Forme de l’ouvrage de Danielle Michel-Chich sur Thérèse Clerc

clerc.jpgThérèse fait des récits animés, vivants et colorés. Elle émaille l’histoire de sa vie et le récit de ses expériences de formules hautes en couleur dont elle a le secret : « J’ai rencontré Marx à l’Eglise » « Après mon divorce, la diminution de l’avoir a été une augmentation de l’être » « La rue et l’alcôve ont été mes seules universités » « La mort pour moi est un projet d’avenir » « Il faut être dans la civilisation du regard et non dans la civilisation du mépris »

Il faut donc émailler les chapitres de ses propos qui dénotent un tempérament hors du commun, un grand charisme, une générosité inépuisable assortis d’un cabotinage et d’une verve jouisseuse…

Extrait d’entretien avec Thérèse :

« Le troisième âge, c’est un âge superbe. Le corps passe à l’esthétique de ce que l’on est à l’intérieur. On a de l’expérience, du temps et une grâce de vivre. Il nous faut trouver en nous la force d’inventer une nouvelle société. Nous pourrions devenir une avant-garde éclairée…

Parler de temps retrouvé de la vieillesse comme d’un paradis apparaît sûrement comme une incongruité. Pourtant, pour l’avoir expérimenté depuis plus de deux décennies, j’affirme que rien n’est plus heureux que ces journées rondes et profondes comme un puits d’où sort l’authenticité d’une vie. C’est le temps délicieux où je n’ai plus rien à prouver à la société, où ma carte de visite et vmon CV n’ont plus de valeur : mon être a plus d’importance que mon avoir. »

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