Actualités (NON EXHAUSTIF)

Participez aux événements organisés par Balustrade en avril 2023

Participez aux événements organisés par Balustrade en avril 2023 et venez à la rencontre de nos auteurs en dédicace :
Entrée libre et gratuite – Contact presse, inscriptions et renseignements : guilaine_depis@yahoo.com

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Mercredi 19 avril à 18h30
Soirée de lancement du pop-roman de Gérald Wittock « 1m976 », en musique évidemment !
Puisque Gérald Wittock auteur-compositeur nous agrémentera la soirée littéraire de piano.
Hôtel La Louisiane 60 rue de Seine 75 006 Paris, inscription par sms au 06 84 36 31 85 pour prévoir le cocktail offert à la fin
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Mercredi 26 avril à 18h30
Débat sur le Temps physique et métaphysique entre Thierry Paul Millemann, docteur ès sciences et économiste, démontrant dans son livre « Ondes et énergies cérébrales dans la physique quantique » pourquoi nous sommes tous immortels et Jean-Marc Bastière, écrivain et journaliste (groupe Le Monde, Figaro), auteur de « Les sept secrets du temps ».
Hôtel La Louisiane 60 rue de Seine 75 006 Paris, inscription par sms au 06 84 36 31 85 pour prévoir le cocktail offert à la fin
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Ils dédicaceront leurs livres et rencontreront leurs lecteurs
Jeudi 27 avril dès 11h
Babette de Rozières signera « La face cachée de la politique en île de France » au stand 4 C 080 des éditions Orphie, Porte de Versailles et ce durant la Foire de Paris
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Jeudi 27 avril dès 18h
Pierre Ménat, ancien conseiller Europe de Jacques Chirac et d’Alain Juppé, ancien ambassadeur de France, signera « L’Union européenne et la guerre » à l’Espace L’Harmattan 21 bis rue des écoles 75 005 Paris
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Vendredi 28 avril dès 20h, soirée philo Doper son esprit critique
La philosophe Normalienne et agrégée Marylin Maeso a accepté de dialoguer sur le thème de l' »esprit critique » avec Emmanuel-Juste Duits, philosophe enseignant et cofondateur du site Wikidébats, qui souhaite nous apprendre à le doper dans son nouveau livre.
La salle ouvre à 19h, le débat commence à 20h (jusqu’à tard dans la nuit) et chacun doit payer sa consommation d’alcools et d’amuse-bouches. L’endroit est magique : La Caverne de Yo, 65 rue Saint-André des Arts 75 006 Paris et vous ravira ! (attention, il faut impérativement s’inscrire car le nombre de places est très limité et il y a un code secret qui sera envoyé en guise de validation d’inscription pour pouvoir accéder à la Caverne de Platon (ou d’Ali Baba…)…) Merci à Yolaine Vignaud d’accueillir la soirée

 

Anne Hidalgo aux côtés de son amie pour le lancement du livre de Babette de Rozières le 27 avril à la Foire de Paris

A l’occasion de la sortie du livre « La face cachée de la politique en île de France » de Babette de Rozières, Anne Hidalgo fera l’honneur à sa chère amie Babette d’être à ses côtés le 27 avril 2023 à l’inauguration de la Foire de Paris. Babette de Rozières rencontrera les journalistes et ses (é)lecteurs au PAVILLON 4 terre des tropiques // ALLEE C STAND 80 à partir de 10h.

Babette de Rozières, une femme libre qui transcende toutes les étiquettes sociales et politiques. 

Un résumé de leur amitié par Babette de Rozières : 

« J’ai toujours porté depuis des années, avant même de rentrer en politique, une réelle amitié empreinte de complicité et de confiance à mon amie Anne Hidalgo

J’ai eu à apprécier ses qualités humaines, sa force de travail, sa parfaite connaissance des dossiers et l’amour qu’elle porte à sa ville.

Je fonctionne à l’affectif et transcende toutes les étiquettes sociales ou politiques. Le seul parti qui compte à mes yeux c’est l’amitié basée sur la confiance. Je suis toujours là pour ceux que j’aime. La confiance va de pair avec la fidélité.

C’est sur ces principes que j’ai accepté de suivre Anne lorsqu’elle s’est présentée à la Mairie de Paris en 2014 et ensemble nous avons gagné car rien ne nous résiste.

Entre nous, nous n’échangeons jamais sur la politique, on a d’autres sujets et nous sommes très à l’aise.

Je suis capable de monter au créneau lorsqu’on attaque mon amie. Et c’est pour cela que j’ai refusé de participer aux réunions de l’exécutif à la Région Ile de France où il était systématiquement question de remettre en cause la politique d’Anne Hidalgo à Paris et de critiquer sa personne. Je l’ai fait savoir à Valérie Pécresse lorsqu’elle m’a posé la question.

Anne me fait l’honneur et l’amitié d’être à mes côtés à l’inauguration de la Foire de Paris à l’occasion de la sortie de mon livre le 27 avril 2023 ou je dédicacerai mon livre. » Babette de Rozières

 

« Koeur » ou la négritude inversée de Sylvie Largeaud

« Koeur ou la négritude inversée » par Emile Cougut

Koeur est un roman de Sylvie Largeau. Sandrèle a une vingtaine d’années, elle va partir en France pour achever ses études. Sandrèle est née au Sénégal. Sandrèle est sénégalaise. Sandrèle est la fille unique d’une Française qui est venue accoucher en fuyant son amant au Sénégal. Sandrèle à la peau blanche dans un pays où les concitoyens ont la peau noire.

Sandrèle aime son pays, elle le vit, elle le respire. Avant de partir, elle sillonne sa terre natale, se nourrit de ses beautés, de rencontres au fin fond de la brousse (les deux boulangers Christian et Orlando sont « hauts en couleur »), se repose face à l’océan Atlantique, et revient dans ce Dakar qu’elle aime. Mais elle a la peau blanche et donc est victime de la bêtise des hommes car symbolisant le colonisateur, celui qui est riche et qui doit payer pour la misère des habitants. Sa peau, c’est celle des dominants et on ne cherche pas à savoir qui elle est véritablement, la foule, stupide, ne voit qu’un symbole, pas une compatriote. C’est le racisme au quotidien, irréfléchi, plein d’a-priori, de haines sans fondements. Heureusement qu’il y a son ami Djoley pour se sentir une femme aimée, une femme « normale » dont la couleur n’est pas un frein à l’amour.

Sandrèle est à Paris, le choc est rude, les gens ne se touchent pas, ne se parlent pas, un immense sentiment de solitude l’entoure et la pousse dans une profonde dépression. La belle fleur se fane loin de sa terre nourricière. Mais, même marquée par cette épreuve, ses diplômes obtenus, elle revient sur cette terre qui est la sienne, bien au-delà de sa couleur, elle la porte dans son âme.

Au-delà de l’inversion du racisme qui est toujours stupide quelque soit le pays, ce roman marque le lecteur par son style. C’est un vrai poème en prose avec des passages plus ou moins rythmés, des déclaration d’amour comme la description de Dakar qui donnent un souffle  épique à ce roman. Bien sûr, on est pas dans Gaspard de la nuit d’Alyosius Bertrand ou des Chants de Maldoror (comment ne pas y penser quand Sandrèle contemple l’océan) de Lautréamont, mais plus proche d’une partie de l’œuvre d’Aimé Césaire, sauf que la négritude devient la « blanchitude ». Un texte original et part son thème et par son style.

Koeur
Sylvie Largeau
éditions L’Harmattan. 18€ 

Isée St John Knowles « ravira surtout les passionnés, les initiés et ceux qui voudront entendre un autre son de cloche » d’après Actualitté

Coco Chanel, retour sur un destin qui fait polémique

Figure ambigüe, mais mondialement connue, Coco Chanel (1883-1971) demeure controversée. Accusée de collaboration, réputée acariâtre, tyrannique, la grande couturière aurait également intrigué et espionné pendant la guerre. Par Étienne Ruhaud.

Isée St John Knowles a voulu réhabiliter cette grande dame de la mode, sans pour autant passer sur toutes ses déviances, ni faire l’impasse sur certaines zones d’ombre. Un éclairage aux accents autobiographiques, souvent très éclairant, bien que (parfois) difficile à suivre… 

Fille d’un camelot et d’une couturière, Gabrielle Bonheur Chasnel naît, hors-mariage, à Saumur en 1883. L’ambiance au foyer semble être lourde. Épuisée par ses grossesses et le labeur, sa mère meurt en 1895, à l’âge de 31 ans. Dur, aigri, le père aurait alors placé Gabrielle et ses sœurs auprès de cousines germaines. Mythomane, l’adolescente s’invente une ascendance glorieuse, tout en apprenant (comme, avant elle, sa propre mère), la couture.

Isée St John Knowles reprend ici l’idée selon laquelle la future grande dame aurait grandi en orphelinat, ce qui n’a par ailleurs jamais été confirmé. Par la suite, Gabrielle Chasnel aurait vécu à Moulins, poussant la chansonnette devant les soldats, qui la surnomment « Coco ». Elle fréquentait le riche officier Etienne Balsan, amant éphémère et protecteur. Venue à Paris avec l’homme d’affaires anglais Arthur Capel (dit « Boy Capel »), elle apprend rapidement les usages du monde, et commence à confectionner de petits chapeaux ainsi que ses propres robes.

Boy Capel lui offre alors sa première boutique. Ambitieuse, inventive, travailleuse, Coco emploie sa cousine et sa sœur. Elle ouvre de nouveaux établissements, notamment en province, comme à Biarritz. Elle embauche bientôt plusieurs centaines d’ouvrières et impose un style nouveau, simple et élégant. La mort accidentelle de Boy Capel, en 1918, la laisse toutefois désemparée. 

Paradoxalement, le succès semble être au rendez-vous. Coco Chanel, qui s’est associée à la famille d’origine juive Wertheimer en 1921, vend des parfums. Elle connaît de multiples aventures, ce qui lui donne sans cesse de nouvelles idées, à l’instar de la « petite robe noire », en 1926. Lors de l’entrée en guerre, Coco licencie ses ouvrières. Les mauvaises langues prétendent qu’elles étaient trop revendicatrices à ses yeux. On pense également que les produits de luxe, se vendaient moins au cours du conflit.

Ayant adopté un antisémitisme « de circonstance », Coco Chanel veut se débarrasser des Wertheimer, qui possèdent l’essentiel des capitaux, et contre lesquels elle se bat depuis 1934, défendu par Maître René de Chambrun. Exilés aux États-Unis, ceux-ci ont cependant pris les devants, en « aryanisant » eux-mêmes leurs affaires, grâce à un proche de Vichy, Félix Amiot, devenu homme de paille. Entre 41 et 44, Coco qui vit au Ritz, a pour amant un certain Hans Günther von Dincklage (1896-1974), personnage trouble, attaché d’ambassade, espion pour le compte de l’Abwehr (soit les services secrets allemands).

Le couple aurait alors tenté de mettre en œuvre l’opération « chapeau de couture », soit de jouer sur les affinités de Coco Chanel avec les Westminster pour négocier un traité de paix entre le Reich et la Grande-Bretagne. L’opération échoue en 1943. Selon d’autres sources, Coco aurait aussi joué le rôle d’agent du M-16 britannique. 

Brièvement suspectée à la Libération, et passée en jugement, Coco est finalement laissée libre. Elle s’exile en Suisse, ne revenant à Paris qu’épisodiquement après avoir « raté » son retour dans la mode en 1954. Les Wertheimers, avec lesquels elle entretient toujours des rapports complexes, rachètent la totalité de la maison. Seule, aigrie, Coco décède en 1971 à l’âge de 97 ans. Elle repose à Lausanne.

Un livre baudelairien et … Familial

Né à Saint-Germain-des-Prés, ayant suivi des études de Lettres et de philosophie à l’université d’Oxford et ancien conservateur du musée Limouse des Fleurs du mal (à Roquebrune-Cap-Martin dans les Alpes maritimes puis à Chester en Angleterre), Isée St. John Knowles tente ici de réhabiliter Coco Chanel. Femme d’un grand égoïsme, au caractère détestable de l’aveu même de l’auteur, la couturière aurait été victime de plusieurs malentendus, de diverses calomnies.

Isée St. John Knowles pense que Coco, victime d’un parcours de circonstances, n’aurait jamais réellement, sincèrement collaboré, se faisant elle-même manipuler. En témoigne l’étrange pièce de théâtre intégrée à l’essai, et où nous voyons Coco se débattre, tenter de se justifier, en vain. Biographie enrichie par de nombreux documents d’archives, Coco Chanel constitue aussi un ouvrage autobiographique, puisqu’Isée St. John Knowles évoque son propre grand-père juif, sauvé in extremis de la déportation par Coco, qui l’aurait protégé.

Par-delà le drame familial, Isée St. John Knowles parle de son propre parcours. Historien de la société Baudelaire, sise rue Monsieur le Prince, et dont Coco fut membre, l’homme revient sur ses rencontres. Il ne s’agit donc nullement d’un essai froid, ou d’une simple tentative de réhabilitation, en opposition au livre mordant de l’Américain Hal Vaughan, ici abondamment décrié. Bien des pages sont d’ailleurs consacrées à la passion même de Coco pour Baudelaire. S’appuyant sur les notes du peintre Roger Limouse (1894-1995), lui-même sociétaire, Isée St John Knowles décrit longuement la passion de Coco pour les Fleurs du mal.

Issue d’un milieu modeste, donc autodidacte passionnée, la couturière aurait été inspirée par certains vers, comme en témoignent les robes « Harmonie du soir », « Le Cygne », ou encore « La beauté », photographiées et ici reproduites. 

D’aucuns trouveront peut-être l’ouvrage maladroit, cependant, ou réservé à des spécialistes, donc peu lisible. Il est vrai que la lecture demeure ardue, tant les références abondent. L’individu peu familiarisé avec l’univers propre à Coco et sa vie aura du mal à s’y retrouver, éprouvera un sentiment de flou face à un texte hybride, mêlant entretiens, théâtre, chronologies…

Coco Chanel, cette femme libre qui défia les tyrans est sans doute brouillon, mais richement illustré et préfacé par Gabrielle Palasse-Labrunie la petite-nièce de Coco. Il ravira surtout les passionnés, les initiés et ceux qui voudront entendre un autre son de cloche.

Publié aux éditions Cohen & Cohen dans la collection « Saint-Germain des Prés » dirigée par Isée St John Knowles en personne, l’essai constitue également un hommage au célèbre quartier littéraire, « royaume de ces héros romantiques qui surent donner à la liberté de pensée le sceau de la distinction et de la grandeur » (page 7). 

Interview de Léa Santamaria, libraire et membre du jury du Prix Cazes Brasserie Lipp

Littérature : le prestigieux Prix Cazes est décerné à Marie Charrel

Marie Charrel, lauréate du 87è Prix Cazes pour son roman « Les Mangeurs de nuit » aux éditions de l’Observatoire.

Le jeudi 6 avril 2023 aura lieu la remise du Prix Cazes, à la Brasserie Lipp, Boulevard Saint Germain, à Paris. Ce sera le 87e anniversaire de ce prix très prestigieux, fondé en 1935 par Marcelin Cazes. L’occasion d’interroger Léa Santamaria, membre du jury et libraire.

Marc Alpozzo : Quelle est l’originalité du Prix Cazes ?

Léa Santamaria : Le Prix Cazes a été créé en 1934 par le patron de la Brasserie Lipp, Marcelin Cazes. Il avait une clientèle intellectuelle, et il appréciait la littérature. Il s’est donc dit qu’il allait créer un prix littéraire qui allait sortir du lot, donc qui ne se baserait pas sur les auteurs qui paraissent en septembre comme tous les autres prix, il s’occuperait plutôt de la rentrée de janvier, et donc c’est devenu l’événement du prix de printemps à Saint Germain des Près. C’est aussi un des plus anciens prix de la place Saint Germain, il n’y avait pas encore le prix Flore, ni le prix des Deux Magots. Les trois premiers prix ont été décernés par un Jury anonyme, qui se réunissait toute la nuit précèdent l’arrivée du printemps, au premier étage de la brasserie, et qui débattait autour d’une table bien garnie, repas que l’on imagine bien arrosé.

Le Prix était annoncé le premier jour du printemps.

M. A. : Quel est le lauréat le plus prestigieux du prix Cazes ?

L. S. : Il est difficile de donner un seul nom tant la liste des lauréats est remarquable, mais on peut citer Joël Schmidt pour ‘’Lutèce’’, François Cavanna pour ‘’ Les Ritals’’ ou Françoise Hamel pour ‘’ Fille de France’’.

M. A. : Pourquoi ont-ils choisi une libraire ?

L. S. : Mohammed Aissaoui, qui fait partie du jury, souhaitait choisir une libraire en remplacement d’une personne qui n’était plus en état de venir aux réunions. Il pensait à une libraire car les libraires disait-il analysent vraiment tout. C’est alors que Nicolas d’Estienne d’Orves qui est mon ami pense à moi. En plus, habitant dans le quartier, ça leur a semblé logique de me choisir. En plus j’avais un lien avec l’actualité et les auteurs. J’ai donc fait un déjeuner avec les membres du jury et j’ai été cooptée en 2015.

M. A. : Comment ce jury est-il composé ?

L. S. : Il y a douze membres du jury. Nos deux derniers sont des lauréats du prix. Cependant, Carole Martinez n’a jamais eu le prix Cazes mais elle est rentrée comme auteur et amie. Pour intégrer le jury, il faut tout de même obtenir l’unanimité des membres.

Nous avons eu au sein du Jury des écrivains prestigieux, je pense à Georges Emmanuel Clancier, qui fut présent avec nous jusqu’à ses 102 ans, Solange Fasquelle qui avait obtenu le Prix en 1961et intégrée le Jury jusqu’à son décès en 2016, ou encore Olivier Séchan, lauréat en 1946.

M. A. : Comment se passe le choix des livres ?

L. S. : Ça se passe globalement plutôt bien. Il y a nettement moins de pressions qu’avec le Goncourt, certes chacun défend son avis, mais ça se passe dans la bonne humeur. Il faut dire qu’il y a plus de prix littéraires aujourd’hui en France que de marques de fromage par exemple. Et parfois, il me semble qu’il y a plus d’écrivains que de lecteurs. Donc, le fil conducteur de notre sélection, commence par un rendez-vous en décembre, avec assez peu de services de presse, avec des listes de parutions, ou des auteurs que l’on a envie de défendre. Puis de janvier à mars, nous nous retrouvons chaque mois, a la Brasserie, pour affiner notre sélection au cours de débats très animés, et toujours selon la tradition, autour d’un repas festif.

M. A. : Est-ce que vous primez des auteurs de petites maisons ?

L. S. : Oui, par exemple en 2015, on a remis le prix à Dominique Paravel pur ‘’Giratoire’’ qui sortait un livre chez Serge Safran. Tout le monde avait aimé le livre.

M. A. : Est-ce que le livre se vend encore ?

L. S. : Les livres de développement personnel font partie des grosses ventes, même si ça ne se passe pas chez moi, puisque je suis dans le 6e, un quartier assez littéraire, avec une clientèle exigeante. Moi, je vends encore bien. Mais il y a trop de livres, même pour nous, pour défricher. On a donc intérêt à vendre beaucoup de livres, mais c’est difficile. Moi, je suis obligée aujourd’hui de faire une partie de papeterie. Mais il y aura toujours des gens qui aimeront des livres. Il faut toutefois qu’ils aillent chez leur libraire et non sur Amazon.

Propos recueillis par Marc Alpozzo

Léa Santamaria, gérante de la librairie-Papeterie 18, rue Le Verrier 75006 Paris et membre du jury du Prix Cazes remis à la Brasserie Lipp 151 boulevard Saint-Germain 75 006 Paris.

Le 87ème lauréat : Marie Charrel, recevra son prix jeudi 6 avril 2023 pour son roman « Les Mangeurs de nuit » aux éditions de l’Observatoire.

Pierre Ménat sur LCI le 2 avril 2023 chez Marie-Aline Meliyi

Pierre Ménat sur LCI le 2 avril 2023 chez Marie-Aline Meliyi

Les Ukrainiens sont actuellement en attente d’armes lourdes, sur le terrain. Itw de Pierre Ménat, auteur du livre »L’Union européenne et la guerre », aux éditions L’ Harmattan. Avdiivka, une ville du Donbass ukrainien est pilonnée par les bombardements. Itw de Pierre Ménat, auteur du livre »L’Union européenne et la guerre », aux éditions L’ Harmattan.