A interviewer sur les conséquences du confinement : le docteur Jacques FIORENTINO

Texte « ENFANTS ET CONFINEMENT »

par Dr Jacques FIORENTINO

(attachée de presse : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85)

18 mars 2020

La France, tout comme d’autres nations, vit un moment particulier, sans équivalent.
De partout, experts en tous genres nous bombardent de chiffres, dont le caractère évolutif et parfois discutable n’a qu’une seule vertu : l’anxiété.
Et au milieu de tout cela, il y a des femmes, des hommes, des enfants de toutes constitutions, de tout niveau social qui doivent vivre (et parfois même survivre) dans ce climat anxiogène. On parle peu de cette population, sauf pour les dénoncer comme « pilleurs » de supermarché, « inconscients » et tant d’autres qualificatifs.

Depuis peu vient s’ajouter cette situation inédite pour la quasi-totalité des habitant(e)s,
LE CONFINEMENT.
Et voilà ce que nous dit le Larousse :

« Action de confiner, de se confiner dans un lieu ; fait d’être confiné ».
Situation d’une population animale trop nombreuse dans un espace trop restreint et qui, de ce fait, manque d’oxygène, de nourriture ou d’espace. Ensemble des précautions prises pour empêcher la dissémination des produits radioactifs, dans l’environnement d’une installation nucléaire. (…)

Ensemble des conditions dans lesquelles se trouve un explosif détonant quand il est logé dans une enveloppe résistante.

C’est peu de dire que cela ne rassure pas et pourtant nous nommes sommés de faire avec.
Au milieu de données variables alors que nous, adultes, nous avons du mal à nous y retrouver, il y a les enfants.

Rappelons que pour la plupart des enfants, leur socialisation habituelle vole en éclats, les laissant sans repère, accentuée par l’impossibilité de défoulement physique pourtant si nécessaire quel que soit leur âge.

Des interrogations exprimées ou non : (liste bien sûr non exhaustive)
• Que font les parents en permanence à la maison avec pour les

enfants les plus âgés l’angoisse du chômage dont ils entendent si souvent parler ? Pourquoi ne puis-je voir mes copines, copains… même chez eux ou chez moi ?

  • Comment vais-je apprendre de nouvelles choses puisque ceux qui sont censés me les enseigner ne peuvent me voir ?
  • Et puis pourquoi dois je me réveiller puisqu’il n’y a rien à faire ?
  • Etc.

Ce questionnement, exprimé ou non, terrorise nombre de parents qui ne savent quoi répondre ce d’autant qu’ils ont de leur côté à gérer des situations complexes et anxiogènes (télétravail, chômage technique ou partiel, absence d’activité etc.).

Il faut donc tenter de trouver des règles qui permettent tout à la fois de dépasser cette situation difficile mais aussi, pourquoi pas, construire un relationnel régénéré.

1ERE CONDITION
Expliquer la réalité de la situation
, les raisons qui la fondent avec des mots simples selon bien sûr l’âge des enfants et convenir d’un rendez-vous quotidien en dehors duquel on n’évoquera ni le virus, ni le confinement.

Il ne faut jamais hésiter à donner les limites de ces informations et ne pas chercher à répondre à tout prix à toutes les questions.

2EME CONDITION
Il faut recréer une nouvelle organisation comprenant un rythme, des responsabilités, des rendez-vous auxquels tout le monde (adultes comme enfants) doit s’astreindre

3EME CONDITION peut-être la plus difficile
Ne pas succomber à la facilité de l’écran (grand ou petit) en retrouvant le plaisir de jeux collectifs, voire en suscitant la créativité des uns et des autres sans crainte de débordement éventuel.
Et si l’utilisation d’un écran s’avère utile, elle doit être limitée, encadrée et vécue en collectivité familiale pour mieux la maitriser

4EME CONDITION
Respecter les règles nutritionnelles
déjà existantes en fonction des structures familiales quant à l’alimentation.

Bannir le grignotage d’ennui en le remplaçant parfois, mais seulement parfois, par une récompense gratifiant un attitude positive, le gain à un jeu etc.

Il va de soi que ces conditions ne pourront résoudre l’intégralité des situations compte tenu des conditions en particulier sociales de confinement.
Elles peuvent cependant créer ou recréer un environnement familial plus équilibré qui servira de base à de nouveaux rapports que l’on pourra conserver même une fois le confinement levé.

A toutes et à tous, je vous souhaite bon courage afin que nous nous retrouvions tous ensemble lorsque nous aurons surmonté ce séisme sanitaire et social.

Docteur Jacques Fiorentino, auteur de « Père, Passe et Manque » (éditions Assyelle)

 

A interviewer sur la gestion de la crise Covid 19 : le docteur Jacques FIORENTINO

A interviewer sur la gestion de la crise Covid 19 et sur les conséquences du confinement :

Docteur Jacques Fiorentino, CV professionnel (attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85)

PARCOURS

1968 – 1974 Etudes de Médecine Paris

1972 – 1974 Médecin instructeur CROIX ROUGE FRANCAISE

1974 – 1975 Médecin urgentiste SAMU

197 6- 1981 Etudes de Spécialisation en Pédiatrie

1975 – 1981 Médecin Remplaçant

1978 Doctorat de Médecine, Lauréat de la Faculté de Médecine de Paris, Prix de la Fondation Benjamin Delessert

1981 Médecin urgentiste SOS Médecins

 1982 – 1987 Médecin libéral

1983 -1984 Médecin pigiste IMPACT MEDECIN

1984 – 1985 Membre Comité de Rédaction de LA REVUE DE MEDECINE & Directeur Collection Questions d’Internat

1984 – 1986 Scénariste médical revue Audiovisuel MEDITEL

1981-1991 Médecin régulateur MUTUAIDE ASSISTANCE

1988 – 1993 Directeur Général Adjoint SUDLER & HENNESSEY FRANCE, agence conseil en Communication Santé, membre du réseau international d’agences Santé SUDLER & HENNESSEY (groupe YOUNG & RUBICAM)

1991 – 1994 Créateur et animateur de l’émission « Quand passe l’actualité » sur Fréquence Juive 94.8

1992 – 2001 Consultant Service Pédiatrie

1993 – 1997 Directeur Général Adjoint ARSENAL, agence conseil en Communication Santé, membre du réseau international d’agences Santé TARGIS (groupe OMNICOM)

1997- 1998 Directeur Médical, membre du Comité de Direction LEN Médical, groupe de presse, d’édition et de salons professionnels médicaux

1999 – 2016 Directeur Santé ITELIS, société d’ingénierie de services pour assureurs et mutuelles, filiale du groupe AXA

1999 – 2008 Directeur Médical CORIS ASSISTANCE

1999 – 2019 Consultant expert en accompagnement SantéJAFICS, société de consulting

Actuellement – Médecin Consultant centre consultation prévention IPC

INTERVENTIONS ET PUBLICATIONS EN SANTE 

La santé des salariés : la place de la prévention

Stress & professionnels de la santé

La Santé et l’entreprise

La Santé des seniors au travail

Les risques psychosociaux

Pourquoi l’entreprise doit aider les aidants ? 

Communication et Santé : peut-on communiquer dans la Santé ?

La Santé est-elle un luxe ? 

Santé & mode de vie : quels risques ? quelles actions à mener ?

Mutuelles et assureurs : les nouveaux enjeux de la prévention santé

Gestion du risque santé : conjuguer maîtrise des coûts et attractivité

Les dépenses de Santé peuvent-elles diminuer ou comment faire de la démagogie à bon compte

Santé et Démocratie : un choix de société

Luxe et Santé : le marché des seniors

La Plate-Forme Santé

Santé & Nutrition : l’équilibre est une force

Le Capital Santé : comment le préserver ?

Réflexions sur l’hygiénisme ambiant

La gestion raisonnée de l’eau

COMPETENCES PROFESSIONNELLES 

  • Consulting stratégique de développement et de repositionnement
  • Conception et coordination programme de prévention de santé en entreprise
  • Conception, mise en place & suivi de stratégies de développement et de communication (biotechnologie, cancérologie, cardiovasculaire, infectiologie et vaccinologie, alcool et addictions, risques psychosociaux, surpoids et obésité, tabagisme, troubles musculosquelettiques)
  • Conception et mise en place de programmes d’informations et de communication en santé
  • Mise en place et coordination réseaux de professionnels de santé
  • Conception et mise plate-forme médicopsychosociale d’écoute et d’accompagnement
  • Création et management d’une équipe médicale pour une société d’assistance
  • Audit de fonctionnement & de communication interne pour des entreprises de biotechnologie
  • Conception et mise en place de programmes de sensibilisation et d’information (sites internet, extranet, applications web sur smartphone …)
  • Conception et mise en place de sites internet et extranet au sein d’un groupement de cliniques
  • Conception, coordination et mise en place d’un programme d’accompagnement de l’hospitalisation programmée
  • Conception et coordination programme de sensibilisation des dirigeants aux nouvelles responsabilités en santé

 

DIPLOMES ET FORMATION

  • Certificat d’informatique médicale
  • Diplôme de médecin instructeur de la CROIX ROUGE FRANCAISE
  • Doctorat de Médecin
  • Attestation de médecine préventive et de puériculture

Le confinement met nos enfants sont en danger dans leurs familles, par Kathya de Brinon

                                   Inceste et coronavirus : le match du siècle…

Depuis l’Antiquité, et aujourd’hui encore, des millions d’enfants ont été, et sont toujours, victimes de parents incestueux ou de pédocriminels…

Dans tous les pays, sur tous les continents, dans tous les milieux sociaux…

Et pourtant, la pédocriminalité n’est pas une maladie contagieuse… Pas de virus mortel !

Qu’a-t-on fait pour ces enfants ? Rien, ou si peu…

En tout cas, aucune opération d’envergure mondiale comme celle que l’on vit aujourd’hui pour combattre le coronavirus…

Et des millions de jeunes vies ont été massacrées, lorsqu’elles ne se sont pas terminées prématurément par le suicide…

Aujourd’hui, le coronavirus si contagieux, et souvent mortel, s’étend sur toute notre planète…

Et toutes les autorités politiques, médicales et scientifiques sont sur le pont !

Et si un Dieu existe, a-t-il bien fait les choses ?

Et voici que je plonge dans un songe…

Le jour, les enfants sont protégés du coronavirus.
Ne nous dit-on pas que les enfants sont des « porteurs sains » du coronavirus ?

Mais la nuit… Les voici « confinés » au sein de familles ou de proches dont certains membres ne sont pas des mieux intentionnés…

Ils n’ont besoin ni de masques FFP2 ni de gants en latex pour commettre leurs forfaits…

Et ce confinement nocturne risque bien de favoriser une vague incestueuse…

Vous me trouvez bien pessimiste ? Aurais-je des raisons de ne pas l’être ?…

Il est prouvé hélas que rien n’arrête ceux que j’ai toujours qualifiés de Monstres.                       

Ces êtres qui n’ont d’humain que le nom puisqu’ils détruisent sans vergogne d’innocentes petites victimes.

Le viol d’enfants tue, que ce soit physiquement, suicides, ou psychologiquement, dépressions.

Toutefois, aurions-nous enfin l’espoir d’assister prochainement à la destruction de cette horde de pédocriminels ?

En effet, les enfants sont porteurs sains du coronavirus.

Les prédateurs sexuels les approchent depuis toujours sans la moindre peur. Leurs désirs infâmes sont irrépressibles…

Ne pourrait-on pas alors imaginer une hécatombe de violeurs d’enfants ?

Tout enfant qui serait approché ne pourrait-il pas devenir une bombe à retardement ?

Aurions-nous enfin l’espoir d’assister à la destruction définitive des pédocriminels ?

Imaginons des charniers de pédocriminels, imaginons une Justice enfin vraiment rendue !

Pas par les hommes, ils nous ont montré leur incapacité au fil des siècles, mais par le coronavirus.

Lui, est implacable. Il dégaine plus vite que son ombre…

Encore faudrait-il que le coronavirus de mes rêves soit « sélectif », n’attaquant que les violeurs d’enfants, et rapide comme l’éclair afin qu’un enfant approché à moins d’un mètre ne puisse être touché par son prédateur qui s’écroulerait instantanément !

Et si la fin de l’inceste et de la pédocriminalité passait par le coronavirus ?

Et si enfin le glas avait sonné pour tous ces tueurs en série d’enfants ?
Et si, et si…

Et si mon songe devenait réalité ?

Hélas, j’ai bien peur que toutes nos associations de protection de l’enfance ne soient bientôt confrontées à une vague de nouvelles petites victimes…

Kathya de Brinon, Présidente fondatrice de « SOS Violenfance. Prévention de l’inceste et de la pédocriminalité »

Le Dit des Mots trouve que « La Tentation de la vague » tient ses promesses

La saga d’un bourgeois révolutionnaire
par François Cardinali : Premier roman de Alain Schmoll, ingénieur de formation, La Tentation de la vague est une espèce de polar politique où un meurtre sert de révélateur dans une société où certains mènent  une double vie. Tel Werner, alias Romain…

La Tentation de la vague joue sur deux mondes. Playboy et un rien bobo, Werner vit à Paris, à l’écart de ses parents, de riches industriels de la filière laitière menant un train de vie fastueux sur la rive suisse du lac de Genève. Un jour, il découvre que le groupe familial va au-devant de graves difficultés. Pour Werner, se pose alors la question essentielle de la responsabilité, celle du groupe et la sienne. Car Werner est un as du double jeu.

À la ville, à Paris, sous le patronyme de Romain, il dans un tout autre univers. Activiste d’extrême-gauche, formé à Cuba à la lutte révolutionnaire clandestine, il a fondé son propre mouvement politique. Il s’appuie sur Julia, sa compagne, et sur Greg, un jeune militant qu’il a choisi pour son charisme et son pouvoir de séduction. Or, Julia va, sans le vouloir vraiment au départ, les séparer…

Alain Schmoll connaît ses classiques révolutionnaires et il décrit avec une vraie habileté le parcours gauchiste de Romain dont le métier de consultant est une habile couverture pour ses autres activités. Le romancier décrit avec verve les débats enflammés de ces révoltés qui ont été formés à l’école de Cuba : c’est là que Romain a croisé et vécu avec une fille qui le hante, une fois qu’ils sont séparés, Julia. Car Romain a appris à se fondre dans l’anonymat comme le souligne l’auteur : « Quand il a un article,  une tribune, une déclaration ou un ensemble d’emails à diffuser, comme c’était la cas ce matin, il l’enregistre sur une clé USB, puis se rend dans l’un des cybercafés ou dans l’un des espaces de coworking, rendant impossible toute identification personnelle, ainsi que tout repérage de son matériel et de son lieu de résidence. »

Le contraste avec ce milieu d’activistes révolutionnaires est d’autant plus grand ensuite que, dans la maison familiale de Suisse – grand industriel dans l’alimentaire, son père, rêve de passer la main car il sait atteint d’un cancer incurable-, ses parents font tout pour organiser des fêtes somptueuses et lui faire rencontrer les jeunes filles les plus prometteuses, socialement parlant.

Tout ce savant château de cartes qu’il a construit dans cette vie compartimentée est sur le point de s’écrouler quand, suite à des manifestations violentes dans une ZAD près de Nantes, Greg est retrouvé agonisant, victime d’un coup violent derrière la tête. Bavure policière or not ? Cette mort ne peut qu’entraîner le lecteur sur bien des pistes, plus ou moins valables… Un meurtre qui fait peser quelques légitimes soupçons sur Romain qui était présent dans la zone durant quelques heures.

Fin connaisseur du monde des affaires, Alain Schmoll fait pénétrer le lecteur dans cet univers où la finance est reine et nombreux les coups fourrés sur fond de guerre de la communication et des réseaux sociaux. Ainsi quand il décrit les actes de Claude Cordelier, ami intime de son père et personnalité essentielle dans la gestion du groupe : « Claude Cordelier en était le mandataire social. A ce titre, il était le seul maître à bord et il la dirigeait sans rendre de comptes à personne. Plus exactement, la société établissait des comptes globaux et les transmettait au Groupe, sans en diffuser les pièces justificatives. Ils étaient validés par un commissaire aux comptes des environs de médiocre réputation, mandaté directement par Cordelier. »

Si la chute du polar et la révélation du responsable de la mort de Greg n’est pas vraiment étonnante, le roman tient ses promesses dans sa description de deux mondes que tout oppose. Et où les salauds ont la vie dure. Romain en est le parfait exemple qui reconnaît : « J’étais en train de basculer dans le monde que j’avais honni depuis mon adolescence, celui de l’argent, des affaires, de Jonquart, de mes parents, de Toni. »

(*) Ed. L’Harmattan

Wukali repère « un grand écart très réussi » pour Alain Schmoll

La tentation de la vague, un roman astucieux sur des choix économiques extrêmes

 Une intrigue policière très politique

Par Émile Cougut /. D’un côté Werner, de l’autre Romain. Tout semble les séparer.
Le premier est la caricature du fils à papa (important industriel dans le fromage qui est allé faire fructifier sa holding en Suisse) : un dilettante qui se dit conseiller en relations humaines, habitant dans un immense appartement sur les Champs-Élysées, revenant passer des week-ends dans la propriété familiale sur les bords du lac Léman. Mais, son père est atteint d’une maladie mortelle et les nuages se concentrent sur la société. Il faut que Werner s’implique dans la gestion de cette affaire. Il y a bien un fonds américain qui est prêt à investir et à s’impliquer mais à une condition : que le fils du fondateur soit présent.

Romain, ancien des forces spéciales castristes, a essayé d’apporter la parole révolutionnaire dans le monde entier. C’est à Cuba qu’il a rencontré sa compagne actuelle, la belle Julia, qui hésite de partir travailler au cabinet d’avocats de ses parents à Bordeaux. Romain a créé un mouvement d’ultra gauche qui a rencontré une certaine estime médiatique. C’est un théoricien qui prône la révolution mais condamne toute idée de violence. Il est secondé par Amin, un excellent organisateur et logisticien et par Greg qui assure le contact avec les militants.

Greg est un jeune homme, formé idéologiquement par Romain qu’il adule ; mais c’est surtout un aigri de la vie qui a été humilié dans son adolescence car il n’était pas membre de la bonne classe sociale. Et de fait, Greg, plus ou moins amoureux de Julia, veut passer « à la vitesse supérieure » et recourir à la violence. Contre les consignes strictes de Romain, il organise un groupe lors d’une manifestation autour d’une ZAD. Les incidents avec les forces de l’ordre sont d’une rare violence. Dans la soirée, on retrouve sur le « champ de bataille » Greg, gravement blessé qui va expirer à l’hôpital. Qui a tué Greg ? Romain, tout porte à le croire, car Greg lui a bien dit qu’après la manifestation il dira à Julia et aux militants le secret de ce dernier ? D’ailleurs, après la mort de Greg, Romain a disparu. Ou bien la Police ? Ou encore un inconnu ?

Je ne vais pas décrire la fin de ce roman, même si, très vite, on a compris le secret de Romain. C’est d’autant plus évident quand on étudie la structure du roman : une suite de chapitres, l’un à la première personne du singulier autour de Werner, l’autre à la troisième personne du singulier autour de Romain. La fusion est évidente, mais laquelle ?

Alain Schmoll réussit à faire le grand écart entre les théories capitalistes les plus libérales et les déclinaisons anticapitalistes les plus radicales. Bien sûr, les spécialistes trouveront que parfois c’est quelque peu caricatural, mais en même temps c’est une très bonne vulgarisation. Ceux qui veulent approfondir ces théories peuvent toujours le faire, surtout s’ils sont confinés.

Émile Cougut


La tentation de la vague
Alain Schmoll
éditions L’Harmattan. 23€

Domitille Marbeau Funck-Brentano dans l’émission radio de Benjamin Blanchard

Samedi 21 mars 2020, Benjamin Blanchard a reçu dans son Libre journal durant une heure à la radio :

  • Domitille Marbeau Funck-Brentano, auteure wagnérienne
  • Henri Adam de Villiers, maître de chapelle à la Schola Sainte Cécile à Saint-Eugène et à l’église russe de la très sainte Trinité de Paris
  • Julien Clos, président de l’ordre des pauvres chevaliers du Christ

Thèmes : « A la découverte des Églises d’Orient (Épisode 33) : L’Église grecque (4ème partie) ; Voyage initiatique à Bayreuth ; Une marche contre la christianophobie » Réécoutez l’émission ici : https://www.radiocourtoisie.fr/2020/03/21/libre-journal-de-la-plus-grande-france-du-21-mars-2020-a-la-decouverte-des-eglises-dorient-episode-33-leglise-grecque-4eme-partie-voyage-initiatique-a-bayreuth-une-marche-cont/

Opération Coronavirus, la collaboration de Thierry Caillat

APRES LE COVID… (texte du 20/03/20 de Thierry Caillat)
En plein cœur de la crise sanitaire, ne serait-il pas temps de préparer sa sortie — ou plutôt

l’étape suivante?

Pour certains, cet après se focalisera sur le procès de sa gestion, c’est-à-dire sur le passé — on les voit déjà commencer à aboyer. Simple preuve de leur propre incapacité à préparer l’avenir. Pourtant, si l’on élargit son champ de vision au-delà de l’hexagone, on constate une problématique universelle : la gestion du coronavirus, c’est le choix entre la détresse d’une hécatombe et le gouffre d’un cataclysme économique. Entre les spectres de la grippe espagnole et de la crise de 29. Tous les pays en sont là. La diversité de leurs décisions n’est que le reflet du niveau de la pandémie chez eux, du degré de compréhension, et de populisme, de leurs dirigeants. Et leurs choix évoluent au fil des jours selon la progression du mal. Partout, et partout dans le même sens.

Critiquer ces choix, c’est ignorer deux contraintes fondamentales. Gérer une telle crise, inimaginable il y a encore trois mois — même si certains affirment qu’ils l’avaient prévue, bien sûr —, c’est forcément devoir improviser en permanence, quel que soit le degré de préparation de l’État (au sens large) à des situations inédites.

C’est surtout devoir intégrer l’évolution des mentalités dans l’équation coût humain / coût économique. Personne, et surtout pas les responsables politiques, justement parce qu’ils sont aux manettes, n’aurait pu imaginer en janvier, ou même en février, de renoncer à toute raison économique pour parer à un risque sanitaire; la population n’aurait jamais accepté le confinement en janvier, ou même en février, alors que le nombre de victimes était encore de quelques dizaines d’unités. C’est ainsi, il fallait attendre que l’opinion des uns et des autres évolue; la résistance qui perdure dans beaucoup d’endroits, survitaminée par les fanatiques de la théorie du complot, en atteste largement, sans parler des «leçons» d’un petit nombre de politicards.

L’épidémie se soldera vraisemblablement par quelques milliers de décès chez nous, si nous parvenons à tenir le confinement. Un chiffre statistiquement faible en regard de la population et des causes ordinaires de mortalité — cancers et autres —, quelle que soit la crudité de ce constat pour les victimes et leurs proches.

Toutes les prédictions convergent en revanche vers une crise économique abyssale, dont chacun subira les effets, lorsque l’État devra cesser de jouer l’assurance tous risques, et qu’il faudra payer le coût de son intervention débridée — car rien n’est gratuit, même la «planche à billets» se paye. Une crise de l’ordre de celle de 29, dont la population n’a aucun souvenir : chômage et misère généralisés, de longue durée, et toutes les plaies qu’ils génèrent – suicides, criminalité… Et cela sous deux contraintes.

D’abord un contexte géopolitique éclaté en rivalités exacerbées. Repli des États-Unis, polarisés sur leur nombril et fragilisés par ce nouvel échec de leur toute-puissance. Prosélytisme incendiaire de la Chine et de la Russie, s’empressant de venir combler le vide. Guerre économique généralisée entre des états exsangues, incapables de s’entendre sur des remèdes collectifs. Explosion du populisme, porteur du souverain remède de la xénophobie.

En second lieu, la soudaine utopie selon laquelle nous allons tirer la leçon de nos errements mondialistes, au profit d’un vertueux ordre nouveau humanisto-environnementaliste. En

contradiction absolue avec le désir de tout un chacun de revenir au plus vite à l’état antérieur de son confort personnel, ou de l’améliorer, pour les moins bien lotis — le plus grand nombre.

Attendrons-nous d’être plongés dans cette nouvelle crise, infiniment plus grave sur le plan humain, pour nous poser la question du «que faire»? Ne serait-ce pas le moment de lancer le débat — certaines voix ont commencé à le faire —, publiquement, en mettant à profit la disponibilité momentanée des oreilles dans une grande partie de la population? Pas de s’en tenir à des analyses macro-économiques, des querelles entre spécialistes, ni même à des annonces calamiteuses. Il faut se pencher sur le quotidien futur, solliciter l’imagination de tous pour multiplier les idées pratiques, les initiatives, préparer la population à passer brutalement d’un État-providence à son paroxysme, à une démarche proactive face à une terrible adversité.

Débat qui aurait le mérite — et l’opportunité — de profiter de l’espace médiatique laissé disponible par une actualité ratiocinée à la comptabilité morbide des décès et à quelques médiocres polémiques.

Autre utopie? N’est-ce pas potentiellement la plus fédératrice? Allons, vite, il n’est que temps!

Thierry Caillat 30 mars 2020

« N’EN FAIS PAS UNE AFFAIRE PERSONNELLE » un roman de Paula MARCHIONI (parution le 2 avril 2020 chez Eyrolles)

SOUS LES FEUX DE L’ACTUALITE CORONAVIRUS, (parution d’un roman le 2 avril 2020) :

« N’EN FAIS PAS UNE AFFAIRE PERSONNELLE »

un roman de Paula MARCHIONI, inaugure la nouvelle collection de Eyrolles BEHIND THE SCENE 

Pour le recevoir en service de presse / interviewer l’auteure : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

Coronavirus : comment un petit virus révèle les failles de tout un système qui depuis des années place la rentabilité et la recherche du profit avant l’humain…

Les questions qui sont posées par cette épidémie :

  • Aura-t-on assez de lits pour soigner tout le monde, après des années de flux tendus au nom de la rentabilité ?

Au-delà de l’urgence de la crise sanitaire qu’il faut gérer, c’est bien notre « business model » et les fondamentaux de notre société néo-libérale et globalisée qui sont profondément questionnés. Nous sommes confinés, parce que le système atteint ses limites.

Aujourd’hui, la crise du Coronavirus en révélant, entre autres, la fragilité de notre système de soin nous interroge sur notre fragilité tout court.

Ce sont les failles de tout notre système économique néo libéral qui sont mises à nu.

Peut-on légitimement continuer à ériger le profit et la rentabilité comme seule loi au détriment de l’humain, de la vie, de la nature ?

Cet arrêt de travail forcé et collectif peut avoir de multiples vertus. Se confiner peut être l’occasion de repenser notre rapport au travail, son sens : Peut-on tout sacrifier au nom du profit, en commençant par l’humain ?

C’est aussi la question qui est naturellement posée à la lecture de ce roman d’entreprise, une véritable descente aux enfers que la course à la rentabilité et à la culture du chiffre impose à l’héroïne « Bobette », dirigeante d’une agence de publicité, confrontée à la folie de sa cliente toute puissante « Super Power ».

Au nom du profit, personne ne sera épargné, et ce malgré « l’enfumage » des beaux discours de l’entreprise sur la bienveillance et la QVT. (qualité de vie au travail)

Cette fiction réaliste, au ton à la fois léger et profond, véritable ascenseur émotionnel, questionne tout notre système de production néo-libéral, et sa déshumanisation.

Comment l’égoïsme de quelques-uns peut-il continuer à se confronter à l’héroïsme des autres en toute impunité ?

La nouvelle collection Behind The Scene de Eyrolles porte un regard sans concession sur le monde du travail aujourd’hui. Elle interroge sa violence et sa perversité, et les possibilités humaines d’y faire face. – 316 pages – 16€ – En librairie le 2 avril 2020

 

« Elle avait tous les pouvoirs, même celui de nous détruire »

Une histoire féroce dans les coulisses du monde de l’entreprise

L’HISTOIRE : Reprendre au pied levé une agence de publicité spé- cialisée en cosmétique : voici la mission confiée à Bobette ! Elle hérite d’une équipe au bord du burn-out, malmenée par les agissements de son unique cliente, Super Power. Les créatifs sous pression s’évertuent à cracker la coconut. En vain. Les demandes contradic- toires les submergent : une noix de coco puissante, mais pas trop, travaillée par la main de l’homme mais pas trop, toujours plus de plumpy-glowy… Jusqu’où ira l’inflation de l’absurde ? Bobette le découvrira à ses propres dépens.

Cette Super Power en roue libre, autorisée à exercer sans limite sa folie toxique, incarne les défaillances profondes d’un système, où la logique du profit sacrifie l’humain. N’en fais pas une affaire personnelle est le récit tour à tour réjouissant et sidérant d’une descente aux enfers, qui vient dire toute la violence du monde du travail aujourd’hui.

Dans cet open space de young people,
avec lesquels je travaille, il y a des frictions,
des tensions, des envies, des souffrances, et ça dure. Cela a démarré bien avant moi, depuis que l’agence est sous le joug de Super Power. Notre cliente.

extrait : https://fr.calameo.com/read/00532236286779795ce79

Présentation Powerpoint : Prezcontexte roman(1)