« Feu la cendre » en papier ET en audio aux éditions Des femmes

Feu la cendre.jpgcarole_bouquet_002.jpgJacques Derrida
Feu la cendre

lu par l’auteur et par
Carole Bouquet
Texte intégral
1 CD -18 €
“ Il y a plus de quinze ans, une phrase m’est venue, comme malgré moi, revenue, plutôt, singulière, singulièrement brève, presque muette : Il y a là cendre.
Là s’écrivait avec un accent grave : là, il y a cendre. Il y a, là, cendre. Mais l’accent, s’il se lit à l’œil, ne s’entend pas : il y a là cendre. A l’écoute, l’article défini, la, risque d’effacer le lieu, la mention ou la mémoire du lieu, l’adverbe là… Mais à la lecture muette, c’est l’inverse, là efface la, la s’efface : lui-même, elle-même, deux fois plutôt qu’une.
Cette tension risquée entre l’écriture et la parole, cette vibration entre la grammaire et la voix, c’est aussi l’un des thèmes du polylogue. Celui-ci était fait pour l’œil ou pour une voix intérieure, une voix absolument basse. Mais par là même il donnait à lire, peut-être à analyser ce qu’une mise en voix pouvait appeler et à la fois menacer de perdre, une profération impossible et des tonalités introuvables. ”
J.D.

Le texte Feu la cendre est publié simultanément

Antoinette va à la générale de « Bérénice » (avec son amie Carole Bouquet) – Le Figaro 22.01.08

carole-bouquet.jpg 22.01.08

Le Figaro et vous

Trois ministres pour une tragédie

Station de métro La Chapelle, à Paris, dimanche soir : on se bouscule sur le trottoir. Jacques Rigaud, Georges Kiejman, Valérie Lemercier, Guy Bedos, Philippine de Rothschild, Jean-Pierre de Beaumarchais, Antoinette Fouque, Marina Vlady… La soirée la plus people du moment mise au point par Micheline Rozan, la grande admiratrice de Peter Brook aux Bouffes du Nord ! Trois ministres de la Culture sont là. L’actuelle, Christine Albanel, et deux anciens, Jacques Toubon et Renaud Donnedieu de Vabres. A la sortie du spectacle, la photo s’imposait ! Et pour qui cette presse, cette liesse ? Pour un concert de Carla Bruni ? Non, mais pour la plus belle des tragédies de Racine, « Bérénice », avec Carole Bouquet dans le rôle-titre, Lambert Wilson qui met en scène, joue Titus, dirige son père, le grand Georges Wilson, ovationné, et Fabrice Michel, Antiochus.