Lancement du site pour cinéphiles le plus ambitieux du monde ! Collation offerte !

EVENT SCHERER.pngAMIS CINEPHILES ET AMIS ROHMERIENS, MERCI DE VOUS INSCRIRE ET DE PARTAGER MASSIVEMENT CETTE INVITATION à l’événement CHACUN CHERCHE SON FILM (le nouveau site consacré au cinéma de Laurent Schérer, le fils d’Eric ROHMER http://www.chacuncherchesonfilm.fr )

Avec COLLATION OFFERTE (donc il faut s’inscrire, MERCI)
Présentation du site web et des projets futurs pour l’année 2018. En présence de personnalités du monde du cinéma et de la chanteuse CLIO (auteure et interprète de la chanson « Eric Rohmer est mort ») http://www.radioclio.com/home

LE JEUDI 18 JANVIER 2018 DE 11h30 A 13h30 au CINEMA MAJESTIC PASSY 18 RUE DE PASSY 75 016 PARIS

Inscription obligatoire en cliquant ci dessous :
https://www.weezevent.com/chacun-cherche-son-film
Info attachée de presse : sms 06 84 36 31 85 et guilaine_depis@yahoo.com pour interviewer Laurent Schérer sur ce site.

« une écriture riche d’un excellent niveau esthétique » selon Lettres capitales

L’archéologie imaginaire de Stéphane Piletta-Zanin : «Le temps s’écoule à Barde-Lons»

http://lettrescapitales.com/larcheologie-imaginaire-de-stephane-piletta-zanin-temps-secoule-a-barde-lons/

Si vous n’avez jamais entendu parler du village de Barde-Lons, ne le cherchez pas sur la carte, lisez plutôt le livre au titre évocateur de Stéphane Piletta-Zanin, « Le temps s’écoule à Barde-Lons ». Vous apprendrez ainsi que la Bardale, la rivière qui coule en bas dans la vallée, connue déjà du temps des Romains, provient d’un mot qui dénommait « une petite alouette huppée », un oiseau qu’à l’époque les Gaulois « devaient prendre aux pièges et au filets, pour les faire rôtir ». À cela, il faut ajouter d’autres détails géographiques et historiques qui mélangent à cet héritage des vestiges celtes et des traditions qui se perdent dans la nuit de l’Histoire. Mais, surtout, il faut considérer avec un œil attentif les événements susceptibles de traduire le secret du temps qui passe à travers les sécheresses, les vendanges et autres circonstances de la vie ordinaire, pour comprendre que, plus que tout, ce qui compte dans l’histoire de ces lieux, c’est le passage du temps figé dans la « parfaite réminiscence » de la mémoire.

Comme il fallait donc s’y attendre, Histoire et Temps finissent par se rencontrer dans le territoire de la Narration, là où l’Auteur-Narrateur démultiplié, selon ses propres dires, en « Je, Moi, Il, mais finalement aussi bien Elle, Elles, Eux et que sais-je encore », prend possession, chapitre après chapitre, d’un monde décrit de façon « photographique » et peuplé de personnages à part. Lieu d’un pittoresque septentrional, le village accueille ses habitants dans un espace imaginaire et volontairement suspendu entre des frontières infranchissables. Leur passion et leur manière « italico-byzantine » de se mouvoir dans cette communauté montagnarde isolée du monde font d’eux des personnages de légende dont la simple évocation suffit pour impressionner le lecteur. Faisons ainsi connaissance avec le Collectionneur, le Grand Louis, le mystérieux Magdalena et la Princesse Either Nic Lochlainn, « une femme à la beauté pure », les deux ecclésiastiques, le Pasteur et le Curé, le Fouilleur, l’Assassin, Hans-Peter et Dino et, enfin avec le Narrateur se cachant furtivement, comme nous l’avons vu, sous de multiples identités et, surtout, la mystérieuse Emilienne, héritière de l’ancêtre Adèle, et auteure probable du journal sur lequel repose l’histoire de Barde-Lons.

Dès lors, alimentée par cette multitude de personnages bariolés, l’intrigue se construit à l’aide de l’accumulation d’une série d’événements les reliant les uns aux autres à la fois par le côté ancestral, patriarcal et par une suite de péripéties qui permettent à chacun de se positionner et de construire à son tour une histoire commune avec les autres. Le lecteur est ainsi sollicité à suivre avec attention ce développement passionnant, sa patience étant le prix à payer pour accéder à la totalité de ce monde particulier qui revendique plus d’une fois l’utilisation de certaines clés de lecture lui permettant d’interpréter certains passages difficilement compréhensibles autrement.

Prenons ici un seul exemple, pour illustrer ce propos. Dans une discussion que Magdalena entretient avec le Collectionneur, le premier lui parle d’un supposé Tchèque immigré du nom d’Alex Houdusly qui, à l’occasion de longues discussions avec l’intéressé, refuse « une société où l’on parlerait encore de viviparité » et envisage « d’enfermer toute société » dans des castes. S’agit-il d’un monde pris dans un désespoir tout aussi réel que métaphysique, d’un Éboli que le narrateur emprunterait à Carlo Levi pour parler d’un exil semblable à celui de la région de Basilicate ? Au meilleur des mondes de Aldous Huxley ? On ne saurait pas le dire avec précision, tant les pistes sont codées et demandent des éléments de compréhension.

Le geste littéraire de Stéphane Piletta-Zanin ne perd en rien ni de son élan ni de son souffle, au contraire il justifie la comparaison que l’on est tenté d’oser – toute proportion gardée – avec « Les cent ans de solitude » de Gabriel Garcia Màrquez. Barde-Lons pourrait être, par sa silhouette flottante et par le mystère qui peuple l’histoire, l’origine, les faits et gestes de ses habitants, une réplique sans conteste du Macondo màrquezien. La différence résiderait dans le cas du romancier français dans le transfert vers une érudition qui s’étend du domaine latiniste-byzantin jusqu’au moments culturels clé qui traverse l’Europe de l’illuminisme et jusqu’à nos jours.

Les amateurs de récits fantastiques et de romans à clé seront ainsi comblés et garderont en mémoire ce monde particulier et étrange, réel et imaginaire à la fois. Le lecteur est appelé, par une invitation à la benevolentia, à la « bienveillante distance et compréhension » de se plonger dans cette « œuvre d’archéologue-restaurateur » où le narrateur tente de « dire la vérité à partir des seuls témoignages recueillis ». En d’autres termes, il est invité à une plongée radicale dans un imaginaire qui prend petit à petit une place prééminente et qui finit par brouiller tout parcours vers la réalité.

« Le temps s’écoule à Barde-Lons » fait partie de ces ouvrages que l’on pourrait qualifier de romans d’aventures fantastiques à mi-chemin entre voyage et mystère, entre fantasy et saga qui passionnent autant un public très large .

C’est une excellente occasion de le découvrir et d’explorer son univers et de savourer son écriture riche et d’un excellent niveau esthétique.

Dan Burcea

Stéphane Piletta-Zanin, « Le temps s’écoule à Barde-Lons », Xenia Éditions, 2017, 376 p., 23 euros.

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« une réflexion érudite sur la littérature véritablement fascinante » Barde-Lons dans « L’Incorrect »

IMG_9715.JPGUn catalogue foutraque 

« Le Temps s’écoule à Barde-Lons » de Stéphane Piletta-Zanin chez Xenia 376 p. 23 €

« J’affirme solennellement ici que je n’ai rien structuré (inutile donc de me le reprocher !)« , écrit Stéphane Piletta Zanin dans son ouvrage « Le Temps s’écoule à Barde-Lons ». Voilà qui est dit : inutile de chercher la logique narrative dans ce catalogue un peu foutraque d’habitants hauts en couleurs. A l’instar de Dino, le gérant du salon de coiffure pour hommes et pour dames où l' »on cause », ou du rémouleur Martial qui fait boire ses clients pour mieux les faire parler, Stéphane Piletta-Zanin recueille les confidences et les contes parfois drolatiques des habitants de Barde-Lons. Même s’il a parfois trop tendance à les interrompre à coup de parenthèses explicatives et de jeux de mots, même s’il multiplie les clins d’oeil appuyés aux lecteurs, critiques littéraires forcément jaloux et autres éditeurs, au risque de briser la magie de l’histoire, il prête vie à une galerie de personnages très réussie et propose une réflexion érudite sur la littérature véritablement fascinante.

Marie André

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Invitation Champagne mercredi 13 décembre : Concours créatif pour adolescents

concours.pngA l’occasion de la remise du prix du Concours créatif organisé pour « Le Maître des temps », le roman pour adolescents de 13-15 ans d’Eric Jeux, nous vous offrons une coupe (même deux ou trois !) de champagne mercredi 13 décembre 2017 de 19h à 22h à la Librairie Champs Libre 18 rue Le Verrier 75 006 Paris RSVP balustrade2017@yahoo.com En savoir davantage : http://balustrade.blogspirit.com/eric-jeux/

Connaître les diagnostics immobiliers pour faire des économies

visuel jdp immo.pngParution : 07/12/17 19,90 €

Les éditions Jean de Portal ont le plaisir de vous adresser
le numéro pionnier de leur nouvelle collection de GUIDES PRATIQUES :

ACHAT IMMOBILIER : APPRENEZ À DÉCODER LES DIAGNOSTICS IMMOBILIERS POUR OBTENIR UNE RISTOURNE DE 5 337 € SUR VOTRE ACHAT.

Une enquête écrite et réalisée sous la direction de :

Nicolas Delourme, journaliste d’investigation, ex-chroniqueur à France Inter et Europe 1, rédacteur- en-chef de la revue d’investigation juridique Les Emmerdeurs, et directeur des enquêtes de la collection Solutions d’Argent.

Contact presse : Guilaine Depis 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

• Qui est concerné ? Tout futur acheteur de bien immobilier.

• En quoi est-il unique en France ? C’est le seul à s’adresser aux particuliers.

(les autres s’adressent aux professionnels). Et : il explique le gain financier possible.

• Quel problème résout-il ?
Personne ne sait décoder les diagnostics immobiliers.
Et personne ne sait comment s’en servir pour négocier.

• 2 informations exclusives :

1- un acheteur pour renégocier et obtenir une ristourne même après la signature du compromis de vente.
2- … et même jusqu’à 5 ans après.

 

Contact presse : Guilaine Depis 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Un guide pratique et simplifié : se lit en 45 minutes.

Une enquête réalisée par : une équipe de journalistes et d’experts.

L’économie de 5 337 € : est la moyenne constatée par les premiers lecteurs.

Il apporte des informations qui manquaient : sur les diagnostics obligatoires souvent méconnus. Car les trois premiers sont évidents (surface réelle du logement, performance énergétique, présence de plomb ou d’amiante) mais les 7 autres sont moins connus… et pas toujours faciles à décoder ! Dommage…

Ce guide est actuellement le seul “décodeur” qui vous permet de les comprendre. Et de trouver de quoi facilement renégocier le prix d’achat de votre bien immobilier. Donc d’obtenir une jolie ristourne.

• 54 pages (format A4), inclus : exemples de diagnostics + infographies + 4 lettres-types.

« Sanglots la nuit », Deux hommes s’aiment en butte aux fanatismes

couv GERARD.jpgNouveauté hiver 2017 

Après le succès de Te retourne pas, Handala !

préfacé par Jean-Claude Carrière,

Sanglots la nuit

Le nouveau roman d’Olivier GERARD

Attachée de presse : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

Le livre : « Sanglots la nuit » peut aussi bien être lu seul que dans le prolongement du précédent roman d’Olivier GERARD « Te retourne pas, Handala ! » que Jean-Claude Carrière qualifie de « livre ardent ».

S’il s’agit d’une histoire d’amour entre deux hommes à laquelle le drame du Moyen-Orient sert de décor, l’auteur aborde une nouvelle fois un sujet épineux avec sa plume incandescente, à la brutalité subtile, à la violence délicate. Du vif-argent dans les veines, Olivier GERARD a une écriture aussi rapide que précise qui pulvérise les clichés, les tabous et le politiquement correct.

Courageuse et toute en nerfs, son œuvre allie la spontanéité des plus grands stylistes à la maturité des écrivains portraitistes de leur époque.

Témoin de situations aberrantes qui éveillent et indignent sa conscience politique et humaine, son cœur tressaille face aux injustices.

Mais la richesse de ce livre qui se lit comme on regarde un film – n’oublions pas que l’auteur est d’abord connu comme cinéaste – tient dans le travail considérable qu’il effectue sur la langue pour être toujours au plus vrai de ses personnages, qui sont spécialement attachants. Un roman étonnamment tendre et proche de nous.

 

Foto Marcello holanda Portait O -1 rec copie.jpgL’auteur : Olivier GERARD : Assistant réalisateur, il collabore avec les plus prestigieux metteurs en scène de sa génération : Orson WELLES, Louis MALLE, Philippe de BROCA, Peter YATES, Jacques DERAY, Jean-Paul RAPPENEAU. Il est coréalisateur de Robert MAZOYER dans ses séries de télévision à succès, Les Gens de Mogador, Au Plaisir de Dieu, Les Poneys Sauvages.

Devenu réalisateur, il tourne pour la télévision plus de quarante émissions, obtenant pour ses films la participation d’actrices mythiques tel que l’anglaise Claire Bloom (Limelight de Chaplin) ou la japonaise Yoko Shimada (Shogun).

         Le cinéma et la télévision en font un voyageur. À l’occasion des tournages, il explore le Nordeste du Brésil, vit un an au Japon dans un sanctuaire Zen, suit une expédition scientifique à Djibouti dans le Golfe de Tadjura sur les traces de Rimbaud. Il parle une demi-douzaine de langues.

         Comme scénariste il obtient deux fois l’avance sur recette du Centre National de la Cinématographie, sans toutefois parvenir à concrétiser ses projets.

         Soucieux d’une approche plus immédiate de la création, il entreprend une carrière romanesque :

Assieds-toi et pleure !, roman d’aventure au Sénégal. 

La Meute de la Lune (Editions Nicolas Junod, Genève),  ou les tribulations d’un adolescent frappé d’amnésie au cœur du monde aborigène en Australie.

Prions pour la Mort (édité chez Bernard Pascuito, puis en poche chez Lokomodo-Asgard), thriller : la traque par les géants de la pharmacie de l’inventeur indépendant d’une molécule qui refuse de la leur vendre

Te retourne pas, Handala !(Editions Kyklos) :  thriller sociopolitique, un homme est happé par la tourmente du conflit Israélo-Palestinien.

Des Sanglots La Nuit est son cinquième roman.

         Olivier GÉRARD : série d’interviews sur son parcours cinématographique par le journaliste de cinéma PhilippeLOMBARD.

http://www.devildead.com/histoiresdetournages/index.php?idart=184,185, 186,187,188,189 

 

 

L’islam selon les sites musulmans français – par Christian de Moliner

couv Moliner.jpgParution : 7 décembre 2017

« QU’EST-CE QUE L’ISLAM ? Les sites musulmans français le dévoilent »,

un essai de Christian de Moliner

aux éditions Jean Picollec

 

Depuis le début de ce siècle, l’islam a fait une irruption fracassante dans l’actualité, tant en France qu’à travers le monde. De multiples massacres sont commis en son nom (n’oublions ni Nice ni le Bataclan) parmi des citoyens paisibles.

Pour vaincre ce terrorisme, il faut connaître la pensée dont les terroristes se réclament, celle qu’on trouve dans le Coran, les hadiths, les sourates.

Grâce à internet, Christian de Moliner a consulté les sites musulmans en France pour nous donner un tableau complet et honnête de l’islam, de ses principes fondamentaux et de ceux de la vie quotidienne.

Voici donc la présentation du pèlerinage à La Mecque au ramadan. Mais aussi son application dans la vie courante : les aliments interdits, le sexe, le voile, les rapports avec les infidèles, la drogue, la danse, l’avortement, l’excision, les greffes, l’argent, la famille ou l’homosexualité…

Avec ce document, vous saurez ce qui est prescrit et ce qui est proscrit par l’islam.

 

Christian de Moliner 2017 826.jpgL’auteur : Christian de Moliner. (notamment connu pour ses articles récents à succès publiés sur Causeur et le FigaroVox)

Né en 1956 à Dijon d’un père maçon et d’une mère femme de ménage, Charles de Moliner enseigne en classes préparatoires à Valenciennes depuis 1987. Il est auteur de romans.

Minuscule note bi(blio)graphique de Stéphane Piletta-Zanin

stephaneP.jpgMinuscule note bi(blio)graphique

Piletta-Zanin  (SPZ comme on l’appelle volontiers) apparaît au monde en 1957, le 1er avril précisément.

 Beaucoup, dans la vaste confrérie des gens de Justice, déplorèrent immédiatement date et événement. Quant au reste du monde, bon nombre  célèbrent encore ou révèrent le jour par un déferlement d’humour.

Vers ses vingt ans il fonde avec d’autres une revue littéraire : YMER. Aussitôt parue, aussitôt disparue. Le groupe explose en effet, l’idée tout aussi bien, comme il en est souvent des projets que l’on fait à ses vingt ans. Cependant, la revue serait toujours activement recherchée par des collectionneurs avertis. A moins qu’ils ne fussent mus par une addiction  en quelque sorte aux cartons de bouquinistes. Cela existe : SPZ en sait quelque chose ; un procès a été formé par un groupe de copropriétaires contre l’un de ces afficionados, mais ce au motif paraît-il avéré que les poutres de l’appartement en cause ployaient et commençaient à céder sous le poids des ouvrages accumulés. Comme quoi la passion de la lecture peut être dangereuse !

 

Néanmoins il s’éprend d’art. Autant qu’il le peut, il cherche à acquérir des œuvres. Il rencontre ainsi certains personnages, dont l’un, H.N a été combattant chez les Républicains durant la guerre d’Espagne. Il lui raconte les tranchées, les bombardements, les guerriers arabes de Franco, Hemingway frappant sur sa Corona. Il ne le sait pas, mais c’est déjà du matériel qu’il accumule pour son « Barde-Lons ». Ouvrage où tout est véridique bien sûr, autant que saura l’être la néo littérature para- fantastique. Lui succèdera – incessamment – « Le roman posthume (ou la brigade des porcs tueurs) ». Ce  dernier, récit issu d’un fait divers :  l’abattage d’un porc prévu – en période d’hostilités et en Bosnie-Herzégovine – pour un événement festif, mais d’où tombera, la bête ayant été ouverte, la main à moitié dévorée  d’une femme.

Histoire pour partie véridique donc et où l’on trouve un général d’aviation italien  baptisé selon le rite orthodoxe, en mission en Afrique,  porteur de prénoms teutoniques, grand amateur de femmes, de comptines et de cantines ; un  curé également muté en Afrique, pourvu cependant d’un oncle au Vatican,  lequel curé proposera au général italien d’écrire toutes les lettres aux familles, avec citations individualisées, mais contre remise de tout  son stock de préservatifs en vue de leur fourniture aux familles locales. Enfin un diplomate suisse en effet, sacrifié, mais qui sait tout, voit tout, comprend tout et finira par mourir au détour d’un vers « ô mon crâne, étoile de nacre qui s’étiole ». Véridique donc !

Très tôt PZ s’éprend des grands textes ; Salammbô, (et son voyou de mercenaire à qui elle cède assez rapidement, chaînette d’or ou pas), les filles du feu… Il dévore le Grand Jules (comme le Grand Louis du Barde- Lons) enfin il tombe amoureux de l’écriture de celui que tout un continent désigne affectueusement par son surnom : Gabo.

Ainsi « Le temps s’écoule à Barde-Lons »  sous-titré « retraits amoureux ou les avatars d’Emilienne »  avec ses plus de deux cents références littéraires ou musicales se veut bien sûr un hymne à l’amour au temps du Choléra ou, plus encore, aux cent ans de solitude.

Avocat en vue – il se verra nommé pour la conduite de certains des plus grands procès criminels depuis Nuremberg –  il n’abandonne cependant jamais tout à fait l’écriture.  Ecrit alors en catimini. .Jamais aussi heureux qu’en tenant une plume. Quelques ouvrages, romans (les oreilles d’Agamemnon, un homme de rien,) et nouvelles (nouvelles toscanes, Shogan Shogan mourra un jour) , appelés bien sûr à une prochaine réimpression, voient ainsi le jour, mais en  une édition intimiste, tout aussi improbable qu’artisanale: Mode d’emploi :  Les itinérants du spectacle.

Sous cet angle du monde politico- judiciaire il se voit très tôt confié des mandats à caractère politique (et donc économique). Au milieu des années 80, c’est tout un Etat (fût-il cantonal) qui est ébranlé par un vaste scandale de fausses factures, ce bien sûr au profit d’amis politiques de la même couleur évidemment que ceux qui étaient  alors en charge du principal Département visé. Des hiérarques, des personnalités étrangères, politiques ou militaires, étaient en effet invités à se faire traiter  en Suisse, mais ce à des conditions économiques bien particulières : la manne de l’Etat pourvoyait !   On lui confie alors, relativement jeune encore, des mandats en arbitrage (au-dessus du milliard de pounds !). Là, c’est tout le développement (et l’avenir) d’un Etat européen en matière de réseaux de communication qui est en jeu. Eminemment stratégique bien sûr ; la Défense n’est jamais bien loin ! Cela provoque quelques grincements de dents, d’autant qu’il se refuse à toute espèce de co-listage. Sans pitié paraît-il – ce qui est totalement faux –  il devra solliciter à Paris et du Bâtonnier alors régnant la sanction la plus grave contre un Confrère. Simplement l’injustice caractérisée l’insupporte, le révolte !

Il sera  parmi les premiers avocats autorisés à plaider devant le Tribunal pénal  international pour l’Ex-Yougoslavie, participera à certains des plus grands procès, ce qui donnera lieu à un « roman critique » : Pour l’Amour de Sarajevo (L’âge d’Homme ; 2014).  Exemple impossible et assez singulier sinon rare, il faut le dire, d’un  « roman » incorporant   quelque 172 notes de bas de page à caractère politique ou historique, allant par exemple d’un des plus grands mensonges historiques (les massacres en forêt de Katyn ; un demi-siècle d’omerta è politique),  avec exécutions effectuées au moyen d’armes prises à l’ennemi :  au soutien de l’administration Clinton au trafic d’armes malgré un embargo UN, ou à la position de la France sur le même sujet et dans les mêmes circonstances d’embargo en Syrie.  Une note spécifique avait été consacrée aux groupements islamistes, leur nombre et leur importance. Cependant chaque deux semaines il fallait la compléter : il y sera finalement  renoncé. 

Dès lors, parmi les premiers arrivants au TPIY, il participe au développement de l’association des conseils de la défense ( ADC) et se bat pour le représentativité de la langue  française.  Ainsi, il n’hésitera pas à utiliser,  avec une  fréquence parfois remarquée il est vrai,  des structures dont le Procureur et l’Accusation, évidemment anglophones, se plaignaient en audience qu’elles fussent  « slightly archaïc », à l’effet volontaire- prétendaient-ils quoique à tort bien sûr – de retarder les traductions et, pour eux donc, la communication des actes en cause. Mais on ne se refait pas !

 Il est également parmi les premiers avocats  à être listé au sein de la Cour pénale internationale. Il  se confronte au terrain, est nommé chef de Mission pour la Défense en lien au Darfour et au Congo (RDC). Dans une base militaire en  Afrique et lors d’un interrogatoire particulièrement tendu avec un jeune procureur qui deviendra membre  d’une équipe  présidentielle américaine, il va imposer à la CPI l’adoption quasi  immédiate de nouvelles règles techniques et pratiques  en lien au traitement physique des dossiers et surtout des informations contenues. A défaut, il aurait conseillé à son client de ne rien dire – droit premier de la défense – et pris le premier avion pour l’Europe. Il craignait des fuites même au sein d’une telle institution. Quelques années plus tard, le phénomène des lanceurs d’alertes et de l’organisation du traitement fuites s’invitera dans le discours sociétal,  judiciaire et politique. Telle Cour des comptes ne vient-elle pas d’instaurer un lien informatique sécurisé pour toute dénonciation sous couvert d’anonymat !  Retour peut-être d’une nécessaire bocca della verità  (ou plus tard :  bocca di Leone) qui s’imposerait encore à nos sociétés modernes ?

Aujourd’hui, il a été  choisi pour la révision d’un méga procès criminel. Mais tout en conduisant en parallèle d’importants projets immobiliers

                                                                        ***

Cependant, comme d’autres avaient leur gueuloir, il va se chercher quelques lieux, qu’il a tôt fait d’appeler ses écritoires. L’un en Toscane, le premier, où il écrit, en plein ciel, tout contre le clocher roman ; le second en terres ibériques, l’après-midi uniquement, tout en haut d’un moulin désarmé mais plongeant sur la mer,  le troisième ; les vestiges d’une tour minoenne, s’écroulant elle depuis des siècles dans la passe et sur les sépultures qui s’y trouvent, le dernier enfin, au milieu des vignes où il a poussé, tout contre une façade du XIVème qui aujourd’hui menace ruine. Ce qu’il s’emploie à sauver, en dépit des thuriféraires bien locaux d’un Département aussi aveugle qu’obtus…

Là cependant, il écrit jusqu’à tard, à nuit bien avancée.

Et lorsqu’ils voient de la lumière, parfois des passants, des amis  entrent; partagent un verre, et le plus souvent sollicitent un conseil.

Et une histoire démarre à nouveau.

 

 

 

« Attendre encore » de Pierre Ménat : un roman à la hauteur de son ambition

Capture d’écran 2017-10-30 à 18.31.49.pngParution : 24 novembre 2017

Attendre encore

« À part quelques secousses, notre vie est largement consacrée à une activité si courante que nous ne la reconnaissons même plus. Attendre est notre lot, quel que soit notre âge, notre condition, notre pays. En mangeant, en dormant, en travaillant, en aimant, nous attendons. En vivant, nous nous préparons à l’heure inéluctable de la mort.»

C’est par ces lignes que débute un roman dont le leitmotiv est l’attente, le lot commun des hommes sur terre.

Magda, jeune journaliste roumaine associée à un secret d’État, croise la route de Luigi, ambassadeur luxembourgeois instrumentalisé, qui, pour se recentrer, conte à un collègue des moments-clés de son itinéraire. Voilà les ingrédients d’un imbroglio sentimental et politique.

Entre diplomatie, finances, psychologie et spiritualité, la ré exion sur l’attente croît et s’étend au fil des pages. Ce virus s’insinue sournoisement dans tous les versants de l’existence : le travail, l’amour, les voyages, l’argent. Et lorsque les attentes respectives sont déçues ou se fracassent, il faut arbitrer et parfois tout gâcher.

 

menat monier.jpgPierre Ménat (photo ci contre non libre de droits, se renseigner auprès du photographe Louis Monier)

Ancien ambassadeur de France en Roumanie, Pologne, Tunisie et aux Pays-Bas, Pierre Ménat est aujourd’hui consultant en affaires européennes et questions économiques internationales, assesseur à la Cour nationale du droit d’asile et enseignant à l’Université Toulouse-Capitole. Après Un ambassadeur dans la révolution tunisienne en 2015, il publie aujourd’hui son deuxième ouvrage.

 

CHACUN CHERCHE SON FILM, un nouveau site internet consacré au cinéma indépendant

Capture d’écran 2017-10-30 à 17.36.06.pngCommuniqué officiel

« Chacun Cherche Son Film », un nouveau site internet consacré au cinéma indépendant, voit le jour.

Le créateur : Laurent SCHÉRER

         Un lancement officiel qui approche à grands pas :

Si la version béta de Chacun cherche son film est en ligne depuis le 20 décembre 2016, elle a traversé bien des soucis techniques. Fin 2017, la version définitive devrait voir le jour lors d’une soirée de lancement dans un cinéma parisien.

Nous vous y attendons nombreux.

Attachée de presse : guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85

Mail : accueil@chacuncherchesonfilm.fr

Web : http://www.chacuncherchesonfilm.fr/

Facebook : https://www.facebook.com/chacuncherchesonfilm.fr/

Twitter : @Cherche_Film

Chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UC3f3SFZpASTOnVY8rkCjeRg

Nourri de cinéma depuis sa plus tendre enfance en digne héritier de son illustre père, le fils d’Eric Rohmer rêve, au-delà des informations sûres, de réunir autour de lui sur ce site toute une communauté de passionnés menant débats en toute liberté et respect des positions de chacun.  Il s’agit de faire vivre le cinéma dans toutes ses dimensions en sortant des sentiers battus, de prolonger la magie du 7ème art en apportant un regard sensible et neuf sans équivalent.

Le premier site indépendant, objectif, et audacieux.

Laurent Schérer va beaucoup plus loin encore et propose le premier vaste site dédié au cinéma indépendant. Chacun cherche son film sera une base de données gigantesque répertoriant tous les films apparus depuis les débuts du cinéma jusqu’à nos jours, aspirant à l’exhaustivité, et à terme, la référence suprême du cinéma sur le web. Traquant les erreurs qui foisonnent sur les sites concurrents, Laurent Schérer et son équipe de professionnels avertis se documentent sans relâche afin d’offrir une information d’excellence, la plus fiable du web. Surtout, ils n’hésitent pas à soutenir les films qu’ils aiment vraiment, et en premier lieu ceux qui nécessitent cette aide car privés de moyens financiers de promotion.

Pour cela ils réalisent des vidéos et interviews originales de qualité.

Ils se déplacent dans les festivals pour y réaliser des reportages originaux.

            Le visiteur trouve sur le site :

Tous les films, toutes les séances, en salle comme en VOD.

L’actualité de la VOD, des DVD, et des festivals.

            Toutes les semaines une newsletter informe les abonnés de l’essentiel de l’actualité cinématographique.