Le Vaisseau Fantôme : dialectique du sublime et du beau, par Christian Bourrand (17.10.10, 15h15)

Cercle National Richard Wagner Conférences Hotel Bedford, Salon Pasquier, 17 rue de l’Arcade

 

C’est sur un Vaisseau Fantôme, volant sur les flots de l’océan déchaîné, qu’a lieu le premier grand surgissement du sublime wagnérien. Mais qu’est-ce que le sublime ? En quoi se différencie t-il du beau ? Edmond Burke, et, à sa suite, Emmanuel Kant (qui voyait dans l’image de l’océan déchaîné un archétype du sublime) en ont clairement distingué les principes et les modes opératoires. Nous verrons en quoi le Vaisseau Fantôme illustre leurs conceptions, et peut même être perçu comme une dialectique du sublime et de la beauté, à travers leurs incarnations respectives : le Hollandais et Senta. Wagner, du fond de la profonde errance qui était alors la sienne, en projetant sa destinée dans celle du Hollandais, initiait sa longue quête d’un sublime toujours renouvelé. Car l’on ne peut saisir le sublime, c’est lui qui nous saisit, et nous emporte, vers un ailleurs.

Christian Bourrand, ingénieur, membre des CRW de Paris et de Nîmes, a déjà donné plusieurs conférences dans les Cercles de Nîmes et de Nantes. Il est également titulaire d’un DEA de Philosophie, et rédige actuellement une thèse sur le sublime dans l’oeuvre de Richard Wagner.

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