En savoir davantage sur l’auteur d’Opération Condor, Pablo Daniel Magee

Pablo Daniel Magee

Écrivain / Chargé de projets culturels & humanitaires

Le langage culturel est ma passion. Qu’il est gratifiant de transmettre une idée par un texte ; une composition musicale ; une œuvre d’art plastique ; un scénario de film ou une traduction rigoureuse. À mon sens, permettre au genre humain de communiquer et de manier des concepts concrets ou abstraits grâce à l’alchimie du processus créatif constitue un idéal que je poursuis par mon travail.

Parcours Professionnel

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2020 : Auteur de l’ouvrage Opération Condor, préfacé par Costa-Gavras, paru aux Éditions Saint Simon (Paris) : sept années d’enquête littéraire auprès de personnalités telles que Stéphane Hessel ; Robert Badinter ; Le Pape François ou encore Pierre Rabhi

2019-2020 : Découvreur de talents pour la maison d’édition française We Do Not Work Alone, dédiée à la publication d’objets usuels conçus par des artistes contemporains

2016-2019 : Fondation Celestina Pérez de Almada pour l’alphabétisation – Paraguay
– Coordinateur des projets avec les Nations Unies ; la Fondation Nobel ; le Forum Économique de Davos ; les gouvernements du Cône Sud et l’Union Européenne

2013-2016 : Représentant au Paraguay de l’ONG française Graines d’Énergies, fondée par EDF- Création d’une école de journalisme pour des jeunes en difficulté économique
– Intervention en tant que professeur de journalisme

2011-2013 : Rédacteur pour l’entreprise française de Global Design Made in Mouse
– Recherches et composition de textes historiques portant sur les vignobles de Bourgogne et la gastronomie, avec la complicité du géographe Jean-Robert Pitte, du journaliste Jamy Gourmaud, du philosophe Michel Serres ou du chef Paul Bocuse

2009-2011 : – Membre de l’équipe de production du festival de Jazz à Vienne, plus grand festival du genre en France (Joe Cocker, Diana Krall, George Benson, MC Solaar…)
– Chargé de projets pour la France de l’artiste écologiste Stellest, et développement du contenu d’un site internet ayant fait l’objet d’un cours à l’Université de Chicago

2007-2009 : Assistant de direction au sein de la galerie d’art contemporain Stephen Lawrence Gallery, à Londres

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Autres projets – liste non exhaustive –

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Formation

2019-2020 : Chargé de production pour l’Amérique latine de l’exposition internationale John Lennon, les années New York, par Bob Gruen, photographe officiel de John Lennon

2016-2019 : Écrivains Associés du Théâtre – Paris
– Auteur de deux pièces de théâtre à paraître (Honorablissime et Fanpharaonnes)

2017 : Koreko Gua & 20th Century Fox – Paraguay
– Script Doctor pour le film historique El Supremo Manuscrito
– Traduction du scénario de l’espagnol vers le français pour le Festival de Cannes

2011 : Assistant de reportage pour le National Geographic (branche de Washington D.C)

2009 : Assistant de production chez Pinewood Studios, à Londres, pour les films Sherlock Holmes, The Wolfman et Les voyages de Gulliver pour Universal Pictures

Bénévolat

2013-2020 : Coopération avec l’ONG indigéniste et anthropologique LINAJE du Paraguay
– Professeur de journalisme et de photographie auprès d’enfants indigènes Aché

2015 : – Auteur de l’ouvrage L’eau chante au Lapacho, paru aux Éditions Lapacho
– Réalisateur du court-métrage Pas de temps pour les anges en partenariat avec le Forum Économique de Davos au profit d’orphelins handicapés du Paraguay
– Exposition photographique personnelle au Musée de Penthes de Genève sur les enfants indigènes Aché du Paraguay, au profit de la communauté indigène Aché de Kuetuwive

2014 : Donation au Musée des Mémoires de la dictature du Paraguay de la photographie“Le Petit Chaperon Rouge”, illustrant l’oppression militaire de l’époque dictatoriale

2004-2005 : Représentant de l’ONG espagnole Gam Tepeyac au Pérou
– Professeur de français et d’anglais
– Assistant kinésithérapeute pour des enfants lourdement handicapés

Formation :

2006-2009 : Université de Greenwich, Londres. Littérature, philosophie et journalisme (BA)

2005-2006 : Université d’Aix en Provence. Cours portant sur l’histoire politique de l’Amérique latine

2003-2004 : Pôle Sup, Prépa Sciences Po, Montpellier

2000-2003 : Lycée F. Mistral, Avignon (baccalauréat littéraire)

Pablo Daniel Magee, une vie riche en rencontres extraordinaires (ici avec son préfacier Costa-Gavras)

Voici trente ans presque jour pour jour, que l’année 1990 sonnait le glas diplomatique d’une époque. D’un côté, par la chute du régime du Général Pinochet au Chili, dernière dictature d’Amérique latine et parallèlement, par la fin de la guerre froide dans son ensemble symbolisée par la réunification de l’Allemagne, offrant aux archives contemporaines les images du démantèlement du tristement célèbre Checkpoint Charlie, du Prix Nobel de la paix remis à Mikhail Gorbachev, mais aussi de la révélation choquante faite par le premier ministre italien Giulio Andreotti, le 24 Octobre 1990, de l’existence d’une opération top secrète du nom de Gladio, mettant au jour l’implication d’armées secrètes supervisées par l’OTAN dans les attentats terroristes ayant marqué les années sombres de la guerre froide en Europe. Depuis lors, les historiens européens essayent, non sans mal, d’approfondir nos connaissances en la matière. Pour ma part, c’est en Amérique latine que je me suis rendu afin de tenter de décrypter les circonvolutions politiques de la guerre froide au cœur d’un continent tombé entre les griffes du “Condor”. Vous tenez donc aujourd’hui entre vos mains le fruit du cheminement de sept années de vie dédiées à enquêterSept années d’une investigation menée autour de l’opération Condor, suivant les pas et partageant desmoments complices de l’existence du Docteur Martin Almada, premier “lanceur d’alerte” et découvreur des Archives de la Terreur de l’opération Condor, au Paraguay.

 

Pour écrire Opération Condor,je me suis plongé corps et âme dans les abysses d’un continent à fleur de peau et d’un pays en particulier, le Paraguay, où je vis à présent et qui abrite les Archives de la Terreur aujourd’hui classées Mémoire du Monde par l’UNESCO grâce à la ténacité etaux efforts déployés par le Dr. Almada, efforts pour lesquels ce dernier s’est vu remettre lePrix Nobel Alternatif (le même prix décerné à Greta Thunberg récemment et à Edward Snowden avant elle). C’est sur ces mêmes archives et leur sombre toile de fond que prend assise mon travail d’écriture, déroulant le film de vie authentique et encore trop méconnu de la personne de Martin Almada. Depuis la Guerre civile chinoise à l’opération Condor, les composantes que je décris dans cet ouvrage s’imbriquent et se superposent une à une jusqu’à mettre à nu l’impitoyable mécanisme de la guerre froide en Europe comme en Amérique latine. Fidel Castro, Omar Torrijos et le Général Stroessner, sont autant de personnages qui éclairent, pour le lecteur, ce pan encore bien obscur de l’Histoire.

 

Cette investigation m’a conduit à parcourir le monde et rencontrer des personnalités venues d’horizons les plus divers, telles que le frère d’Ernesto Che Guevara, un Che dont j’ai suivi et recomposé les traces éparpillées par le temps d’un passage fugace au Paraguay qui faillit lui coûter la vie. Ainsi, la lecture du chapitre intitulé L’homme à la pipe, a-t-elle inspiré à Juan Martín Guevara le geste spontané de me prendre dans ses bras et me souffler à l’oreille : “Tu as fait un grand travail pour la mémoire de mon frère. Merci, fils”. Mon épopée littéraire m’a également amené à accompagner le Dr. Almada au Vatican pour une brève rencontre avec le Pape François, acteur involontaire ou pas de l’opération Condor ; vers la dignité chaleureuse de Stéphane Hessel ; la bienveillance de Robert Badinter ; la gentillesse de Plantu, qui m’a ouvert ses archives; la froideur latine de Bianca Jagger ; la passion toujours intacte de Costa-Gavras, qui m’a offert la préface de mon ouvrage; la générosité de celles et ceux qui se sont émus de mon projet et m’ont accompagnés ; et l’humilité touchante de tant de victimes de cette triste opération.

 

De par la longueur et l’amplitude de ce parcours d’écriture ainsi que l’histoire et le rayonnement du Dr. Almada, j’ai constaté combien ce livre est attendu par un lectorat latino-américain et européen réparti de part et d’autre de l’Océan Atlantique. En tant qu’auteur, j’ai la conviction que ce livre surprendra. En effet, je me suis efforcé, afin de garder vive l’attention des lecteurs, d’y glisser différents éléments qu’on ne s’attendraitpas à trouver dans un tel ouvrage. On y apprend ainsi l’origine paraguayenne du célèbre boa ayant avalé un éléphant de Saint Exupéry, mais aussi l’origine indigène guarani du football, le Manga Ñembosarai, en passant par un détour chez Pablo Escobar et, bien entendu, toujours les révélations d’archives qui frappent et surprennent. J’ajoute que ma sécurité et celle de ma famille a été menacée à maintes reprises au cours de ce périlleux chemin d’écriture, incitant les autorités françaises au Paraguay à me proposer une protection policière, ce qui sous-entend la pertinence de mon ouvrage. Fondamentalement, je suis mû par la conviction que ma génération a le droit et le devoir de comprendre les problématiques que j’aborde dans cet ouvrage afin de pouvoir changer ses structures de pensée et, ce faisant, évoluer vers un mode de fonctionnement plus pacifique et altruiste, en adéquation avec les impératifs socio-économiques mais aussi et surtout humains et écologiques de notre temps.

Pablo Daniel Magee

Le parcours d’écrivain de Pablo Daniel Magee écrit par lui-même

C’est l’année de mes dix-huit ans, au cours d’une rencontre avec Jorge Semprún, que j’ai fait mon entrée en littérature. Le temps d’une heure de dialogue, l’immense personnage me captiva, depuis les impressions gardées de son expérience dans le camp de concentration Nazi de Buchenwald jusqu’à l’évocation de ses écrits, semant dans mon esprit une graine de lumière de même qu’une curiosité : la lumière de l’espoir humain envers et contre tout et la curiosité de lire. Peu après cette rencontre, je me souviens d’une nuit d’insomnie lors de laquelle je tombai sur l’émission télévisée “Culture et dépendances” présentée par Franz Olivier Giesbert. Ce-dernier y recevait l’écrivain Dan Franck pour la présentation de son livre “Libertad !”, dans lequel il présentait une fresque composée de la vie de grands artistes et intellectuels européens entre 1931 et 1939. Sensibilisé à l’art et son histoire très tôt par un père peintre et une mère photographe, cette intervention m’avait fascinée. “C’est cela que je veux faire.”, avais-je simplement pensé. Mais comment devient-on écrivain ? J’aimais lire, à la folie, même ; j’aimais l’histoire et la politique. J’aimais l’Amérique latine… voilà que j’étais bien avancé ! 

 

Comme un coup du sort, je trouvai dans l’amphithéâtre de philosophie de l’université britannique où je suivis mes études, une professeure ayant travaillé sous la direction d’Henri Kissinger lorsque ce dernier était Secrétaire d’État à la Défense sous la présidence de Richard Nixon. Celle-ci nous raconta un jour sur un ton de confidence, avoir assisté à une réunion lors de laquelle des diplomates américains évaluèrent leur stratégie d’appui à la dictature militaire chilienne du Général Augusto Pinochet, en invoquant la mystérieuse dénomination de“Condor”. Cette révélation me poussa à m’intéresser au sujet. C’est dans cette lancée et un peu par hasard que j’ai rencontré Martin Almada quelques temps plus tard, lors d’une réception organisée chez lui, au Paraguay, où je me trouvais en mission pour une ONG française. Dès- lors que j’eus pris place à ses côtés, lui et moi nous retrouvâmes isolés dans la bulle d’une conversation qui fit de nous des ornithologues d’un soir, fins spécialistes en rapaces andins. Notre échange exalté aurait pu durer jusqu’au petit matin. À son terme, amusé par l’espièglerie de cet hôte singulier et instigateur éclairé, fasciné par son récit de vie, stimulé par mon amour pour ce continent et les mots de Semprun, je venais de trouver mon premier sujet d’écriture :lui.

 

Quelques mois plus tard, au détour fortuit d’une pile d’ouvrages, c’est avec Stéphane Hessel que j’eus le privilège de m’entretenir. Je commençais alors mon voyage vers l’histoire paraguayenne : “C’est un petit pays oublié que le Paraguay. Mais voyez-vous, l’avantage de la mémoire, c’est de renvoyer l’oubli à lui-même !”, me dit-t-il. Lui qui citait dans le texte des centaines d’auteurs et savait par cœur, au sens le plus noble du terme, des milliers de vers, connaissait mieux que quiconque la voie du devoir de mémoire dans laquelle il m’encourageait à m’engager. Cette mémoire, c’est à travers la vie de l’un de ses plus fervents défenseurs que j’ai choisi de la faire vivre. Ce-faisant, j’espère humblement contribuer au processus de compréhension, d’intégration et de quête de justice du peuple paraguayen qui m’a accueilli comme un fils, et plus généralement, des peuples du monde blessés par les griffes de l’impitoyable Condor.

Au 30ème anniversaire de la fin officielle de la guerre froide, l’occasion de revenir sur la manière dont la guerre froide a frappé le continent sud-américain.

Le 3 Octobre 1990, soit 30 ans presque jour pour jour avant la sortie du livre « Opération Condor » de Pablo Daniel Magee, la réunification officielle de l’Allemagne qui marque la fin de la guerre froide dans le monde a lieu.

Or, l’Opération Condor symbolise l’incarnation de la guerre froide en Amérique latine. Les archives de l’Opération Condor découvertes par le personnage principal du livre retracent cette guerre froide sur le continent depuis sa naissance jusqu’à la chute du dictateur paraguayen le 3 Février 89, juste avant la chute du mur de Berlin et donc la réunification de l’Allemagne. 

 

Rappel historique sur la réunification de l’Allemagne

La date du 3 octobre 1990 marque la disparition officielle de la RDA et la réunification de l’Allemagne. Moins d’un an après la chute du mur, le 9 novembre 1989, contre toute attente, le rêve est devenu réalité. Divisée depuis quarante ans en deux états antagonistes, la RFA et la RDA,  l’Allemagne a retrouvé une unité politique et territoriale qui symbolise la fin de la guerre froide et le reflux du communisme. Le mouvement a été favorisé par l’émigration massive des Allemands de l’Est vers l’Ouest au début de l’année en raison du marasme économique régnant en RDA. Berlin est également consacrée « capitale de l’Allemagne » et le 3 octobre, « jour de l’unité allemande », devient le jour de la Fête nationale.

L’écrivain Luc-Olivier d’Algange est séduit par les enquêtes de Jasmine Catou

Un article de l’écrivain Luc-Olivier d’Algange sur « Les Exploits de Jasmine Catou » de Christian de Moliner

Avec les Exploits de Jasmine Catou, de Christian de Moliner, voici le retour du Sherlock Holmes félin, dont nous avions déjà suivi les aventures dans deux volumes précédents. L’ouvrage ne s’adresse pas seulement aux amateurs de ces énigmes délicieuses que l’observation et la logique dénouent et dont l’inventeur fut le chevalier Dupin des Contes extraordinaires d’Edgar Poe, il s’adresse aussi à ceux qui aiment les chats, les « amoureux fervents et les savants austères » ; encore que les félinolâtres, aussi anciens que les Egyptiens des Pyramides, ne se limitent pas à ces deux catégories baudelairiennes.

Il y eut les chats d’Ultaïr de Lovecraft, peuplant ces contrées du rêve dont on ne revient pas ; il y eut le chat Murr de Hoffmann, qui sans doute inspira Soséki,  et voici que nous avons, grâce au talent de Christian de Moliner, les récits de Jasmine Catou, écrits à la première personne,-  car chacun devrait savoir que dans une maison, ou un appartement, la première personne est toujours le chat, ou la chatte.

Christian de Moliner n’est ici que le transcripteur des pensées de Jasmine Catou . C’est elle qui analyse, qui raconte sa vie, par laquelle nous découvrons, au passage, celle de sa maîtresse, attachée de presse à Saint-Germain des Près. Nous y croisons des écrivains et des éditeurs, plus ou moins recommandables et sommes ainsi initiés à ce microcosme où fermentent les ambitions et les idéaux,  et quelques écheveaux qu’il appartiendra à Jasmine Catou de dénouer.

Quiconque a déjà observé un chat prendre possession d’un lieu n’aura manqué de remarquer la façon dont tout est examiné, aussi bien par l’œil, la patte que par l’odorat. Rien n’échappe à cette attention aiguisée. Le chat, et Christian de Moliner s’en avise avec justesse, est détective par nature. Un autre agrément de ces ouvrages est que l’on y trouve des « personnages à clefs », que nous devinons parfois, mais dont nous nous garderons de divulguer l’identité. Seule, parmi ces personnages de fiction, – car tout personnage dans une nouvelle ou un roman est toujours de fiction, quand bien même il emprunte les traits de tel ou tel contemporain -, est parfaitement réelle et reconnaissable, avec ses beaux yeux verts, Jasmine Catou. J’oserai la paraphrase : « Jasmine Catou existe, je l’ai rencontrée ».

Ajoutons enfin que Christian de Moliner n’est pas seulement l’auteur de ces aventures plaisantes, il est aussi l’auteur d’ouvrages beaucoup plus sérieux sur de brûlantes questions d’actualités qui engagent l’avenir de notre pays et de notre civilisation, et qui eurent, au demeurant, beaucoup plus d’échos à l’étranger qu’en France.

Luc-Olivier d’Algange

Anniversaire de S.O.S. Chrétiens d’Orient samedi 12 septembre, une occasion de rencontrer Anne-Lise Blanchard

Contact presse pour le recevoir / interviewer l’auteure : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85
Chaque année, le 12 septembre, les membres et amis de SOS Chrétiens d’Orient se retrouvent dans l’intimité de l’église Saint-Eugène Sainte-Cécile, à Paris, pour célébrer l’anniversaire de l’association. Il s’agit d’un moment particulier, parmi tous les temps forts qui rythment notre année, qui se distingue du grand rassemblement de l’été ou du dîner de charité de novembre. 
A la joie de se retrouver ou de lancer de nouveaux projets, s’ajoute une ferveur toute particulière. Sans doute est-ce dû à la messe, toujours célébrée par un prêtre de la Fraternité Saint Vincent Ferrier, qui veut bien nous conseiller sur le plan spirituel depuis les débuts de notre aventure. Sans doute aussi parce que l’anniversaire, en tant qu’événement, permet de mesurer le temps qui passe et le travail accompli ; et que la splendeur de la liturgie favorise le recueillement. Nous vivons une illumination de l’âme, avant de rejoindre les festivités plus attendues et charnelles du verre de l’amitié et du buffet froid. 
On y retrouve les collaborateurs, les anciens volontaires, qui repassent par là et que l’on a plaisir à revoir, les amis, comme Charlotte d’Ornellas, l’ancien ministre Thierry Mariani, des éditeurs, des journalistes, d’autres encore, moins connus, mais tout aussi investis…
Par un clin d’oeil de la Providence (on ne se l’explique pas autrement), notre anniversaire coïncide avec la libération du siège de Vienne, en 1683. On se souvient que, durant les combats, les boulangers viennois, qui travaillaient de nuit, avait repéré une tentative d’invasion et donné l’alerte, permettant aux assiégés de repousser les assaillants. En récompense, ils eurent le droit de créer une friandise de pâte feuilletée en forme de croissant, symbole de l’islam, appelée à devenir fameuse. 
Plus tard, une armée chrétienne menée par le roi de Pologne était venue briser l’étau posé par les Ottomans autour de la ville impériale. Les Turcs avaient été obligés de lever le camp dans la précipitation, laissant derrière eux d’abondantes provisions. A cette occasion, l’aumônier de l’armée de secours, le capucin Marco d’Aviano, avait élaboré une recette pour atténuer l’acidité du café trouvé, en le mélangeant avec du miel et une dose de crème. En son honneur, ce breuvage typiquement viennois fut baptisé « cappucino ». 
Chaque année, en dégustant ces deux symboles de liberté après la messe d’anniversaire, nous avons une forte pensée en imaginant les visages, les sourires, le soulagement d’être encore vivants, des habitants  de Vienne libérée. Et nous songeons qu’ils ont sans doute beaucoup en commun, ces sourires et cette joie de vivre, avec ceux des chrétiens d’Orient que nous sommes venus aider, après la libération de Mossoul ou Qaraqosh, en Irak, ou de Alep et Mhardeh, en Syrie. Et plus que jamais, nous nous sentons à notre place.

« Pour accompagner depuis 2014 SOS Chrétiens d’Orient, je me réjouis d’être présente à la soirée d’anniversaire de l’association et particulièrement ce 12 septembre où nous célèbrerons une messe d’actions de grâce pour les réalisations accomplies et le retour de nos collaborateurs sains et saufs.

Vivant loin de Paris, il est exceptionnel que je participe à ces anniversaires qui sont l’occasion de retrouver nos chefs de mission, les anciens et les nouveaux, ainsi que les volontaires qui se sont succédés depuis sept ans. « Carnet de route de l’Oronte à l’Euphrate, les marches de la résurrection » témoigne de l’engagement généreux, dévoué de cette jeunesse, de son enthousiasme, de sa ferveur également.

C’est également, comme cela m’est arrivé il y a deux ans, l’occasion de retrouver quelques Irakiens, Syriens, Libanais rencontrés en mission sur leur terre – ou déjà en exil au Liban ou en Jordanie – au pire moment de la lutte contre daesh ou al-Nosra, rencontres émouvantes que je retrace dans ce livre, et qui poursuivent leur route aux côtés de SOS Chrétiens d’Orient. On y a encore l’heureuse surprise que nous rejoignent ceux qui ont participé à nos voyages.

Enfin, c’est retrouver l’équipe parisienne qui met en musique tout ce monde dans les fabuleux projets conçus et mis en œuvre sur le terrain. Une équipe jeune, efficace, aguerrie dans l’humanitaire, reconnue par les autorités des pays de mission, aimée des populations locales parmi lesquelles se fondent les volontaires et cette affection portée à l’association, « Carnet de route de l’Oronte à l’Euphrate » l’évoque, ne serait-ce que par la préface du patriarche émérite Grégoire III ou l’avant-propos du Père Toufic Eid, curé de Maaloula.

Bref, un anniversaire de SOS Chrétiens d’Orient se déroule comme une fête de famille, quand on se retrouve après une longue séparation ou s’être perdu de vue, que l’on évoque souvenirs, réalisations et projets. »

« Dix questions sur l’Europe post-covidienne – Entre défiance et puissance » de Pierre Ménat

« Dix questions sur l’Europe post-covidienne » Entre défiance et puissance de Pierre Ménat

Parution fin septembre 2020 – L’Harmatten Editions Pepper – 12,50 €

Contact presse pour le recevoir / interviewer l’auteur :

guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

Avec la pandémie du Covid 19, l’anxiété du monde s’est encore accrue. Nous aimerions compter sur une Europe qui rassure. Or l’Union européenne est confrontée à la crise la plus grave de son histoire.

Face à ce tsunami, l’Union a révélé ses potentialités, en apportant une réponse monétaire et budgétaire inédite, mais aussi ses faiblesses : la dépendance du continent envers l’extérieur et notamment la Chine fut cruellement soulignée. La crise a accentué un malaise déjà installé.

La nécessaire puisse,ce européenne ne pourra devenir réalité que si les Européens se départissent de leur défiance, qui reste forte envers l’Union.

C’est ce dilemme que ce livre analyse à travers dix questions sur les grands choix européens, de l’euro à l’immigration, des suites du Brexit à l’écologie. Au coeur de tous les débats revient la notion de souveraineté européenne, prérogative exercée à la fois par les Etats, qui en sont les principaux détenteurs, et par l’Union européenne, qui en est attributaire déléguée.

Le modèle institutionnel actuel peut fonctionner, sous réserve d’être amélioré, pour l’économie et la monnaie. Mais ce modèle est inadapté à la politique étrangère et à La Défense, domaines pour lesquels le plan Fauchet présenté par le Général de Gaulle en 1961 pourrait être repris.

Un livre essentiel pour comprendre les choix à faire pour que l’Europe donne enfin la mesure de ses potentialités.

Après France cherche Europe désespérément, Pierre Ménat actualise ici sa réflexion avec le Brexit et à l’heure du Covid. L’auteur, qui a été ambassadeur de France en Roumanie, en Pologne, en Tunisie et aux Pays-Bas, est ancien directeur Europe du Ministère des Affaires étrangères.

« Opération Condor, Un homme face à la terreur en Amérique Latine » (sur Martin ALMADA) un livre de Pablo Daniel MAGEE aux éditions Saint-Simon (parution 1er octobre 2020)

Opération Condor
Un homme face à la terreur en Amérique Latine

Pablo Daniel Magee

Parution : 1er octobre 2020 aux éditions Saint-Simon
Prix : 22,00 €

 Contact presse pour le recevoir / interviewer l’auteur : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

L’Opération Condor relate l’incroyable épopée du professeur et avocat Martin Almada, depuis son enfance misérable dans les terres arides du Chaco paraguayen des années 1930 jusqu’à sa découverte, en 1992, de cinq tonnes de documents TOP SECRET, les fameuses archives de la Terreur, révélant l’existence d’une des plus grandes conspirations du xxe siècle.

Le plan Condor, déclenché en novembre 1975, instituait un pacte secret de coopération criminelle anticommuniste et contre-révolutionnaire entre les dictatures du Chili, de l’Argentine, du Brésil, de la Bolivie, de l’Uruguay et du Paraguay, avec le concours de la CIA et orchestré par le controversé Henry Kissinger, prix Nobel de la Paix 1973… On estime le nombre de victimes à un demi-million de personnes sur le continent sud-américain.

En 1978, après mille jours de torture dans les geôles paraguayennes du sanguinaire général Stroessner pour « crime de terrorisme intellectuel », Martin Almada réussit son évasion des griffes du Condor vers le Panama, puis vers la France, qui lui accorde l’asile. Pendant dix ans il travaille au sein de l’Unesco et il va, à son tour, traquer le Condor.

Suivant les traces de ce personnage hors du commun et ses rencontres avec le pape François, Stéphane Hessel, Costa-Gavras, Daniel Balavoine ou encore Pierre Rabhi, Pablo Daniel Magee nous plonge au coeur des rouages géopolitiques de cette machination sur fond de Guerre froide.

Après une enquête obstinée menée depuis son exil, Martin Almada est devenu un symbole de la lutte pour la justice. Il est considéré aujourd’hui comme le premier des lanceurs d’alerte. En 1997, Jacques Chirac lui remet la médaille des Droits de l’homme et, en 2002, il reçoit le prix Nobel Alternatif. Pourtant, comme Martin Almada ne cesse de le rappeler au vu des événements actuels en Amérique latine, « Le Condor vole toujours ».

Pablo Daniel Magee, journaliste et écrivain français, est né le 22 avril 1985 à Paris. Il étudie les sciences politiques, la littérature, la philosophie et le journalisme à l’université londonienne de Greenwich. En 2012, il s’installe au Paraguay, où il commence à enquêter sur le Dr Martin Almada et le plan Condor.

N’en fais pas une affaire personnelle, mais brise tout de même l’omerta (sur Actualitté)

https://www.actualitte.com/article/livres/n-en-fais-pas-une-affaire-personnelle-mais-brise-tout-de-meme-l-omerta/102574

N’en fais pas une affaire personnelle, mais brise tout de même l’omerta

La Licorne qui lit – 07.09.2020

LivreN’en fais pas une affaire personnellePaula Marchioni EyrollesRentrée littéraire 2020

ROMAN FRANCOPHONE – Non, ne mentez pas. Comme moi, vous avez un jour craqué pour cette nouvelle crème antirides hors-de-prix, séduite par la promesse de jeunesse éternelle, symbolisée par cette gamine de 24 ans et demi qui doit certainement se nourrir exclusivement de graines, de seitan et d’eau au concombre. Quel talent ces publicitaires. Quelle imagination. Quelle créativité. Mais surtout, combien d’heures passées à trouver la phrase choc, l’image qui claque, la lumière idéale, le tout juste assez sans en faire trop. Combien de propals, de briefs et de debriefs, d’aller-retour…. N’en fais pas une affaire personnelle nous plonge dans l’univers impitoyable de la publicité. Et c’est Bobette, quinquagénaire en fin de carrière, qui nous raconte ce monde.
 

Bobette, surnom qu’elle s’est elle-même donnée en raison de son côté bobo, est nommée à la tête de la Bulle, cellule de Chababada, agence de pub. La Bulle, qui n’est pas loin de sombrer, a pour unique client une grande marque de cosmétique, la NCC, qui ressemble étrangement à celle pour qui vous le valez bien. Bobette, au bénéfice d’une expérience de plusieurs années dans le secteur, entame ce nouveau défi professionnel plutôt confiante. C’est sans compter sur SuperPower, cadre sup qui gère les relations entre la NCC et l’agence.
 
Subtil mélange entre Cruella et Benito Mussolini, SuperPower va faire vivre un véritable enfer à Bobette et son équipe de chatons, manière dont elle appelle affectueusement ses équipes. Jamais contente, carrément méchante, SuperPower. Rythme insoutenable, demandes irréalisables, messages contradictoires, toujours plus de glowy mais pas trop, « allez on retravaille cette noix de coco » …
 
Entre dépressions, burnouts et démissions, Bobette tente de maintenir le cap et d’avertir sa hiérarchie des comportements toxiques et autoritaires de SuperPower. Rien n’y fait. Bobette, elle aussi n’est pas loin de craquer. Heureusement, elle a Nounours, son compagnon ; puis, sa coach, Coralie, son Psychiatre préféré, et sa passion pour l’écriture, autant de garde-fous qui lui permettent de garder la tête hors de l’eau. Tous comme le souvenir de son papa adoré récemment décédé, qui avait le don de lui remettre les pieds sur terre.L’auteur ne s’en cache pas : N’en fais pas une affaire personnelle est un roman largement inspiré de son vécu, qui réussit à dénoncer, avec humour et tendresse, les incohérences et la violence d’un système qui broie les volontés, détruit les espoirs et annihile l’enthousiasme. Car au fond, le lecteur n’est pas dupe. Il connaît les conditions de travail imposées dans les domaines de la communication et de la pub. Et pas que d’ailleurs. Tous les milieux professionnels peuvent être les victimes de modes de management pervers, qui ont pour seul but de dénigrer et soumettre.
 

Toutefois, avec ce roman, Paula Marchioni ose briser l’omerta. Alors bien sûr, il y a ceux qui maltraitent et qui harcèlent ; mais il y a aussi ceux qui acceptent de se faire maltraiter et se faire harceler. Il y a ceux qui ont le pouvoir et les leviers financiers et il y a ceux qui n’ont d’autre choix que de trimer, peu importe les insultes et les maltraitances. Reflet d’un monde qui tend à placer le profit avant le bien-être, qui tend à sacrifier l’humain au nom de la rentabilité, la Bulle est le symbole de notre société ultra-consumériste, embrumée par des odeurs chimiques, des sons artificiels et des images photoshopées.
 
Paula Marchioni, en toute bonne publicitaire, vend très bien son histoire. Ecriture précise et cynique, elle tape pile dans le mille. C’est drôle, c’est efficace et, sous cette couche de paillettes dorées, on s’attache à Bobette, qui malgré toutes ses bonnes intentions et sa détermination à sauver le navire, n’arrive pas à dire franchement merde à cette vie qui l’use et continuera à l’user…
 
Le roman oscille entre descriptions très réalistes de situations que nous avons tous vécues et caricatures, comme en témoignent les noms des personnages et des campagnes publicitaires. Comme si grossir le trait aidait à réduire un peu la force des coups assénés. Pas si sûr…

Paula Marchioni – N’en fais pas une affaire personnelle – Eyrolles – 9782212573251 – 16 €

L’essentiel sur la nouvelle Chasse au Trésor lancée par les Editions de la Chouette d’or en 2021 pour chercher le coffret de l’Entente cordiale des deux côtés de la Manche

Des liens vous permettant d’approfondir (savoir ce qu’est le conte des Etrei, comment est le trésor en tant qu’objet d’art et son histoire racontée par Stephen Clarke) se cachent sous les mots de ce texte : il suffit de cliquer dessus.

Pour en savoir davantage, merci de contacter guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

Le récit dévoilé d’une rencontre improbable.

La quête fictive d’un coffret bien réel.

Le début d’une chasse au trésor.

Découvrez dans ce livre une histoire aux multiples facettes. L’histoire de deux hommes, Édouard VII et Émile Loubet, qui ont scellé l’Entente Cordiale en 1904 alors que tout les opposait. L’histoire d’un trésor né de ce pacte étrange, puis oublié durant cent ans : le coffret d’or. L’histoire inspirée de ce symbole de paix, chasse au trésor sous forme d’énigmes pour exhumer la merveille perdue.

Cadeau remis à la France par l’Angleterre, fait d’or, d’émaux et de gemmes, le trésor d’Édouard VII reviendra à qui saura retrouver les quatre fragments de la géode : seule la réunion de ces éléments permettra d’actionner la clef déverrouillant l’écrin de cristal. Il faudra pour cela chercher de chaque côté de la Manche et creuser tant le sol français que le sol anglais.

Voulu par le Roi d’Angleterre, offert au Président de la République française, c’est entre vos mains que doit revenir ce trésor historique.

Des anecdotes inédites rapportées par Stephen Clarke et un conte magnifiquement illustré par Michel Becker agrémenteront votre quête.

Ces récits distrayants seront, peut-être, autant d’indices pour vous aider à résoudre les énigmes conduisant au coffret d’or.

Les trésors ne sont pas là pour rien. Ils portent en eux l’ADN du mystère, le gène de la convoitise et le prestige du symbole. Les uns les cherchent, d’autres les dissimulent ; certains les trouvent. 

 

Le principe de la nouvelle Chasse au Trésor lancée par les Editions de la Chouette d’or en 2021  pour chercher le coffret de l’Entente cordiale des deux côtés de la Manche :

Comment trouver le trésor ?

Cette chasse au trésor a été conçue afin de permettre à tout un chacun de pouvoir y participer. Certaines énigmes sont faciles, voire très faciles ; d’autres demandent sagacité et recherches approfondies. Les nouveaux chercheurs pourront ainsi facilement prendre cette chasse au trésor en main et progresser dans la résolution d’énigmes, jusqu’à peut-être trouver l’emplacement du trésor. Les joueurs plus expérimentés surferont quant à eux facilement sur les premières énigmes avant d’être ralentis par leur difficulté croissante, voire abrupte.

Il ne s’agit pas d’une chasse au trésor facile.

Afin d’en venir à bout, il faudra de la ténacité : un trésor n’est accessible qu’aux courageux.

Trois éléments vous seront nécessaires pour réussir :

  • Ce livre. Celui-ci comporte 9 énigmes. Chacune de ces énigmes est composée d’un tableau et d’un texte indicatif qui est caché dans le conte des Edrei. La première chose à faire est de reconstituer ce texte indicatif, puis de résoudre les cryptages qui permettent de le compléter et d’enfin interpréter leurs indications. Un « x » isolé ou un « _ » dans un texte indicatif indiquent qu’il manque une partie qu’il vous faut compléter. Les énigmes sont classées dans l’ordre.
  • La carte au trésor. Elle comporte des secrets de votre résolution et constituera un véritable outil dans votre enquête. Il peut arriver que la carte vous indique un lieu sur lequel vous devrez zoomer ou faire des recherches. Inutile d’aller sur place pour obtenir des indications complémentaires : tout se trouve sur internet ou dans de bonnes encyclopédies.
  • Le carnet de l’aventurier. Celui-ci comporte des énigmes qui vous permettent d’ajouter des précisions sur des étapes bien précises de la chasse ; à vous de trouver lesquelles.

Un papier et un crayon suffiront à découvrir certaines solutions. Pour d’autres, il vous faudra faire des recherches complémentaires : comme évoqué plus haut, internet sera un allié précieux pour trouver les informations dont vous avez besoin sans quitter votre fauteuil.

S’il faut de l’astuce et de l’ingéniosité pour arriver à bout des énigmes, c’est surtout votre persévérance qui, en vous poussant à continuer là où d’autres s‘arrêtent, vous permettra de remporter le trésor !

Bonne chasse à tous,

  1. Becker & V. Bianca

Le coffret de l’Entente cordiale qui est le Trésor de la Chasse de 2021 :