Le prix Aujourd’hui 2007 a été décerné jeudi 27 mars 2008 à l’espace des femmes à Michel Winock pour son « Clémenceau » (éditions Perrin)

Plan de mon émile :
* Communiqué (sérieux ! mais oui !) sur l’attribution du Prix Aujourd’hui 2007, jeudi 27 mars 2008
* Michel Winock et son livre Clémenceau (les « gagnants » !)
* Ce qu’est le Prix Aujourd’hui (pour les béotiens !)
* Programme des Mardi de l’Espace des femmes (soirées dès 18h30 à chaque fois où tout le monde est le bienvenu)
* Petit topo sur Le Souper mis en scène par et avec l’excellent Christophe Barbier

C’est à l’Espace des femmes, 35 rue Jacob, que le jury du Prix Aujourd’hui a décerné jeudi 27 mars 2008 son prix à l’historien Michel Winock pour son livre Clémenceau 53c6f53f657b22edc3f07430df67714e.jpg (éditions Perrin, août 2007).

Lors de cette soirée en présence d’Antoinette Fouque, on a pu voir en plus des membres du jury de ce prix (Christine Clerc , Claude Imbert, Laurent Joffrin etc) présidé par Jacques Julliard , l’avocat Georges Kiejman, le réalisateur Philippe Harel et son amie Sylvie Bourgeois, la réalisatrice Camille de Casabianca, la politique Christiane Taubira, l’éditeur Olivier Nora et les éditrices Teresa Cremisi et Nicole Lattès, les journalistes Frédéric Ferney, Alain-Gérard Slama et Catherine David, les écrivains Dominique Noguez et Chantal Chawaf, et enfin Dominique de la Garanderie (première femme bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Paris). Liste bien entendu non exhaustive !

Après l’annonce du lauréat 2007, le trésorier du Prix Aujourd’hui, Christophe Barbier e23a0ee08630e0738184ca301f6d0b12.jpg (http://blogs.lexpress.fr/barbier/), a offert aux invités une pièce de théâtre de Jean-Claude Brisville, Le Souper (1989), qu’il a mise en scène et dans laquelle il interpète lui-même le rôle de Talleyrand, face à un Fouché campé par Helman Le Pas de Sécheval et avec la participation de Patrick Guérin.

La fête germanopratine s’est achevée par un morceau de harpe joué par la jeune Aliénor Mancip et tout le monde a pu admirer au cours de la réception l’exposition « Les métamorphoses d’Alice » de la peintre Catherine Lopes-Curval embellissant les murs de l’Espace des femmes jusqu’au 17 mai prochain.

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Michel Winock : « Clémenceau, archaïsme et modernité » 1363dc7f1f4e1ef93898a1e4ba00ff2e.jpg Michel Winock, né en 1937, est un historien français.
Docteur en lettres, agrégé d’histoire, Michel Winock est un spécialiste de l’histoire des intellectuels, de l’histoire de l’antisémitisme, du nationalisme et des mouvements d’extrême droite français.
Il a travaillé en tant que journaliste au sein de la rédaction de L’ événement du jeudi ainsi que du quotidien Le Monde.
Son étude sur Le siècle des intellectuels lui valut le prix Médicis, catégorie essai, en 1996.
En 2001, l’Académie française a salué son ouvrage, Les voies de la liberté.
Il enseigne aujourd’hui à l’Institut d’études politiques de Paris et est membre du comité de rédaction du magazine L’Histoire. Il dirige également le Dictionnaire des intellectuels français en collaboration avec Jacques Julliard.
Présentation de l’ouvrage Clémenceau :
Broché : 568 pages
Editeur : Librairie Académique Perrin (24 août 2007) http://www.editions-perrin.fr/

Georges Clemenceau fut l’homme aux quatre têtes : le Tigre qui déchire les ministères ; le dreyfusard qui mène pendant neuf ans le combat du droit et de la justice ; le premier flic de France qui dirige d’une main de fer pendant trois ans le ministère de l’Intérieur ; enfin le Père la Victoire qui, rappelé à 76 ans à la tête d’une France en guerre et au bord de l’abîme, conduit, indomptable, le pays jusqu’à l’armistice et la paix avec l’Allemagne. Cet homme de la gauche républicaine incarne une  » certaine idée de la France « . Ce n’était pas exactement celle du général de Gaulle – mais, pour reprendre une expression de Charles Péguy, tous deux ont eu la charge d’empêcher que la France disparaisse de la carte du monde. Ce n’est pas le moindre de leurs mérites.
cf : http://www.centrenationaldulivre.fr/?Michel-Winock-Clemenceau-archaisme

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Le Prix Aujourd’hui (Le prix Aujourd’hui a été créé en 1962, il récompense « un ouvrage politique ou historique portant sur la période contemporaine (ouvrage à caractère général, mémoires, étude, biographie, essai) écrit par un auteur français ou étranger, mais publié en français et en France  » – http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Aujourd’hui) :

* Président du jury : Jacques Julliard >c920b19de10cea1e60ed15e71d42614d.jpg
* Trésorier : Christophe Barbier
* Chargée de mission auprès du Secrétaire général : Christine Clerc 10cfd97b1cea033f9dbec21acc3689b5.jpg,
* Membres du jury : Laurent Joffrin, Claude Imbert,Philippe Tesson, Catherine Nay, Jean-Marie Colombani, Pierre Rostini, Jean Ferniaud, Alain Duhamel, Pierre Veillet, Nicolas Beytout, Jean Boissonnas, Albert Du Roy

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Programme des mardi de l’Espace des femmes (35, rue Jacob, dès 18 h 30 à chaque fois) :

Mardi 1er avril : Christine Orban (Deux fois par semaine) et Marisa Berenson (Le Voyage de Pirandello), qui partageront leurs expériences d’avoir enregistré en 2008 un livre audio pour la Bibliothèque des Voix des éditions Des femmes ;

Mardi 8 avril : Hélé Béji et Claude Imbert (autour du livre Nous, décolonisés de Hélé Béji, Arléa, 2008)

Mardi 15 avril : Christophe Girard (Père, comme les autres, Hachette Littérature, 2006) et Emmanuel Pierrat (« La folle histoire du mariage gay », Flammarion, 2004) sur le thème : Quel avenir pour les nouvelles familles ?

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Flash-back sur la pièce mise en scène par Christophe Barbier :

Le Souper de Jean-Claude Brisville (1989)
 » Fouché et Talleyrand, ces deux ministres de Napoléon les plus capables de tout, sont les figures les plus psychologiquement intéressantes de cette époque. Tous deux sont des cerveaux clairs, positifs, réalistes. Tous deux sont passés par l’école de l’Eglise et par la brûlante école supérieure de la Révolution. Tous deux ont le même sang-froid dénué de toute conscience pour ce qui est de l’argent et de l’honneur. Tous deux servent avec la même infidélité, la même absence de scrupules, la République, le Directoire, le Consulat, l’Empire et la monarchie « . Stefan Zweig

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