On vous attend : Rencontre-dédicace avec ses lecteurs sur une péniche pour Richard SARTÈNE mercredi 8 octobre à 19h30

Ce mercredi 8 octobre à 19h30 rendez-vous pour une rencontre à La Péniche-librairie avec le docteur Richard SARTÈNE auteur de « Une enfance entre Guerre et Paix », une nouveauté aux Éditions du Net. 

857431842.2.jpg

J’y serai, et vous ?

CONTACT => Péniche-librairie « L’eau et les rêves » – Face au 3 quai de l’Oise, 75019 Paris (M° Crimée)

– Tél.: 01 42 05 99 70 – Ouvert l’après-midi de 14 heures à 19 heures sauf le lundi
http://www.penichelibrairie.com/

PÉNICHE-LIBRAIRIE
Une librairie sur le canal de l’Ourcq, à Paris
23 juillet 2014 – 08:50
La Péniche-Librairie "L'eau et les rêves" (Photo J.Rosa)Capture d’écran 2014-10-06 à 18.30.33.pngJudith Rosa vient du monde de l’édition, Didier Delamare est marin. Tous deux ont ouvert en avril « L’eau et les rêves« , une librairie consacrée aux voyages, à l’eau et à la navigation, sur un bateau amarré quai de l’Oise, au bord du canal de l’Ourcq, à Paris. 

Judith Rosa, traductrice et responsable de suivi éditorial en Italie et en France, et Didier Delamare, capitaine de la marine marchande, ont acheté leur bateau en 2009. Désireux de continuer ensemble leurs aventures littéraires et maritimes, ils ont craqué pour « Erik », un Freycinet des années 50, aménagé en librairie universitaire sur la Seine à Melun (Seine-et-Marne). Ils le renomment « L’eau et les rêves« , titre d’un essai de Gaston Bachelard, et le ramènent quai de l’Oise, à Paris. Les travaux une fois réalisés, le couple connaît une telle série de déboires administratifs que Le Parisien leur consacre un article fin 2013…

Les rayonnages de la Péniche-Librairie (Photo J.Rosa)Depuis mai, tout cela n’est plus qu’un mauvais souvenir et la librairie a déjà ses inconditionnels. Voyageurs en salon ou au long cours, marins du grand large ou d’eau douce y trouvent récits de voyages, livres d’Histoire, beaux-livres, ouvrages de navigation et bien sûr les Fluviacartes. Mais également un coin Jeunesse et des ouvrages, romans, polars et essais ayant, de près et parfois de loin, un lien avec l’eau, la mer et les fleuves.

Le 19 juillet, bateau et librairie quitteront Paris pour quelques nouveaux travaux. « L’eau et les rêves » reviendra début septembre au bord du canal de l’Ourcq, avec de nouveaux ouvrages à découvrir mais aussi un programme d’expositions, de lectures et d’animations pour les plus jeunes.

Capture d’écran 2014-10-06 à 18.29.39.png

Richard Sartène, remarqué dans le Cahier Histoire du Groupe Nice-Matin par Véronique Georges (29 juin 2014)

nice-matin-logo11-110761.jpgCahier Histoire du Groupe Nice-Matin

Post-Scriptum

Capture d’écran 2014-07-01 à 15.43.11.pngUne enfance entre guerre et paix

Richard Sartène n’est pas le premier à relater comment, âgé de trois ans en 1942, il a vécu caché à la campagne durant la guerre, avec son frère Daniel. S’ils n’ont pas grandi dans la sécurité d’une famille unie, ils ont eu la chance de vivre dans cette Bretagne accueillante, chez la vieille Euphrasie qui les a baptisés très rapidement, une enfance insouciante et heureuse « inoubliable, lumineuse, magique » dit-il. Dans ce cadre rassurant, il n’a pas rencontré l’antisémitisme. Il y a été confronté après, traité de « youpin ». Et c’est là, en apprenant le mot juif, qu’il a compris qu’il portait une identité particulière. Cette histoire va mener le lecteur après la fin du conflit, dans une France qui se réveille…

Les Éditions du Net, 170 pages, 13 euros.

Capture d’écran 2014-07-01 à 15.34.30.png

France infos retient Richard Sartène comme grand témoin du siècle pour une émission d’histoire diffusée en juillet 2014 (enregistrement le 5 juin 2014)

infos.jpeginfo_montchovi.jpg

Dans le cadre d’un cycle d’émissions estivales consacré à des vies exceptionnelles de personnalités apportant leur témoignage sur l’histoire de leur siècle, Lucie Montchovi a réalisé une interview de 30 minutes de Richard Sartène.

L’interview sera diffusée début juillet sur France Infos, je vous tiendrai au courant.

Richard Sartène, dans cette émission, évoque longuement son enfance de petit juif caché de 1942 à 1952 à Conquereuil ainsi que son arrivée à Paris-Montparnasse. Nous retrouvons la même grâce et la même émotion que dans son livre qui vient de paraître aux Éditions du Net Une enfance entre Guerre et Paix.

sartene.jpgLucie Montchovi est l’une des 11 journalistes distingués par le prix Reporters d’Espoirs 2012. La journaliste de France Info a reçu le Prix Radio pour sa chronique quotidienne, « Initiative France Info ».

Lucie Montchovi a été récompensée par le Prix Radio Reporters d’Espoirs 2012 pour sa chronique « Initiative France Info ». Journaliste à France Info, Lucie Montchovi présente depuis deux ans cette chronique quotidienne diffusée à 6h25 et 11h20, dans laquelle elle s’intéresse à toutes les initiatives répondant aux grands enjeux de la société et aux personnes qui mettent en oeuvre des projets solidaires. Le jury du prix Reporters d’Espoirs 2012 était composée de 16 professionnels des médias et des représentants de la société civile.

sartene montchovi 1.jpg

sartene montchovi 2.jpg

sartene montchovi 3.jpg

sartene montchovi 4.jpg

sartene montchovi 5.jpg

sartene montchovi 6.jpg

sartene montchovi 7.jpg

sartene montchovi 8.jpg

sartene montchovi 9.jpg

sartene montchovi 10.jpg

Sur la judéité, le site Wukali évoque la proximité avec Georges Perec de Richard Sartène (27 juin 2014)

« Entre guerre et paix » tout un monde vu au travers d’un regard d’enfant

La chronique littéraire d’Émile Cougut

Richard Sartène a connu une enfance comme on espère que nos enfants, petits enfants, descendants ne connaîtrons jamais. Il est un enfant de son époque et le moins que l’on puisse dire, c’est que pour un petit garçon de quatre ans, dont les parents étaient des juifs polonais immigrés en France, il avait tout pour connaître l’enfer. Il ne l’a pas connu, mais il n’a pas eu une enfance radieuse, dans un cadre familial épanouie.

Capture d’écran 2014-06-30 à 11.05.59.png

En 1942, un client de son père, tailleur, apprend à ce dernier que tous les juifs de Paris vont être arrêtés par les allemands. Il a le temps d’envoyer Richard et son frère ainé dans un petit village de Bretagne, sa mère reste à Paris pour accoucher puis réussir à se cacher en Touraine, son père s’enfuit en Espagne, passe en Afrique du Nord et s’engage dans les troupes de la France libre. A la libération, ils seront tous vivants, mais les parents divorcent et Richard ne verra que très peu son père. Une enfance entre guerre et paix retrace 10 ans de la vie de l’auteur : le temps de la guerre passé en Bretagne, chez Euphrasie sa « marraine ». Il nous décrit un monde disparu vivant au rythme des saisons, répétant les mêmes gestes depuis la nuit des temps. Une vie rude, sans luxe, mais où l’enfant trouve l’affection dont il a besoin, fait l’apprentissage de la solidarité, des joies profondes dans la simplicité. Cette vie passée loin des siens, mais avec son ainé, lui fait découvrir, lui le parisien un univers qu’il ne connaissait pas, les valeurs de la ruralité, l’effort.

A la libération, sa mère s’installe dans un village voisin, et ce n’est qu’en décembre 1951 qu’il va revenir à Paris. Il est a noté que ce n’est qu’à la Libération qu’il a pris conscience d’être juif. Non par ce qu’il ressentait mais par le regard des autres. Il a été, comme beaucoup d’enfants dans sa situation, baptisé, allait toutes les semaines à la messe. C’est au contact de sa tante qui a été déportée, à la réflexion de certains dans son entourage qu’il a compris que son corps porte à tout jamais la marque à son appartenance au peuple juif. Bien sur, il se pose la question de savoir qui est un juif, qu’est-ce qui le différencie d’un non juif. Mais il n’apporte pas de réponse car c’est d’un enfant qu’il s’agit et un enfant, pris si jeune dans les tourments de l’histoire ne peut, ne sait se donner une réponse.

Capture d’écran 2014-06-30 à 11.06.24.png

A Paris, il commence une autre vie, mais les valeurs qu’il a acquises en Bretagne sont toujours présentes. Il entre chez les scouts israélites, mais ne se sent pas attiré par un retour à la terre promise. Les courts chapitres consacrés à Paris commencent pour la plus part par : «  je me souviens ». Georges Perec n’est pas loin, lui qui est cité par l’auteur quand il parle de sa recherche de sa judéicité.

Richard Sartène présente ses mémoires comme étant la réponse à une question à un de ses petits fils : « Dis qu’est-ce que tu as fait pendant la guerre ? » Et son style est en parfaite harmonie avec l’âge de son locuteur, des mots simples, des phrases courtes, pas de savantes analyses, de considérations géostratégiques, philosophiques, mais des faits bruts, précis, des émotions à peine esquissées mais très fortes tant elles sont empruntes d’affection : affection pour son passé, pour sa nourrice, son frère, sa mère, et même son père. Affection pour tous ceux qui ont gravité autour de lui durant ces dix ans.

Une Enfance entre guerre et paix est un témoignage émouvant tant il est sincère qui devrait être lu par tous nos adolescents à fin qu’ils prennent conscience de la chance inouïe qu’ils ont de vivre au XXIe siècle dans un pays riche et ou il n’est pas nécessaire de se cacher pour vivre.

Emile Cougut

Une Enfance entre guerre et paix

Richard Sartène

Les éditions du Net. 13€ ou 9€10 en version PDF

Richard Sartène, docteur en médecine toujours en exercice, spécialiste de la médecine du sport et de celle du sommeil, docteur en sciences, enseignant et chercheur, humaniste de haute futaie, grand amateur d’art, voue à l’amitié un culte contagieux.

Richard Sartène, raconte son histoire d' »enfant caché » au Mémorial de la Shoah (26 juin 2014)

10492124_10152272043268995_7655037098730817635_n.jpg

À l’occasion de la sortie d’un ouvrage collectif, la Librairie du Mémorial de la Shoah a organisé une signature et présentation de l’ouvrage «Qui sont les «enfants cachés»? Qu’ont-ils vécu? Que sont-ils devenus?», jeudi 26 juin 2014, de 18h à 19h, à la Librairie du Mémorial.

Richard Sartène, auteur de « Une enfance entre Guerre et Paix » aux Éditions du Net, assis au premier rang, était parmi eux.

Pour la première fois en France, cet ouvrage pluridisciplinaire rassemble de grands témoins, anciens enfants cachés en France et en Belgique, réunit des historiens, des psychologues, des sociologues, mais aussi des psychiatres, des ethnopsychiatres et des écrivains, pour tenter de mieux comprendre ce que fut la réalité singulière de ces enfants. En présence de Nathalie Zadje, François Heilbronn et Jacques Fredj.

Les auteurs : Eliezer Ben-Rafael, Boris Cyrulnik, Jacques Fredj, Catherine Grandsard, Katy Hazan, François Heilbronn, Serge Klarsfeld, Liliane Klein-Lieber, Israel Lichtenstein, Tobie Nathan, Adolphe Nysenholc, Nathalie Zajde, Carole Zalberg.

Mémorial de la Shoah

17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris

Capture d’écran 2014-07-02 à 00.25.55.png

 

10500315_10152272043168995_6873932297696055269_n.jpg

10494789_10152272043638995_3748179310239771857_n.jpg

Ségolène Bonura a adoré le livre de Richard Sartène, « Une enfance entre Guerre et Paix » (20 juin 2014)

sartene.jpgPampoune – Lectures par Ségolène Bonura

 

Une enfance entre Guerre et Paix de Richard Sartène 

 

Dans son livre, rayonnant de sérénité rustique, mais aussi poignant par les circonstances dans lesquelles se situe cette saga, le docteur Richard Sartène relate ce que fut son exode à lui, quand il avait le cœur en culotte courte et que la France vivait à l’heure allemande.Il dépeint le monde rural dans un village de la Bretagne, avant la désertification des campagnes. Les portraits des habitants ruissèlent d’authenticité, et Conquereuil,  avec « un bar, un restaurant, une salle des fêtes et, à l’extérieur, une cour triangulaire plantée d’un tilleul qui lui donnait un air de cour d’école », devient, au fil de la lecture, une enclave familière où rien de grave ne pouvait se passer pour le jeune Richard.Mais il y a un envers du décor beaucoup plus poignant. Celui d’un enfant, issu d’une famille traditionnelle d’immigrés des pays d’Europe centrale qui, pour des raisons que l’on imagine aisément, a été séparé de ses parents et placé dans une famille d’accueil.Caché, protégé, le futur médecin, dans un style coloré, raconte son retour à Paris, auprès de sa famille qu’il retrouve, sa Libération et son itinéraire scolaire au lycée Buffon.

 

Capture d’écran 2014-06-23 à 12.35.15.pngPendant la guerre, Richard est envoyé avec son jeune frère dans un village breton par leurs parents. Paris est en effet dangereuse et il faut protéger les enfants. Puis, après la guerre, c’est le temps de la réhabilitation et d’une nouvelle vie avec la nouveauté…

 

Je remercie tout d’abord Guilaine Depis et les éditions du net grâce à qui j’ai pu découvrir ce nouveau témoignage d’une vie pendant la dernière guerre mondiale.

 

En 1942, il ne fait pas bon être à juif à Paris. Pour protéger leurs enfants, les parents de Richard les conduisent lui et son jeune frère dans un petit village breton le temps que la guerre cesse. Alors qu’à Paris l’horreur sévit, le jeune garçon découvre alors la vie à la campagne entre l’école et les travaux de la ferme.

Et puis, une fois la guerre finie, c’est le retour à Paris que les enfants devront vivre avec la modernité et la réhabilitation de tout un peuple chassé pendant la guerre. La grandeur du cinéma, le droit de vote pour les femmes ou encore la naturalisation des noms… voilà ce que sera désormais le quotidien de la famille de l’auteur.

 

Comme le dit lui-même l’auteur au début de son livre, des témoignages d’enfance pendant la guerre, il y en a. Il y en a même beaucoup. Pourtant, ici, ce n’est pas un récit malheureux que l’auteur nous propose. La séparation d’avec les parents sera certes difficile mais c’est surtout le récit d’une vie à la campagne que l’on découvre ici.

Du coup, plus qu’un récit au coeur de la guerre, c’est un récit qui témoigne d’une autre époque dans le sens d’une vie avec d’autres moeurs et d’autres activités que celles que l’auteur retrouvera plus tard à Paris.

 

Capture d’écran 2014-06-23 à 12.35.36.pngL’auteur rend parfaitement compte de son enfance. On pleure parfois mais souvent on retrouve une âme d’enfant avec la joie de la découverte de chaque instant. C’est donc avec une écriture très forte et très belle que Richard Sartène nous raconte chaque moment mais sans jamais plonger dans le larmoiement. Au contraire, c’est toujours une bonne humeur communicative qui ressort des pages et, il faut le dire, cela fait du bien de lire ce genre de témoignage.

 

Et puis, ce livre est un livre qui se lit en un rien de temps. Très court, il est de plus impossible de lâcher ce témoignage à partir de l’instant où on le commence. On se retrouve alors plongé dans l’histoire de l’auteur et on prend plaisir à découvrir une foule d’événements qui forment une enfance.

 

En bref, voici un livre avec lequel j’ai passé un très bon moment et que je vous engage à lire pour découvrir que, durant la guerre, la peur et la souffrance firent parfois place à de vrais moments de bonheur simple.

Le Pays Roannais conseille le livre de Richard Sartène – Merci à Isabelle Sylvestre (juillet 2014)

sartene.jpg

Rubrique littéraire du Pays Roannais 

 

Juillet 1942, Paris est sous le joug allemand. Richard, petit garçon juif, n’a que 3 ans lorsqu’il est confié à des amis de ses parents qui vivent en Bretagne. Il retrouve sa famille en 1945 et aura ensuite une enfance et une adolescence heureuses à Paris. Évocation des années de guerre, personnages typiques, touchante authenticité : des blessures de l’enfance à son rôle de médecin, ce récit autobiographique est aussi l’histoire d’une guérison.

 

Une enfance entre guerre et paix, Richard Sartène, Les éditions du net, 13 €

Capture d’écran 2014-06-23 à 12.30.35.png

Michel Field invite Richard Sartène sur LCI alors que François Hollande fait son discours sur le 70ème anniversaire du débarquement de Normandie (6 juin 2014)

Lors d’une grande émission télé sur LCI de « 5 à 7 » Spéciale débarquement de Normandie, le 6 juin 2014, Michel Field a choisi d’inviter Richard Sartène à présenter son livre Une enfance entre Guerre et Paix (Éditions du Net) et à commenter les commémorations officielles depuis le plateau de Boulogne-Billancourt aux côtés de l’ancien résistant Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Max Gallo et Gilles Perrault. À revoir ici http://youtu.be/50M7cBNwlBg

Merci à Daniel Sartène pour sa précieuse collaboration technique.

Capture d’écran 2014-06-23 à 15.09.44.png

LCI_preview.jpg

sartene lci 1.jpg

sartene lci 2.jpg

sartene lci 3.jpg

sartene lci 4.jpg

 

 

 

Richard Sartène demande pour Conquereuil la reconnaissance de « Juste parmi les nations » (lettre au Maire du 23 mai 2014)

img_2445-1.jpgMonsieur le Maire Jean Perraud

Mairie de Conquereuil

2, rue de la Mairie

44290 Conquereuil

Paris, le 23 mai 2014

 

Monsieur le Maire,

sartene.jpgJe me fais un plaisir de vous offrir mon livre « Une enfance entre Guerre et Paix » qui relate mon enfance (1942-1952) au pays.

En le lisant, vous constaterez que Conquereuil est au centre de mon existence et qu’il m’a marqué à jamais.

Conquereuil, où, petit réfugié juif, j’ai grandi pendant ces années horribles de la guerre, éloigné de mes parents certes, mais protégé, sécurisé, vivant dans la sérénité et l’insouciance avec tous les petits Conquereuillais de mon âge.

conquereuil 2.JPGConquereuil, par le courage admirable, en premier lieu de ses notables, Monsieur le Maire Cyprien Gourbil, le Secrétaire de Mairie et Instituteur (Monsieur Lamballe), le Curé de la Paroisse, Alphonse Levinais, décida de nous soustraire à l’Ennemi en nous « cachant », nous sauvant ainsi d’une mort certaine.

sartene ecole 2.jpgConquereuil, avec l’ensemble de ses villageois, paysans, artisans, commerçants, anciens combattants, du bourg et des hameaux environnants dont Couaveix bien sûr, nous a accueillis, aimés, intégrés dans la plus pure tradition des valeurs de la République.

sartene ecole 1.jpg

Conquereuil, même si aucune demande officielle n’a été faite, mérite à mes yeux la reconnaissance de « Juste parmi les nations », de même qu’Euphrasie Lahue qui nous avait recueillis, mon frère André et moi-même à Couaveix dès Juin 1042, en prenant tous les risques.

sartene ecole 3.jpg

La modestie de Conquereuil et de ses habitants m’a toujours ému et rempli d’admiration. En cette période de commémoration des grands événements passés, où des témoins sont encore de ce monde, je pense que Conquereuil s’honorerait de faire connaître aux générations d’après-guerre, le comportement glorieux de ses « anciens » pendant ces années sombres.

Si tel était votre désir, je me ferais une joie, avec mes frères André et Daniel de vous accompagner et de vous aider dans l’élaboration d’un projet.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma considération distinguée.

Richard Sartène

sartene 2.JPG