Euro tribune et Occitanie tribune ont sélectionné Danièle Yzerman

Eurotribune a sélectionné Danièle Yzerman 

Occitanie tribune a sélectionné Danièle Yzerman

La vie, envers, contre et pour tout. La vie à l’envers – Danièle YZERMAN

Un jour, je fis un rêve ancré au plus profond de ma mémoire. Je me trouvais debout, perchée et marchant sur un fil tendu au-dessus d’un Océan de mer si immense que je n’en percevais pas les limites. Alors que je n’étais qu’au début du chemin, j’entendis une voix venue d’ailleurs qui me disait qu’il était totalement impossible de franchir cet Océan. Malgré cette évidence, tout en moi m’obligea à continuer et, pas à pas, j’avançai avec précaution et me rattrapai à chaque chute, jusqu’au moment ou l’angoisse et la peur de tomber définitivement dans les profondeurs de la mer me réveillèrent. Si j’ai le sentiment aujourd’hui que ce rêve n’a jamais quitté mon esprit, je réalise aussi tout simplement que c’est l’histoire de ma vie. Ma vie, qui avec l’âge, s’est aujourd’hui malheureusement suspendue après plus de 40 ans de combat pour vaincre cet impossible. C’est sans doute pourquoi, alors que je suis parvenue de l’autre côté de la rive, le besoin de faire exister par des mots mon « chemin de vie » s’est imposé à moi. Danièle Yzerman a travaillé dans le domaine de la communication stratégique et publicitaire et a exercé in fine en qualité de présidente France et vice-présidente Europe du pôle santé du groupe international Ogilvy/WPP. Dotée d’un grand esprit de synthèse, elle a toujours aimé écrire et apprécié la musique des mots. Poussée par un besoin impérieux de « laisser une trace » de son parcours peu banal et de son combat pour la vie, l’auteure, aujourd’hui retraitée, présente ici son premier ouvrage.

Auteure:

Danièle Yzerman a travaillé dans le domaine de la communication stratégique et publicitaire et a exercé in fine en qualité de présidente France et vice-présidente Europe du pôle santé du groupe international Ogilvy/WPP.
Poussée par un besoin impérieux de  » laisser une trace » de son parcours peu banal et de son combat pour la vie, aujourd’hui grand-mère épanouie, elle décide de publier ce témoignage.

Editeur : Les 3 Colonnes

Nbres de pages : 124 pages

Prix : 13,50 euros

Danièle Yzerman interviewée dans Lettres capitales

Interview. Danièle Yzerman : « Le rêve a toujours fait partie de ma vie… cela depuis ma tendre enfance et encore aujourd’hui.»

Danièle Yzerman publie La vie, envers, contre et pour tout, un récit dont le devoir de mémoire est accompagné d’une réelle volonté de se dévoiler «sans maquillage ni fard» à tous ceux qui l’on connue et aimée. Plus qu’un témoignage, ce livre réussit la performance secrète et rare d’élever l’histoire de Douchka, l’auteure-narratrice, au rang de personnage de littérature dans lequel beaucoup d’entre nous vont se reconnaître.

Tout être humain renferme en soi-même une histoire. Depuis quand portez-vous dans votre cœur le besoin d’écrire la vôtre, et comment est né votre livre ?

Le besoin d’écrire et plus précisément de « laisser une trace » de mon combat de vie s’est imposé à moi très tardivement, après l’âge de la retraite.  Il s’est imposé comme une « urgence » liée à la prise de conscience que l’heure du « crépuscule » de ma vie avait sonné et pire encore, mon refus d’accepter l’idée que mon combat insensé « pour le toujours mieux, toujours plus » allait devenir vain et en fait s’inverser.

Vous décrivez le cours de votre vie comme une traversée non pas du désert, mais d’une immensité aquatique, d’un océan dont la boussole doit vous porter sur l’autre rive. Vous vous rêvez en équilibriste. Pouvez-vous nous parler de ce rêve ?

Le rêve a toujours fait partie de ma vie… cela depuis ma tendre enfance et encore aujourd’hui. Chaque soir, avant de m’endormir je programme, oriente son thème vers un sujet qui me préoccupe et que je veux résoudre et plus fréquemment encore, un évènement, une situation du domaine du possible que j’aimerais vivre parce qu’ils m’apporteraient un bonheur infini. Le rêve qui fait l’introduction de mon livre et qui a changé le cours de ma vie, associe à la fois un élément de la nature que j’ai toujours aimé car il me ressemble : infini, sans limite, sans frontière, en permanence partagé entre la plénitude, l’hostilité et la violence, et le combat que fut le mien pour y nager, apprendre à vivre avec et y survivre.

Une autre image de votre existence est celle d’un « perpétuel mouvement » qui vous fait avouer être « fatiguée et usée par ce marché de dupes », qui n’est qu’«une mise en scène » de votre propre vie. C’est un bilan assez pessimiste que vous dressez à travers ces mots.

Quand le miracle s’est produit après avoir tenté de mettre, par tous moyens, un terme à mes souffrances, et que je me suis réveillée en décidant de « réapprendre à vivre », un long et difficile chemin de « reconstruction » physique et mentale était devant moi. Il a fallu que j’en trouve les clés et l’une d’entre elles, sans doute la principale, a été effectivement de me mettre « en mouvement perpétuel » en regardant toujours devant moi pour « agir, avancer, progresser, gagner… » et donc ne jamais regarder derrière moi, ne jamais me considérer comme une « victime » et risquer de faire de mon passé un prétexte à l’échec.

La réflexion que j’ai pu faire, sans doute à tort d’ailleurs, de me sentir « fatiguée, usée par ce marché de dupes » est celle d’un moment de spleen en cette dernière étape de vie à laquelle je suis actuellement confrontée, étape indissociable de l’idée de la mort, notion totalement « inacceptable » quand on n’a pas de croyance religieuse, donc « inacceptable » pour moi après tant de combats pour donner tout son sens à ma vie de ressuscitée.

Vous parlez dans votre livre d’« un grand vide » dû aux privations et aux absences affectives, surtout celles venant de vos parents. Quelles conséquences ont eu ces carences dans votre vie  ?

Les blessures psychologiques insidieuses et permanentes de mon enfance, liées tant à un contexte sordide, triste et mal entretenu qu’aux relations minables d’un père machiste, d’une mère soumise et dépendante du moindre centime de ses dépenses calculées chaque jour qu’aux relations de violence et de jalousie « masculine » qu’il entretenait avec ma sœur, 11 ans et demi plus âgée que moi, afin de lui interdire toute relation avec un garçon, ont eu raison « de ma bonne nature » de petite fille gaie, pleine de vie, et en plus bien réussie physiquement.

Ainsi, quand l’heure de la puberté est arrivée et que tous mes sens se sont réveillés, j’ai pris conscience de tous mes « interdits », de tous mes manques de repères, de modèles, d’aspiration, voire d’envie pour quoi que ce soit, et pire encore, d’un vide affectif total. Ceci contrairement à ce que je voyais dans l’environnement amical et scolaire. C’est de ce « grand vide » dont je parle dans mon livre. Ce grand vide, qui m’a conduite sans même m’en rendre compte, à l’anorexie en tant certainement « qu’appel au secours » qui, non entendu, m’a conduite à la décision de mettre fin à mes jours.

C’est bien cette étape de ma vie dont je me suis réveillée miraculeusement qui a déterminé tout mon chemin de vie, mon combat insensé pour me reconstruire d’abord physiquement, puis mentalement pour devenir ce que je voulais et j’avais le droit d’être en m’interdisant, sans jamais le renier, de m’apitoyer sur mon triste passé.

Ainsi, si je me retourne sur moi-même pour répondre à votre question presque sournoise pour moi « qui suis-je ? », je répondrai que je balance en permanence entre cette mélancolie de la musique tzigane qui m’accompagne comme une racine indélébile, et l’aspiration permanente d’une vie la plus réussie possible tant sur le plan personnel affectif que sur le plan social qui me permette d’être reconnue par les autres, d’avoir accès aux belles choses et beaux moments, d’être dans « la lumière » et par là même un « modèle » positif pour tous ceux qui m’aiment où me connaissent….

Vous qui manquiez tant d’amour à votre égard, quelle a été votre attitude face à l’appel amoureux dans votre vie ? À quel moment avez-vous découvert le vrai amour ?

Dans la première phase de ma résurrection, alors que j’avais 17/18 ans, ma première démarche était de tester mon pouvoir de séduction. J’ai ainsi usé et abusé de mon physique plutôt favorable et de son apparence en attachant beaucoup d’importance à mes choix vestimentaires, coiffure, maquillage et autres. Ceci m’a amené à multiplier les expériences amoureuses, voire sexuelles, sans grande implication ni même vrai sentiment amoureux. Comme une démarche de réassurance qui m’était nécessaire.

Je n’ai donc fait la rencontre avec « l’amour » que très tardivement, à l’âge de 26 ans lors d’une fête de fin d’année de L’Agence de Publicité où je faisais mes armes, quand j’ai rencontré celui qui deviendra mon mari, le père de mes enfants, mon compagnon jusqu’à aujourd’hui.

Avec lui, j’ai pu être ce que j’étais sans avoir jamais le sentiment d’être jugée malgré mes hauts et mes bas, j’ai compris qu’il était possible d’être heureux quand on savait voir le bon côté des choses…j’ai découvert la douceur d’une relation sans rapport de force, sans tricherie de quelque nature que ce soit.  Pour la première fois de ma vie d’adulte, je pouvais « lâcher prise », me sentir « aimée », et me reposer sur des épaules suffisamment solides pour aborder toutes mes difficultés, sans jamais les dénier, à surmonter mes obstacles à devenir une femme.

Est-ce que la maternité a incarné pour vous en tant que femme et mère la forme suprême de l’amour ?

J’ai abordé la maternité comme un miracle, un cadeau de la nature, persuadée que toutes les souffrances que j’avais infligées à mon corps jusqu’à l’extrême, l’absence de cycle menstruel pendant près de 3 ans, étaient incompatibles avec une grossesse.

Je ne l’ai pas, dans ce sens, vécue comme « une forme suprême de l’amour » mais plutôt comme le pouvoir magique d’une démarche qui m’a conduite, grâce au Chef de Service de l’Hôtel Dieu et à l’optimisme de mon conjoint, à une intervention chirurgicale assez lourde qui ne changeait rien à la situation (ablation d’une trompe collée qui ne servait plus à rien) mais qui m’a permis de me dire que je préférais « plutôt risquer de mourir pour avoir un enfant que mourir de ne pas en avoir ».

Vous faites implicitement dans votre narration un autre récit historique de la période de la décennie 1960-1970. Que pouvez-vous nous dire avec le recul de cette période de l’Histoire ?

C’est une période essentielle de ma vie.  C’est celle où j’ai abordé la reconstruction de ma vie jusqu’à « sa renaissance ».

C’est la période où j’ai accepté de redonner vie à mon corps de femme en acceptant un traitement hormonal et ses incidences dans la prise de poids pour retrouver un cycle menstruel.

C’est la période où j’ai réorienté mes études pour accéder rapidement à une vie professionnelle, donc à mon indépendance financière.

C’est la période où j’ai définitivement coupé mon cordon ombilical avec mon passé et donc mon contexte familial sous l’emprise de l’autorité de mon père, jusqu’à le « tuer » dans un de mes rêves salutaire. Et par là même de me tourner définitivement vers mon avenir.

C’est la période où j’ai pris mon indépendance totale en temps que personne libre que personne ne pouvait arrêter ; j’ai terminé mes études, commencé à travailler en stage puis définitivement dans le métier de la communication/publicité où j’ai fait ma carrière et donc à m’assurer financièrement.

C’est la période où j’ai retrouvé et pu « remettre en marche » toutes mes aspirations de réussite, de lumière et de séduction rassurantes, de volonté gagnante sur tous les plans et même d’humour, même si je ne pouvais échapper aux moments de mélancolie et de doute que j’ai toujours connus.

C’est la période où toute ma vie a commencé à se redessiner, où j’ai repris contact avec elle, participé aux évènements de Mai 1968 qui allaient dans mon sens et permis de me dire que je me devais d’accéder, en tant que femme et exemple, à un poste professionnel de haut niveau.

C’est enfin la période où les circonstances m’ont permis de rencontrer mon compagnon de route et  de découvrir avec lui que la vie pouvait aussi être douce et se partager.

Avec le recul, quelle est la différence entre devenir et être, ces deux notions existentielles que vous utilisez pour montrer toute la différence entre subir et accepter ?

Mon expérience de vie, certes un peu particulière, m’a imposé une démarche particulière de réapprentissage, mes parents ne m’ayant apporté aucun modèle ou repères positifs. Ma révolte pour ne plus continuer à « subir » ce contexte familial et ses conséquences de dépendance et de violence m’ont amené, ou plutôt « imposé » sans que je le décide vraiment, à faire un long travail pour « devenir ce que je voulais et avais le droit d’être ».

Ce que je suis et qui me définit « existentiellement » aujourd’hui, je l’ai puisé dans les livres de A. Gide, J.P. Sartre et surtout A. Camus qui m’a fait comprendre que j’étais seule « responsable » de ma vie et de celle des autres. Par là même, je devais prendre le pouvoir pour redessiner, en toute liberté, ce que je « voulais être » et que je n’avais aucune excuse pour ne pas le faire.

Cette démarche n’a jamais impliqué, en ce qui me concerne, « la résilience » dont on parle souvent aujourd’hui.  Elle ne m’a jamais fait accepter ni nier mon passé dont je porte encore les traces aujourd’hui. Un passé que « j’ai subi » mais qui m’a peut-être permis de devenir mieux que ce que je devais être.

Et enfin, que pouvez-vous nous dire de la formule qui compose le titre de votre livre ? Pouvez-vous dire, en conclusion, que votre vie fut construite envers, contre et pour tout ? Que renferme cette formule ? Et pourquoi le sous-titre, La vie à l’envers ?

LA VIE ENVERS des blessures d’enfance indélébiles,

LA VIE CONTRE les séquelles de l’absence d’amour voire d’affection, de l’indifférence, de l’interdit permanent à tout plaisir, le machisme du père, la soumission de la mère, la dépendance financière, les lieux de vie sordides et sales,

LA VIE POUR le toujours bien, toujours mieux, toujours plus.

LA VIE A L’ENVERS car l’enfance est normalement une période privilégiée où l’on est choyé, gâté, plein de vie et de découvertes de plaisirs alors que la vie d’adulte, aussi correcte soit-elle, est semée d’embuches, de difficultés personnelles de toutes natures….

En ce qui me concerne, j’ai le sentiment d’avoir inversé cet ordre des choses.

Propos recueillis par Dan Burcea

Danièle Yzerman, La vie, envers, contre et pour tout, Éditions Les trois colonnes, 2020, 124 pages.

« Une belle revanche sur la vie »

ADULTELa vie, envers, contre et pour tout.

La vie à l’envers


Aux éditions Les 3 Colonnes.

Présentation :

Petite fille meurtrie et démolie par une enfance sordide, adolescente anorexique, elle n’a pas d’autre issue que le suicide face à des parents apparemment indifférents à sa détresse.
A son réveil à l’hôpital, un « miracle » se produit : destinataire d’une parole venue d’ailleurs, la jeune fille veut « réapprendre à vivre »! 


J’ai dévoré ce livre en une soirée. 👍

Histoire prenante, j’ai été embarquée dans le drame de Danièle Yzerman, cette personne qui ne demandait qu’à être aimée de ses parents.

Cette petite fille qui n’a jamais connue l’amour parental, celle à qui l’on a jamais souhaité un seul anniversaire, fêté un seul Noël, à qui l’on a jamais dit qu’on était fier d’elle et qu’on l’aimait.

Elle a dû apprendre à se construire seule, sans rapports humains.

Pour elle, c’était « normal », elle a commencé à s’en rendre compte quand elle s’est aperçu que c’était différent chez ses camarades de classe.

Son rapport à l’amour a été très difficile, elle s’est réfugiée dans les études.

Son père l’a toujours dénigrée et sa mère a suivi le mouvement sans jamais s’interposer entre eux deux.

Malgré toutes ces épreuves terribles, Danièle s’en sort et se construit une vie pleine d’amour.

Une belle revanche sur la vie.

Je vous recommande grandement ce livre qui prend aux tripes.

124 pages.

Son prix : 13.50 euros.

*livres offerts!

Bonne lecture à tous.

Faites vivre vos petits commerçants en fréquentant les librairies 😉 

Des bisous.

Sandra

« Contre le laisser-aller de la mode victimaire, l’assistanat perpétuel, les jérémiades médiatiques de tous les « sans », un mémoire de volonté »

Danièle Yzerman, La vie envers contre et pour tout

Un titre fourre-tout bourré de virgules (inutiles) pour dire combien la vie est ce que l’on en fait. Née juive d’un Russe et d’une Roumaine tous deux juifs, non désirée et élevée à Paris 10ème dans un milieu sordide où le père prothésiste est tout-puissant et la mère au foyer soumise, où l’avarice règne, où le père n’aime pas les filles… la petite Dannièle n’est pas aimée. Chez une copine de classe, elle aussi juive mais polonaise (on ne se mélange pas), « j’ai découvert que des parents pouvaient embrasser leurs enfants et leur dire des mots pleins d’amour, et même discuter avec eux tout simplement » p.18. Pas chez elle.

Elle n’est ni battue (mode d’avant-hier), ni violée (mode d’hier), ni « incestée » (mode d’aujourd’hui) mais elle subit le pire : l’indifférence. Quelle bobote américanisée écrira-t-elle au début de l’année prochaine (comme le veut la mode récente, de la Springora à la Koucher d’adoption) un récit romancé de ce mal dont sont « victimes » de trop nombreux enfants ? Ce n’est pas « vendeur », cocotte… lui rétorquera-t-on peut-être. Tant pis, mamie Dannièle a réussi sa vie et veut en rendre compte.

Car elle ne se plaint pas plus que cela. Au contraire, elle se fait elle-même, découvrant l’existentialisme avant la Gestalt-thérapie, reconstruisant sa vie en lambeaux juste après l’adolescence et une tentative de suicide. L’infirmière était plus compatissante que sa mère et le docteur plus généreux que son père. Elle n’a pas de copains ni de copines, elle s’habille mal avec les restes, elle ne sort pas et n’a pas la clé de l’appartement familial même une fois passé 18 ans. Elle est boulimique, puis anorexique, suspend sa puberté. Mais elle travaille bien à l’école, ce qui la surprend toujours ; elle se raccroche en fait à ce qu’elle peut. De brevet en bac, de math en philo, de deux années peu utiles en Sorbonne avant l’Ecole « supérieure » de publicité, elle se découvre curieuse, puis utile.

Stagiaire avant d’être embauchée chez Synergie publicité en 1966, son travail l’émancipe et, si elle a connu quelques garçons en vacances sans en jouir autrement que par leur attention et tendresse, elle trouve en Frédéric, juif comme elle et qui deviendra son mari, ce support de résilience qui lui permet de fonder une famille, d’élever deux enfants comme elle-même ne l’a pas été, et de devenir enfin « normale » : présidente de société (Ogilvy France), épouse, mère et grand-mère. Pas de quoi se plaindre, contrairement à beaucoup, car la posture de victime n’est pas pour elle, Dannièle, ce qui touche le lecteur car c’est désormais peu courant. La victime était hier une personne faible ; c’est aujourd’hui une personne valorisée.

Faut-il y voir comme certains le veulent, une « féminisation » de la société ? Il est vrai que les « dénonciations » à grand bruit médiatique sont le fait de femmes, en France comme aux Etats-Unis. Mais s’il est bon que le patriarcat machiste tradi (véhiculé si longtemps par l’église catholique et le milieu bourgeois) soit dénoncé, la basse vengeance des culs flétris qui ont bien baisé avant de se repentir après leur ménopause doit être dénoncée aussi. La « victime » n’est pucelle que vous croyez.

Dannièle est de la génération d’avant, celle dont la note de 16,5 sur 20 en philo au bac vous valait d’être publié dans le Figaro. Je note avec amusement que dix ans plus tard, la même note obtenue par moi pour le même bac n’a fait l’objet d’aucune mention dans la presse ; nous étions déjà trop nombreux à faire des études. La génération où une « petite » école vous permettait quand même d’accéder aux grands postes. Mais pourquoi avoir refusé HEC puisqu’elle avait réussi le concours d’entrée ? C’est que Dannièle semble du type diesel, elle met du temps à démarrer. Son autobiographie elle-même est précédée d’un prélude, d’un préambule et d’une introduction avant d’entrer – enfin – dans le vif du sujet !

Mais le message est clair : chacun se fait lui-même envers et contre tout, malgré les gènes, malgré la parentèle, malgré le milieu. « Un long chemin de vie pour toujours mieux, toujours plus, qui m’a démontré que rien n’est impossible » p.119. Contre le laisser-aller de la mode victimaire, l’assistanat perpétuel, les jérémiades médiatiques de tous les « sans », un mémoire de volonté.

Dannièle Yzerman, La vie, envers, contre et pour tout – La vie à l’envers, éditions Les Trois colonnes 2020, 123 pages, €13.50

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Danièle Yzerman : « Blessures physiques ou psychologiques de l’enfance : mêmes séquelles, même combat pour y survivre….. »

Blessures physiques ou psychologiques de l’enfance : mêmes séquelles, même combat pour y survivre…..

On parle beaucoup aujourd’hui des scandales de l’inceste vécu par de nombreuses personnalités connues issues de milieux plutôt favorisés, et tout autant de la violence régnant dans certains foyers de milieu social défavorisé, encore accentuée par le contexte sanitaire et économique actuel.

Si l’ont sait que ces blessures du corps sont souvent indélébiles et modifient le cours d’une vie d’adulte, il me semble utile de rappeler que les blessures psychologiques de l’enfance, plus sournoises et invisibles au monde extérieur, peuvent être tout aussi, voire plus profondément destructrices.

Je peux en parler car c’est l’histoire de mon chemin de vie que je raconte, au crépuscule de celle-ci, dans mon 1er livre « La vie, envers, contre et pour tout. La vie à l’envers. ».

C’est effectivement dans la 1ère enfance que se construisent tous les repères, les modèles, le sens du bien et du mal, du plaisir ou du déplaisir …

C’est effectivement à l’adolescence que toutes ces données s’organisent et déterminent les aspirations positives et négatives de sa prise d’indépendance et de pouvoir pour dessiner sa vie d’adulte.

Quand ces repères, ces modèles ont été ceux d’un père dominant sur tous les plans, d’une mère soumise, quand toutes les aspirations naturelles au plaisir, à l’indépendance personnelle et financière, au besoin de sentir belle et par là même séduisante, à la réussite professionnelle sont interdites parce que l’on est une femme, que peut-on faire ?

Mourir ou vivre ? c’est la question que je me suis posée à 17 ans et qui m’a conduite à l’anorexie, la tentative de suicide dont par miracle, je me suis réveillée en entendant une voix venue d’ailleurs qui me disait « je vais réapprendre à vivre ».

Un long parcours de reconstruction physique d’abord, puis mentale pour redevenir ce que j’avais le droit d’être et par la même redessiner ma vie de femme, de maman et de femme d’affaires….dont toutes les méandres sont dans mon livre que j’ai écrit avant tout pour laisser une « trace « de ma vie à mes enfants et petits enfants.

Un long parcours de construction pour prendre ma revanche et redessiner ma vie telle que je le voulais et démontrer par là même à tous ceux qui ont eu une enfance meurtrie que « tout est possible », « rien impossible », à condition de ne pas se considérer comme « une victime » avec les excuses que cela sous-tend.

Danièle Yzerman

Danièle Yzerman invitée pendant une heure à la radio face au célèbre Jean-Michel Cohen

En Quête de Sens

Émission du 3 décembre 2020 : Anorexie, boulimie, troubles alimentaires : comment sortir de la spirale ?

Réécouter l’émission avec Danièle Yzerman : https://radionotredame.net/emissions/enquetedesens/03-12-2020/

Isolement, anxiété, perte de contrôle : les périodes de confinement que nous avons vécu sont synonymes d’épreuve pour les personnes atteintes de troubles du comportement alimentaire… Les troubles du comportement alimentaire (dits TCA) représentent la deuxième cause de mortalité chez les 14-24 ans, après les accidents de la route. Parmi eux, l’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie restent les pathologies les plus démocratisées. Alors ce matin, nous allons tenter de comprendre les mécanismes infernaux qui poussent à se maltraiter par excès ou manque de nourriture… L’occasion aussi de dégoter quelques menus conseils nutrition pour que manger ne soit plus culpabilisant,… Anorexie, boulimie: comment sortir de la spirale ?

« L’anorexie et la boulimie ne sont pas des dérèglements mais des souffrances »

Danièle Yzerman, auteur de »La vie, envers, contre et pour tout. La vie à l’envers » (3 Colonnes). Livre témoignage dans lequel elle revient sur son passé de petite fille meurtrie et démolie par une enfance sordide et une adolescence anorexique

Jean-Michel Cohen, nutritionniste réputé et auteur de nombreux ouvrages best-sellers dont « La peur au ventre – pour que manger ne soit plus un cauchemar » (Plon)

 

Made by Frenchies choisit Danièle Yzerman

Danièle Yzerman à l’honneur

une vie marquée par la violence d’un père et la soumission d’une mère, une enfance sordide et une adolescence soulignée par une anorexie qui amènera l’auteure Danièle Yzerman vers le suicide. Poussée par le désir de « laisser une trace » elle décrit dans cet ouvrage un parcours peu banal… un long chemin qui démontre que finalement, tout est possible ! une ode à la vie, un message d’espoir aux grands blessés de la vie.
La vie, envers, contre et pour tout. La vie à l’envers – Daniele Yzerman
123 pages – Prix : 13,50 €
www.lestroiscolonnes.com
Le pouvoir de l’imagination
Tous droits réservés à l’éditeur
AUTEURS 346714735

Danièle Yzerman sélectionnée par Objectif Bien-être

Quatre Livres pour s’apprivoiser !

Demain, je déploierai mes ailes

Des circonstances de vie, d’abord dramatiques et plus tard… des rencontres… De belles rencontres qui amèneront la jeune Romane à relever la tête et à réapprendre vivre ! Cindy Traire a partagé au long de ses dernières années, des vies de doutes, de souffrance et de chagrins… elle a voulu au travers de ce roman délivrer un message d’espoir ; peu importe ce que l’on a vécu, il faut trouver en soi les ressources nécessaires pour rebondir. Un bel ouvrage !
Demain, je déploierai mes ailes – Cindy Triaire

Éditeur : Tremplin Carrière – 248 pages – Prix : 9,90 € format e-book / 15 € format papier

La vie, envers, contre et pour tout. La vie a l’envers

une vie marquée par la violence d’un père et la soumission d’une mère, une enfance sordide et une adolescence soulignée par une anorexie qui amènera l’auteure Danièle Yzerman vers le suicide. Poussée par le désir de « laisser une trace » elle décrit dans cet ouvrage un parcours peu banal… un long chemin qui démontre que finalement, tout est possible ! une ode à la vie, un message d’espoir aux grands blessés de la vie.

La vie, envers, contre et pour tout. La vie a l’envers – Daniele Yzerman

123 pages – Prix : 13,50 € – www.lestroiscolonnes.com

Le pouvoir de l’imagination

« La SEP (Sclérose en Plaques) m’a laissé vivre plus de soixante-dix ans. Sans elle, je serais sûrement déjà mort d’un infarctus… ou autre ! Elle m’a toujours protégé, en me faisant arriver par exemple en retard à des rendez-vous, me permettant ainsi d’échapper d’abord à un attentat et, quelques années plus tard, à un accident d’avion. » Atteint de sclérose en plaques, l’auteur a appris à faire face à sa maladie et à ses conséquences, à la dompter et vivre avec dans un respect mutuel.. Ce livre se lit comme un roman avec ces moment douloureux et ces momenst de bonheur, rédigé pour « aider les personnes désespérées par l’annonce d’une maladie incurable et dégénérative, en leur donnant un exemple de gestion d’une telle pathologie ».

Le pouvoir de l’imagination – Alain Dujardin

142 pages – prix : 14,50 € – Éditions Baudelaire

Comment être Humain

ils sont trois : l’auteur Ruby Wax, un bouddhiste et un neuroscientifique, en quête d’une réponse sur le comportement humain désordonné fonctionnant plus comme une machine que comme un être humain. Dans ce guide, ils tentent tous les trois d’apporter des réponses aux questions sur le bonheur, le stress, les émotions, le rapport du corps et de l’esprit, les enfants, les addictions, le pardon…mais aussi sur les bienfaits de la méditation. De nombreux conseils y sont divulgués, des exercices pour avoir un esprit plus concentré, en meilleure santé et bienveillant… Un guide pour être simplement humain !

Comment être Humain – le guide – Ruby Wax

368 pages – 19,00 € – Éditions Cherche Midi

Danièle YZERMAN – La vie, envers, contre et pour tout. La vie à l’envers

Danièle YZERMAN - La vie, envers, contre et pour tout. La vie à l'envers

La vie, envers, contre et pour tout. La vie à l’envers
Témoignage de vie, un livre de Danièle YZERMAN

Parution aux Editions Les 3 Colonnes à l’automne 2020

Contact presse guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

Voici l’histoire de Danièle Yzerman. Petite fille meurtrie et démolie par une enfance sordide, adolescente anorexique, elle n’a pas d’autre issue que le suicide face à des parents apparemment indifférents à sa détresse. A son réveil à l’hôpital, un « miracle » se produit : destinataire d’une parole venue d’ailleurs, la jeune fille veut « réapprendre à vivre ». Commence alors son combat insensé pour redevenir une femme, une mère, et prendre sa revanche sur tous les hommes machistes etc les femmes soumises à l’image de ses parents.

Derrière les mots de ce récit, se cache quelque part la volonté secrète d’adresser un message d’espoir à tous les grands blessés de la vie : Rien n’est impossible à condition de ne pas se considérer comme une victime. Tout est possible à condition d’y croire et de ne jamais se trouver des excuses pour renoncer.

A travers ce livre bouleversant, l’auteure signe la fin de son parcours du combattant.

Sur la couverture du livre : l’image de la funambule qui a triomphé des épreuves pour rejoindre la Vie (ci-contre une photo récente de Danièle Yzerman avec son fils et sa petite fille) :

« Tel un funambule avançant pas à pas sur un fil tendu au-dessus d’un océan,

J’ai suivi le chemin de ma vie et dessiné les méandres de mon destin,

Trébuchant sur chaque vague et risquent de m’y noyer, j’ai appris avec le temps

A surmonter ma peur et puiser au plus profond de mes ressources,

La force de devenir ce que je devais être et de faire ce qui me semblait vain.

Alors que tant d’années passées à ce combat m’amènent sur l’autre rive,

Alors que ma vie rejoint son crépuscule et que l’heure est au souvenir,

Alors que tout me porte à vouloir que mes traces en ce Monde me survivent,

Je voudrais que toutes ces pages écrites se gravent comme un dernier sourire

Laissé à ceux qui, par leur regard, m’ont permis d’exister et de devenir. »

Présentation de l’auteure Danièle Yzerman :
Un jour, je fis un rêve ancré au plus profond de ma mémoire. Je me trouvais debout, perchée et marchant sur un fil tendu au-dessus d’un Océan de mer si immense que je n’en percevais pas les limites. Alors que je n’étais qu’au début du chemin, j’entendis une voix venue d’ailleurs qui me disait qu’il était totalement impossible de franchir cet Océan. Malgré cette évidence, tout en moi m’obligea à continuer et, pas à pas, j’avançai avec précaution et me rattrapai à chaque chute, jusqu’au moment ou l’angoisse et la peur de tomber définitivement dans les profondeurs de la mer me réveillèrent. Si j’ai le sentiment aujourd’hui que ce rêve n’a jamais quitté mon esprit, je réalise aussi tout simplement que c’est l’histoire de ma vie. Ma vie, qui avec l’âge, s’est aujourd’hui malheureusement suspendue après plus de 40 ans de combat pour vaincre cet impossible. C’est sans doute pourquoi, alors que je suis parvenue de l’autre côté de la rive, le besoin de faire exister par des mots mon « chemin de vie » s’est imposé à moi.

Danièle Yzerman a travaillé dans le domaine de la communication stratégique et publicitaire et a exercé in fine en qualité de présidente France et vice-présidente Europe du pôle santé du groupe international Ogilvy/WPP. Dotée d’un grand esprit de synthèse, elle a toujours aimé écrire et apprécié la musique des mots. Poussée par un besoin impérieux de « laisser une trace » de son parcours peu banal et de son combat pour la vie, l’auteure, aujourd’hui retraitée, présente ici son premier ouvrage.