Actualités (NON EXHAUSTIF)

Les journaux intimes de Mozart Bach et Chopin

L’indispensable !

Le journal intime de Bach, Mozart, Chopin

Ces jolis petits livres font partie d’une série publiée de podcasts de France Musique, écrit par Marianne Vourch, et lus par Denis Podalydès, Nicolas Vaude, Clément Hervieu-Léger.

Ils font cent pages et sont richement illustrés. ils content la vie d’un musicien, écrite à la première personne, comme un journal. C’est un peu léger sur les événements de l’existence, mais donne une teinture rapide en éclairant une œuvre.

Très agréable à lire et orne une bibliothèque dès l’enfance.

Marianne Vourch, Le journal intime de Jean-Sébastien Bach

Marianne Vourch, Le journal intime de Wolfgang Amadeus Mozart

Marianne Vourch, Le journal intime de Frédéric Chopin

Coffret des trois, éditions Villanelle 2023, €49,50 (lien sponsorisé Amazon partenaire)

Soirée de la Saint-Valentin en présence de Noémie Halioua – puis visuel des régles du concours de poèmes

Soirée de la Saint-Valentin en présence de Noémie Halioua – puis visuel des régles du concours de poèmes

Invitation à la SOIREE SAINT VALENTIN de Guilaine Depis 
en présence de Noémie Halioua   
mercredi 14 février à l’Hôtel La Louisiane 60 rue de Seine Paris 6ème
Lecture de poèmes d’amour & Proclamation du lauréat du concours Balustrade
inscriptions obligatoires par sms 06 84 36 31 85
CONCOURS DE POEMES SAINT VALENTIN 2024 
ORGANISE PAR BALUSTRADE
Consignes  : 
1) thème « Sauver l’amour » ; 
2) tenir en UNE PAGE word ;
3) textes (en vers OU en prose) à envoyer au plus tard le 13 février à concourssaintvalentin140224@gmail.com 

Soirée Saint-Valentin de Balustrade avec concours de poèmes

Versions en différentes couleurs, rectangles puis carrées

SOIREE SAINT VALENTIN DE BALUSTRADE 
mercredi 14 février à l’Hôtel La Louisiane 60 rue de Seine Paris 6ème
 
en présence de Noémie Halioua « La Terreur jusque sous nos draps » (Plon).  
 
inscriptions obligatoires à la soirée par sms 06 84 36 31 85
 
Suite au succès de l’année dernière, Guilaine Depis organise pour la seconde année consécutive UN CONCOURS DE POEMES D’AMOUR. 
Consignes  : 
1) thème 2024 « Sauver l’amour »
2) tenir en UNE PAGE word
3) textes (en vers OU en prose) à envoyer au plus tard mardi 13 février à concourssaintvalentin140224@gmail.com 
 
Tous les textes reçus seront lus lors de la soirée. 
Le jury est constitué de Balustrade et La Louisiane.
Récompenses : un week-end pour deux à La Louisiane et un lot surprise de Balustrade.

Francis Richard écrit une très belle critique de « Mortelle petite annonce » d’Hélène Rumer

Le blog de Francis Richard

  « Semper longius in officium et ardorem »

Ils étaient tous morts ! Le père, la mère et les trois enfants. Tous d’une balle dans la tête. À jamais gravées dans sa mémoire, ces images la hantent de jour comme de nuit. Toujours les mêmes: celles de ces corps immobiles, de ces visages ensanglantés.

C’est le début du roman d’Hélène Rumer. Il donne tout de suite le ton, noir: cela commence bien! Toute la famille Jarnac est morte, le père, Pierre, la mère, Marie-Ange, leurs trois enfants, Antoine, Augustin et Paul.

Dans la nuit du 27 au 28 juin 2020, Laurie, la baby-sitter, qui aurait dû prendre le train pour rejoindre à Rouen sa mère et sa soeur, en a été empêchée par des travaux sur la voie ferrée, et a fait la macabre découverte.

Comment et pourquoi ce drame s’est-il produit, alors que la famille Jarnac semblait sans histoires et habitait une grande maison dans un quartier cossu de Versailles? C’est l’objet de ce roman sombre et tout à fait singulier.

Pour ce faire, l’auteure donne d’abord la parole à quatre personnages, Marie-Ange, Pierre, Laurie et Denise. Singulièrement les deux premiers voient de l’au-delà se dérouler leur vie entière et les dix-huit mois qui précèdent:

Dans la chambre à coucher faiblement éclairée par les rayons de lune, je flotte au-dessus de mon corps inanimé. J’ai l’air de dormir. Envahie par une paix intérieure indéfinissable, je me vois suspendue au néant. Marie-Ange

Mon corps gît sur le sol ensanglanté de la salle de bains, le carrelage est froid. J’ai le goût salé de mon sang dans la bouche, je ne ressens aucune douleur. Je viens tout juste de passer l’arme à gauche, je suis en train de quitter le monde. Pierre

Laurie, engagée neuf mois plus tôt, a répondu à la Mortelle petite annonce qui donne son titre au livre: logée dans un studio indépendant, elle devra s’occuper de Paul, faire quelques repas et quelques tâches ménagères.

Laurie se confie à un psy et lui raconte ce qui s’est passé pendant le temps où elle a occupé son emploi et les circonstances dans lesquelles elle s’est trouvée impliquée dans ce drame qui l’a profondément traumatisée.

Denise Laborde est la tante de Pierre, la soeur de sa mère, Geneviève. Elle habite juste en face et son témoignage est donc déterminant, puisqu’il s’agit en fait d’une proche de la famille Jarnac, à tous points de vue.

Au fil du récit, il apparaît que la famille donne le change et n’est pas sans histoires, à la fois intimes et professionnelles, qui rejaillissent sur le comportement de ses cinq membres auxquels il faut ajouter un sixième.

Ce membre de la famille est bien mystérieux. Peu à peu le lecteur apprend qui est ce Nicolas qui a quitté la maison à la fin de 2018, Se confirme alors qu’il est en fait la clé de ce terrible fait divers, hors normes.

Les témoignages recueillis par la police au cours de son enquête et qui se trouvent à la fin du roman, éclairent les zones d’ombre de ce secret, qui, révélé, explique la tragédie qui s’est jouée et donne matière à réflexion.

Après tant de noirceur, l’épilogue, un peu plus d’un an plus tard, apporte une touche poétique bienvenue: les nouvelles en provenance de l’au-delà ne sont pas toutes sinistres, et le lecteur éprouvé en est réconforté…

Francis Richard

Mortelle petite annonce, Hélène Rumer, 204 pages, Pearlbooksedition

La méthode APILI la seule efficace pour apprendre à lire avec humour par le syllabique

Méthode Apili pour mieux apprendre

Le PISA 2022, publié le 5 décembre est catastrophique pour la France. Les élèves de 15 ans sont plus nuls que les autres, et ont baissé encore plus que les autres durant le au Covid : 26e en maths, 26e en sciences, 28e en compréhension de l’écrit !

C’est bien « le système » qui est en cause, le « mammouth » administratif, et pas seulement les inégalités sociales. La baisse de performances entre 2018 et 2022 a touché à peu près également les élèves issus de milieux favorisés et les élèves issus de milieux défavorisés. Quant aux immigrés, accusés de tous les maux par phénomène classique de bouc émissaire (trop commode pour éviter de se poser des questions sur soi), l’écart de performances en maths n’est que de 17% en France contre 27% aux Pays-Bas, 28 % au Danemark ou 32% en Allemagne.

La cause en est manifestement le bordel en classe et l’inertie je-m’en-foutiste du « système » éducatif (ministère, rectorat, administration, syndicats – et bon nombre de profs égarés dans ce métier « choisi » par défaut, pour son confort d’État). Au Japon, seulement 4% des élèves disent être dérangés par des camarades qui utilisent leur téléphone portable ou un autre appareil durant les cours – contre 27% en France ! Les profs, découragés par l’administration qui garde une attitude méfiante et défensive (voir les « circulaires » de rectorat pour les parents qui accusent le collège de ne rien faire contre le harcèlement de leur enfant).

Les parents sont peu impliqués dans les efforts ou les progrès des apprentissages. Aucun tutorat par les pairs n’est instauré, ni de travail en équipe. C’est le chacun pour soi et – de toute façon – le bac pour tous dans un prurit exacerbé d’égalité. Inutile de faire des efforts, profs, le « système » conduira toute la classe d’âge où elle devrait être – et tant pis si elle se plante à l’université, dans les écoles ou dans les entreprises : pas son problème ! Autant dire que les initiatives d’enseignants ne sont pas valorisées, et même découragées pour « ne pas faire de vagues ». L’OCDE note dans son rapport PISA que « dans l’ensemble, ces résultats indiquent que les systèmes scolaires très performants accordent plus de responsabilités aux directeurs d’école et aux enseignants », même si la causalité statistique n’a pas été recherchée avec la réussite éducative.

Dès lors, que faire ?

Évidemment de la discipline au collège, mais en commençant par la société où violer la loi est beaucoup moins grave que violer quelqu’un, n’incitant pas au respect des règles.

Ensuite commencer par la petite enfance, où le principal se joue dans la compréhension de l’écrit comme des nombres. Là, c’est le rôle des parents de s’impliquer : pour ma part, c’est ma mère qui m’a appris à lire en mat sup, à 4 ans. Quant à moi, j’ai raconté beaucoup d’histoire au Gamin avant de s’endormir : cela lui a donné envie de lire pour connaître la suite et relier les images au texte.

Les éditions Liberté présentent une méthode en lecture et une autre en calcul pour apprendre dès 5 ou 6 ans : la méthode Apili. L’orthophoniste Benjamin Stevens applique une pédagogie basée sur l’humour, qui permet d’améliorer l’attention, donc la motivation et la mémorisation tout en diminuant le stress de ne pas être comme les autres si l’on suit moins bien. Trois formes de mémoire sont utilisées pour les nombres : visuelle, auditive, kinesthésique – l’illustration visuelle, les phrases qui la décrivent, les gestes qui vont avec.

L’auteur est un orthophoniste belge qui vit en France et qui a deux enfants.

« En tant que parent, vous êtes guidé par des conseils de pro tout au long de l’apprentissage : comment expliquer les histoires qui accompagnent les lettres, quelle intonation utiliser, quand féliciter votre enfant et passer au niveau supérieur. »

Ou comment apporter la confiance. Indispensable.

Benjamin Stevens, Tables de multiplication Apili: Apprendre les tables grâce à l’humour et aux différents canaux de mémorisation, 2023, éditions Liberté, 88 pages, €19,90

Benjamin Stevens, Apili : apprendre à lire grâce à l’humour – méthode de lecture syllabique recommandée dès 5 ans – conforme au programme scolaire – GS/CP- avec conseils pour les parents/enseignants/orthophonistes, 2021, éditions Liberté, 176 pages, €25,90, e-book Kindle €9,99

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

« Le Jour où » émission de Thierry Gineste à réécouter, bravo à Cendrine Genty

Réécouter l’émission ici sur Vivre FM

« Le jour où.. un message vocal m’a brusquement propulsé dans mon passé  » Thierry Gineste, Médecin Psychiatre & Auteur

Podcast diffusé le 16/01 à 02h00.

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Cendrine Genty reçoit Thierry Gineste dans « Le jour où… ». Thierry s’est construit sur deux drames, le décès de son père, jeune lieutenant de la Légion Etrangère,  qui meurt lors d’une embuscade en Indochine l’année de ses quatre ans. Puis sur l’abandon de sa mère qui choisit de rompre avec la famille paternelle, de s’éloigner de sa famille maternelle et de mettre en pensions ses enfants. 

Pour le petit garçon, un réflexe de survie surgit : celui de devenir le meilleur à l’école, puis dans la poursuite de ses études. Instinctivement, l’enfant s’est fixé un objectif. Un objectif qui va le sauver en lui apportant chaque jour une motivation à vivre, alors même que son soudain manque de parents, d’amour et d’affection vient de bouleverser sa vie à jamais. Thierry va se construire sur le fil de ses sentiments, de ses émotions, de ses manques. D’un premier choix de carrière balayé par de nouvelles circonstances imprévues.  Thierry devient médecin spécialisé en psychiatrie et historien de la psychiatrie, Membre Co-Fondateur de la Société Internationale d’Histoire de la Psychiatrie et de la Psychanalyse. Il est également l’auteur travaux scientifiques et l’auteur de « Victor de l’Aveyron, premier enfant sauvage, dernier enfant fou ». 

Thierry construit ainsi sa vie, par-delà vents et marées. Il se marie. Devient père à son tour. Jusqu’au jour où… le message inattendu d’un inconnu la prend par surprise. En le propulsant dans son passé. Dans la vie de son père. Ce père qu’il n’a que si peu connu, l’ayant vu pour la dernière fois à l’âge de deux ans, lors de son départ pour l’Indochine. Un départ dont il ne reviendra jamais. Thierry qui, à la suite du décès de son papa, reçoit tout petit la légion d’honneur à titre posthume des mains du Général Monclarc en novembre 1953 dans la cour des Invalides. 

Thierry qui, au moment où il reçoit ce message vocal, vient d’apprendre qu’il allait devenir grand-père. Thierry qui soudain, vient ainsi de basculer dans l’histoire, celle de son père, pleinement entremêlée à l’Histoire, celle de la France. 

Dans « Le jour où… », Thierry nous partage sa réaction à l’écoute du message vocal de cet inconnu, de ce qu’il a alors choisi de faire. De ce que cela représente pour lui. Thierry, nous révèle les secrets de sa construction, de sa réussite et de ses bonheurs construits sans jamais avoir effacé, ni oublié, ses malheurs. L’ensemble constituant la partition pleine et entière de sa vie. Thierry Gineste qui nous livre son regard sur ce qui nous aide à traverser les moments difficiles. Et qui nous permet de nous en sortir, envers et contre tout. 

Thierry Gineste est l’auteur du livre autobiographique « Souviens-toi de moi dans les ténèbres ».