« Le Trésor des Edrei », un conte de Pauline Deysson dans lequel sont glissées les énigmes de la nouvelle Chasse

Le Trésor des Edrei

Écrit dans le cadre du projet de la Chasse au Trésor de l’Entente cordiale, Le Trésor des Edrei réunit beaucoup de premières fois. Premier texte publié par Pauline Deysson en dehors de sa saga La Bibliothèque, premier récit édité à compte d’éditeur, première histoire créée avec des éléments imposés, il condense les thèmes chers à l’auteur dans une forme courte, à la croisée du conte et du mythe.

Dans ce récit qui réinvente l’origine des hommes, Pauline Deysson a imaginé un peuple des nuages, les Edrei, scindé en deux tribus opposées: les Albes et les Phryges. Doués du pouvoir de métamorphose, ils se livrent sur Terre une guerre sans fin. Leur rivalité exacerbée finit par rompre l’équilibre cosmique entre la Déesse créatrice et le Dieu destructeur. Le monde qu’ils connaissent disparaît peu à peu : obéissant aux injonctions de leur Déesse, ils envoient chacun trois émissaires sur un mystérieux chemin de lierre à travers les nuages, au bout duquel se trouve le trésor censé les sauver.

Le Trésor des Edrei raconte la beauté d’une Terre fragile, la magie d’un mystère durable et la quête d’un trésor éternel. Aux spécificités exigées par la Chasse au Trésor, Pauline Deysson a ajouté des idées inspirées par son travail autour de La Bibliothèque. Elle guide ainsi ses lecteurs sur le chemin d’un quotidien réenchanté, où la volonté toute‐puissante devient le secret de la réussite et du bonheur.

L’auteur : Pauline Deysson 

Après des études à la croisée des domaines scientifique et littéraire, Pauline Deysson est documentaliste numérique dans une banque le jour et auteur la nuit. Grande lectrice de longue date, elle lit couramment en français, anglais, espagnol et allemand. Ayant arpentéHarry Potter en hollandais et en latin (elle se réserve pour plus tard l’italien et le roumain), elle apprécie tous les bons auteurs, de Tolkien à Tocqueville en passant par Stefan Zweig, Edgar Poe et Ray Bradbury. Elle écrit son premier conte à 9 ans et en invente depuis régulièrement pour sa famille : Le Trésor des Edrei s’inscrit ainsi dans une passion de longue date. Après huit ans de travail, elle publie en 2016 Grandir, premier roman d’une saga qui doit en compter cinq : La Bibliothèque. La suite, Vivre, est sortie en 2018 et le tome 3, Aimer, va paraître en 2020. Cette série tous publics mêlant fantasy, dystopie et conte philosophique s’achèvera avec Mourir et Rêver, et aborde des thèmes chers à l’auteur qui se retrouvent dans Le Trésor des Edrei.

http://www.paulinedeysson.com

Le coffret de l’Entente cordiale (c’est le Trésor de la Chasse lancée en 2021 par les Editions de la Chouette d’or)

Description

Coffret en or jaune, en forme de piédestal. Le couvercle est surmonté d’une allégorie de la Paix couronnant de lauriers la France  et l’Angleterre. Décor ciselé de frises de guirlandes retenues par des rubans sur le couvercle, et de trophées militaires sur les côtés de la base. Celle-ci est également ornée de quatre petites plaques de porcelaine peintes représentant le London Bridge, la cathédrale Saint-Paul, le palais de Westminster et le Royal Opera House. Au centre, le blason (d’argent à la croix de gueules cantonnée au premier quartier d’une épée du même, entre deux griffons. Timbré d’un heaume d’acier à grille d’or, tortil et lambrequins d’argent et de gueules. Aux supports, deux dragons d’argent affrontés, allumés et lampassés de gueules, les ailes chargées d’une croix de gueules) et la devise de Londres (Domine Dirige Nos : Dieu nous guide) émaillés et au dos, dans un cartouche, la dédicace de la ville de Londres adressée au Président Loubet.

Le coffret repose sur quatre pieds feuillagés se terminant en volutes, dont deux retiennent les drapeaux émaillés croisés de la France et du Royaume-Uni appliqués des initiales d’Émile Loubet d’un côté émaillées et de l’autre serties de diamants.

L’intérieur tapissé de bouillonné de satin crème recèle un rouleau en manière d’enluminure d’une dédicace emphatique et détaillée des relations franco-anglaises, rédigées à Guildhall le 7 juillet 1903.

Signé sur le rebord du couvercle et poinçons de maître.

Dimensions : 30 x 21 x 20 cm environ.

Poids brut : 1 485,2 g (18K – 750/1000).

An 18K gold, enamel and diamond casket. It represents four views of London and differents symbols of the French Republic and United Kingdom. It was offered by the City of London to President Emile Loubet, during his visit in July 1903.

 

Historique :

En 1903, dans un contexte de rapprochement diplomatique, appelé « Entente Cordiale », la France et le Royaume-Uni multiplient les visites diplomatiques. Après un séjour à Paris en mai 1903 du roi Edouard VII, au mois de juillet c’est au président Emile Loubet de se rendre à Londres. A cette occasion, il reçoit ce coffret orné de tous les

symboles d’amitié franco-anglais pour manifester ce rapprochement.

Une illustration du Petit Journal en date du 12 juillet 1903 représente ce moment et relate le déroulé des manifestations de cette journée.

Ce genre de cadeau est une tradition de la ville de Londres. Le sultan de Turquie Abd’ul Aziz j’ai (1830-1876) en reçu un en 1867 en l’honneur de la première visite d’un sultan de Turquie en Europe. Plus tard, en 1909, nous trouvons la trace d’un autre coffret offert à la reine Victoria, aujourd’hui conservé au Victoria and Albert Museum, à l’occasion de la sa visite dans un nouvel arrondissement londonien.

Enfin en 1930, le premier ministre canadien Bennett se vit également offrir un coffret de la maison Goldsmiths & Silversmiths Co en marge de négociations économiques. Il est aujourd’hui conservé au musée du Nouveau-Brunswick.


Provenance :

Ce coffret a été transmis de génération en génération chez les héritiers du président Loubet jusqu’à ces dernières années.

 

Les photos de la clef et de son anneau destinés à recevoir la  géode. (chasse au trésor 2021)

Les photos de la clef et de son anneau destinés à recevoir la  géode.

La moitié de cette  géode est enterrée, une en France et une autre au Royaume-Uni.

Il faut donc les réunir pour pouvoir reconstituer la clef afin qu’elle devienne opérationnelle et permette d’entrer en possession du trésor. Cette clef sera exposée au Lingot d’Art en attendant de recevoir la géode. 

 

« Un tourbillon inversé », le second roman de Bruno Salazard qui complète « L’Eternité et deux mains »

Un tourbillon inversé

       de Bruno Salazard

Parution Librinova août 2020

Pour le recevoir en service de presse / interviewer l’auteur, contact guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

Un soir, en rentrant du travail, Samuel découvre que son fils a disparu de la maison d’Ardèche. Il soupçonne rapidement sa compagne, qui souffre de troubles psychologiques. Avec l’aide de Christian, un ami fidèle, Samuel part à la recherche de son petit garçon. 

Sur leur route, ils font la rencontre de Johnny, Marie-Philomène ou encore Charles, des personnages hauts en couleur, à l’existence cabossée. Touchés par la quête de Samuel, ceux-ci décident de l’aider à retrouver le petit Alexandre. Ensemble, ils traversent la France, de Marseille à Dunkerque, sur les traces de l’enfant.

Bruno Salazard nous plonge dans un roman sensible et poignant sur la famille, la paternité et l’amitié.

« L’Éternité et deux mains », un premier roman de Bruno Salazard

L’Éternité et deux mains

       de Bruno Salazard

Parution Librinova juillet 2020

Pour le recevoir en service de presse / interviewer l’auteur, contact guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

En 2023, à New York, Alexandre naît sans mains. Les docteurs Jefferson, pédiatre expérimenté, et Kogino, chirurgien de la main, décident d’équiper le nouveau-né de prothèses myoélectriques intelligentes reliées à son cerveau.

Malgré cette prouesse médicale, Jefferson se questionne sur l’existence de cet enfant. Pour quelles raisons Alexandre semble-t-il si concerné par son absence de mains, alors qu’il vient à peine de naître ?

Les recherches du pédiatre lui révèlent que la vie d’Alexandre a débuté trente millénaires plus tôt et qu’il renaît éternellement… De la grotte de Maltraviesco, en passant par l’apprentissage des hiéroglyphes et les métiers manuels, Alexandre a toujours fait de l’usage de ses mains le centre de sa vie. De quoi sera faite sa nouvelle destinée ?

Plongez dans L’Éternité et deux mainsun roman intemporel qui nous transporte de siècle en siècle sur les traces d’un homme aux vies multiples.

Bruno Salazard, un chirurgien écrit sur la paternité

Bruno Salazard, écrivain

Bruno Salazard vit au milieu des arbres, près de Toulouse. Des années à rechercher l’émotion dans une vie multiple, hachurée d’échecs et de bosses mais aussi de rêves et de rires.
Chirurgien, il a parcouru le monde pour apporter ses connaissances et ouvrir son cerveau aux influences et vécus des terres lointaines, des traditions orales et écrites.
Poser les mots, imaginer des personnages atypiques, est un besoin, quand la parole est difficile.
CV professionnel de chirurgien

La Docteur Bruno Salazard est un chirurgien spécialisé en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique.

Présentation

Après avoir obtenu ses diplômes et qualifications en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, le Docteur Bruno Salazard a su renforcer ses acquis en travaillant auprès des meilleurs de son domaine. Pour améliorer ses techniques, il participe souvent à des congrès auprès de ses pairs.

Fort de ses nombreuses années d’expérience, il est aujourd’hui capable de proposer des soins et des traitements de qualité, à la hauteur des attentes des patients et répondant à chacun de leurs besoins.

Spécialités

Les interventions que le Docteur Bruno Salazard réalise sont nombreuses, tout comme les cas qu’il peut prendre en charge.

Chirurgie plastique et réparatrice pour les enfants :

Pour les enfants, le médecin peut réaliser une chirurgie de la main pour corriger les malformations (malformations complexes, doigts surnuméraires, syndactylies…) et les traumatismes. Il peut aussi prendre en charge une chirurgie de la peau (angiomes, nævi géants, nævi, cicatrices et séquelles de brûlures) et une chirurgie de la face (kystes, fistules, bec-de-lièvre…).

Chirurgie de la main pour les adultes

Pour les adultes, le médecin propose une intervention du Canal Carpien (endoscopie), une compression du cubital au coude, une opération pour les doigts à ressaut et les kystes synoviaux, des soins pour l’arthrose du pouce et des doigts ainsi que pour des séquelles de traumatismes de la main et du poignet.

Le doigt à ressaut est une affection qui se caractérise par le blocage d’un doigt en position pliée et qui se détend subitement et brusquement par la suite. Dans la majorité des cas, ce sont les femmes et les personnes atteintes d’arthrite et de diabète qui sont les plus sujettes au doigt à ressaut.

Le Docteur Bruno Salazard consacre beaucoup de son temps à l’humanitaire. 

Lieu de consultation

Le Docteur Bruno Salazard reçoit sur rendez-vous et avec le sourire dans la magnifique ville de Marseille. 

L’activité chirurgicale de l’hôpital s’enrichit d’une nouvelle spécialité avec l’arrivée du Dr Bruno SALAZARD : la chirurgie plastique et reconstructrice.

La chirurgie plastique et reconstructrice est une vaste spécialité qui associe les techniques innovantes de reconstruction, de réparation des malformations et traumatismes, de la tête jusqu’aux pieds. Elle fait appel aux techniques de microchirurgie, de thérapie cellulaire, de lasers et aux plus récents soins de la chirurgie esthétique.

Il s’agit d’une spécialité qui collabore avec d’autres spécialités pour prendre en charge de façon globale les patients telles que l’orthopédie (couverture de perte de susbstances, pathologies des orteils), la chirurgie vasculaire, la dermatologie, la rééducation fonctionnelle (main neurologique, amputations), la gynécologie (reconstruction du sein), la chirurgie digestive (corrections après chirurgie de l’obésité). Le chirurgien plasticien utilise les techniques de couverture cutanée (greffes, lambeaux), de chirurgie des nerfs périphériques, des tendons.

Le Dr Bruno SALAZARD intervient à l’Hôpital Joseph Ducuing dans les domaines suivants :
Chirurgie réparatrice : malformations, carcinologie cutanée, cicatrices, brûlures, troubles de la cicatrisation.
Chirurgie de la main : malformations congénitales des mains et orteils, traumatismes, plaies, main neurologique, pathologies acquises (canal carpien, Dupuytren, doigt à ressaut, cubital au coude ….). 

 

A paraître le 1er octobre 2020 : « Les Anges de l’Histoire », un roman de Frederika Abbate aux Nouvelles Editions Place

Parution le 1er octobre 2020

Les Anges de l’Histoire, un roman de Frederika Abbate aux Nouvelles Editions Place

Le recevoir, solliciter une interview : attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

Au cours d’une aventure initiatique le menant de la Thaïlande chamanique à la Russie postmoderne jusqu’à un Paris complètement transformé, Soledad découvre un univers broyé par la machine capitaliste. L’humanité, enivrée par sa propre démesure, s’abandonne à ses instincts les plus primitifs : rituels barbares, manipulations génétiques, hybridations monstrueuses… Bientôt, l’apocalypse advient, déclenchée par le complot du siècle. Il programme ni plus ni moins le remplacement de l’espèce humaine. Soledad rejoint un groupe de résistants en lutte contre cette catastrophe planétaire. Ensemble, ils bâtissent leur utopie propre, fondée sur la défense de la singularité. Pour cela, Soledad dispose d’une arme magique : Art/Sexe/Cybernétique.

D’une écriture sensible et précise, avec des personnages particulièrement incarnés et une imagination luxuriante, Les Anges de l’Histoire, roman initiatique, épique et prémonitoire, exalte la vie authentique tout en disant la barbarie de notre monde actuel.

Le code massacre la nature. L’universalité neutralise le monde. L’humanité disparaît.

Mais l’ange de l’apocalypse apporte l’arme magique de l’art, de la cybernétique et du sexe aux êtres de bonne volonté – l’utopie d’un universel riche de tous les singuliers. 

Citations du roman sur le rabat

En fait, cette guerre, c’est quoi ? C’est la norme contre l’être singulier.

La dépersonnalisation est produite par la terreur. Chaque potentat joue de la terreur. Car ainsi les gens ne peuvent plus s’inventer, être eux-mêmes.

La terreur et la dépersonnalisation engendrent l’idolâtrie.

Au lieu d’être les sujets de leurs désirs par où seulement l’être peut s’exprimer, les humains sont devenus les esclaves des objets (ceux qu’on achète, ceux de l’idolâtrie religieuse, scientifique). Par où se creusent les catacombes où s’ensevelissent, mort-nés, les réels désirs. Les objets-idées comblent artificiellement les trous, les trous qu’ouvrent en nous nos désirs, désirs non pas d’avoir mais d’être. Qui seuls nous ouvrent à l’autre. L’inconnu.

La terreur a pour auxiliaire la haine du flottement, de l’errance, du vide… Tout planifier, tout contrôler, maîtriser, obturer au lieu de flotter dans une jonque sans maîtres. 
Il faut créer de l’espace vide ! S’embarquer sur les jonques ! Redonner place à l’inconnu, ce que par peur et par soif de domination, presque tous veulent faire disparaître. Créer une autre manière de vivre. Quelque chose qui ne propose pas la plénitude, le trop-plein, ce qui est toujours avilissant et meurtrier en fin de compte. Mais que chacun puisse se créer son utopie propre. Qui soit radicalement neuve et inédite. Et le nouveau, c’est assumer la Coupure. 

Sur Atlantico, Alexandre del Valle s’est entretenu avec l’essayiste Christian de Moliner

En route vers la partition ?…. Entretien avec l’intellectuel et écrivain Christian de Moliner

Ancien professeur en classe préparatoire, Christian de MOLINER vient de sortir à six mois d’intervalle deux livres iconoclastes. Dans le premier au titre volontairement provocateur, mais parlant « La réserve, avenir du Français de Souche » , cet auteur établit d’abord un panorama mondial et historique des divers conflits ethniques et religieux ; il montre ainsi que de la différence naît nécessairement l’affrontement. Il conclut le livre en se demandant si « les Français de souche » auront bientôt droit à leur réserve à l’instar des Indiens d’Amérique. Mais cette interrogation bien sûr est une provocation. Christian de Moliner vient également de publier un thriller « Trois semaines en Avril » qui se déroule dans un avenir proche assez effrayant. La France a quitté l’euro, les émeutes ethniques sont la règle et seules l’armée et la police maintiennent un semblant d’ordre. Le roman présente les brèves et tragiques amours de Xavier le militaire et de Fatima l’institutrice musulmane qui se dresse contre les islamiques.

Alexandre del Valle : Vous étudiez l’évolution de la société française depuis des années, notamment dans vos fonctions de professeur et dans vos essais. Comme vous le savez, le procès Charlie vient enfin de s’ouvrir, après 5 ans d’attente. L’ouverture de ce procès a suscité des débats houleux autour de la question du blasphème, de facto puni de mort par les jihadistes qui intimident de l’intérieur l’Occident, puis du problème du laxisme judiciaire. Au même moment, le directeur de Valeurs Actuelles Geoffroy Lejeune a été victime d’une nouvelle forme de censure réclamée par la gauche et des lobbies « antiracistes » « néo-racisés », dits « indigénistes », en raison des caricatures de Valeurs actuelles à propos de la députée d’extrême gauche Danielle Obono. Cette dernière a d’ailleurs écrit et dit qu’elle ne « pelure pas Charlie » et a souvent refusé déclarer qu’elle aimait la France….Qu’est-ce que tout cela vous inspire?

Christian de Moliner: Le procès de Charlie Hebdo vient de s’ouvrir 5 ans après les faits. Une majorité de musulmans considère que le blasphème doit être puni, tandis que 20 % des fidèles du Prophète approuvent l’attentat, d’autant plus qu’ils sont jeunes. La coupure au sein de la société française est donc profonde, voir irrémédiable. Nous avons désormais affaire à deux peuples différents. Charlie Hebdo est le symbole de nos divisions et le prodrome d’un avenir difficile. Malheureusement, outre les islamistes qui étendent leur emprise et leur pré carré, la France subit le choc de l’idéologie racialiste : avec les affaires Traoré où la justice française est méprisée et la toute récente polémique autour de Danielle Obono. Les propos de cette dernière quels qu’ils soient sont minimisés, tandis qu’on tombe à bras raccourcis sur valeur actuelle, qui certes n’a pas fait preuve de subtilité, mais n’a pas publié un texte raciste.

Mais la société française n’est plus équitable depuis longtemps. Les racialistes et autres racisés peuvent déverser sans être poursuivis leur propagande anti-blanc qui frôle le racisme, mais on ne passe rien à ceux qui veulent défendre l’identité française. Ce mépris profond du « Blanc », cette perpétuelle remise en question de ceux qui sont encore majoritaires dans leur pays sera source de frustration et provoquera tôt ou tard une réaction violente.

A. Del Valle : Christian de MOLINER, vous venez de sortir un thriller terriblement pessimiste « Trois semaines en avril ». Dans votre livre, suite au Covid 19, la France connaît une crise économique cataclysmique générant 8 millions de chômeurs et induisant des émeutes et la guerre civile.

C. de MOLINER : L’impact économique du covid est inconnu à ce jour, mais il sera lourd et les risques d’une déflagration ethnique et religieuse sont élevés, indépendamment de la récession qui menace. Il suffira d’une étincelle pour allumer le brasier. Souvenez-vous des émeutes de 2005 : les forces de l’ordre ont peiné pour reprendre le contrôle du pays et il a fallu proclamer l’état de siège. Depuis, la situation s’est encore dégradée. En 2020, les policiers n’osent plus effectuer d’interpellations dans une centaine de zones. Les invraisemblables émeutes des Grésilles à Dijon démontrent l’étendue de la sécession. Le gouvernement envisage des mesures en partie sécuritaires pour la contrer. On ne connaît pas ce dispositif, mais il risque d’être insuffisant, car nous avons dépassé le stade de la simple police ; tôt ou tard, il faudra déployer des unités militarisées (gendarmes dans un 1iertemps, soldats dans un 2ième). Bientôt, comme dans mon thriller, la loi martiale sera mise en place sur des portions du territoire, la France sera en proie à une insurrection permanente intriquant délinquance et activisme religieux à l’instar de ce qu’a connu l’Irlande du Nord entre 1970 et 1998.

A Del Valle : Vous évoquez souvent dans vos livres la guerre civile en France. Vous avez notamment sorti en 2018 « La guerre de France » dont le nom rappelle évidemment la guerre d’Algérie et dont nous avons parlé dans ces colonnes.

C. de MOLINER : « La guerre de France » décrivait la fin de la déflagration : un cessez-le-feu étant négocié entre identitaires et islamistes. « Trois semaines en avril » décrit le début du conflit. Ce dernier thriller est une histoire complète que je me suis efforcé de rendre captivante et émouvante et dont j’ai essayé de travailler le style.

A. Del Valle : Dans votre roman, vous donnez la parole à tous les protagonistes quels qu’ils soient, en prenant évidemment de nécessaires précautions oratoires quand les opinions étaient par trop excessives.

C. de MOLINER : En effet, je me suis efforcé de ne trahir personne : je rapporte sans les censurer les propos que peuvent tenir un islamiste, qui voudrait imposer la charià à l’univers, un « centriste » qui croit en la coexistence harmonieuse ou un identitaire partisan de la remigration en censurant bien sûr le racisme.

A. Del Valle : Selon vos thrillers, notre pays sera vivisecté en 3 entités reliées par un vague lien confédéral : des zones islamiques où la charia sera appliquée, des enclaves réservées aux « Français de Souche » et assimilés, et le reste du pays. Cela fait peur!

C. de MOLINER : Cette vision cauchemardesque est malheureusement plausible. Je l’ai également développée dans mon essai volontairement provocateur et au titre parlant « La réserve, avenir du Français de Souche » paru fin 2019. Nous pouvons peut-être éviter le pire ; cependant nous serons sans doute obligés de passer un compromis, réactivant sur la base du volontariat le statut coranique qui a disparu en 1962. De telles concessions alliées à une fermeté sans failles et une lutte contre la criminalité constituent à mon avis la seule façon de ramener la paix sans trop compromettre l’équilibre du pays. Cependant il ne faut se faire aucune illusion. La partition est déjà bien avancée : selon un sondage récent plus de 20 % des jeunes musulmans approuvent les attentats de Charlie Hebdo ! Notre pays est fracturé en deux rameaux qui n’ont absolument rien en commun si ce n’est d’habiter dans L’Hexagone. Nous avons également vu lors des élections municipales, l’émergence de listes communautaires. 5 % des Français ont voté pour des listes proches des islamistes et dans toute la France, on trouve des élues voilées notamment dans des équipes de Gauche. De même, on parle dans de grandes villes de mettre en place des horaires séparées pour hommes et femmes dans les piscines et les salles de sports tandis qu’on autorise le burkini. L’islamisation de la société progresse rapidement.

A. Del Valle : Croyez-vous qu’elle soit irréversible ?

C de MOLINER : Je le crains surtout que l’islamisation bénéficie du soutien des pays du Golfe, de la déstabilisation opéré par les Frères musulmans, que vous avez si bien mis en exergue dans votre essai « Le projet ». N’oublions pas non plus le jeu trouble du Sultan néo-ottoman Erdogan. Ce dernier place ses pions, étend son emprise sur les associations culturelles. Cela n’est pas propre à la France, il agit de même dans tout l’occident pour obtenir une vraie capacité de nuisance.

Le pire, je pense, est la montée de l’intolérance d’une partie des musulmans qui imposent tranquillement leurs lois. Deux événements sont passé inaperçus alors qu’ils sont effrayants : dans les marchés autour d’Avignon, des fondamentalistes islamistes auraient dissuadé des charcutiers et des bouchers proposant du porc de s’installer, proscrit des stands où l’on vend de l’alcool et des vêtements « légers » pour femmes. Dans un train, deux contrôleurs ont réussi à exfiltrer sans dommage un homme qui était venu à la rescousse d’une jeune femme importunée par 4 jeunes pour sa tenue prétendument indécente. Les agresseurs bien entendu ne seront pas poursuivis et recommenceront à la première occasion. Nous sommes loin de la tolérance demandée pour les tenues « islamiques » il s’agit maintenant d’imposer les normes fondamentalistes à l’ensemble de la société Française. Le pire c’est qu’on ne fait rien. La France abdique sans se battre. Nous sommes dans le scénario de Soumission de Michel Houellebecq. 

Les commentaires de cet article sont à lire ci-après. 

L’Entente cordiale par Stephen Clarke

L’Entente Cordiale        par Stephen Clarke

L’Entente Cordiale, cette célèbre alliance entre les Français et les Britanniques, est aussi importante aujourd’hui que lors de sa signature en 1904. A cause du Brexit, l’Angleterre érige des barrières avec ses voisins, mais l’Entente Cordiale reste intacte et allie les deux pays malgré la politique d’un gouvernement anglais temporairement au pouvoir.

Au début du 20esiècle, le monde est au bord de la guerre mondiale. Non pas celle qui éclatera en 1914, mais une guerre immédiate. Parmi les chefs d’État des puissances européennes, seuls le roi d’Angleterre, Édouard VII, et le président français, Émile Loubet, semblent vraiment œuvrer contre le conflit. Et, même si cela paraît étonnant, ils sont obligés de le faire en secret…

Pourquoi ? Le problème vient du Kaiser allemand, Wilhelm II, neveu d’Édouard VII et petit-fils de l’ancienne Reine d’Angleterre, Victoria. Wilhelm souffre de sévères problèmes psychologiques, et ses ambitions de grandeur le poussent à vouloir rivaliser avec les empires français et britanniques. Wilhelm commence donc à agrandir massivement sa flotte de navires de guerre et son armée, en vue de saisir un empire existant – celui de la France.

Le Kaiser tente d’embarquer son oncle, Édouard VII, et son cousin, le Tsar Nicolas II de Russie – un autre petit-fils de Victoria – dans une alliance familiale. Ce sera l’Allemagne, la Russie et l’Angleterre contre la France. La possibilité d’un tel accord est réelle, car la France et l’Angleterre sont en très mauvais termes politiques, suite notamment à la confrontation de Fachoda.

Le gouvernement britannique n’est pas contre une alliance Anglo-allemande, mais le roi Édouard VII s’y oppose. Avant de finalement devenir roi en 1901, il a passé des années à s’amuser en France. Il était le prince préféré des parisiens, ami ou amant des plus grands noms de la société française. Il parle alors couramment le français, et adore la France. Pas question pour lui de laisser son neveu fou, le Kaiser, écraser son pays d’adoption.

C’est alors, en 1903, qu’Édouard VII monte avec le président Émile Loubet un plan secret pour contourner la volonté politique du gouvernement anglais. Dans un scénario digne de James Bond, ils organisent des réunions secrètes, des visites d’état risqués, entraînant derrière eux des hommes politiques qui se doutent trop tard de ce qui leur arrive.

Et c’est largement dû à ses deux hommes, devenus alliés et amis, qu’en avril 1904 l’Entente Cordiale est signée, ce qui repousse – pour l’instant au moins – la menace d’une guerre dévastatrice. Et quand cette guerre viendra en 1914, grâce à l’Entente, les forces opposées seront à égalité – la France, l’Angleterre et la Russie contre l’Allemagne et l’empire Austro-Hongrois.

L’Entente Cordiale, accord qui a formé l’Europe que nous connaissons aujourd’hui.

Stephen Clarke est né en Angleterre et a étudié le français et l’allemand à l’université d’Oxford, avant de devenir lexicographe, actualisant les dictionnaires bilingues, principalement en y ajoutant des termes informatiques et vulgaires.


En 1993, il arrive en France pour travailler comme journaliste.
Il écrit aussi de la fiction, et finalement, après moults refus des éditeurs, en 2004 il édite à compte d’auteur son roman A Year in the Merde et commence à le vendre à des librairies anglophones à Paris.

Après trois mois, le livre attire l’attention d’un grand éditeur anglais, et depuis il s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires dans une vingtaine de pays. Il est traduit en français sous le nom God Save la France.

Stephen a écrit sept autres romans, dont le dernier à paraître, God Save le Brexit ?, une comédie sur l’attitude britannique envers l’Europe et les (autres) Européens.

Son essai Français, je vous haimecontient les onze commandements pour comprendre les Français (dix ne suffisent pas).

Il a écrit plusieurs livres d’histoire sur les relations franco-britanniques, tels que Comment les Français ont gagné Waterloo. Son Mille Ans de Mésentente Cordialesert de lettre d’excuses pour dix siècles de guerres et rivalités entre Francophones et Anglophones. Ce livre, best-seller numéro un en Angleterre, a inspiré l’exposition permanente du Centre Culturel de l’Entente Cordiale au Château d’Hardelot, à côté de Boulogne-sur-Mer, dont Stephen est le commissaire scientifique.

Il a adapté ses livres pour la scène : son roman The Merde Factora été joué à Paris sous forme de spectacle cabaret ; son livre d’histoireMille Ans de Mésentente Cordialea inspiré son spectacle l’Entente Cordiale en Paroles et Musiques, joué à Hardelot en 2018.

Pour la radio, Stephen a co-écrit en français une pièce basée sur son livre Edouard VII, un roi anglais made in France(France Inter) et une sitcom, Les Anglais Débarquent(France Culture).

Il a co-écrit un spectacle, Swinging on the Seine, pour une stand-up américaine, D’yan Forest, dans lequel il joue aussi (performances à Paris et New York), et quand l’occasion se présente, il joue ses propres chansons comiques dans des cabarets ou (vu les conditions actuelles) en ligne.

Il habite à Paris, mais écrit partout.

30 millions d’amis a interviewé la fondatrice des Editions des Coussinets !

https://www.animaux-online.com/article,lecture,2395_deuil-d-rsquo-un-animal-publier-vos-souvenirs-c-rsquo-est-maintenant-possible-.html

Bons plans/ Livres

Pour les amoureux des chiens et des chats, la vie est souvent rythmée par des rencontres mais aussi des pertes… Afin de garder à tout jamais une trace de ces merveilleux compagnons de vie, les éditions des Coussinets proposent de les figer sur le papier. Nous avons rencontré Dominique Beudin, la créatrice de cette maison d’édition pas comme les autres, qui nous parle plus en détail de son projet.

ANIMAUX-ONLINE : COMMENT VOUS EST VENUE L’IDÉE DE CRÉER CETTE MAISON D’ÉDITION ?

Dominique Beudin : J’ai 73 ans et j’ai fait ma carrière à l’Agence française de développement, en Afrique. Quand j’ai arrêté de travailler, j’ai créé ma petite entreprise. Je fais des missions en Afrique depuis 10 ans, mais là, j’ai envie d’arrêter. L’idée de cette maison d’édition m’est venue quand j’ai perdu ma dernière chatte, Peluche. J’ai alors fait un album photos. Ensuite, dans la dernière portée de deux de mes chats, j’ai perdu un chaton et j’ai beaucoup pleuré. Ça peut sembler idiot parce qu’elle est morte à 1 semaine, mais c’est là où j’ai eu besoin d’écrire cette expérience. En lisant des témoignages sur les réseaux sociaux, je me suis rendu compte que c’était la même douleur pour tous les gens qui perdent un chat, que ce soit un bébé ou un chat qui a partagé notre vie pendant 19 ans, comme Peluche. J’ai donc réalisé le premier album de la collection « Tous les chats de ma vie », qui vient de sortir. J’y raconte mon quotidien et celui des chats qui ont partagé – et partagent toujours – ma vie depuis 50 ans.

AO : QUEL EST SON BUT ?

D. B. : Les chats et les chiens sont des membres de la famille comme les autres. En racontant notre vie par le prisme de nos animaux, je pense que l’on peut arriver à intéresser davantage de personnes. L’amour des animaux est alors le trait d’union entre l’auteur et le lecteur. Et puis, il s’agit surtout d’immortaliser cette période de notre vie. À partir du moment où on la raconte, où on l’illustre, on n’oublie plus. 

AO : CONCRÈTEMENT, COMMENT CELA S’ORGANISE ?

D. B. : Je prévois deux types de choses. Le livre collectif avec un chapitre par animal ou par auteur, alimenté par 5 personnes maximum. Il faut que ce soit écrit dans un bon français, sinon je propose une réécriture et là, c’est plus cher. J’aurais pour principe de ne pas refuser, toutefois, s’il y a vraiment trop de travail et que ce n’est pas publiable en l’état, je proposerai plutôt une mise en ligne sur le blog. Si c’est bien écrit, ça ira vite, je ferai juste la mise en page et je produirai l’album.
Autre cas de figure : quelqu’un qui a un livre entier tout prêt. Là, par exemple, il y a un monsieur qui m’a envoyé un livre de 250 pages sur 3 chiens, c’est pratiquement prêt à être édité, ce que l’on va faire. Dans ce cas-là, c’est du sur-mesure. Le principe est de publier l’amour que l’on a eu pour nos animaux. Le reste, je m’en occupe. Je pense que ce concept peut encourager les gens à se lancer dans l’écriture. Chaque livre sera un produit à traiter différemment. Le prochain ouvrage que je voudrais sortir est : « Nos petits rescapés », qui réunirait des témoignages de sauvetages de chatons, mais aussi d’animaux qui se sont remis d’accidents ou de graves maladies.

AO : COMMENT COMPTEZ-VOUS DISTRIBUER CES OUVRAGES ?

D. B. : Pour la distribution, en plus du cercle familial et amical des auteurs, je pense à déposer quelques exemplaires dans des librairies. Je vais essayer d’avoir des points dans la plupart des grandes villes. Mais surtout, je pense au circuit vétérinaire. Le mien m’a déjà pris un exemplaire et des flyers, et m’a dit qu’il renverrait les gens qui sont intéressés vers moi. Je pense également aux expositions félines et canines et aux bars à chats.

D. B. : L’argent que devront débourser les auteurs variera en fonction de ce qu’ils demanderont. Disons que si le texte n’est pas à reprendre, qu’il y a assez de photos et que c’est dans le cadre d’un livre collectif à 3 ou à 4, je pense que, hormis le coût de fabrication, ça ne coûtera pas plus de 300 ou 400 euros, à tout casser. 

Pour soumettre vos idées d’ouvrage, vous pouvez contacter les éditions des Coussinets à Plume@editionsdescoussinets.fr
Toutes les informations sont à retrouver sur leur site.