NOS AUTEURS LISENT ET/OU DEDICACENT DE JEUDI 29 NOVEMBRE A DIMANCHE 2 DECEMBRE !! RENDEZ-VOUS A LA MAIRIE DU 6EME !!

1er Salon des éditeurs indépendants du Quartier latin
Mairie du 6e arrondissement – Paris

Jeudi
12h Fadela M’Rabet -Le chat aux yeux d’or lecture + dédicace
17h – 19h Gérard Pouchain – Souvenirs 1834-1854 de Juliette Drouet préfacé par G. Pouchain lecture + dédicace

Samedi :
14 h Laurence Zordan – A l’horizon d’un amour infini lecture + dédicace
14 h Colette Deblé – L’envol des femmes lecture + dédicace
15 h Pomme Jouffroy – Res Nullius lecture + dédicace

Dimanche :
14 h Jean-Joseph Goux – Accrochages dédicace
15h Thérèse Clerc & Danièle Michel-Chich – Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs lecture suivie d’un débât + dédicace
16h Catherine Weinzapeln – Am See
17h Victoria Thérame – Hosto Blues

Le SEUL témoignage d’une jeune femme maghrebine séropositive : « Sheh ! Bien fait pour toi ! de Hacina Zermane & Myriam Mascarello

Le SEUL témoignage d’une jeune femme maghrebine séropositive : « Sheh ! Bien fait pour toi ! de Hacina Zermane & Myriam Mascarello

HACINA ZERMANE EST LA SEULE FEMME MAGHREBINE SEROPOSITIVE A AVOIR ECRIT UN LIVRE TEMOIGNAGE SUR LE SIDA. (avec l’aide de la brillante journaliste Myriam Mascarello, de France 24)

Si vous souhaitez entrer en contact avec elle pour interview, je vous remercie de m’écrire par retour d’émile. Ou de m’appeler 06.84.36.31.85.

Elle est aussi une maman, quatre enfants miraculeusement séronégatifs, qui lui donnent tout l’amour dont elle a besoin pour tenir. Ses enfants de la Vie. Et c’est notamment pour eux qu’elle se bat.

L’action qu’elle mène, soutenue par son éditrice Antoinette Fouque, consiste à maintenir les esprits éveillés sur l’horreur du sida (l’existence pourrie par le traitement médical si rude, dont on ne soupçonne même pas la gène occasionnée etc) et à se défoncer contre la polygamie (c’est par le père de ses enfants, polygame Malien qu’elle a été contaminée).

Le livre rédigé grâce à la talentueuse plume de son amie Myriam Mascarello est gai, follement énergique, le style vif, enlevé, la lecture limpide, agréable, étonnamment littéraire pour un récit de cette nature, sur un sujet a priori froid et médical.

A. Préface de Line Renaud (cadeau ! Chuuuuuuuut ! )

Affronter le sida. Accepter la réalité d’une maladie jugée honteuse. La regarder en face, la nommer, et enfin la combattre. Telle est la victoire d’Hacina Zermane. Une victoire sur des tabous, des croyances, des rumeurs, des menaces, et sur tous les discours qui nient l’existence même du sida. Mais c’est surtout, pour Hacina, une victoire sur l’immense sentiment de culpabilité qui, pendant douze ans, a risqué d’étouffer chez elle toute volonté de riposte.

La maladie : un destin, une punition ? Alors, à quoi bon lutter ? Il faudra que cesse ce sentiment de culpabilité qui remonte à l’enfance pour que le désir d’expier laisse place au désir de guérir. Cela sera possible grâce à de précieuses rencontres, parmi lesquelles celle de l’association Ikambéré. Mais aussi grâce au courage formidable d’Hacina qui ne s’avoue jamais vaincue, qui, malgré tout ce qu’elle endure, a toujours de la force et de l’énergie à revendre.

Ce témoignage émouvant, fruit de la rencontre d’Hacina avec la journaliste Myriam Mascarello, est un enseignement précieux. Parce qu’il est le récit d’une lutte cruciale, une lutte contre toutes les croyances mortifères, contre tous les discours qui endorment et retardent le combat pour la vie.

J’espère qu’il trouvera un écho chez tous ceux et celles qui, parce que leur entourage ne veut pas entendre parler du sida, n’ont pas accès à la prévention, ou renoncent aux soins dont ils ont besoin. J’espère que ce témoignage leur permettra de gagner du temps. Pour que le sida recule encore.

Line Renaud

B. Dalila (le vrai prénom de Hacina Zermane ! – qui est un pseudo !) et Myriam à Ni Putes Ni Soumises

1) Le Mercredi de la Mixité de Ni Putes Ni Soumises , mercredi 5 décembre de 19 h à 20 h 30

Jean-François Laloué, formidable attaché de presse de Ni Putes Ni Soumises ( http://www.niputesnisoumises.com/ ), 01 53 46 63 00, et moi-même nous réjouissons de vous accueillir lors d’une soirée « Mercredi de la Mixité » dédiée à Hacina Zermane et à Myriam Mascarello mercredi 5 décembre à Ni Putes Ni Soumises, 70 rue des Rigoles dans le 20ème. Les deux auteurs à l’honneur seront présentes, dédicaceront leurs livres et répondront à toutes vos questions.

http://editionsdesfemmes.blogspirit.com/hacina_zermane/

2) Le déjeuner des Marraines et Parrains de Ni Putes Ni Soumises du 10 novembre et les projets

Sur invitation officielle de Sihem Habchi, Hacina Zermane a participé le 10 novembre au déjeuner des Marraines et Parrains de Ni Putes Ni Soumises. Elle a noué de solides liens avec Ni Putes Ni Soumises et est en voie de concrétiser, grâce à leurs chaleureux encouragements, sa propre association.

PROJET :

La population maghrébine de France est, aujourd’hui encore, touchée par le VIH/sida de manière importante. L’épidémie de VIH/sida reste pourtant entachée par le tabou et la honte au sein des communautés maghrébines, du fait notamment d’interdits culturels et religieux, en particulier en matière sexuelle, qui pèsent sur leurs membres, notamment les jeunes des quartiers peu favorisés. De ce fait, elle constitue un puissant facteur d’isolement des personnes qui y sont confrontées, personnellement ou à titre familial. Cette situation constitue un obstacle majeur en matière d’accès à l’information, à la prévention ou d’inscription dans une démarche de dépistage et de soins.

C’est pourquoi il semble pertinent d’envisager la création d’un lieu polyvalent d’accueil, d’information, de prévention et d’orientation, à destination de personnes touchées ou non par le VIH/sida et les autres IST.

LIEU :

« La Fauconnière » de la ville de Gonesse (Val d’Oise).

Conçu en référence aux actions menées par Ikambéré (Saint-Denis) et Bondeko (Gonesse), associations partenaires de la personne porteuse du projet, le projet se propose d’offrir la possibilité aux personnes du quartier et, plus largement, de la ville, de se retrouver au sein d’un lieu convivial où leur seront proposées des ressources et activités en lien avec le VIH/sida, les autres IST et la santé sexuelle ou de la reproduction.

ESPRIT :

CONVIVIALITE
INFORMATION
ORIENTATION

C. Colloque Femmes & VIH (30 novembre et 1er décembre)

S’inscrire auprès de catherine.kapusta@club-internet.fr – 01 48 07 80 79 – Théâtre du gymnase – 38 boulevard de Bonne Nouvelle 75010 Paris – Programme en pièce jointe

http://editionsdesfemmes.blogspirit.com/hacina_zermane/

D. Le Mag du Val d’Oise (novembre 2007)

Sheh ! Bien fait pour toi !

C’est un témoignage émouvant que le livre de Hacina zermane, qui vit à Gonesse, en collaboration avec la journaliste Myriam Mascarello. Celle d’une femme atteinte du sida qui « lutte contre toutes les croyances mortifères, contre tous les discours qui endorment et retardent le combat pour la vie » comme le dit si bien dans sa préface la comédienne Line Renaud. Editions Des femmes – Antoinette Fouque

http://www.valdoise.fr/

http://editionsdesfemmes.blogspirit.com/hacina_zermane/

E. Les assoc copines

1) Ikambere

Ikambéré est l’un des refuges privilégiés de Hacina Zermane, elle a été la bienvenue immédiatement, a trouvé des soeurs de lumière et de volonté pour la soutenir dans son combat pour l’information et la prévention du sida.

Un clin d’oeil à Aimée, qui veille sur notre Dalila ! http://www.ikambere.com/

2) Femmes positives

Femmes positives est un lieu à part pour les femmes ayant le désir de se réunir pour créer une saine et vitale émulation autour du VIH. Regardez leur myspace, c’est épatant ! Un clin d’oeil à Mlle Georges du Val d’Oise, joignable au 0139872525
http://www.myspace.com/femmespositives

Premier article de fond sur le nouveau Laurence Zordan !!

zordan5.JPGArticle de Pierre Cormary, dans Le Magazine des livres de décembre 2007, sur Laurence Zordan

A l’horizon d’un amour infini Laurence Zordan – Pourquoi y a-t-il un baiser plutôt que rien ?

Quand on ne l’a jamais fait, cela fait peur d’embrasser. Et si l’on n’était pas doué ? Ce geste que l’on croyait si naturel se révèle en fait une performance sociale. Après avoir vu un jour un reportage sur les Esquimaux qui lui apprend qu’ils ne s’embrassent pas sur la bouche, la narratrice se demande si elle sera à la hauteur. « Si le baiser n’était donc pas universel, il devenait fragile, affaire de convention, d’habileté, de talent et je pouvais en être dénuée.» Alors, elle en fera autre chose. Dans ses livres, le baiser ne sera plus simplement la parenthèse plus ou moins enchantée du discours amoureux, encore moins un atout de la Carte du Tendre, non, il sera un acte révolutionnaire qui ouvre l’humanité à elle-même, qui subvertit l’ordre des choses (et notamment celui du beau et du laid), qui relève de la miséricorde et de la grâce plus que de l’érotique. Ce « roman du baiser » ne sera donc pas le roman de l’amour – du moins pas celui des amoureux des bancs publics“ mais bien le roman de l’être contre le néant.

Trois êtres donc, trois voix, trois récits dont les deux derniers s’emboitent dans le premier.
Soit Lucette, fille de concierges, qui se fait appeler Lucile car Lucette, comme tous les prénoms en -ette, ça fait extension de la propriété du père et obligation de vivre la même vie étriquée que la mère. Mais échapper au prosaïsme de l’existence est un crime de lèse-majesté chez les petites-gens. « Et puis quoi encore ! » éructe la mère à la narratrice quand celle-ci lui fait part de ses passions et de ses rêves, ne se rendant pas compte que ce que sa fille veut obtenir de la vie réside précisément dans ces « encore ! ». La voilà qui se rêve « sous les traits d’une aristocrate faisant la révolution contre le peuple » et s’imaginant « à la tête d’un cortège d’émeutiers, prenant d’assaut la loge de mes parents en empruntant les chemins de la prise de la Bastille. » Un jour, elle est invitée par une camarade de lycée, Astrid, à venir passer quelque temps au château de Couzan. Pour elle, cette entrée dans le monde est un défilé de fééries. Nappes amidonnées, carafes en cristal, regards clairs des châtelains qui la traitent comme s’ils la connaissaient depuis longtemps. Elle voit de la séduction partout et s’émerveille de s’incarner, elle, petite prolétaire, dans ce rêve éveillé. Comme le narrateur de la Recherche invité chez les Guermantes, elle délire sur les noms de pays et comme le héros du Grand Meaulnes, elle espère tomber sur le prince du château – ce frère d’Astrid dont on lui a parlé et qui est revenu d’Amérique. Mais un colin-maillard tourne mal et elle embrasse malencontreusement l’autre frère, un petit mongolien. Stupeur. Scandale. Renvoi immédiat de la fille de concierge qui a osé par la bouche donner chair à celui que l’on cachait. « Oui, j’étais comme mes parents. Aucun secret ne leur résistait. Nous savions débusquer tout ce qui était enfoui. »

Retour au bercail, à la réalité, au viol d’une voisine, puis départ chez son oncle, caissier d’autoroute, « suicidaire en sursis » chez qui la vie s’est arrêtée. Avec lui et ses « potes », elle se force à être joyeuse et à participer à toutes les fêtes, elle, la saccageuse de fêtes. C’est là qu’elle rencontre Guillaume, sorte d’amuseur pas drôle qui fait rire à son corps défendant et dont elle décide de devenir le Pygmalion, l’impitoyable accoucheuse. Réduit à être le « galérien du vaisseau fantôme de son imagination », celui-ci n’est pas dupe de son amie et sent très vite que celle-ci n’a jeté son dévolu sur lui que pour ne pas avoir à suivre son destin de femme sacrificielle qui embrasse les mongols,¦ ou les hommes laids ou repoussants – ce qu’elle fera un peu plus tard avec un clochard. Embrasser pour sauver. Embrasser pour ressusciter. Mais qui veut vraiment l’être ? Ces baisers se révèleront parfois comme des chemins qui ne mènent nulle part. Qu’importe ! L’essentiel est de tisser un lien entre les êtres, de mettre en écho les différents niveaux de réalité. Et de produire un texte qui épouse la musicalité de ces rencontres qui sont comme autant de thèmes que l’on ne développe pas toujours, que l’on laisse à l’état d’esquisse, que l’on reprend plus tard, que l’on épanouit le temps d’un espoir ou d’une promesse. « Toujours, le monde vacillait et j’avais besoin de retisser à chaque instant un fil conducteur pour me déplacer dans le labyrinthe qui m’attendait hors de ma cuisine ». Parfois le fil du récit se perd dans le tissu des associations d’idées et il faut au lecteur un effort d’attention pour ne pas sombrer dans des confusions sublimes. Les transitions sont moins des ponts que des passages secrets entre deux émotions ou trois souvenirs. Le récit lui-même devient un point de vue par rapport à l’autre. Et à la manière d’un film de Lucas Belvaux, chaque personnage trouve son éclaircie.

Ainsi Guillaume qui du point de vue de Lucette n’était qu’un comique raté alors qu’à la manière d’un héros dostoievskien il a volontairement choisi ce ratage. Quel est-il ce garçon né sous X et qui a été élevé par des parents adoptifs pour qui il a « plus de respect que d’affection comme eux ont pour lui plus d’affection que d’amour » ? C’est en rencontrant une mère abandonnée par son fils que le fils abandonné par sa mère connaîtra l’idée de l’amour véritable. Sublime scène de la rencontre dans une parfumerie avec cette femme qui vient chercher des échantillons de parfum pour homme qui plairont à celui qu’elle nomme « mon fils ». Car plus elle se fera belle, plus elle aura l’impression de protéger son fils perdu. « Plus elle serait séduisante et moins Mon fils serait en danger. Elle dressait entre lui et le monde un rempart de féérie : le sordide n’aurait aucune prise sur eux si elle opposait aux ravages de la drogue la délicieuse apparence d’une femme soignée. Sa frivolité ne relevait pas de l’égoïsme, mais d’une attitude de mère Courage. » S’en suit une étrange histoire d’amour filiale et incestueuse où chacun devient ce dont l’autre a besoin et dans laquelle la régression (elle le traite comme un bébé, lui donne son bain et joue avec lui) ne peut conduire le garçon qu’à la révolte (il finira pas la frapper), mais tant pis ou tant mieux, car c’est cette union fantasque qui donnera un sens filial au destin orphelin de la mère sans fils et du fils sans mère. Et si celui-ci est devenu ce comique pas drôle, c’est parce que c’est comme ça qu’il la faisait rire, elle. Rater sa vie pour rester fidèle à la femme qui a remplacé un temps sa mère, telle est la façon sacrificielle que ce garçon a choisi pour être enfin en amour.

Astrid, elle aussi, a changé de vie. Ex-femme d’entreprise, elle décide un jour de démissionner et de devenir caissière de supermarché pour rendre hommage à son frère mongol que leur mère cacha au monde entier jusqu’au baiser apocalyptique de Lucette. Pour Laurence Zordan, la déchéance n’est que la forme la plus extrême de la charité. L’on renonce à sa vie brillante par solidarité avec les vies blessées. L’on sacrifie en soi le social pour rester en contact avec l’autre. C’est absurde et c’est bouleversant.

Contre les violences faites aux femmes

femme_battue.jpgCommuniqué de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie

25 Novembre 2007
Journée internationale contre les violences à l’égard des femmes

La lutte contre les violences faites aux femmes
doit être la grande cause nationale 2008.

Pour éveiller les consciences, stopper la régression, protéger les acquis et élargir les droits à la liberté et à l’égalité, cesser d’inférioriser les femmes qui sont aujourd’hui la principale force de proposition, l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, présidée par Antoinette Fouque, appelle à ce que la lutte contre les violences faites aux femmes devienne la Grande Cause nationale 2008.
Après des avancées considérables dans les droits et les libertés des femmes, ces quatre dernières décennies, c’est aujourd’hui la réaction, le backlash. Les femmes sont les premières victimes de la violence libérale (précarité de l’emploi, chômage, sadisme libertin industrialisé), ou traditionaliste.
A chaque nouveau rapport, les chiffres tombent, toujours plus élevés. Le « gynocide » qu’Amartya Sen évaluait à 100 millions de femmes manquant sur la planète, en 1991, s’élève aujourd’hui à plus de 200 millions: en Inde, en Chine mais aussi au Mexique, au Guatemala, … aux Etats-Unis, en Europe, en France.
Dans notre démocratie dite avancée, 330 000 femmes vivent avec un conjoint violent, et une femme est tuée tous les deux jours ! En 2005 et 2006, au moins 230 000 personnes, quasi-exclusivement des femmes, ont été victimes de viol ou tentative de viol. (cf. dernier rapport de l’OND).
Les violences contre les femmes, c’est une question de santé publique et de libertés publiques. Mais aucun gouvernement ne semble en avoir pris la mesure. Les lois adoptées, les mesures mises en œuvre, se révèlent insuffisantes et inefficaces.

Il faut une politique globale . C’est une priorité et une urgence.

Les crimes contre les femmes ne doivent plus être déqualifiés, minorés, traités comme des faits divers. Ce sont des faits politiques.
Il faut veiller à l’application des lois, généraliser les mesures adoptées contre les violences contre les femmes, accélérer leur concrétisation, et y mettre les moyens nécessaires.
La prévention doit être systématique et permanente. Il faut mettre en place dès l’école primaire une éducation contre le machisme, la misogynie et sur les droits des filles et des femmes.
Il faut aussi, pour témoigner de l’importance que la République accorde aux Droits des femmes un ministère portant ce nom, avec un vrai budget à la hauteur des enjeux.

L’AFD participera au rassemblement du 24 novembre à partir de 15H , Angle rue de la Paix-Place Vendôme

Tolérance zéro pour les violences contre les femmes !

Contacts :
E-mail : alliance.des.femmes@orange.fr
Site internet : www.alliancedesfemmes.fr

Isabelle Huppert lit Evgueni Zamiatine pour la Bibliothèque des Voix

L'inondation.jpgIsabelle Huppert lit
L’Inondation
de Evgueni Zamiatine

Coffret 2 Cassettes – 25,50 €

 » La vitre tintait sous le vent, des nuages gris et bas – des nuages de la ville, des nuages de pierre – passaient dans le ciel – comme s’ils étaient de retour, ces nuages étouffants de l’été que pas un orage n’avait transpercés.Sophia sentit que ces nuages n’étaient pas au dehors mais en elle, que depuis des mois ils s’amoncelaient comme des pierres, et qu’à présent, pour ne pas être étouffée par eux, il fallait qu’elle brise quelque chose en mille morceaux, ou bien qu’elle parte d’ici en courant, ou encore qu’elle se mette à hurler… « 

Figure de la littérature russe des années 20, Zamiatine a écrit de nombreux textes dont le plus célèbre, Nous autres, publié en URSS en 1988, a été l’un des événements de la perestroïka littéraire. Exilé à sa demande en 1931, il vécut jusqu’à sa mort à Paris en 1937.

L’Inondation relate le calvaire d’une jeune femme sans enfant que son mari trompe dans sa propre maison avec l’adolescente qu’ils ont recueillie. Soutenu par la rigueur de la construction, le dépouillement du récit et une extrême tension intérieure, le texte est porté par la voix d’Isabelle Huppert jusqu’au dénouement tragique.

PROGRAMME SALON DES EDITEURS INDEPENDANTS DU QUARTIER LATIN

Les éditions Des femmes participeront au premier Salon des éditeurs indépendants du Quartier latin, de jeudi 29 novembre au dimanche 2 décembre……..

COMMUNIQUE DE PRESSE

1er Salon des éditeurs indépendants du Quartier latin
Mairie du 6e arrondissement – Paris

29 – 30 novembre et 1er – 2 décembre 2007

Pour la première fois, une manifestation est exclusivement consacrée à des éditeurs indépendants implantés dans ce haut lieu de l’édition qu »est le Quartier latin.

Ce 1er Salon des éditeurs indépendants du Quartier Latin permettra à des professionnels du livre, n’en ayant pas toujours la possibilité, d’aller à la rencontre du grand public.

C’est grâce à l’accueil de la Mairie du 6e arrondissement, dans un lieu ouvert à tous, en plein cœur du « quartier du livre », que ce projet a pu devenir réalité.

Soixante maisons d’édition environ, œuvrant dans des domaines très variés – Beaux livres, musique, cinéma, voyages, livres d’enfants, BD, poésie, littérature, sciences humaines… – présenteront leurs livres et revues.

Un « salon de lecture » offrira à chacun, grands et petits, le plaisir de se plonger dans le livre de son choix, avant de l’acquérir peut-être, si le coup de cœur a eu lieu.

De nombreuses animations viendront enrichir la visite :

Signatures
Lectures
Conférences
Théâtre
Concerts
Expositions
Coin jeune public…
Dans le même temps, le Village d’hiver d’Ateliers d’art de France, réservé aux créateurs et artisans de toute la France, se tiendra place Saint-Sulpice.

Alors, rendez-vous dès le jeudi 29 novembre pour découvrir, ou retrouver, ces éditeurs indépendants.

Le Salon est ouvert :

Jeudi 29 novembre, de 11 h à 21 h

Vendredi 30 novembre, de 11 h à 18 h

Samedi 1er décembre, de 11 h à 18 h

Dimanche 2 décembre, de 14 h à 18 h

Entrée libre

Renseignements : Brigitte PELTIER – 01 46 33 95 81 – bpeltier@noos.fr

Avec HACINA ZERMANE !! Femmes & VIH 30 novembre et 1er décembre 2007

Hacina Zermane, auteur de Sheh ! Bien fait pour toi ! (Des femmes, 2006) participera aux ateliers du grand colloque FEMMES & VIH des 30 novembre et 1er décembre prochains…

Je remercie Catherine Kapusta-Palmer qui coordonne ce colloque, ainsi que Francis Gionti de Sidaction http://www.sidaction.org/ et Chantal Belloc de Sida Infos Services http://www.sida-info-service.org/index.php4 pour leur précieux soutien. ( + à Jean-François Laloué de Ni putes ni soumises http://www.niputesnisoumises.com/, à Ikambere http://www.ikambere.com/ et à Femmes positives http://survivreausida.net/m1293-femmes-positives.html)

FEMMES & VIH 1997 – 2007

Où en sommes-nous dix ans après ?

Journées de réflexion du 30 novembre et du 1er décembre 2007

THEATRE DU GYMNASE – 38 boulevard Bonne Nouvelle – 75010 Paris

Renseignements
Téléphone : 01 48 07 80 79
E-mail : colloque-femmes-et-vih@ras.eu.org

30 novembre : première journée

8h15 – 9h : Accueil

9h – 9h45 : Séance d’ouverture
Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports
Présentation du colloque et du groupe Inter associatif : Catherine Kapusta-Palmer

Introduction
10 ans après…Où en est-on?

– Aspects épidémiologiques et sociologiques / La dynamique de l’épidémie chez les femmes : Florence Lot, INVS et Nathalie Bajos, INSERM / ANRS
– L’absence des femmes dans la lutte contre le sida : Michèle Barzach, ancienne Ministre de la Santé, Présidente des Amis du Fonds mondial Europe contre le sida, la tuberculose et le paludisme

1ère table ronde
9h45 – 11h15 : La Recherche

La place des femmes dans la Recherche
– Introduction : Catherine Lebrun – Animation : Claire Vannier, Act Up-Paris
– Les spécificités des femmes face à l’infection : Pr Sophie Matheron, service des maladies infectieuses de l’Hôpital Bichat-Claude Bernard
– La place des femmes dans la recherche : Pr Christine Rouzioux, service bactériologie et virologie de l’Hôpital Necker
– Les données de la recherche : Pr Laurence Weiss, département d’immunologie à l’Hôpital Européen Georges Pompidou

Temps pour les échanges avec la salle

Les nouveaux outils de préventions : bénéfices / risques ?
– Introduction : Christine Aubère – Animation : Frédérique Delatour, Direction Générale de la Santé
– Des outils de prévention au féminin : quels enjeux ? Microbicides, diaphragme où en est-on ? Carine Favier, le Planning Familial
– Femmes et circoncision masculine : quel rapport ? Quel impact en terme de prévention ? : Marie de Cenival, Sidaction
– Tout ce que vous voulez savoir sur les préservatifs féminins …. : Hélène Freundlich, Sida Info Service

Temps pour les échanges avec la salle

11h15- 11h30 : Intermède : Lasko et Jagdish Kinnoo

2ème table ronde
11h30 – 12h45 : Femmes, sexualité et VIH

– Introduction : Danièle Authier – Animation : Brigitte Lhomond, CNRS
– L’évolution des représentations « femmes et sexualité » : Nathalie Bajos, INSERM
– Femmes, sexualité et séropositivité : Marie-Ange Schiltz et/ou Anne-Deborah Bouhnik, CNRS
– Regard sur les femmes, relations multiples et prévention : Isabelle Million, Couple Contre le Sida
– 1997-2007, sexualité et vie amoureuse : Aimée Kéta-Bantsimba

Temps pour les échanges avec la salle

– Les engagements de la Mairie de Paris et du CRIPS : Anne Hidalgo, Présidente du CRIPS Ile de France, Première adjointe au Maire de Paris

12h45 – 14h30 : Pause déjeuner

3ème table ronde
14h30 – 16h : La visibilité des femmes séropositives : un outil de conquête des droits ?

– Introduction : Marie Hélène Tokolo-Mundala, représentante des femmes de l’Association Marie-Madeleine – Animation : Myriam Mercy, Le Planning Familial
– Le lien entre visibilité et statut des femmes : obtention de nouveaux droits : Michelle Perrot, Historienne
– Visibilité et image des femmes dans les médias : Stenka Quillet, journaliste
– Expérience de lutte pour les droits politiques et sociaux d’une association de femmes séropositives :
Donatienne Fétia, Congrès des Jeunes Femmes Séropositives, Centrafrique
– Emergence d’une association de femmes séropositives : Nicole Marchand-Gonod, Association LFMR

Temps pour les échanges avec la salle

16h – 16h30 : Intermède : Clown acteur social, Association Ticassa

4ème table ronde
16h30 – 18h : La mutualisation des actions

– Animation : Carine Favier, MFPF et Anne Kittler, Sidaction
– Genre et prévention du VIH : expériences de Frisse et du MFPF : Danièle Authier, Frisse
– Le projet « femme » dans une association communautaire : Kodou Wade, Afrisanté Marseille
– Une recherche-action au service des femmes en situation de prostitution : Lyla Itoumaïne, GPAL Lille
– Femmes et travail : expérience de « La main fine », Bernadette Rwegera, Ikambéré
– Expérience d’action de prévention auprès des femmes : Véronique et Hélène Burkina Faso
– Prise en compte de la question femme dans une association de lutte contre le sida : Graciela Cattanéo, Aides

18h 30 – Manifestation de la Journée Mondiale de lutte contre le Sida

De 10h à 17h
Atelier permanent : les questions d’accès aux droits et d’accès aux soins pour les personnes étrangères résidant en France sont des questions d’ importance.Les récentes évolutions législatives les rendent plus vives encore.
Un espace de paroles sera à la disposition de celles qui le désirent pour recueillir en toute confidentialité, des témoignages anonymes sur la question des « Droits des femmes étrangères en France ».

Ce recueil permettra de rendre visibles les difficultés rencontrées par les femmes étrangères en France, et de les porter à la connaissance des institutions, des media et du grand public.

1er Décembre : seconde journée

Dans la continuité des « Etats Généraux : Femmes et Sida » de 2004 et 2005, la seconde journée s’organisera autour d’ateliers ouverts aux femmes séropositives et/ou personnellement concernées par le VIH.
Le but de ces ateliers est de formuler des revendications, et/ou recommandations qui seront exposées l’après midi en séance plénière.

9h30 – 12h30 : Ateliers de travail

1- Les représentations de la maladie : Ça se voit que je suis séropositive ? Qu’est ce qui se voit ? Qu’est ce qui me gêne quand je me regarde ? Qu’est ce qui me gêne dans le regard des autres ? Le regard de mes proches (famille, ami-e-s, amant-e-s) ? Le regard de mes collègues ? Le regard des passants dans la rue ? Le regard des travailleurs sociaux ? Qu’est ce que je peux faire et que pouvons- nous faire ensemble pour améliorer notre quotidien ?

2- Le dire, ne pas le dire, témoigner : Dire relève de la sphère privée (je dis mon statut à ma famille, à mon entourage amical, professionnel etc…) ; témoigner relève de la sphère publique (je témoigne de mon expérience devant un public, à la radio, à la télévision etc …). L’objectif de cet atelier est de réfléchir ensemble sur les répercussions du fait de dire ou ne pas dire dans la vie de chacune de dire et/ou de témoigner. Quels sont les bénéfices et les risques, directs et indirects, que les différentes situations comportent ?

3- Prévention et réduction des risques : Voilà plusieurs années que des politiques et des organisations luttent afin de réduire le nombre de personnes contaminées par le vih/sida. Aujourd’hui, personne ne peut affirmer qu’elle n’a jamais entendu parler de cette maladie, ni comment se protéger contre elle ; pourtant le taux de nouvelles contaminations reste encore important. Pourquoi ? Que faire pour réduire réellement les risques ? Quels sont les enjeux ?

4- Corps, désir et séropositivité : Le désir naît dans le regard de l’autre et transforme notre corps en être désirant dans lequel le virus occupe trop de place. Nous nous trouvons alors dans une situation qui pourrait nous sembler sans issue. Nous sommes confrontées à une gestion ardue d’une libido plus ou moins importante, une envie indéfinie, voire une abstinence par peur de contaminer. Et que dire de l’image de soi qui subit les méfaits de l’âge, du virus ainsi que des effets néfastes des traitements ? Comment trouver un équilibre entre toutes ces situations afin de tout simplement vivre le plus paisiblement possible ?

5- Précarité et droits : « La précarité selon la définition de Wresinski, reprise par les Nations Unis est l’absence d’une ou plusieurs des sécurités, notamment celle de l’emploi, permettant aux personnes et familles d’assumer leurs obligations professionnelles, familiales et sociales, et de jouir de leurs droits fondamentaux… » . Cet atelier vise au travers des expériences individuelles des femmes séropositives et de leurs proches, à réfléchir à la façon dont la précarité peut aggraver la maladie et la maladie peut être source de précarité dans tous les aspects de la vie, atténuant ainsi les progrès faits dans le domaine médical. Et au-delà du constat, comment améliorer ces situations ?

14h30 – 17h : Séance Plénière et Clôture
Ouverture : témoignages de femmes par Michèle Heydorff et Valérie Muzetti, comédiennes, Compagnie Juin 88

La séance plénière, ouverte à toutes et à tous, permettra de faire le compte rendu des ateliers et d’établir les recommandations et revendications issues de ces journées.

Clôture : Etty et Jéryka, chanteuses

Renseignements
Téléphone : 01 48 07 80 79
E-mail : colloque-femmes-et-vih@ras.eu.org
Adresse: MFPF
Catherine Kapusta-Palmer
4, square Saint-Irénée
75011 Paris

A ce jour, nous remercions Boehringer-Ingelheim, la DRASSIF, la Fédération Nationale de la Mutualité Française, Fight Aids Monaco, Gilead , la Mairie de Paris, la Mutualité Française Seine-Maritime et Roche pour leur soutien.

Thérèse Clerc au Jité de France 3 Île de France (23.11.07)

06.jpgSur France 3 Île de France http://paris-ile-de-france-centre.france3.fr, dans le Jité du 23 novembre. Le reportage de Marianne Buisson et Didier Jean consacré à Thérèse est en ligne ici, je vous le recommande tout particulièrement, avec enthousiasme. Il est une chaleureuse présentation de notre cabotine star.
http://www.dailymotion.com/video/x3k8v5_portrait-therese-clerc-ou-le-bel-ag_people

La Jeune fille et l’enfant de Marguerite Duras, lu par elle-même (Bibliothèque des Voix)

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Marguerite Duras lit La Jeune Fille et l’enfant
Adapté de L’Eté 80 par Yann Andrea
« Sur le chemin de planches passe la jeune fille de la plage. Elle est avec l’enfant. Il marche un peu à côté d’elle, ils vont lentement, elle lui parle, elle lui dit qu’elle l’aime, qu’elle aime un enfant. Elle lui dit son âge à elle, dix-huit ans, et son nom. Il répète ce nom. Il est mince, maigre, ils ont le même corps, la même démarche lasse, longue. Sous le réverbère elle s’est arrêtée, elle a pris son visage dans sa main, elle l’a levé vers la lumière, pour voir ses yeux, dit-elle, gris. Tu es l’enfant aux yeux gris. » M.D.
 
« A lire à voix haute un texte, on apprend ceci : c’est que la personne qui a écrit le texte n’est pas la même que celle qui le lit. Le texte écrit est là, dans sa proposition immuable, depuis des siècles. Il est rangé dans le livre comme une archive. C’est la voix qui le porte toujours et toujours ailleurs. »
M.D. août 1981
 + Catherine Deneuve lit Les Petits Chevaux de Tarquinia de Marguerite Duras
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Thérèse Clerc à La tête au carré (France inter le 21.11.07)

therese.jpgMédiatisation de Thérèse Clerc

Coqueluche des médias, Thérèse, qui n’en finit pas d’être invitée partout et qui est de loin la plus « people » de « mes » auteurs a notamment fait deux passages brillants et remarqués :

* Sur France Inter, dans l’émission La tête au carré de Mathieu Vidard (14 à 15 h le lundi) dont le thème était L’art de vieillir (reprenant le titre du film de Jean-luc Raynaud) le 21 novembre, aux côtés de Bernard Ennuyer, Directeur d’un service d’aides et de soins à domicile (« LES AMIS » à Paris) et docteur en sociologie.
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/lateteaucarre/index.php?id=61461