DIMANCHE, spectacle Catherine David et Chloé Lambert + dédicace de Blanche de Richemont ! RDV à 17 h !!

Bienvenue à l’Espace des femmes, 35 rue Jacob, Paris 6ème à l’occasion de l’événement LIRE EN FÊTE 2008 ! CE Dimanche 12 octobre à 17 h, nous vous proposons un spectacle UNIQUE de littérature et de musique mêlées qui promet bien des émerveillements : « Crescendo »david.jpg Lambert.jpg

CATHERINE DAVID, écrivain, journaliste, pianiste amateur, et CHLOÉ LAMBERT comédienne,

joindront le geste à la parole,
le piano à l’écriture,
pour traverser les apparences
qui séparent la musique des sons
de la musique des mots.

En lisant et en jouant…

Schubert, Chopin, Schumann, Brahms, Rachmaninoff

par Catherine David au piano
avec en alternance, par Chloé Lambert, lecture d’extraits de deux ouvrages de Catherine David :

« Crescendo, avis aux amateurs » (Actes Sud 2006)
et
« La Beauté du Geste » (Calmann-Lévy 1994, Actes-Sud-Babel 2006).

Le programme sera distribué sur place.

CATHERINE DAVID
Romancière, essayiste, pianiste amateur, vit à Montmartre et partage son temps entre l’écriture et la musique. De mère américaine et de père français, elle est née à Paris. Après un passage dans l’édition (Gallimard, Jean-Jacques Pauvert), elle s’est dirigée vers la critique littéraire et le journalisme au Nouvel Observateur dans le domaine culturel – littérature, histoire, philosophie, sciences humaines, histoire des sciences. Catherine David a notamment publié :
L’Océan miniature, roman, Seuil 1983
Simone Signoret ou la mémoire partagée, essai biographique, Robert Laffont 1990, ET en livre audio pour LA BIBLIOTHEQUE DES VOIX des EDITIONS DES FEMMES (réédition en 2006)La Beauté du geste, essai sur le piano et le tai chi chuan, Calmann-Lévy 1994 et Babel 2006
Passage de l’Ange, roman, Calmann-Lévy 1995
L’Homme qui savait tout, le roman de Pic de la Mirandole, roman, Seuil 2001
Clandestine, récit, Seuil 2003
Crescendo, avis aux amateurs Actes Sud, 2006

CHLOE LAMBERT
Prix Suzanne Bianchetti SACD 2005, CHLOE LAMBERT poursuit une triple carrière au théâtre, au cinéma et à la télévision.
Formée à la scène par Jean-Pierre Martino et Pierre Debauche, elle a joué notamment sous la direction de Benno Besson, Jacques Rosner, Bernard Bloch, Bernard Murat, Jorge Lavelli, dans deux pièces de Florian Zeller… Et en 2007-2008, dans deux pièces de Sacha Guitry au théâtre Edouard VII à Paris, avec les deux Brasseur, père et fils.
Au cinéma on a pu la voir notamment dans « Mariages » de Valérie Guignabodet et « Chaos » de Colinne Serreau.
A la télévision, elle a été la partenaire d’Eddy Mitchell dans le film de Laurent Heynemann d’après Maupassant, « l’Héritage », diffusé en 2007 sur France 2.
CHLOE LAMBERT tourne actuellement avec Hannah Schygulla une saga inspirée de la vie de la famille Servan-Schreiber.
(Voir son CV détaillé sur le site www.zelig-fr.com )

*****
-RICHEMONT.jpg A 18 h 30, Blanche de Richemont dédicacera son premier roman, « Pourquoi pas le silence » qui vient de sortir aux éditions Fayard.
Cf article de la très efficace amie Claire Julliard sur http://bibliobs.nouvelobs.com L’auteur. Comme son style vif et épuré le laisse deviner, Blanche de Richemont, née en 1978, n’est pas une débutante: on lui doit ainsi un superbe «Eloge du désert» (Presses de la Renaissance) pour lequel cette grande voyageuse a vécu pendant des mois dans des conditions extrêmes, suivi d’un «Eloge du désir» (même éditeur).

L’histoire. Après la mort de son cousin, Paul, un adolescent de 15 ans, décide de prendre la vie à bras-le-corps, de défier le monde, de tout oser. Mais il n’y parvient pas. Lorsque ce garçon sage croit frapper un grand coup, il ne fait qu’effleurer. Trop fragile, il n’est pas celui qu’il rêverait d’être, ni l’enfant qu’imaginait son père, un commandant de bord bardé de décorations. Tandis que ce dernier navigue en mer, Paul plonge dans les livres, incapable de trouver sa place dans le monde. Avec les filles aussi, il reste en retrait. Et la romance qu’il entame avec Camille ne réussira pas à l’arracher à sa tristesse. Il ne sait ni aimer, ni s’aimer, ni être simple. Sa distance et ses silences font dire à sa petite amie: «Je sors avec un nuage.» La souffrance de Paul ne se raisonne pas, il ne peut l’exprimer. Il semble vivre depuis l’enfance «une mauvaise passe qui ne passe pas». L’entourage s’inquiète pour l’avenir de cet écorché vif, étranger à sa propre existence, qui vacille dangereusement.

S.O.S. Cadeaux de Noël audio !! Geneviève Brisac, Catherine David et Benoite Groult !!

Dernière ligne droite avant le passage du Père Noël (qui est peut-être – nous aurait-on menti ? – une Mère Noël…), et des idées du tonnerre pour faire plaisir à celles (surtout !!!) et à ceux (accessoirement…) qui vous sont chères (rs ! V’lan ! Je me prépare à me déchaîner avec les 40 ans du MLF en 2008 !!!!)…

Comme vous le savez (et vous n’avez aucune excuse d’ignorance depuis que je suis attachée de presse de cette maison !!), Antoinette Fouque a été la pionnière des livres audio en France – et quasiment dans le monde – croyant très fort à la transmission orale des textes, elle les a inventés en 1980, créant la Bibliothèque des voix, collection phare des éditions Des femmes

Elle a aimé enregistrer ses amies comme ses admirées, les deux catégories se confondant toujours (ça tombe bien !)… Et très nombreuses lui ont fait la joie de rejoindre par leurs oeuvres sonores notre prestigieux catalogue, contenant entre autres pépites des mots prononcés par Françoise Sagan, Marguerite Duras ou Jacques Derrida pour les aujourd’hui disparus…

Pour Noël 2007, ce sont trois nouveautés de VIVANTES (que l’on peut même croiser lors des soirées données à l’Espace Des femmes… et comme elles ne mordent pas, aussi saluer et féliciter…) que les éditions Des femmes vous proposent : Geneviève Brisac, Catherine David et Benoite Groult.

Antoinette Fouque a « craqué » pour ces trois livres au point de désirer les mettre au monde une seconde fois, les réincarner en quelque sorte, leur offrir une existence parallèle encore plus charnelle que celle du texte… Une trajectoire complémentaire les sublimant par l’émotion de l’incarnation parlée… Le miracle du son qui rend plus excitant encore le choc de la beauté, et sûrement plus intime…

Pour vous bercer tout au long des soirées glaglagla (Brrrr !!!) de cet hiver, installez-vous confortablement au coin du feu, dans votre canapé, et lancez la littérature dans votre lecteur CD… Brutalement, la magie survient, vous foudroie, vous envoûte, vous emporte…

Les trois cadeaux originaux, où la faute de goût n’est pas possible, pour lesquels vous pouvez opter ce Noël ayant eu énormément de presse, chacun à leur époque, leur célébrité est avérée, leur franc succès prouvé… Risque d’erreur de tir évité !! Grandes dames pointées !! Livres déjà classiques à écouter !! Petits formats hors piste !! Foncez !!

52 ou la seconde vie.jpg1) « 52 ou la seconde vie » de Geneviève Brisac – Lu par l’auteure et Alice Butaud

Les présentes (ts) lors de l’après-midi « Lire en fête » Spécial Aung San Suu Kyi à l’espace Des femmes se souviendront du passage de la douce Geneviève Brisac, qui nous avait lu avec tant de chaleur quelques pages de ce livre tellement de circonstance sur le lien entre l’intime et le politique. Le site Evene l’introduit joliment, comme un espoir cathartique (en période de bonnes résolutions, n’hésitez pas, entendez…!) :

Une rencontre avec un général tortionnaire dans une teinturerie, l’imminence d’un accouchement, Marguerite Duras au téléphone, des arbres séculaires qu’on arrache, un conte de Noël qui tourne mal… Pendant un an, en cinquante-deux histoires, parfois longues et parfois courtes, et à raison d’une nouvelle par semaine, Geneviève Brisac a tenté de mettre en mots ce que Virginia Woolf appelait la ‘seconde vie’, la vraie, celle qui se déroule derrière la vie officielle. Nouk, Carlotta Donizetti, son neveu Nils, Berg et Mélissa Scholtès règnent en maître sur ces histoires qui explorent ce qui ‘grouille’ en dessous de nos pensées : nos peurs secrètes, nos désirs inconscients, nos paranoïas, nos violences refoulées, bref tout ce qui se joue derrière les mots que nous prononçons et qui, de façon souterraine, commande les rapports entre les êtres. (…)
Les personnages sont peu attachants, tant ils nous renvoient notre propre reflet, notre mauvais reflet. Et pourtant, pas de leçon ni de morale ; il n’y a pas vraiment de fin dans ces nouvelles, pas de suite non plus, ce qui augmente le trouble mais nous laisse en même temps maître d’inventer la suite, telle une catharsis personnelle. Un livre étrange en somme, qui remue bien des sentiments et nous laisse un peu perdus. Alors seconde vie oui, mais en tant que seconde chance.

Simone Signoret.jpg2) « Simone Signoret ou la mémoire partagée » de Catherine David – lu par l’auteure

Avec la même générosité que Geneviève Brisac (parce qu’Antoinette choisit des amies qui lui ressemblent…), Catherine David nous a comblées de son charisme et de son virtuose talent de pianiste lors de la précédente soirée « Lire en fête » à l’Espace Des femmes… Elle avait lu les plus belles lignes de son « Crescendo », qu’Antoinette Fouque affectionne tant… C’est l’un de ses livres beaucoup plus anciens que nous avons la fierté de rééditer, devenu référence en son domaine : sa biographie délibérément subjective – ce qui est la marque d’un écrivain véritable – de Simone Signoret. Le dossier presse est massif, souhaitons pour 2008 que la version CD, exclusive, soit autant appréciée que l’est la déclinaison papier et le mathusalémien duo de cassettes (1990)…

Vous laissant libre de consulter des bribes des articles d’alors sur mon blog, je recopie ici les sentences de deux amis que je connais en chair et en os :

« Sans méchanceté mais sans complaisance non plus, Catherine David arrache à l’impériale Simone le mot de la fin qu’elle voulait se garder. » Irène Frain , « Paris-Match »

« Catherine David, journaliste, romancière, a relevé le défi. Avec un applomb tranquille. Tant mieux. » André Rollin , « Le Canard Enchaîné »

Groult_Touche étoile.jpg3) « La touche étoile » de Benoite Groult – lu par l’auteure

La plus sportive pour la fin ! Mais Ouiiiiiiii ! La première fois que j’ai croisée Benoite à l’Espace Des femmes, elle s’était déplacée à bicyclette !!! Celle qui nous fait oublier son année de naissance par sa lumière et son éternelle jeunesse est le troisième baume de cet émile Audio. Très ancienne amie d’Antoinette, Benoite est connue pour ses engagements féministes autant que pour son dynamisme et son humour. Sa Touche étoile a fait un tabac à sa parution papier, malgré les pauvres arbres assassinés , puisse t-il faire encore plus fort en gentil CD métallique !! (Oups ! J’ai
trouvé un nouvel argument de pub pour nos livres audios : l’écologie !!)

Comme Thérèse Clerc, Benoite Groult explore le délicat sujet de la vieillesse tout en demeurant dans sa veine d’amoureuse.

Oeuf corse (serez-vous assez intelligent (e) pour percuter…? c’est la blague d’une amie…), et plus que jamais parce que c’est Noël, la naissance du petit Jésus tel qu’on nous l’enseigne et avec encore davantage de certitude, à la même heure, la mienne , je vous adresse sur simple retour d’émile me livrant un indice précis de destination, l’un, l’autre ou les trois de ces chefs d’oeuvres. (et à celles et ceux qui les attendent impatiemment, je demande pardon, comme aux auteures, pour le délai, les installations (différents déménagements etc )- By the way, Recherche volontaire pour aider à porter cartons demain matin (vendredi 21 décembre), rémunéré 10 euros de l’heure – et la mise en route dans nos nouveaux bureaux du 35 rue Jacob étant un peu plus longues que prévues… Mais en 2008, tout tournera plus rond, Sursum corda !)

Joyeux Noël !

« Simone Signoret ou la mémoire partagée, lu par Catherine David elle-même

Simone Signoret.jpgPar la même mystérieuse alchimie qui faisait de Simone Signoret une autre quand elle se préparait à jouer un personnage, Catherine David s’est laissé envahir par la célèbre actrice qu’elle avoue d’entrée admirer et aimer.
« J’utilisais sa méthode, ou plutôt son absence de méthode quand elle préparait un film. Se laisser envahir sans idée préconçue par une inconnue, une étrangère. Devenir lentement cette autre femme, revivre ses peurs, ses désirs, ses déceptions, ses préjugés. […] Je n’étais pas à la recherche d’une légende ou d’un symbole, mais d’une femme réelle qui aurait eu l’âge de ma mère et qui aurait bien vécu. »

Remontant le temps, Catherine David commence son récit à la naissance de Simone Signoret. Elle raconte son enfance, son désir de faire du cinéma, les premiers rôles, la naissance de sa fille, la rencontre avec Yves Montand. L’engagement politique, avec le temps de l’aveuglement à l’endroit du régime soviétique. La période américaine, le retour en France et l’écriture.

Extrêmement documenté, le portrait qu’elle trace de celle qu’elle appelle « une femme de notre temps » s’anime de sa propre vie. Délibérément subjectif, il est « une certaine vérité qui n’engage que moi, dit la conteuse, mais dans laquelle je m’engage ».

Au terme de ce voyage de la mémoire, Simone Signoret, qui eut le courage de vivre plusieurs vies, d’explorer ses multiples talents, de se risquer aux « erreurs, manquements et ratures », renaît une nouvelle fois. Et celle qui tout au long de cette étrange aventure – « effraction, possession, on peut appeler ça comme on veut » – lui a prêté son corps et son cœur pour lui redonner vie a su lui garder « son mystère comme aux êtres aimés et aux héros de roman ».

Catherine David, née à Paris, franco-américaine, est romancière, essayiste, critique littéraire, et pianiste amateur. Après un passage dans l’édition (Gallimard, Jean-Jacques Pauvert), elle s’est dirigée vers la critique littéraire et le journalisme au Nouvel Observateur dans le domaine culturel. Elle est l’auteure, entre autres, de La Beauté du geste (1994), Passage de l’Ange (1995), L’Homme qui savait tout, Le roman de Pic de la Mirandole (2001) et Crescendo (2006).

Dossier de presse « Simone Signoret ou la mémoire partagée » de Catherine David

Simone Signoret.jpg« Simone Signoret ou la mémoire partagée »

Extraits de presse

« Si vous aimez Signoret, si vous aimez le cinéma, le théâtre, la création, l’idée qu’une femme ne soit que passion, lisez cette biographie. » Christine Arnothy, « Le Parisien Libéré »

« Sans méchanceté mais sans complaisance non plus, Catherine David arrache à l’impériale Simone le mot de la fin qu’elle voulait se garder. » Irène Frain, « Paris-Match »

« Un livre admirable, merveille d’information et de tact, et qui m’a ému en profondeur, nous rendant une Simone vivante, présente. Elle qui nous manque tant ! » Daniel Gélin, VSD

« Catherine David n’a pas usurpé la mémoire de Signoret » Y.S. « Madame Figaro »

« Dans ce très beau livre, intelligent et tendre, Catherine David ne masque pas les orages ou les ombres. Richard Cannavo, « Première »

« Un livre troublant et solide, loin des artifices agaçants de certaines biographies mal menées, bâclées, gâchées. » Emilie Perez, « Le Réveil » (Haute-Normandie)

« Un livre frémissant, une plume étincelante. » René Vigo, « L’Est-Eclair »

« Pour traiter un sujet aussi riche, aussi casse-gueule, il fallait à Catherine David une sacrée dose de talent. » Maurice Pons « Le Nouvel Observateur »

« Le temps de ce livre, la lumière se rallume » Annette Collin-Simard, « Le Journal du Dimanche »

« Catherine David, journaliste, romancière, a relevé le défi. Avec un applomb tranquille. Tant mieux. » André Rollin, « Le Canard Enchaîné »

« De Casque d’Or à l’Oscar à Hollywood, Catherine David passe tout au peigne fin avec la tendresse obstinée que l’on porte à un membre de la famille. » Catherine Argand, « Lire »

« Une biographie émouvante qui ne dissimule rien. » « Femme actuelle »

« Simone est morte très « jeune », et c’est ainsi que Catherine David l’aime et la fait aimer. » Jérôme Garcin, L’Evenement du Jeudi