Forbes de décembre 2021 recommande « NFT Révolution – Naissance du crypto art »



Guilaine Depis, attachée de presse (Balustrade)
Rampe de lancement ! Appuyez-vous sur la balustrade !
Forbes de décembre 2021 recommande « NFT Révolution – Naissance du crypto art »



réécouter l’émission avec « Au coeur de l’intelligence » de Colette Portelance comme coup de coeur de Noëlle Bréham sur France inter ici


Michel Cymes recommande « Au coeur du bloc » de la photographe Natacha Sibellas dans son émission sur RTL « Ca va beaucoup mieux » du 5 décembre 2021


Vidéo de la table ronde entre Christian Mégrelis et Andrei Gratchev au Centre Culturel Russe
Table ronde réunissant Andreï Gratchev, auteur de « Le jour où l’URSS a disparu » (éd. de l’Observatoire, 2021) et Christian Mégrelis, auteur du « Naufrage de l’URSS » (Transcontinentale d’édition, 2020), au Salon du livre russe le 4 décembre 2021. Modération Guilaine Depis.

Christian Mégrelis comme contributeur de Forbes magazine
Place de la Russie dans le monde et rôle de la France
La Russie, puissance mondiale en 1990 sous le nom d’URSS, est devenue une puissance moyenne. Il est loin le temps où chaque discours du Premier Secrétaire de l’URSS était décrypté par une armée de « soviétologues » américains.
Peut-on pour autant dire que la Russie ne compte plus ?
Sur le plan économique, la Russie n’a jamais été une puissance globale. La fuite des capitaux qui a succédé à la privatisation et l’absence d’investissements étrangers en ont fait une économie secondaire. Son industrie de défense n’est que l’ombre de ce qu’elle a été. Mais ses ressources en gaz et le marché vital qu’elle représente pour les exportations allemandes l’ont établi comme puissance européenne qui compte.
Demain, lorsque les chinois auront achevé leur implantation dans l’Arctique et que le gaz russe alimentera leur industrie, elle deviendra une super Afrique ou une super Australie pour l’Empire du Milieu.
Alors, la seule puissance européenne ayant une façade Pacifique aura définitivement renoncé à son destin géopolitique. La bonne nouvelle, c’est que le jour où les fusées chinoises et américaines seront lancées, elles passeront au-dessus de la Russie sans la viser.
La France, autre puissance moyenne, moins gâtée par la nature, a vécu ce déclassement après la décolonisation. Sa relation avec la Russie a connu des hauts et des bas. L’Alliance franco-russe de 1894, qui s’est dissoute dans la tragédie de 1917 a été un grand moment avec le démarrage de l’industrialisation de l’Empire russe par les entreprises françaises. Entre 1888 et 1913, 30% de l’épargne française a été investie en Russie. Transsibérien, mines, textile, métallurgie, architecture, banques : toute l’industrie française s’était donné rendez-vous sur les bords de la Neva. On connait la suite et on comprend les hésitations des français à revenir en Russie !
Peu de firmes du CAC 40 ont connu des succès en Russie, et aujourd’hui ce pays n’intéresse pas la France. Avec des échanges qui se situent autour de 2% du total de nos importations, essentiellement du gaz, et une balance commerciale structurellement déséquilibrée (exportations principales produits pharmaceutique et pièces d’aéronautique), Russie et France comptent peu l’une sur l’autre- sauf que le gaz naturel est un produit hautement politique. Les succès d’Auchan, de Vinci et de Renault ont été des cas isolés. Quelques tentatives récentes pour redresser la barre relèvent du gadget. Si la France est le premier employeur étranger en Russie, elle le doit à Auchan qui collectionne les hyper marchés (238 mais en baisse).
Mais de là à prendre les Russes de haut, il y a un pas qu’il n’aurait pas fallu franchir. Des incidents comme la première rencontre en face à face entre Sarkozy et Poutine ou la visite de Hollande à un Castro en fin de vie le jour du 70ème anniversaire de la victoire de l’URSS sur Hitler, ont véhiculé des messages méprisants que les Russes ont mal digéré.
Et pourtant il manque peu de chose pour recoudre les liens entre nos deux pays. Ce n’est ni politique ni économique. C’est de l’ordre de la psychologie collective : le respect. Les russes ont toujours respecté et souvent admiré la France, même aux pires épisodes napoléoniens ou pendant la guerre de Crimée. Les français, de leur côté, n’ont jamais fait beaucoup de cas de la Russie en dehors de la période de l’Alliance Franco-russe.
Christian Mégrelis 28/10/21

C’est l’histoire d’un pari fou. Alors que les médecins ne lui donnaient plus qu’une semaine à vivre, Dominique, 101 ans, a quitté son Ehpad pour partir en vadrouille avec Fiona Lauriol, sa petite-fille voyageuse. Celle-ci raconte leur périple de 15 000 km en camping-car dans son livre 101 ans Mémé part en vadrouille, paru début novembre.
Fiona Lauriol voyage depuis son plus jeune âge. Lorsqu’elle a appris que sa grand-mère Dominique, alors âgée de 101 ans, n’avait plus beaucoup de temps à vivre, elle ne pouvait se résigner à la laisser mourir seule dans sa maison de retraite. « Je me suis dit c’est pas possible, il faut que j’aille la chercher », raconte-t-elle à France 3 Pays de la Loire.
Ni une ni deux, elle récupère sa grand-mère et l’embarque dans un périple en camping-car. Ensemble, les deux femmes se rendent dans le sud de la France, en Espagne ou encore au Portugal et parcourent lus de 15 000 kilomètres. Dominique déjoue les pronostics des médecins et voyage avec sa petite-fille pendant près de trois ans. De son côté, Fiona a mis sa vie entre parenthèses pour se consacrer à sa grand-mère 24 heures sur 24 et partager une expérience inoubliable.
Cette histoire incroyable, Fiona Lauriol l’a couchée sur le papier, comme elle l’avait promis à sa grand-mère. Son livre 101 ans Mémé part en vadrouille a été publié aux éditions Blacklephant, le 4 novembre 2021. Plus que de découvrir de beaux paysages, cette odyssée familiale a été l’occasion pour les deux femmes de faire de belles rencontres et de s’apprivoiser mutuellement.
Dominique s’est éteinte à l’âge de 103 ans. Grâce à Fiona, elle a pu vivre des derniers instants mémorables et riches en émotions. De son côté, Fiona Lauriol continue ses voyages et elle s’est notamment rendue dans le village natal de sa grand-mère, en Italie.
Une belle leçon qui nous invite à passer du temps avec les personnes âgées avant qu’il ne soit trop tard.
Le Figaro Madame a commandé une tribune au philosophe du bonheur Emmanuel Jaffelin
