Anniversaire de S.O.S. Chrétiens d’Orient samedi 12 septembre, une occasion de rencontrer Anne-Lise Blanchard

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Chaque année, le 12 septembre, les membres et amis de SOS Chrétiens d’Orient se retrouvent dans l’intimité de l’église Saint-Eugène Sainte-Cécile, à Paris, pour célébrer l’anniversaire de l’association. Il s’agit d’un moment particulier, parmi tous les temps forts qui rythment notre année, qui se distingue du grand rassemblement de l’été ou du dîner de charité de novembre. 
A la joie de se retrouver ou de lancer de nouveaux projets, s’ajoute une ferveur toute particulière. Sans doute est-ce dû à la messe, toujours célébrée par un prêtre de la Fraternité Saint Vincent Ferrier, qui veut bien nous conseiller sur le plan spirituel depuis les débuts de notre aventure. Sans doute aussi parce que l’anniversaire, en tant qu’événement, permet de mesurer le temps qui passe et le travail accompli ; et que la splendeur de la liturgie favorise le recueillement. Nous vivons une illumination de l’âme, avant de rejoindre les festivités plus attendues et charnelles du verre de l’amitié et du buffet froid. 
On y retrouve les collaborateurs, les anciens volontaires, qui repassent par là et que l’on a plaisir à revoir, les amis, comme Charlotte d’Ornellas, l’ancien ministre Thierry Mariani, des éditeurs, des journalistes, d’autres encore, moins connus, mais tout aussi investis…
Par un clin d’oeil de la Providence (on ne se l’explique pas autrement), notre anniversaire coïncide avec la libération du siège de Vienne, en 1683. On se souvient que, durant les combats, les boulangers viennois, qui travaillaient de nuit, avait repéré une tentative d’invasion et donné l’alerte, permettant aux assiégés de repousser les assaillants. En récompense, ils eurent le droit de créer une friandise de pâte feuilletée en forme de croissant, symbole de l’islam, appelée à devenir fameuse. 
Plus tard, une armée chrétienne menée par le roi de Pologne était venue briser l’étau posé par les Ottomans autour de la ville impériale. Les Turcs avaient été obligés de lever le camp dans la précipitation, laissant derrière eux d’abondantes provisions. A cette occasion, l’aumônier de l’armée de secours, le capucin Marco d’Aviano, avait élaboré une recette pour atténuer l’acidité du café trouvé, en le mélangeant avec du miel et une dose de crème. En son honneur, ce breuvage typiquement viennois fut baptisé « cappucino ». 
Chaque année, en dégustant ces deux symboles de liberté après la messe d’anniversaire, nous avons une forte pensée en imaginant les visages, les sourires, le soulagement d’être encore vivants, des habitants  de Vienne libérée. Et nous songeons qu’ils ont sans doute beaucoup en commun, ces sourires et cette joie de vivre, avec ceux des chrétiens d’Orient que nous sommes venus aider, après la libération de Mossoul ou Qaraqosh, en Irak, ou de Alep et Mhardeh, en Syrie. Et plus que jamais, nous nous sentons à notre place.

« Pour accompagner depuis 2014 SOS Chrétiens d’Orient, je me réjouis d’être présente à la soirée d’anniversaire de l’association et particulièrement ce 12 septembre où nous célèbrerons une messe d’actions de grâce pour les réalisations accomplies et le retour de nos collaborateurs sains et saufs.

Vivant loin de Paris, il est exceptionnel que je participe à ces anniversaires qui sont l’occasion de retrouver nos chefs de mission, les anciens et les nouveaux, ainsi que les volontaires qui se sont succédés depuis sept ans. « Carnet de route de l’Oronte à l’Euphrate, les marches de la résurrection » témoigne de l’engagement généreux, dévoué de cette jeunesse, de son enthousiasme, de sa ferveur également.

C’est également, comme cela m’est arrivé il y a deux ans, l’occasion de retrouver quelques Irakiens, Syriens, Libanais rencontrés en mission sur leur terre – ou déjà en exil au Liban ou en Jordanie – au pire moment de la lutte contre daesh ou al-Nosra, rencontres émouvantes que je retrace dans ce livre, et qui poursuivent leur route aux côtés de SOS Chrétiens d’Orient. On y a encore l’heureuse surprise que nous rejoignent ceux qui ont participé à nos voyages.

Enfin, c’est retrouver l’équipe parisienne qui met en musique tout ce monde dans les fabuleux projets conçus et mis en œuvre sur le terrain. Une équipe jeune, efficace, aguerrie dans l’humanitaire, reconnue par les autorités des pays de mission, aimée des populations locales parmi lesquelles se fondent les volontaires et cette affection portée à l’association, « Carnet de route de l’Oronte à l’Euphrate » l’évoque, ne serait-ce que par la préface du patriarche émérite Grégoire III ou l’avant-propos du Père Toufic Eid, curé de Maaloula.

Bref, un anniversaire de SOS Chrétiens d’Orient se déroule comme une fête de famille, quand on se retrouve après une longue séparation ou s’être perdu de vue, que l’on évoque souvenirs, réalisations et projets. »

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