15 au 21 juin 2007)

Parmi les classiques de la correspondance amoureuse, les lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo figurent en bonne place, tant par leur intensité que par leur quantité : pas moins de 20 000 ! Modeste, elle ne se faisait pas d’illusions sur ses qualités d’épistolière : « Il y a, écrivait-elle à son cher « Toto » entre mes lettres et celles de Madame de Sévigné le même rapport qu’entre mes dessins et les cartons de Raphaël. » Juliette se calomniait : elle ne « scribouillait » pas si mal que cela. A telle enseigne qu’Hugo lui demanda parfois de rédiger des souvenirs dont il pourrait avoir l’usage pour ses écrits. Voici ces « souvenirs » de Juliette, dont la première qualité est la spontanéité. Si les récits de voyage ne sont pas d’un intérêt palpitant, il n’en va pas de même pour ses souvenirs de la Révolution de 1848 et du coup d’Etat du 2 décembre. Juliette s’y révèle un témoin et un « reporter », sinon génial comme Hugo dans ses Choses vues, du moins remarquable par sa probité et son coup d’œil. Souvenirs 1843 – 1854 de Juliette Drouet, Des femmes – Antoinette Fouque, 322 pages, 13 euros

PROGRAMME ECRIVAINS FEMMES 2007

Dans ce mois de mai tout en gruyère, petite souris, je me faufile dans le labyrinthe de la Toile, pour venir agrémenter (ou encombrer ! ) vos boites à lettres avec mes infos sur les parutions des éditions Des femmes.

Le thème de cet émile sera, comme annoncé dans son objet, les écrivains femmes – ce qui n’est pas surprenant pour ceux qui s’intéressent à l’identité de ma maison. En l’occurence, j’ai choisi ce soir de mettre deux livres à l’honneur, deux livres mettant en lumière l’extraordinaire force créatrice de celles qui sont peut-être les deux plus célèbres muses d’immenses écrivains.

J’ai d’abord le plaisir de vous recommander très chaudement le livre de Juliette Drouet : il s’agit d’un assemblage de textes de souvenirs inédits collectés par son plus grand spécialiste objectif, Gérard Pouchain. Hugolien mondialement connu et reçu pour des conférences, il a notamment été le commissaire scientifique de l’exposition consacrée à Juliette Drouet, à la Maison de Victor Hugo, qui vient de prendre fin. Son ouvrage est une somme biblique (et hétérogène : textes personnels, témoignages historiques, portraits intimes du poète etc) pour appréhender le grand amour de 50 ans ( » 50 ans d’amour, c’est le plus beau des mariages  » disait Victor qui n’a jamais manqué d’honorer son amante chaque nuit du 16 au 17 février durant un demi-siècle) de l’auteur des « Misérables » durant la période 1843 – 1854. D’autres tomes de cette épistolière de talent sont prévus.

Délice, ensuite, de vous entraîner à nouveau suite à mon courrier de la semaine dernière sur « La cape magique« , et cette fois grâce au philosophe François Guéry, plus en profondeur dans la découverte de l’inspiratrice de Nietzsche, Rilke et Freud, Lou Salomé. Accoucheuse de génie (et de génies), l’icône de la liberté a voué son entière existence à la fécondation des géants du XIXème. La puissance de « Lou Salomé, génie de la vie » réside dans le style enlevé, vivifiant de son brillant auteur comme dans la justesse des problématiques qu’il s’impose. Hyper documenté, écrit par un Normalien averti et familier de ses collègues « aimant la sagesse », cet essai mérite toute votre attention, c’est un document d’histoire et de philosophie de fond que les éditions Des femmes ont là l’honneur de rééditer en 2007.

Je vous remercie d’être arrivé (e) au terme de mon émile (n’eusse-je pas la plume de celles que je vous raconte !) pour sortir de l’ombre des Grands Juliette Drouet et Lou Salomé. Vous trouverez les argumentaires en pièces jointes.

Je vous envoie l’un, l’autre ou les deux livres sur simple retour de courriel à presse.desfemmes@orange.fr

A très vite !! …

« Souvenirs 1843 – 1854 » INEDITS de Juliette Drouet, collectés par Gérard Pouchain

Souvenirs 1843-1854
Juliette Drouet
Édition établie par Gérard Pouchain.

Office 16/11/2006

Juliette Drouet, amante et inspiratrice de Victor Hugo, a vécu dans l’ombre du grand poète. Et pourtant, elle laisse derrière elle une quantité impressionnante d’écrits : des milliers de lettres, mais aussi de courts récits, témoignages de choses vues ou vécues. Ce sont ces textes, écrits entre 1843 et 1854, qui sont réunis ici pour la première fois dans leur intégralité.
On y trouve des portraits du poète, saisi dans son intimité : notamment, le récit très émouvant du voyage au cours duquel Victor Hugo apprend dans un journal la mort de sa fille Léopoldine.
Mais aussi des souvenirs plus personnels, comme ceux du couvent (« commande » de Victor Hugo qui, pour l’écriture des Misérables, avait demandé à Juliette de les mettre par écrit), et de l’exil à Bruxelles et à Jersey.
On découvre enfin des témoignages historiques passionnants : par exemple, le récit extrêmement frappant des journées insurrectionnelles de février 1848, et celui du coup d’État de décembre 1851.
Ce recueil a pour vocation de sortir Juliette Drouet de l’ombre : connue pour sa relation avec Victor Hugo, elle ne l’est pas suffisamment pour ses écrits qui révèlent un véritable talent littéraire. Une écriture à la fois délicate et expressive, à travers laquelle on devine une femme très sensible et d’une grande liberté d’esprit.
La sortie de ce recueil accompagnera une exposition consacrée à Juliette Drouet pour le bicentenaire de sa naissance, exposition qui se tiendra à partir de décembre 2006 à la Maison de Victor Hugo (place des Vosges à Paris) et dont le commissaire scientifique est Gérard Pouchain.

Juliette Drouet naît en 1806 dans une famille d’artisans. Très tôt orpheline, elle est élevée par son oncle (dont elle prend le nom) et fait sa scolarité dans un pensionnat religieux à Paris. Maîtresse du sculpteur James Pradier, avec lequel elle a une fille, elle commence sur son conseil une carrière de comédienne. Interprétant en 1833 un rôle dans Lucrèce Borgia, elle rencontre Victor Hugo, et abandonne alors sa carrière théâtrale pour se vouer à son amant, qu’elle accompagne dans son exil à Bruxelles, puis à Jersey et à Guernesey.