Le Collège Daniel Mayer témoigne à son tour de la venue d’Eric JEUX sur le site de l’Académie de Paris

Devenir ou ne pas devenir romancier telle était la question ce jour-là. Eric Jeux, auteur du roman de science fiction, Le Maître du temps, L’Envol de Lena, Tome I, est accueilli par les 4ème Haïku. Un envol très spécial va leur être proposé.

Tous les élèves ont lu le chapitre I du livre. Ils ont hâte de découvrir et l’auteur et la suite du chapitre I. Eric Jeux ne nous déçoit pas. Il nous parle de l’univers de son livre où il est question d’anges à la recherche de nouvelles ailes, de portails virtuels, d’écoles à inventer, ou encore de communautés d’enfants plus ou moins avancées dans le temps. Nous prenons notre envol vers l’univers virtuel de son roman.

L’auteur du livre ne compte pas s’arrêter au tome I. Pour cela, il a besoin de nous. Pour nous donner le goût de la lecture et de l’écriture, Eric jeux nous propose de réfléchir à une idée qu’il intégrera dans le tome II.

Bref, il nous demande en quelque sorte d’avoir de la suite dans … ses idées ! 

Nous nous réunissons en ateliers… A nous d’imaginer la suite ! Il s’agit d’un concours organisé au niveau national. Ce jour-là, nous échangerons et présenterons nos idées à Eric Jeux, avant de les proposer sur le site dédié au concours. Nous imaginons des événements pouvant s’insérer dans l’univers virtuel du romancier et nous imaginons aussi devenir romancier par cette porte originale. 

L’expérience de cette écriture participative nous plaît bien. Une semaine plus tard, nous apprenons que l’idée de Maureen et Sneha a été retenue par l’auteur pour figurer en bonne et due forme dans son tome II. Elles gagnent un chèque livre de cent euros. 

Mercredi 13 décembre un cocktail est organisé dans la librairie Libres Champs dans le 6ème arrondissement pour un moment festif, remise du bon, et séance de signature avec l’écrivain. 

Maureen et Sneha sont au centre de la rencontre. Elles lisent leur idée, et l’auteur confirme que cette idée sera présente dans le tome II. Il s’agit d’un « cactus » qui réservera bien des surprises ! Mais suspens, il nous faut attendre le tome II. Le nom des deux élèves sera mentionné à la fin du roman. 

La fête continue. Les élèves reçoivent leur bon d’achat de 100 euros. L’ocassion de commencer à déambuler dans la librairie en se laissant attirer par les couvertures et les titres. 

L’ambiance festive et la bonne humeur aidant, l’attachée de presse responsable de la promotion du livre entonne une chanson de Johnny et Maureen se lance aussi en interprétant une chanson de son répertoire personnel.  

Lors de la visite de l’écrivain au collège Daniel Mayer, une équipe du journal quotidien Le Parisien est présente en classe et proposera un article complet sur la rencontre. Interview d’élèves et discussion autour des goûts littéraires de chacun.  

Bravo aux élèves pour leur « participation » bien réelle à cette expérience de roman virtuel participatif !

 http://www.leparisien.fr/societe/un-auteur-de-science-fiction-invite-les-collegiens-a-inventer-la-suite-de-son-roman-18-12-2017-7458750.php

 Référence du livre :

Le Maître du Temps, L’envol de Lena, Tome I, éditions Avpro, 2017.

 http://www.mots-de-jeux.com/index.html

Une page entière de reportage dans Le Parisien sur la saga d’Eric JEUX par Christel Brigaudeau

Christel Brigaudeau consacre TOUTE UNE PAGE DU PARISIEN à Eric JEUX :

http://www.leparisien.fr/societe/un-auteur-de-science-fiction-invite-les-collegiens-a-inventer-la-suite-de-son-roman-18-12-2017-7458750.php

Comment inciter les ados à lire alors que leur niveau est au plus bas ? Un auteur de science-fiction a une idée : il propose aux collégiens de contribuer à la suite de son roman.

À les regarder du fond de la salle, on croirait que les 24 collégiens pensent à autre chose. Quelques-uns, tête couchée sur la table, semblent s’être endormis. Mais les apparences adolescentes sont trompeuses. Quand vient le moment des questions, les mains se lèvent, rapides, au dernier étage du collège Daniel-Mayer, dans le XVIII e arrondissement de Paris. « Comment vous faites pour avoir assez d’imagination ? » demande un garçon. « Comment on se dit un jour : Tiens, je vais écrire un livre ? » hasarde une voix. « Ça se pourrait qu’il y ait des fautes d’orthographe dedans ? » reprend le premier.

Face à cette classe de 4e se tient Eric Jeux, lunettes rondes et sourire plein de curiosité. Pour inciter les ados à se plonger dans son premier roman, premier tome d’une saga sur une bande de jeunes dans un futur fait de mondes virtuels, l’auteur et chef d’entreprise a eu une idée : transformer son livre en réseau social. Il invite les lecteurs à contribuer à la suite de son histoire. Par le biais d’un site Web dédié, ils peuvent envoyer quelques phrases, une idée, sur les personnages ou le décor. La trame et les rebondissements du tome 2, en cours d’écriture, restent, eux, à la main de l’auteur. Et secrets. Les lecteurs inspirés gagneront le bonheur de voir leurs mots et leur signature couchés sur papier ainsi qu’un bon d’achat de 100 € à dépenser en librairie.

Le collège Daniel-Mayer est le huitième qu’Eric Jeux visite depuis la rentrée. Et de la France à la Belgique, des beaux quartiers de l’Ouest parisien à cet établissement classé en réseau d’éducation prioritaire, « la réaction des jeunes est la même, raconte-t-il. Ils commencent par dire qu’ils n’ont aucune imagination. Evidemment, c’est faux ! »

Développer le goût de la lecture

Par petits groupes, les 4es cherchent des idées et, en effet, ils trouvent. « On peut imaginer que les héros trouvent des œufs et qu’il en sortirait un animal… » lance Emma. « Tu préfères qu’il soit mignon ou moche ? » poursuit Cécile. Kadidia et son groupe ont inventé une scène entière : « C’est un matin, les élèves sont en cours, et le directeur présente un nouveau. La porte s’ouvre et tout le monde est ébloui ! Il porte un manteau de lumière… » Eric Jeux félicite, s’enthousiasme pour une autre trouvaille : une forêt de « plantes technologiques » qui menacent les héros. Il se heurte aussi à quelques incompréhensions. Son évocation d’une interjection empruntée à Harry Potter, « stupefix », fait un flop : apparemment, les élèves ne connaissent pas. Parlant de l’âge de pierre et de l’époque moderne, pour souligner l’incompréhension entre deux personnages venus de mondes éloignés, il est coupé par une question : « Qui est Pierre ? »

Dans la classe, les élèves invités par leur professeur à lire le premier chapitre du livre ne sont pas tous arrivés au bout. « J’aime bien écouter des histoires, mais, seule, je ne comprends pas ce que je lis », confie une ado, qui, comme beaucoup d’autres de ses camarades, aimerait bien « voir le film, plutôt » (qui n’existe pas). Riham lit « presque un livre par jour », surtout des romans d’aventure qu’elle emprunte à la bibliothèque. Beaucoup avalent des BD, Maureen se nourrit de poésie. Elle en écrit, aussi, « tout le temps, tout ce qui me passe par la tête ».

« Tous ne sont pas aussi intéressés, mais ce genre de rencontres avec des adultes les marque, même s’ils ne le disent pas, estime leur professeur de français, Charles-Edouard Saint Guilhem. Certains auront peut-être un déclic dans six mois, dans dix ans. L’envie d’écrire ou une idée pour le futur. »

Des résultats en lecture alarmants

Quel est le niveau des petits Français en lecture? L’enquête internationale Pirls classe l’Hexagone dans le peloton de queue en Europe et 34 e sur les 50 pays testés. Pire, la France est la seule — avec les Pays-Bas — à régresser depuis 2001. Dans la foulée de la publication de ces résultats, le 5 décembre, le ministre de l’Education a dévoilé une série de mesures. Au collège, les 6 es, dont les évaluations de novembre ont montré une « maîtrise insuffisante et fragile » en lecture, pourront ainsi suivre dès cette année deux heures hebdomadaires d’accompagnement personnalisé, entièrement dévolues à la compréhension de l’écrit. Des consignes vont également être publiées pour que les élèves pratiquent davantage la lecture à voix haute.

« Le Maître des temps : l’Envol de Léna », d’Eric Jeux. Ed. Avpro, 270 p., 14,90 €.

Pour participer au concours créatif sur le tome 2, rendez-vous sur www.motsdejeux.com.

« La télévision est-elle halal ? » et autres questions par Christian de Moliner

Parution : 7 décembre 2017 « QU’EST-CE QUE L’ISLAM ? Les sites musulmans français le dévoilent »,

un essai de Christian de Moliner aux éditions Jean Picollec

Depuis le début de ce siècle, l’islam a fait une irruption fracassante dans l’actualité, tant en France qu’à travers le monde. De multiples massacres sont commis en son nom (n’oublions ni Nice ni le Bataclan) parmi des citoyens paisibles.

Pour vaincre ce terrorisme, il faut connaître la pensée dont les terroristes se réclament, celle qu’on trouve dans le Coran, les hadiths, les sourates.

Grâce à internet, Christian de Moliner a consulté les sites musulmans en France pour nous donner un tableau complet et honnête de l’islam, de ses principes fondamentaux et de ceux de la vie quotidienne.

Voici donc la présentation du pèlerinage à La Mecque au ramadan. Mais aussi son application dans la vie courante : les aliments interdits, le sexe, le voile, les rapports avec les infidèles, la drogue, la danse, l’avortement, l’excision, les greffes, l’argent, la famille ou l’homosexualité…

Avec ce document, vous saurez ce qui est prescrit et ce qui est proscrit par l’islam.

L’auteur : Christian de Moliner. (notamment connu pour ses articles récents à succès publiés sur Causeur et le FigaroVox)

Né en 1956 à Dijon d’un père maçon et d’une mère femme de ménage, Charles de Moliner enseigne en classes préparatoires à Valenciennes depuis 1987. Il est auteur de romans.

 

Alice Masson a lu « Oui et non » pour France Net Infos

Alice Masson sur France Net Infos 7/12/2017

Les éditions Valensin présentent « Oui et non », un recueil de nouvelles très réussi signé Adriana Langer.

En savoir plus sur http://www.francenetinfos.com/oui-non-superbe-recueil-de-nouvelles-de-adriana-langer-174185/#3LWCjrFvBbIMqbMI.99

Le résumé du livre :

Avec ce recueil de nouvelles, vous êtes comme le visiteur privilégié d’une exposition privée et permanente, où seraient rassemblés vingt tableaux de peinture hollandaise du dix-septième siècle. Chacun concentre et recrée une situation, une émotion, un désir ou un rêve, dans un instant suspendu, mystérieux et pourtant limpide, pris dans l’éternité de sa propre lumière.

Adriana Langer  se consacre depuis des années à cet art si particulier de la nouvelle. Par son écriture précise et tendre, nous découvrons un monde, proche et pourtant inconnu. De l’amour et de la vie, pleine ou ténue, charnelle ou éthérée, obstinée à trouver son chemin ; ses thèmes sont ceux de chacun d’entre nous, aimer et vivre, encore et malgré tout.

De Rabelais à Céline, les médecins devenus écrivains sont nombreux. Leur expérience quotidienne de l’humain leur donne matière à penser et à s’émouvoir. Par ailleurs, les poètes persans ne disaient-il pas déjà que les mots avaient une valeur thérapeutique, que la poésie et la littérature avaient le pouvoir de soigner et de changer l’Homme en son entier ? Les textes qui composent « Oui et non » sont autant d’échographies de l’âme, ou plus précisément d’électrocardiogrammes qui mesurent les soubresauts du cœur, les va et vient du bonheur.

Mon avis de lectrice :

Avec un immense talent, Adriana Langer construit autour du lecteur un cocon chaud et douillet dont il est très difficile de sortir. Avec son recueil de nouvelles « Oui et non », elle nous entraine dans une aventure un peu folle, dans un monde qui serait tout autant un paradis qu’un enfer.

La langue qu’elle utilise est remarquable, et s’adapte aux circonstances et aux personnages qu’elle évoque. « Oui et non » est un pari difficile mais réussi haut la main, celui de relater en quelques paragraphes toute l’intensité d’une émotion et parfois même d’une vie. Ce magnifique recueil dépasse largement le stade de l’intention et donne ses lettres de noblesse à un exercice stylistique extrêmement difficile qu’est l’art de la nouvelle.

Dans ce concentré d’humanité, Adriana Langer nous permet de passer un moment d’exception à la lecture de « Oui et non », chuchotant à l’oreille attentive de ses lecteurs une suite logique d’histoires entremêlées et pourtant indépendantes. Le tout forme un très beau recueil qu’on prend un immense plaisir à feuilleter, lire et relire… Bonnes lectures…

« une écriture riche d’un excellent niveau esthétique » selon Lettres capitales

L’archéologie imaginaire de Stéphane Piletta-Zanin : «Le temps s’écoule à Barde-Lons»

http://lettrescapitales.com/larcheologie-imaginaire-de-stephane-piletta-zanin-temps-secoule-a-barde-lons/

Si vous n’avez jamais entendu parler du village de Barde-Lons, ne le cherchez pas sur la carte, lisez plutôt le livre au titre évocateur de Stéphane Piletta-Zanin, « Le temps s’écoule à Barde-Lons ». Vous apprendrez ainsi que la Bardale, la rivière qui coule en bas dans la vallée, connue déjà du temps des Romains, provient d’un mot qui dénommait « une petite alouette huppée », un oiseau qu’à l’époque les Gaulois « devaient prendre aux pièges et au filets, pour les faire rôtir ». À cela, il faut ajouter d’autres détails géographiques et historiques qui mélangent à cet héritage des vestiges celtes et des traditions qui se perdent dans la nuit de l’Histoire. Mais, surtout, il faut considérer avec un œil attentif les événements susceptibles de traduire le secret du temps qui passe à travers les sécheresses, les vendanges et autres circonstances de la vie ordinaire, pour comprendre que, plus que tout, ce qui compte dans l’histoire de ces lieux, c’est le passage du temps figé dans la « parfaite réminiscence » de la mémoire.

Comme il fallait donc s’y attendre, Histoire et Temps finissent par se rencontrer dans le territoire de la Narration, là où l’Auteur-Narrateur démultiplié, selon ses propres dires, en « Je, Moi, Il, mais finalement aussi bien Elle, Elles, Eux et que sais-je encore », prend possession, chapitre après chapitre, d’un monde décrit de façon « photographique » et peuplé de personnages à part. Lieu d’un pittoresque septentrional, le village accueille ses habitants dans un espace imaginaire et volontairement suspendu entre des frontières infranchissables. Leur passion et leur manière « italico-byzantine » de se mouvoir dans cette communauté montagnarde isolée du monde font d’eux des personnages de légende dont la simple évocation suffit pour impressionner le lecteur. Faisons ainsi connaissance avec le Collectionneur, le Grand Louis, le mystérieux Magdalena et la Princesse Either Nic Lochlainn, « une femme à la beauté pure », les deux ecclésiastiques, le Pasteur et le Curé, le Fouilleur, l’Assassin, Hans-Peter et Dino et, enfin avec le Narrateur se cachant furtivement, comme nous l’avons vu, sous de multiples identités et, surtout, la mystérieuse Emilienne, héritière de l’ancêtre Adèle, et auteure probable du journal sur lequel repose l’histoire de Barde-Lons.

Dès lors, alimentée par cette multitude de personnages bariolés, l’intrigue se construit à l’aide de l’accumulation d’une série d’événements les reliant les uns aux autres à la fois par le côté ancestral, patriarcal et par une suite de péripéties qui permettent à chacun de se positionner et de construire à son tour une histoire commune avec les autres. Le lecteur est ainsi sollicité à suivre avec attention ce développement passionnant, sa patience étant le prix à payer pour accéder à la totalité de ce monde particulier qui revendique plus d’une fois l’utilisation de certaines clés de lecture lui permettant d’interpréter certains passages difficilement compréhensibles autrement.

Prenons ici un seul exemple, pour illustrer ce propos. Dans une discussion que Magdalena entretient avec le Collectionneur, le premier lui parle d’un supposé Tchèque immigré du nom d’Alex Houdusly qui, à l’occasion de longues discussions avec l’intéressé, refuse « une société où l’on parlerait encore de viviparité » et envisage « d’enfermer toute société » dans des castes. S’agit-il d’un monde pris dans un désespoir tout aussi réel que métaphysique, d’un Éboli que le narrateur emprunterait à Carlo Levi pour parler d’un exil semblable à celui de la région de Basilicate ? Au meilleur des mondes de Aldous Huxley ? On ne saurait pas le dire avec précision, tant les pistes sont codées et demandent des éléments de compréhension.

Le geste littéraire de Stéphane Piletta-Zanin ne perd en rien ni de son élan ni de son souffle, au contraire il justifie la comparaison que l’on est tenté d’oser – toute proportion gardée – avec « Les cent ans de solitude » de Gabriel Garcia Màrquez. Barde-Lons pourrait être, par sa silhouette flottante et par le mystère qui peuple l’histoire, l’origine, les faits et gestes de ses habitants, une réplique sans conteste du Macondo màrquezien. La différence résiderait dans le cas du romancier français dans le transfert vers une érudition qui s’étend du domaine latiniste-byzantin jusqu’au moments culturels clé qui traverse l’Europe de l’illuminisme et jusqu’à nos jours.

Les amateurs de récits fantastiques et de romans à clé seront ainsi comblés et garderont en mémoire ce monde particulier et étrange, réel et imaginaire à la fois. Le lecteur est appelé, par une invitation à la benevolentia, à la « bienveillante distance et compréhension » de se plonger dans cette « œuvre d’archéologue-restaurateur » où le narrateur tente de « dire la vérité à partir des seuls témoignages recueillis ». En d’autres termes, il est invité à une plongée radicale dans un imaginaire qui prend petit à petit une place prééminente et qui finit par brouiller tout parcours vers la réalité.

« Le temps s’écoule à Barde-Lons » fait partie de ces ouvrages que l’on pourrait qualifier de romans d’aventures fantastiques à mi-chemin entre voyage et mystère, entre fantasy et saga qui passionnent autant un public très large .

C’est une excellente occasion de le découvrir et d’explorer son univers et de savourer son écriture riche et d’un excellent niveau esthétique.

Dan Burcea

Stéphane Piletta-Zanin, « Le temps s’écoule à Barde-Lons », Xenia Éditions, 2017, 376 p., 23 euros.

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« une réflexion érudite sur la littérature véritablement fascinante » Barde-Lons dans « L’Incorrect »

IMG_9715.JPGUn catalogue foutraque 

« Le Temps s’écoule à Barde-Lons » de Stéphane Piletta-Zanin chez Xenia 376 p. 23 €

« J’affirme solennellement ici que je n’ai rien structuré (inutile donc de me le reprocher !)« , écrit Stéphane Piletta Zanin dans son ouvrage « Le Temps s’écoule à Barde-Lons ». Voilà qui est dit : inutile de chercher la logique narrative dans ce catalogue un peu foutraque d’habitants hauts en couleurs. A l’instar de Dino, le gérant du salon de coiffure pour hommes et pour dames où l' »on cause », ou du rémouleur Martial qui fait boire ses clients pour mieux les faire parler, Stéphane Piletta-Zanin recueille les confidences et les contes parfois drolatiques des habitants de Barde-Lons. Même s’il a parfois trop tendance à les interrompre à coup de parenthèses explicatives et de jeux de mots, même s’il multiplie les clins d’oeil appuyés aux lecteurs, critiques littéraires forcément jaloux et autres éditeurs, au risque de briser la magie de l’histoire, il prête vie à une galerie de personnages très réussie et propose une réflexion érudite sur la littérature véritablement fascinante.

Marie André

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Invitation Champagne mercredi 13 décembre : Concours créatif pour adolescents

concours.pngA l’occasion de la remise du prix du Concours créatif organisé pour « Le Maître des temps », le roman pour adolescents de 13-15 ans d’Eric Jeux, nous vous offrons une coupe (même deux ou trois !) de champagne mercredi 13 décembre 2017 de 19h à 22h à la Librairie Champs Libre 18 rue Le Verrier 75 006 Paris RSVP balustrade2017@yahoo.com En savoir davantage : http://balustrade.blogspirit.com/eric-jeux/

Le quotidien tumultueux et le regard guérissable dans «Oui et non» d’Adriana Langer, MERCI à Dan Burcéa de Lettres capitales

Dan Burcea 3/12/2017 sur son blog http://lettrescapitales.com/quotidien-tumultueux-regard-guerissable-oui-non-dadriana-langer/

Le quotidien tumultueux et le regard guérissable dans «Oui et non» d’Adriana Langer

Inutile de rappeler que ce qui définit en premier lieu le genre littéraire de la nouvelle est sa brièveté. À la fois appui et érosion de son socle structurel, celle-ci l’oblige à se raccrocher à l’art de la narrativité du roman auquel elle emprunte le caractère fictionnel qui la met à l’abri de toute forme ambiguë du réel et de contamination avec d’autres genres, comme le reportage, par exemple.

En publiant le volume « Oui et non », Adriana Langer sait que derrière l’oxymore qu’enferme ce titre se cache une liberté totale de « recréer une situation, une émotion, un désir ou un rêve, dans un instant suspendu, mystérieux, et pourtant limpide, pris dans l’éternité de sa propre lumière ». Vaste programme, donc, si habilement présenté par son éditeur dans ces lignes du quatrième de couverture !

Les vingt nouvelles contenues dans ce recueil s’inspirent d’une thématique que l’on pourrait qualifier de thématique du quotidien tumultueux et du regard guérissable des personnages pris entre l’agitation du monde contemporain et le passage toujours trop vif du temps qui laisse des empreintes sur les visages et les pensées de ceux qui espèrent et rêvent en secret à leur jeunesse perdue et à la fragilité de leur beauté. Immobilisés entre deux instants décisifs de leur vie, entre la révélation d’un diagnostic, entre deux rendez-vous ou entre deux déménagements où les cartons emprisonnent des objets et des souvenirs, les personnages d’Adriana Langer s’accrochent à la lisière de l’instant présent curieux, assoiffés du sens majeur de leur existence, un sens qui leur échappe et qui refuse de se laisser facilement déchiffrer.

Pour mieux comprendre la démarche d’écriture qui est la sienne, il suffit de lire attentivement « Rencontre », une des plus belles nouvelles reproduisant un dialogue imaginé par la narratrice entre Katherine Mansfield et Anton Tchekhov, les deux maîtres que l’on suppose incontestables dans l’art d’écrire d’Adriana Langer. Écho et clin d’œil au docteur Tchekhov et à la souffrante Kathleen Beauchamp, l’écrivaine française fait sienne cette réflexion commune entre les deux auteurs à qui elle offre la parole : « Le monde entier est là, sous nos yeux, la souffrance est une ombre fidèle, brutale et familière ». À son tour, Adriana Langer oppose à cette fragilité de l’être une introspection attentive proche d’une étiologie de l’âme à l’aide d’un regard scrutateur dont elle a l’habitude en tant que radiologue. C’est avec cette minutie que la mère regarde la partie capillaire de son enfant, que la femme contemple son visage, que la visiteuse d’une exposition de peinture utilise pour chasser ses pensées qui empêchent « comme des grains de sable » la contemplation de la beauté qui se présente devant elle sur les toiles exposées.

Ce besoin de contemplation représente justement une autre coordonnée essentielle de l’univers narratif d’Adriana Langer. Devant la brutalité du monde – nous dit-elle –, « il nous faut mettre des œillères pour écarter, avec d’immenses efforts, les bruits et l’agitation autour de nous, mais aussi en nous, les pensées distraites qui nous mènent de-ci de-là, les soucis, les inquiétudes : afin d’apercevoir, de goûter un moment bref et infiniment précieux de beauté et de tendresse ». Loin d’être un obstacle insurmontable à leur condition, ce besoin rend à ces personnages leur humanité et offre à l’écriture toute sa substance fictionnelle. Qu’il s’agisse de la présence ou de l’absence, du questionnement ou de la révélation surprenante d’un sens insoupçonné de soi ou de la condition de l’autre, l’attitude de la narratrice a la délicatesse d’un « silence émerveillé », comme elle aime le nommer. N’est-ce pas autour de ce sentiment que se construit ce que nous pourrions appeler son portrait en habit d’acrobate « lançant en l’air des balles trop nombreuses, essayant de toutes les rattraper, ne pouvant s’interrompre, craignant à chaque instant, malgré ses efforts, d’en laisser choir » ? « Toute activité – écrit celle-ci –, qu’elle soit de l’ordre de l’effort, du travail ou du loisir, de ce qui est considéré agréable ou désagréable, tout était gêne et bruit vis-à-vis de ce silence harmonieux ».

Cette démarche qui consiste à dompter l’agitation du monde et à la convertir en pépites de contemplation et en instants de silence a valeur de thérapie capable de transformer « l’observation des choses, délicate rosée tapissant le monde de sa douceur et de sa légèreté » en une joie apte à s’émerveiller, par exemple, devant « l’exubérance blanche inespérée d’un prunier en fleurs début mars ». Il convient de rajouter ici une autre expérience contemplative – celle du regard dans le miroir projetant la réflexivité du visage personnel et du visage social des femmes devant le temps ennemi de leur beauté.

Comment se retrouver devant autant d’obstacles ? La meilleure réponse ne consisterait-elle pas dans ce que le professeur de piano dit à son élève en la guidant vers la parfaite harmonie entre la technique et l’art où « jouer sans fautes » est tout aussi essentiel et exigeant que « jouer sans cœur » ? C’est à ce jeu entre justesse et beauté que nous invite le volume de nouvelles d’Adriana Langer.

Le lecteur sera surpris et émerveillé à la fois par cet univers qui met la féminité dans une lumière parsemée d’étincelants éclats et d’interrogations intimes qui font taire les violences et laissent transparaître la fragilité et la beauté de l’instant tout en gardant le frisson d’une inquiétude à peine esquissée, dans de fulgurantes apparitions, comme celle d’Irène Némirovsky, dans « Boucles blondes », « lucide et incompréhensiblement aveugle » devant les cruautés de l’Histoire.

Livre aux accents nostalgiques et vivifiants, « Oui et Non » est à son tour un excellent miroir capable de nous conduire vers une résilience apte à nous réconcilier avec nous-mêmes et avec le monde, tout en gardant une admirable maîtrise de style et une remarquable complexité des personnages qui peuplent ses pages.

Dan Burcea

 

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