Un nouveau blog craque pour le petit Léo :-)

Lire ici https://bbbsmum.com/2020/08/18/ete-2020-un-livre-un-jour-49-mondial-stereo/

Mondial Stéréo

de Laurent Kebous, Tomas Jimenez et Ludovic Bouillé

aux Editions Baco

Léo est un jeune lionceau passionné de musique qui vit sur un autre continent. Dans son pays éclate la guerre. Sa mère et lui fuient sur un bateau avec pour seul horizon la survie. Ensemble, il décident d’unir leurs forces. Un voyage vers la liberté, semé d’embûches et riche en rencontres grâce à la musique. Laurent Kebous (Les Hurlements d’Léo), Tomas Jimenez (El Comunero) et Ludovic Bouillé (illustrateur), signent Mondial Stéréo, un conte musical nourri de rencontres sur le thème de l’exil. Ce conte a pour objectif la prise de conscience de l’enfant, par les mots et l’image, d’une situation planétaire alarmante. Il a été conçu comme un outil pédagogique sur lesquels les parents ainsi que les enseignants peuvent s’appuyer pour aborder des notions importantes : l’exil et la situation des réfugiés.

Le conte est accompagné d’une version audio, racontée par Néry Catineau, la voix du mythique groupe les VRP et de 4 titres exclusifs.  En partenariat avec S.O.S Méditerranée, pour chaque livre vendu, 1€ est reversé à l’association qui sauve des vies par centaines aux large des côtes européennes.

Un sujet terriblement d’actualité, et un magnifique conte musical qui interpelle petits et grands sur la réalité des migrants ( l’exil, les camps de réfugiés, les difficultés d’intégration) et nous questionne sur notre façon de les soutenir et les accueillir.

Pour vous procurer cet ouvrage

un clic sur le titre ou la couverture !

Merci aux Editions Baco 
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Nord Eclair a eu un coup de foudre pour le nouvel album des « Hurlements d’Léo »

Musique pour le confinement : quinze albums récents que nous avons aimés

Laurent Kebous des « Hurlements d’Léo » s’exprime sur le drame des Migrants dans « 20 Minutes »

 

interview sur ce lien https://www.20minutes.fr/bordeaux/2738455-20200312-video-bordeaux-tout-monde-encore-place-toit-tete

Lui se dit « anarchiste » et se marre. Elle assure ne pas vouloir parler politique. Lui, c’est Laurent Bousquet alias « Kebous », membre des Hurlements d’Léo, groupe bien connu de la scène bordelaise et, elle, c’est Perrine Fifadji qui a rejoint les HDL sur le projet Mondial Stéréo. Sorti le 21 février, l’album concept rassemble la grande famille des Hurlements (Les Ogres de Barback, Féloche, les VRP, La rue Kétanou, etc.) pour pousser un coup de gueule contre le sort réservé aux migrants. Laurent, Perrine et leurs acolytes y parlent immigration, discrimination, droit au logement, etc. A la veille des élections municipales ce 15 mars, ce concert est l’occasion de voir moins loin que la Méditerranée et de transposer ces grands thèmes à Bordeaux, ville où, selon Laurent Bousquet, tout le monde n’a pas encore « sa place ou un toit sur la tête ».

Avez-vous suivi la campagne des municipales ?

Laurent Bousquet : Ne me demandez pas pour qui je vais voter, je ne suis pas là pour ça. Je suis anarchiste moi (rires) et, surtout, je ne serai pas le porte-voix d’un candidat. En revanche, je suis membre d’un groupe impliqué, qui prend la parole pour la donner à ceux qui ne l’ont pas. On n’est pas des porte-drapeaux et on rapporte juste des faits qui nous bouleversent. Comme, ce matin, quand j’ai pris le tram et que j’ai encore vu des gens se faire déplacer par la maréchaussée parce qu’ils dormaient devant un magasin… Ça me choque encore de voir qu’à Bordeaux tout le monde n’a pas sa place ou un toit sur la tête.

Justement, le logement était un grand thème de la campagne…

Perrine Fifadji : Je connais des gens qui cherchent en vain à se loger à Bordeaux. Leurs revenus sont, certes, peu élevés, mais c’est terrible de voir qu’ils sont obligés d’autant s’éloigner du centre-ville, voire de Bordeaux. La ville évolue et c’est bien mais il y a ce phénomène de gentrification. Le quartier Saint-Michel, par exemple, a pas mal changé. Alors, certes, les quartiers sont rénovés, mais quand les habitants n’ont plus les moyens d’y rester il y a un problème.

Laurent Bousquet : A Saint-Michel, les points cardinaux sont restés là. Ils n’ont pas non plus détruit la flèche, ni le marché des Capucins. On a gardé des repères. Le Saint-Michel dans lequel j’ai vécu, entre 1996 et 2002, a muté et heureusement. On ne doit pas vivre dans le passé. Mais ce qui me gêne, c’ est plus ces logements vacants. A Bacalan, où j’habite, les logements vacants sont des logements sociaux. Il y a un véritable problème. Mais c’est Bacalan, donc ce n’est pas Bordeaux.

Bacalan est à part, selon vous ?

Laurent Bousquet :  Bacalan, c’est à l’abri du regard des Bordelais qui, clairement, ne sont pas nombreux à aller jusqu’à l’arrêt de tram Claveau. Ils flippent (rires). Il y a des gitans, des gens pas comme eux. Mes filles sont scolarisées vers le cours de l’Yser et pour inviter des copines et des copains à la maison, ça a été compliqué au début. Les parents hésitaient.

Pensez-vous que dans cette campagne municipale les quartiers sont oubliés ?

Perrine Fifadji : Bordeaux, ça n’est pas que le centre-ville. La mixité que mon fils voit dans sa cour de récré ou que je retrouve dans mon quartier, à la Bastide, ne se voit pas ailleurs ou seulement rue Sainte-Catherine. Je suis issue de l’immigration, ma différence est visible et tout le monde devrait être représenté, avoir le droit à la parole. Bordeaux n’est cependant que le reflet de ce qui se passe au niveau national. En France, la discrimination est importante.

Laurent Bousquet : Je vis à Bacalan depuis trois ans. La mixité est visible et ça m’apporte une grande sérénité. Ça me replonge dans les années 1970 avec les copains, au pied du HLM dans lequel je vivais. Il y avait 23 nationalités et c’était génial. Le temps a fait son affaire, on nous a divisés, que ce soit à Bordeaux ou à Mont-de-Marsan. Reste que quand on habite à Bacalan, on est Bacalanais, on n’est pas Bordelais (rires). Je suis peut-être un brin chauvin, mais les Bacalanais ont vraiment cet état d’esprit, et savent que leur quartier, ce n’est pas Bordeaux.

Vous ne pensez pas que, politiquement, il y a eu un effort de fait ?

Laurent Bousquet : Beaucoup d’associations bordelaises font un travail remarquable et, comme dans beaucoup d’autres villes, on ne leur donne pas les bons outils, pas les fonds nécessaires. Les gens se sont fédérés, des collectifs se sont créés comme le collectif Bienvenue qui travaille vers les migrants de la « Zone Libre » de Cenon, par exemple.

Ce n’est pas les pouvoirs publics en place qui peuvent changer ça, ni les urnes. Je crois au pouvoir de la « fédération des bonnes intentions » et je ne suis pas certain qu’il faille un scrutin pour se réveiller un matin en disant « je suis humain ». Le scrutin organise les avancées. Les Bordelais, eux, les créent. On a d’ailleurs lancé l’association Vox Populi il y a trois ans. On travaille avec des handicapés mentaux, des écoles, etc. Ça me permet d’être un maillon du lien social à Bordeaux, d’être en accord avec les gens qui viennent à nos concerts et, surtout, avec mon discours.

Voir vidéo ici : https://www.youtube.com/watch?v=G_upjeZ6Q60&feature=emb_logo

En parlant de concerts, on fait un point sur l’offre culturelle à Bordeaux ?

Laurent Bousquet : Il y a un peu moins de lieux indé. On a tenu Le Local pendant huit ans, avec plusieurs groupes de la scène bordelaise. On a fermé parce qu’on a grandi. On passe d’un phénomène de meute, de collectif, à des préoccupations plus perso. Mais Bordeaux s’en sort bien. Il y en a pour tous les goûts, toutes les chapelles et tous les crews.

Perrine Fifadji : Le Rocher de Palmer est une salle de spectacles depuis peu mais l’association Musiques métisses y œuvre depuis très longtemps. Il y a aussi le Krakatoa, Barbey et la salle du Grand Parc, maintenant. Et puis les plus petites salles comme le Quartier Libre ou la salle du Vigean, à Eysines. L’offre culturelle est abondante. Bien sûr ça a changé, mais on a désormais une grande salle de concerts.

Autre gros dossier de ces municipales, les transports… Vous notez du changement à Bordeaux ?

Perrine Fifadji (enthousiaste) Je me déplace à vélo depuis des années et je peux affirmer que ça n’a rien à voir. De gros efforts ont été faits et aujourd’hui on a des pistes cyclables partout.

Laurent Bousquet : Mais peut-être pas assez car c’est toujours la guerre entre les cyclistes et les automobilistes.

Perrine Fifadji : Franchement, on a gagné le pont de Pierre ! Et les quais de Queyries jusqu’au pont Chaban-Delmas, c’est le bon plan. Reste que nous avons encore besoin d’espaces verts, surtout rive gauche. Il y a moins de voitures, mais c’est encore très minéral. Bordeaux doit encore faire un effort.

Laurent Bousquet : Il y a plus de perspectives vertes sur la rive droite. Et vraiment, il y a des oiseaux à Bacalan. Il y fait bon vivre.

A Bordeaux, il y fait bon vivre aussi ?

Perrine Fifadji : Quand je vais dans d’autres villes, je suis toujours contente de revenir à Bordeaux.

Laurent Bousquet : On n’est pas maso. Si on n’était pas bien ici on serait partis voir si l’herbe est plus verte ailleurs.

Le site de Sud Ouest a aimé « Mondial Stéréo »

Musique : Les Hurlements d’Léo, au bout du conte

 Lecture 5 min
Le groupe bordelais Les Hurlements d’Léo s’ouvre au reggae, au calypso et au rocksteady. La chanteuse et danseuse Perrine Fifadji – ici face à face avec Laurent Kebous –, remarquée dans les rangs du big band bordelais Aspo, interprète le personnage de la panthère Calypso dans la version musicale du conte « Mondial Stereo » © Crédit photo : PHOTO © LAURENT LARROQUE
Par Stéphane C. Jonathan

Le conte pour enfants imaginé par Laurent Kebous, « Mondial Stereo », est aussi le nouvel album du groupe

Les bonnes idées naissent souvent de la réponse à une bonne question : comment évoquer avec des enfants, sans manichéisme ni considération géopolitique, le sujet de l’exil ? Quelle réalité se cache derrière le terme « migrant » que la tragédie du monde a imposé dans nos conversations ? Le chanteur et musicien lando-girondin Laurent Kebous a choisi d’aider les plus jeunes à appréhender cette thématique.

Parolier des Hurlements d’Léo (collectif fondé il y a vingt-deux ans déjà), il a écrit un conte pour les petits : « Mondial Stereo » est un chouette livre carré aux couleurs généreuses, paru peu avant Noël.

Concert « Les Hurlements d’Léo » de soutien aux Migrants à la Bellevilloise le 21 février 2020

Concert « Les Hurlements d’Léo » de soutien aux Migrants à la Bellevilloise le 21 février 2020 

Version pdf de l’invitation au concert à la Bellevilloise 19-21 rue Boyer 75 020 Paris

ici CP-HDL-Bellevilloise-Guilaine-Depis

Dossier de presse du conte musical pour enfants ici : https://drive.google.com/file/d/12cjgL2SiA1MMs9IXYHueuHAr33TXikRj/view

Le déroulé de la soirée : 

18h15 / 18h45 : concert du groupe engagé politiquement en faveur des migrants « Les Hurlements d’Léo »
18h50 / 19h15 : conférence de presse à la Bellevilloise 19-21 rue Boyer 75 020
Et on enchaînera donc avec les interviews en face à face à partir de 19h20.
Vous pourrez télécharger ici l’album et le press kit : http://bit.ly/HDLMondialStereo

Merci de confirmer votre présence par mail ou par sms à Guilaine DEPIS • guilaine_depis@yahoo.com • 06 84 36 31 85

C’est autour de la crise humanitaire en Méditerranée, responsable de quelque 20 000 morts, qui a disparu de l’actualité des médias ces derniers temps, que LES HURLEMENTS D’LÉO, sous l’impulsion de leur chanteur Laurent Kebous, présentent un projet militant, à travers 13 titres poétiques, réalistes, parfois graves et toujours emplis d’espérance : MONDIAL STEREO.

• UN PROJET NOURRI DE RENCONTRES ET DE TEMOIGNAGES

Dès le départ, le groupe a sillonné les routes à la rencontre de scolaires, collégiens et classes de primo-arrivants.
Il a aussi pu rencontrer des familles demandeuses d’asile, qui ont témoigné de leur souffrance, mais aussi de leur espérance d’un monde meilleur.
Ces propos, aussi courageux que bouleversants, ont ensuite inspiré la création d’un disque, et l’élaboration d’un livre jeunesse pédagogique.

• UN LIVRE JEUNESSE

LES HURLEMENTS D’LÉO ont signé un livre jeunesse à partir de 6 ans, illustré par Ludovic Bouillé et raconté par Néry Catineau (Les VRP),qui constitue un point d’ancrage à une réflexion, mais aussi à une discussion « parents-enfants », sur le vivre ensemble.
• Pour chaque livre vendu, 1€ est reversé à l’association de sauvetage en mer SOS MÉDITERRANÉE.

Disponible en librairie et sur http://bacoshop.fr

• UN NOUVEL ALBUM

Aujourd’hui, ils présentent un nouvel album auquel de nombreux artistes se sont associés, unissant leur voix et leur talent : ALDEBERT, NERY CATINEAU (LES VRP), BABYLON CIRCUS, LES OGRES DE BARBACK, LA RUE KETANOU, mais aussi des invités surprises tels que DANAKIL, PERRINE FIFADJI OU SERGENT GARCIA etc.

Ces deux productions indissociables constituent le projet MONDIAL STÉRÉO, dont le second volet, nouvel album aux accents world, ska, calypso ou encore rocksteady, sort le 21 février 2020 et vous sera présenté lors d’un concert privé.
La tournée qui se dessine en 2020 > 2021 donnera la parole aux associations et collectifs de soutien aux migrants partout où cela sera possible.

LES HURLEMENTS D’LÉO et leur label BACO RECORDS sont partenaires de l’association SOS MÉDITERRANÉE,
qui a déjà sauvé plus de 31 000 personnes depuis 2016 dans les eaux internationales aux portes de l’Europe.
Tous vous accueilleront VENDREDI 21 FÉVRIER 2020, à 18h à La Bellevilloise pour un temps musical, d’échange et de débat.

Merci de confirmer votre présence par mail ou par sms à phone à Guilaine DEPIS • guilaine_depis@yahoo.com • 06 84 36 31 85

Actu.fr a craqué pour « Mondial Stéréo »

Lot-et-Garonne. Les Hurlements de Léo: « Il y a des gens qui continuent de crever, c’est dégueulasse ! »

A l’occasion de la sortie de leur nouvel album, le groupe entame une tournée sur le thème de l’exil et passe par Tonneins, samedi 22 février 2020

C’est une longue histoire d’amitié entre le groupe Les Hurlements de Léo, 23 ans d’âge, et l’association Staccato (à peine moins…).

Cette dernière fait venir ces « artisans de la musique » comme se définit Laurent, membre du groupe, pour un concert thématique, sur l’exil, le 22 février 2020 à Tonneins.

Sur le thème des migrants

Avec « Mondial Stereo », Les Hurlements de Léo promettent un concert « avec la même énergie et toujours des textes impliqués sur une musique enjouée. Ce sera un concert dynamique et joyeux autour d’une thématique forte. Un concert humaniste ».

La thématique de l’exil a été choisie par le groupe qui s’est mis à la place de ceux qui doivent, un jour, tout quitter. « Nous envisageons ce périple. On se pose des questions de comment nous aimerions être accueillis. On est en droit de se demander pourquoi on ne sauve pas un homme qui se noie. Tout ça, c’est diluer par l’actualité, mais ça continue… Il y a des gens qui continuent de crever, c’est dégueulasse ! »

Ce spectacle fait suite à la réalisation d’un conte illustré musicalement et en dessins, en novembre dernier, pour les enfants : « J’ai des enfants et, il y a 4-5 ans, ils venaient avec des questions récurrentes du type : ‘Qu’est-ce qu’un migrant ? Pourquoi ils partent ? Pourquoi ils viennent ?’ J’ai fait ce conte en tant que citoyen et en tant que père ».

Malgré la thématique de ce spectacle, la musique est enjouée, « solaire, très dansante… et on le joue plus tôt que d’habitude pour que les gens puissent venir avec leurs gosses » conclut Laurent.

Pratique

Mondial Stéréo par Les Hurlements de Léo, samedi 22 février à 18h à la Manoque. Tarifs : sur place, 15 € ; préventes à 13€ (hors frais de loc.) ; 10€ pour les moins de 12 ans.