Sarah Bernhardt, disponible en Bibliothèque des Voix aussi !

Ma double vie.jpgEdwige Feuillère lit
Ma double vie
de Sarah Bernhardt

2CD 27 €

Sarah Bernhardt servit le théâtre avec passion, joua Phèdre pendant quarante ans et jusqu’à sa mort en 1923, et osa, tout à la fois, peindre, sculpter, écrire, parcourir le monde et faire de sa vie de femme libre une succession d’actes éclatants et provocants.
A cinquante-quatre ans, elle écrivit les mémoires de sa vie flamboyante.
Avec la voix de Sarah Bernhardt dans Phèdre.

« Ma double vie » de Sarah Bernhardt, édition de Claudine Herrmann

Ma double vie
Sarah Bernhardt

Une édition de Claudine Herrmann.

Réimpression.

En coffret : 2 volumes + un cahier.

Office 15/11/2007

Parvenue au faîte de sa carrière, Sarah Bernhardt (1844-1923) décide de rédiger ses mémoires. On y découvre une femme moderne et d’une exceptionnelle indépendance d’esprit. Comédienne dont les interprétations du répertoire classique sont restées célèbres, elle crée sa propre compagnie en 1880 après avoir démissionné du Français avec éclat. Artiste aux multiples talents – écriture, peinture, sculpture – Sarah Bernhardt raconte comment elle dut s’affronter aux contradictions d’une société qui, tout en désapprouvant la liberté avec laquelle elle menait sa vie, était fascinée par ses excentricités et par son génie.

« Il me semble que le meilleur livre sur Sarah Bernhardt, c’est le sien : Ma double vie. Ce n’est pas que ces mémoires répondent à tout ce qu’on voudrait savoir : non seulement ils furent écrits en 1898 lorsque Sarah avait encore vingt-cinq ans à vivre, mais ils se taisent sur la vie privée de l’artiste. C’est pourquoi le titre est particulièrement intéressant : il fait attendre le contraire de ce qu’on y trouve et définit par là un élément important du génie de Sarah : l’inattendu. C’est pourtant le seul livre qui voie Sarah en dehors du mythe créé par elle involontairement et auquel elle ne croyait pas, le seul qui aille droit au but, qui ne se perde pas dans le rêve ou dans l’imaginaire, le seul qui ne cherche ni à charmer ni à transmettre un charme.
[…] Elle n’acceptait aucune limitation à sa liberté, mais faisant carrière comme un homme, elle refusait de n’être qu’une actrice, et, bravant parfois les moqueries, se livrait à la peinture, à la sculpture, à la littérature, révoquant ainsi l’ordre intellectuel de cette époque…
Le scandale était donc que cette femme soit libre et qu’elle soit aussi géniale, que la beauté même ne fût chez elle qu’un choix… et le scandale était aussi qu’elle fut capable d’avoir ce pouvoir de symbolisation que les hommes refusent si volontiers aux femmes. »
Claudine Herrmann