Oniriq le nouveau magazine luxe et art lancé par Forbes publie Philippe Rosenpick

Le secret des street artistes les plus « bankables » par Philippe Rosenpick

Le terme « bankable » vient du cinéma, désignant les artistes à avoir au générique et permettant d’avoir un bon retour sur investissement. Un terme qui illustre le glissement des années 90 vers des comportements financiarisés où l’art devient une valeur refuge comme l’or ou la pierre. On n’achète pas un tableau de Banksy mais un Banksy. « Et ça représente quoi ? Un million » disait déjà Picasso. Picasso, l’un des premiers artistes à être ultra bankable de son vivant.

Mais quel est le secret des street artistes les plus bankables, de ceux qui sont dans le « net plus ultra » des classements tel Kaws, Banksy, Invader ?

Code numéro 1. « Au commencement était le verbe »  (évangile selon Saint Jean). Au commencement, il faut faire parler, être médiatisé,le plus possible. Les artistes bankables ont tous réussi à avoir des couvertures médiatiques très larges et transnationales. Le premier secret est de pouvoir être admiré ou “liké” aussi bien aux Etats Unis, en Asie ou ailleurs. Construction d’une image universelle, médiatisation internationale…mobilité. Invader envahit les villes partout dans le monde, s’illustre  sous la mer ou dans une station spatiale internationale ; Banksy  disperse ses pochoirs, attendus comme toute nouvelle version de l’iPhone, dans le monde entier ; Kaws vulgarise son « compagnon » d’un bout à l’autre du globe. Ils suivent, même s’ils s’en défendent, les codes de la consommation de masse. Ce sont les prêcheurs d’une civilisation globale. Comme le dit Benjamin Olivennes «  la marchandise s’est faite spectacle et le spectacle est devenu une marchandise ». « Multiplier les petits pains » comme les miracles réalisés par Jésus de Nazareth. A défaut de pouvoir acheter une véritable œuvre , on peut acheter … un tea-shirt.

Code numéro 2: ils ont une identité propre et basent leur travail sur la répétition, ce qui les rend identifiables au premier coup d’oeil.  Ils s’affranchissent du goût national . En principe, dans les ventes aux enchères,  les œuvres d’art sont souvent différentes d’un pays à l’autre et répondent à un goût national bien établi. Ce qui se vend au Japon ne se vend pas forcément en Hollande et ne se vend pas forcément en France. Sauf à avoir réussi à dépasser les particularismes locaux. Les  street artistes, nomades, créent une sorte de goût universel qui s’élève au dessus des cultures nationales dans un monde globalisé. Les réflexes de la mondialisation servent la propagation d’une culture universelle, d’une dénonciation universelle, d’une indignation universelle, d’un like universel. Partout on retrouve les mêmes marques de vêtements, partout on va retrouver les mêmes œuvres, la mondialisation impose les mêmes références, y compris dans l’art.

 Code numéro 3 : Ils créent des communautés,  un sentiment d’appartenance : je suis de ceux qui ont un Invader, un Banksy, un Kaws, un « obey ». Pas forcément besoin d’aimer l’art. Il suffit d’avoir et d’en être. Autrement, aucun capitaliste n’aurait un tableau de Banksy chez lui. Le seul nom de l’artiste devient un titre, une sûreté indépendante de l’œuvre, un effet de commerce négociable, un produit financier dérivé. Tout en dénonçant la société de consommation, les artistes en profitent. Pied  de nez ou duplicité ? Quelle est la différence entre un print non signé de Banksy et celui qui est signé ? Le prix. L’œuvre s’estompe derrière le numéro. L’égo du collectionneur grandit d’avoir une œuvre signée 150/600 par rapport à la même copie, non signée. Le ressort de la possession, avant le goût, contribue à l’appartenance à une classe sociale. Si on relit les ouvrages de Gustave Lebon, « la psychologie des masses », de Edouard Bernays, de Walter Lipmann sur la « fabrique du consentement » ou encore de Jean Baudrillard,on trouvera de reels parallèles avec les analyses de ces grands théoriciens de la société de consomnation, du consentement des foules et de la fabrique de leur engouement.

 Code numéro 4 :enfin, sortir du lot c’est aussi souvent « s’indigner » ou dénoncer, ce qui a fait de Stéphane Hessel l’un des écrivains les plus bankables de son époque. L’art doit avoir du sens, sinon c’est un divertissement a-t-on pu dire. « Le XX siecle a mis en place une esthétique dont l’un de premiers critères est le choc ». ( Benjamin Olivennes). On n’a pas le temps de rentrer dans l’œuvre, de l’analyser, de la savourer, de l’apprendre, d’y revenir. Il faut comprendre tout de suite, en rire (plutôt jaune) et faire le buzz. Il faut marquer l’esprit dès le premier regard . C’est ce que fait Banksy en dénonçant les dérives de notre société. C’est que fait Shepard Fairey avec un style emprunté aux codes du constructivisme russe en mixant message, déco, art et politique. On s’indigne, on alerte et … ensuite business as usual. Kaws, issu de la scène graffiti, reprend  les codes de la culture pop art qu’il met dans un shaker avec le graffiti, s’inspire du pop shop de Keith Haring, de Murakami et d’Andy Warhol. Une démarche plus intellectuelle qui cherche à démocratiser l’art en s’appropriant les codes de la consommation de masse et qui permet à chacun d’y mettre le second degré qu’il veut. Invader nous oblige à lever la tête pour constater que notre spiritualité emprunte désormais plus à Mario Bross et aux jeux video, futurs vestiges de notre société …de consommation.

Alors que Jean Baudrillard constatait que « la consommation de masse exclut en principe la culture et le savoir » (Jean Baudrillard), le street art en se « merchandisant » perd peut-être de sa vocation première, ses lettres de noblesse originelles et surtout de son rapport à l’art en empruntant les codes de la société de consommation. Que reste-t-il du rapport à l’art quand Invader, Kaws ou Shepard  lancent des marques de vêtements ou que les artistes font des collabs avec les grandes marques ?Banksy critique le marché de l’art financiarisé avec son tableau «  I can’t believe you morons actually buy this shit » et actionne l’auto destruction de son tableau « girl with the balloon » ……sous les applaudissements des traders du monde entier. Plus je m’indigne, plus le prix monte. Plus le prix monte, plus l’indignation se marginalise sous les coups de marteau des ventes aux enchères. Et plus le street art devient une branche de l’art contemporain. Volatile mais branché, « up to date », véhiculant un petit frisson bad boy qui ravit les marques, en quête de différenciation ; les street artistes se mettent scène, créent des stories, captent des followers, déclinent un art visuel attractif et coloré.  Qui fait la courte échelle à l’autre ? Qui vampirise qui ? Qui sert la cause de l’autre ? En reprenant les standards de la société de consommation, les street artistes ne courent-ils pas le risque de créer une demarche spatio- temporelle qui se périme avec les modes et qui est le contraire de l’art, dont la vocation est de passer l’épreuve du temps ?

Philippe Rosenpick

« Les dividendes du travail » idée phare de Philippe Rosenpick développée pour Entreprendre

Entreprises : « Comment les LBO peuvent réduire les inégalités sociales »

Par Philippe Rosenpick, avocat d’affaires

Tribune. Il y a dix ans, participant comme orateur à une conférence sur le « private equity », je disais à une salle médusée que tous les salariés devaient tirer parti des opérations de LBO et de la création de valeur à laquelle ils ont contribué et pas seulement quelques cadres triés sur le volet. Les réactions furent amusées, pas très amènes. J’avais appelé cela les dividendes du travail, terme aujourd’hui repris par certains économistes pour illustrer la nécessité d’améliorer les mécanismes actuels d’intéressement des salariés.

Ayant participé à nombre d’opérations de LBO, j’ai pu voir des cadres devenir très riches du fait de la mécanique financière des LBO, mais aussi d’autres pleurer pour avoir perdu leur épargne après avoir faussement cru qu’investir dans un LBO, c’était toujours comme jouer le bon numéro à la roulette.

Avec l’ambiance révolutionnaire des gilets jaunes, certains m’ont dit « tu avais raison, il faut partager plus équitablement les richesses, sinon on va dans le mur et le jeu va s’arrêter ». La révolution, ce n’est pas bon pour les affaires. Mais la crainte a disparu avec l’essoufflement du mouvement. Le mur s’est éloigné. Puis, la séquence Covid a claquemuré toute la nation. Toute non, car il a bien fallu des salariés pour faire tourner les usines de production, certains faisant les « trois-huit » pendant que l’encadrement était en visio. Certains ont parfois obtenu une prime, mais rarement d’intéressement à la création de valeur. Alors qu’ils ont « tenu la baraque » pour permettre à leurs actionnaires de réaliser les retours sur investissement attendus avant la pandémie.

Qu’est-ce qu’un LBO ?

C’est une opération financière à effet de levier qui permet un remboursement de la dette d’acquisition grâce aux résultats de la cible et vise un retour sur investissement élevé pour les investisseurs, en intéressant les principaux cadres à la création de valeur, bien au-delà de leur rémunération salariale.

Soit, par exemple, un fonds d’investissement qui achète une entreprise qui n’a pas d’endettement 70 me (VE), soit sept fois son résultat (10 me). Le prix d’acquisition sera financé par fonds propres de la part du fonds d’investissement et par de la dette (effet de levier) avec par exemple un ratio de 50/50, soit 35m€ de fonds propres investis et 35m€ de dette. La revente intervient 5 ans après, la dette étant en principe remboursée pour partie (80 %, par exemple). Imaginons que le résultat est passé de 10 à 20 et que l’entreprise se vend désormais 10 fois son résultat, compte tenu de sa progression. Le fonds touche 10 fois 20 (200) moins la dette résiduelle (20% x 35), soit 193, moins la part due aux autres actionnaires, c’est-à-dire aux cadres.

Or, pendant ces 5 ans, la gestion du cash a pu limiter les augmentations de salaires et les salariés ne toucheront souvent rien lors de cette sortie au titre de la création de valeur à laquelle ils ont pourtant participé, sauf prime spécifique décidée par le management et l’actionnaire.Les cadres réaliseront le même multiple que le fonds sur leur investissement et auront accès à une super plus-value au-delà d’un retour d’investissement réalisé par le fonds, souvent de deux fois les fonds propres investis (70m€ en l’espèce). Si le fonds réalise par exemple un multiple de 5 sur son investissement, un cadre qui a investi 200 000 euros touchera « pari passu » avec le fonds 200k€ x 5, soit 1m€, plus une rétrocession supplémentaire de la part du fonds calculée par tranche de plus-value au-delà de la réalisation d’un multiple de 2 par exemple (de manière simplifiée encore). Ce qui vient s’additionner à sa rémunération annuelle.

Les dividendes du travail pourraient consister, pour aligner les efforts de tous, à réserver une partie de la plus-value (5%, 10% ?) à l’ensemble du personnel. Cela pourrait être prévu par la loi et non simplement facultatif comme l’est l’intéressement. Loin de nuire aux opérations de LBO, cela pourrait permettre leur développement en alignant toute l’entreprise. Sur le plan managérial, cela a du sens d’intéresser l’ensemble du personnel.

Une telle mesure pourrait être complétée d’autres dispositifs, tel le fait que toute distribution de dividendes doive également réserver une partie à l’ensemble des salariés, comme le propose Thibault Lanxade. Il existe bien la participation, l’intéressement, le dispositif (facultatif) de partage de plus-value mis en place par la loi Pacte en 2019, mais on voit bien que ces mécanismes sont insuffisants puisque le pouvoir d’achat des classes moyennes se dégrade et que les inégalités se creusent chaque année un peu plus.

Il convient de réaligner les intérêts de tous et de donner espoir. Sinon, l’absence d’espoir d’ascension sociale, le déclassement, continueront à faire le lit d’une gronde qui fait le lit des extrêmes et peut conduire à la remise en cause de la démocratie ; et porter le coup de grâce à des opérations qui seront vues uniquement comme favorisant la voracité financière de quelques-uns sans voir l’apport bénéfique que peut avoir ce type d’opérations sur l’économie en général.

Je suis d’une génération qui a bénéficié du fil de traine des trente glorieuses, qui a bénéfice de la croissance, qui a pu s’acheter un appartement avec le fruit du travail. Voir aujourd’hui la société se diviser, sans rêve et sans espoir de voir ses enfants vivre mieux, n’est pas acceptable. Rendre quelques cadres très riches tout en laissant de côté la majorité du corps social ne sera plus tolérable politiquement. Plutôt que marginaliser les opérations de LBO en appliquant à tous une fiscalité confiscatoire, il faut redonner du souffle, réduire les inégalités en motivant l’ensemble du corps social au succès de l’entreprise, valoriser et réunifier les personnes plutôt que diviser les gens et les catégories sociales. Maynard Keynes disait : “Nous serions capables d’éteindre le soleil et les étoiles parce qu’ils ne rapportent aucun dividende”. Il faut désormais au contraire éclairer les chemins du partage équitable de la richesse. Ce qui ne nuira en rien au développement.

Philippe Rosenpick


Philippe Rosenpick, avocat d’affaires (Shearman & Sterling, Francis Lefebvre, Desfilis…), est passionné et investi dans la promotion du street art. Avec son épouse, Françoise, ils étaient les directeurs artistiques des œuvres de street art qui embellissent depuis un mois la nouvelle concession Ferrari-Charles Pozzi. Philippe Rosenpick est également chroniqueur pour Graffiti Art Magazine, il écrit aussi pour Opinion Internationale et Forbes et participe régulièrement à des conférences sur le street art.

Dans Entreprendre, Philippe Rosenpick s’interroge sur la place des street artistes dans la guerre

Par Philippe Rosenpick, avocat d’affaires

TRIBUNE. Depuis le début de la guerre en Ukraine, beaucoup de street artistes se sont mobilisés. Certains avec pour slogans « stop the war » et sans prendre de parti pris politique, d’autres plus engagés, pastichant un Poutine rouge sang qui dégouline ou reprenant les couleurs de l’Ukraine pour soutenir le pays agressé. C215 est même parti sur place où il a dispersé ses pochoirs dans Kiev.

Mais où est Banksy ? Le pochoiriste prompt à prendre fait et cause pour l’opprimé et l’agressé est invisible. Pas de pochoir, pas de mur, pas de buzz. Pas le moindre petit truc qui permet de dire : « C’est lui ? » Pas le moindre pochoir persifflage. La planète street art retient son souffle : rien. Comme s’il boudait. Il a des problèmes de santé et du mal à se bouger après autant de grimpettes sur les murs ? Il est mort du Covid ?L’Ukraine nous parle de démocratie et de liberté

En vacances dans un hôtel de luxe à l’autre bout du monde, incognito, bien sûr ? Il travaille sur l’édition d’un nouveau print à 750 exemplaires pour réalimenter les ventes aux enchères bobo du monde entier ? Il est à Moscou pour braver la censure et on va voir ce qu’on va voir ? Un coup d’éclat est en préparation ?

Ou peut-être est-il gêné ? Gêné d’avoir à prendre le parti d’un pays qui a tenté de fuir le totalitarisme russe pour tenter de rejoindre le camp démocratique, à l’Ouest, peuplé de méchants capitalistes ? L’Ukraine nous parle de démocratie et de liberté, d’envie de nos bars peuplés de jeunes le soir qui peuvent tranquillement sortir, envie de notre liberté d’expression, envie d’une jeunesse qui peut décider ce qu’elle veut faire plus tard et renverser la table de ses parents… Tandis que Banksy nous parle d’oppression et des travers de nos sociétés qu’il brocarde à tous vents. Bien sûr, rien n’est parfait et si dénigrer permet parfois d’améliorer, il n’a pas tort sur certains aspects, c’est comme ça que l’on progresse. Mais c’est certainement bien mieux que dans beaucoup d’endroits dans le monde.

Philippe Rosenpick

Que voulons-nous ? Vivre sous le modèle russe où le PIB s’est effondré avec la présidence de Poutine ? Sans réelle liberté d’expression ? Ou la nostalgie de puissance nourrit rancœurs et faux espoirs ? Ou vivre à l’Ouest, en démocratie et essayer d’améliorer ce qui doit l’être ?

Au-delà d’une guerre déclenchée par un vieil homme incapable de se projeter dans un futur moins binaire que l’opposition entre son cerveau droit lobotomisé et son cerveau gauche cancérisé, cette guerre d’un autre âge nous parle avant tout de démocratie. Notre modèle capitaliste a bien des travers, dont certains minent notre développement réel, mais l’Ukraine nous place à l’heure des choix, nous oblige à regarder les choses en face et à remiser nos critiques faciles.

Banksy aurait-il pu exister en Russie ?

Rattrapé par l’Histoire, Banksy est peut-être mal à l’aise d’avoir à défendre un modèle qui aspire, qui attire, un modèle qu’il a tant critiqué. Banksy aurait-il pu exister en Russie ? La liberté d’expression a permis à Banksy de braver des interdictions molles et il est moins dangereux chez nous de faire illégalement un pochoir sur un mur pour critiquer le pouvoir ou ses dirigeants que d’oser émettre en Russie un son discordant du pouvoir en place…

Alors, Monsieur Banksy, un petit pochoir pour une fois se féliciter d’être à l’Ouest, ce serait cool. Une « wrong war » revue et corrigée, réinterprétée… En tous cas, je suis prêt à prendre l’énorme risque de défiler à Paris, à Londres ou à New-York avec votre futur pochoir… si vous trouvez l’inspiration juste.

Philippe Rosenpick


Philippe Rosenpick, avocat d’affaires (Shearman & Sterling, Francis Lefebvre, Desfilis…), est passionné et investi dans la promotion du street art. Avec son épouse, Françoise, ils étaient les directeurs artistiques des œuvres de street art qui embellissent depuis un mois la nouvelle concession Ferrari-Charles Pozzi. Philippe Rosenpick est également chroniqueur pour Graffiti Art Magazine, il écrit aussi pour Opinion Internationale et Forbes et participe régulièrement à des conférences sur le street art.

Philippe Rosenpick dans Kernews

Philippe Rosenpick plaide pour le « give back »

L’invité de Yannick Urrien : jeudi 17 mars 2022

Philippe Rosenpick est un avocat d’affaires considéré dans son domaine. Parce qu’il a beaucoup reçu de la vie, il plaide pour le « give back ». Il souhaite prendre part de plus en plus au débat public et diffuser ses idées pour davantage de justice sociale afin de rendre à nos sociétés le sens et le gout du rêve et de l’avenir, ce qu’il juge essentiel et salvateur dans le monde de plus en plus fracturé.

Philippe Rosenpick publie également des articles sur l’éclairage qu’apporte le Street-art à l’histoire, la société et le monde…

Réécoutez l’interview ICI https://www.kernews.com/philippe-rosenpick-plaide-pour-le-give-back/38173/

Philippe et Françoise Rosenpick à la direction artistique dans la nouvelle concession Ferrari Charles Pozzi Paris (Levallois-Perret)

Mardi 15 mars 2022 de 9h à 11h30 pour les journalistes.

Inauguration de deux fresques réalisées sous la direction artistique de Philippe et Françoise Rosenpick dans la nouvelle concession Ferrari Charles Pozzi Paris  – 105 -107 rue Aristide Briand – 92300 Levallois-Perret – France 

Philippe et Françoise Rosenpick (contact presse / interviews : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85)

Collectionneurs d’art contemporain et urbain, passionnés et engagés dans la promotion du street-art.

Organisateurs avec Graffart de la deuxième édition du « Prix du graffiti et du street art »

Organisation de la fresque du rond-point des invalides pour le centenaire de l’armistice du 11 novembre.

Organisation et direction artistique du festival « Grimaud Art Urbain »

Philippe Rosenpick est chroniqueur régulier pour Graffiti Art Magazine, il a écrit aussi pour Opinion Internationale et Forbes et participe régulièrement à des conférences sur le street art.. (biographie plus complète ICI)

Le projet Ferrari :

Né dans le prolongement de la fresque du rond-point des invalides (photo ci dessous de Philippe à côté de la photo de son oeuvre) et de la première édition du festival de Grimaud créé par Philippe et Françoise Rosenpick, le projet Ferrari-Charles Pozzi a été lancé au printemps 2021. 
Eric et Armelle Neubauer ont sollicité Philippe et Françoise Rosenpick pour réfléchir à un projet dans leur nouvelle concession Ferrari (alors en cours de construction). Considérant que Ferrari et Pozzi pouvaient offrir plus qu’une concession à leurs clients ouvrant la voie à un nouveau modèle, ils étaient séduits par l’idée de mettre de l’art dans une concession automobile.
Plutôt qu’une intervention dans les bureaux, ils ont décidé de mettre en valeur des parties moins « nobles » comme les ateliers, les parkings ou l’ascenseur à voitures. L’idée était de mettre en avant le sens premier du street art qui est d’offrir l’art à tous, en dehors des lieux dédiés. Il était donc important d’en faire profiter à la fois les clients et le personnel y compris les mécaniciens. 
Ils ont choisi d’intervenir sur deux emplacements au niveau de la réception voitures et ont sélectionné Crey 132 et Romain Froquet (qui figuraient parmi les dix street artistes proposés par Philippe et Françoise Rosenpick), en concertation avec leurs équipes. Les deux œuvres illustrent la fusion entre tradition et modernité.
L’intervention des deux artistes sur place a duré environ 3 semaines en octobre 2021 pour la partie réalisation.

A Crey 132, Philippe et Françoise Rosenpick ont demandé au départ un double portrait d’Enzo et Dino Ferrari et c’est l’artiste qui a proposé un projet moins « mémoriel » et plus dynamique en associant un portrait d’Enzo avec le cheval emblème de la marque qu’il a imaginé l’instant d’après par rapport à la représentation habituelle. Dans cette œuvre, l’artiste fait un pont entre ses deux univers de prédilection : l’hyper réalisme d’une part, et le graffiti qui entremêle les marques Ferrari et Charles Pozzi d’autre part. (La fresque – peinture aérosol – 18,7m de longueur et 3,10m de hauteur)

CREY 132 : un virtuose de la bombe

Artiste plasticien né en 1973, à Champigny sur marne. Dès le plus jeune âge, Il découvre la bande dessinée, notamment « Les Stranges », le dessin devient alors sa passion. Influencé par les pionniers du graffiti dont Mode 2, la rencontre avec Psychoze 156 va lui donner le goût de la fresque élaborée et l’envie de participer au développement du « street art ». En 1998, il fonde avec des amis l’association « Ligne 2 Mire », dont le but est de promouvoir les arts de rues. En parallèle il intègre le groupe 132, et avec son ami Max il vont consacrer leurs activités à la réalisation de fresques (façade du centre de tri à Marseille, décors de soirées club 287, décors comédie musicale «Jack et le haricot», art en banlieue organisé par Luc Besson, fresque murale en Belgique à la station «De Wand» , etc …). Marqué par des années de graffiti, et riche de ses expériences, il consacre désormais son travail au développement d’une œuvre personnelle, cherchant à retranscrire ses émotions et l’énergie que lui apporte l’environnement urbain avec une grande précision dans le maniement de la bombe de peinture (son unique outil). Il a réalisé en 2018 une immense fresque sur le rond-point des invalides pour le centenaire de l’armistice et le Bleuet de France.

A Romain Froquet, Philippe et Françoise Rosenpick ont demandé un projet dans le même esprit que son travail sur les Highways lors de son exposition « Lignées » au Pavillon Baudoin à Paris. Romain Froquet a donc travaillé sur le tracé du circuit de Fiorano et a demandé que les pièces métalliques soient peintes dans les ateliers de la marque en utilisant le « rouge Ferrari » et le « bleu Pozzi ».

Highway (aluminium et bois découpé, laque usine – 5,93m x 3,25m)

L’œuvre est accompagnée d’un cartel explicatif situé sur le mur en face :

 

 

 

 ROMAIN FROQUET : La ligne, symbole de lien

Artiste français né en 1982, autodidacte, pratiquant aussi bien la peinture sur toile que le dessin à l’encre de Chine ou la fresque, Romain Froquet a fait de la ligne l’élément fondamental de son langage pictural. Représentation plastique du flux et des échanges, elle symbolise à ses yeux, plus que le cheminement ou la frontière, le lien qui unit les hommes, les générations et les cultures. Après avoir longuement travaillé sur le motif de l’arbre et des racines, le Street Artiste explore aujourd’hui les voies de l’abstraction pour exprimer la vie et ses mouvements. Représenté par les galeries Joël Knafo et Askeri Gallery, il est l’auteur du playground d’inspiration ethnique et urbaine du quartier des Halles à Paris (2018) et a présenté récemment son travail dans deux expositions personnelles « L’imaginaire des murs », une résidence artistique à l’Atelier Estienne de Pont-Scorff, et « Lignées » au Pavillon Carré de Baudouin à Paris. Il a aussi réalisé en 2020 une fresque à l’hôpital Beaujon ainsi que le sol du dernier étage du Printemps Haussmann en 2021.

L’événement avec les journalistes aura lieu le mardi 15 mars 2022 durant la matinée. 
Voici le déroulé de l’évènement :
9h – 9h30 : Accueil des journalistes
9h30 – 10h15 : Visite de la concession – Nous pouvons intégrer la présentation des 2 oeuvres par les artistes durant la visite 
10h15 – 10h45 : Questions et réponses des journalistes pour Eric Neubauer
10h45 – 11h30 : Opportunités d’interviews (5 min. par média max)

Philippe Rosenpick, avocat d’affaires passionné de street-art

Philippe Rosenpick, avocat d’affaires passionné de street-art

Pour recevoir ses écrits, l’interviewer : contact presse guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

Il publie des articles sur l’éclairage qu’apporte le Street-art sur l’Histoire, la société et le monde dans Forbes, l’Opinion Internationale, Graffiti Art.

Il est notamment à l’origine d’événements de street-art tels que par exemple sur la place des invalides à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, en l’honneur du Bleuet de France, et de l’organisation du Festival de street art de Grimaud avec son épouse. 

Aujourd’hui, en voyant le monde rattrapé par des anciens démons auxquels sa génération a échappé, il aspire à écrire de plus en plus et à prendre la parole pour transmettre ses idées politiques et économiques pour un monde plus équilibré et plus juste. Cela lui tient vraiment à coeur et il a fait a ce titre une conférence sur la notion de « give back ».

L’homme pressé

Très tôt frappé par la mort de son père encore jeune, Philippe Rosenpick prend conscience que la vie est éphémère, que Thanatos peut apparaître à tout instant et rafler son souffle. Alors, comme la vie peut être très courte, il sera un homme rapide et impatient, afin d’en profiter au maximum mais aussi d’apporter comme il le peut sa contribution conformément à ses convictions. Son impressionnant parcours d’avocat d’affaires fait de lui un avocat respecté en France dans son domaine.

Fuyant l’immobilisme, la médiocrité, la paresse, l’ennui et les parcours conformistes, son insatiable appétit de vivre n’a d’égal que son désir de transmettre les leçons qu’il a retirées de la sienne. Parce qu’il a beaucoup reçu de la vie, il considère qu’il se doit de « give back » et de contribuer aux débats sociétaux. Le goût des défis et un profond humanisme colorent tous ses engagements professionnels et citoyens depuis plus de 30 ans.

Pour ses prochaines années qui dit-il « doivent swinguer » et être encore plus dans l’action – il vit chacun de ses anniversaires comme une année en moins – il souhaite prendre part de plus en plus au débat public, diffuser ses idées pour davantage de justice sociale afin de rendre à nos sociétés le sens et le gout du rêve et de l’avenir, ce qu’il juge essentiel et salvateur dans le monde de plus en plus fracturé qui s’annonce. 

En 2022, c’est Charles Pozzi qui à l’occasion de la nouvelle concession Ferrari de Levallois , leur demande de faire intervenir des street artistes pour mettre en valeur l’histoire, l’intemporalité et la modernité de Ferrari. 

Philippe Rosenpick est passionné par l’art. Précurseur pour décoder le Street-art, il s’adonne depuis 2014 avec son épouse Françoise Rosenpick au déchiffrage et à l’analyse de la société qui nous entoure par le prisme du Street-art. Il fait ainsi émerger une lecture originale du monde. 

Couple-équipe, ils sont à l’origine de très belles réalisations, comme un grand bleuet devant les Invalides réalisé en 2018 par le graffeur Crey 132, choisi par leurs soins.

En mars 2022, c’est à la concession Ferrari de Levallois qu’ils sont chargés de sélectionner des artistes.  Soirée d’inauguration prochainement – Présentation à la presse le 15 mars de 9h à 11h30

Son parcours professionnel : 

Recruté en 1988 à sa sortie d’université par le cabinet anglais Freshfields, Philippe Rosenpick exerce ensuite au sein du cabinet américain Shearman & Sterling où il effectue beaucoup d’opérations internationales, de droit boursier et de “financement structuré” (1992-1998)

Il est ensuite recruté pour créer une pratique transactionnelle au sein du cabinet Francis Lefebvre. Il est notamment à l’origine de la création d’une équipe d’une cinquantaine de personnes. Il obtient de nombreux prix professionnels, participe à l’internationalisation du cabinet en le faisant adhérer au réseau CMS et dirige le cabinet dans son ensemble de 2008 à 2012.

Fin 2015, il part pour développer un petit cabinet (Desfilis) qui n’avait pas de pratique transactionnelle reconnue. Cinq/six ans après, ils sont une trentaine d’avocats et obtiennent en 2020 le prix de la meilleure équipe de fusions acquisitions sur le segment Mid to large, un prix en Private Equity et un prix en Restructuring, le cabinet étant désormais habitué aux opérations de place. 

Dans le cadre de son exercice professionnel, il lance un Cercle de réflexion, le Cercle One, qui réunit régulièrement des chefs d’entreprises et décideurs avec des intervenants prestigieux sur des thèmes choisis. Dernière réunion fin 2021 avec Fany Létier (ancienne patronne du CIRI, directrice du cabinet d’Arnaud Montebourg) et créatrice du fonds Généo sur le thème de “la finance positive”.

Un parcours militaire remarquable

Préparation militaire parachutiste (1984) ; École d’officiers de Coetquidant (1987) ; Service militaire à la Légion Etrangère au 1er RE (1987) ; Brevet parachutiste au 2ème REP. ;

Certificat de gratitude de la Légion Etrangère (2012) par le général Saint Chamas pour son implication pour la Légion Etrangère : activités de lobbying, conférences, création avec le capitaine Jofredo de la course de vélo “la Solidaire”, défilé de la légion Étrangère à Saint Tropez etc…

Rugby, vin et Légion d’Honneur

Il est Chevalier de la Légion d’Honneur, décoration qui lui a été remise par son ami Jean pierre Rives, capitaine emblématique de l’équipe de France. 

Il a participé deux fois à la vente (et au sauvetage du stade français) et a été membre de la commission d’appel de la FFR ainsi que de la commission mise en place par Thierry Braillard sur le sport professionnel. Philippe Rosenpick a lui meme joué au rugby pendant plus de 20 ans et avait organisé chez Freshfields le premier tournoi de rugby « inter cabinets ».

Amateur « éclairé » en matière de vin, il a participé à plusieurs émissions de radio « in vino BFM ».

Comme citoyen engagé, il a accompagné avec deux amis une trentaine de jeunes aux États-Unis dans le cadre de la campagne américaine présidentielle de 2016, pour des séances de travail et de questions réponses avec les représentants des candidats démocrates et républicains.