Vidéo de la table ronde entre Christian Mégrelis et Andrei Gratchev au Centre Culturel Russe

Vidéo de la table ronde entre Christian Mégrelis et Andrei Gratchev au Centre Culturel Russe

Table ronde réunissant Andreï Gratchev, auteur de « Le jour où l’URSS a disparu » (éd. de l’Observatoire, 2021) et Christian Mégrelis, auteur du « Naufrage de l’URSS » (Transcontinentale d’édition, 2020), au Salon du livre russe le 4 décembre 2021. Modération Guilaine Depis.

Christian Mégrelis comme contributeur de Forbes magazine

Christian Mégrelis comme contributeur de Forbes magazine

Place de la Russie dans le monde et rôle de la France

La Russie, puissance mondiale en 1990 sous le nom d’URSS, est devenue une puissance moyenne. Il est loin le temps où chaque discours du Premier Secrétaire de l’URSS était décrypté par une armée de « soviétologues » américains.

Peut-on pour autant dire que la Russie ne compte plus ?

Sur le plan économique, la Russie n’a jamais été une puissance globale. La fuite des capitaux qui a succédé à la privatisation et l’absence d’investissements étrangers en ont fait une économie secondaire.  Son industrie de défense n’est que l’ombre de ce qu’elle a été. Mais ses ressources en gaz   et le marché vital qu’elle représente pour les exportations allemandes l’ont établi comme puissance européenne qui compte.

Demain, lorsque les chinois auront achevé leur implantation dans l’Arctique et que le gaz russe alimentera leur industrie, elle deviendra une super Afrique ou une super Australie pour l’Empire du Milieu.

Alors, la seule puissance européenne ayant une façade Pacifique aura définitivement renoncé à son destin géopolitique. La bonne nouvelle, c’est que le jour où les fusées chinoises et américaines seront lancées, elles passeront au-dessus de la Russie sans la viser.

La France, autre puissance moyenne, moins gâtée par la nature, a vécu ce déclassement après la décolonisation. Sa relation avec la Russie a connu des hauts et des bas. L’Alliance franco-russe de 1894, qui s’est dissoute dans la tragédie de 1917 a été un grand moment avec le démarrage de l’industrialisation de l’Empire russe par les entreprises françaises. Entre 1888 et 1913, 30% de l’épargne française a été investie en Russie. Transsibérien, mines, textile, métallurgie, architecture, banques : toute l’industrie française s’était donné rendez-vous sur les bords de la Neva. On connait la suite et on comprend les hésitations des français à revenir en Russie !

Peu de firmes du CAC 40 ont connu des succès en Russie, et aujourd’hui ce pays n’intéresse pas la France. Avec des échanges qui se situent autour de 2% du total de nos importations, essentiellement du gaz, et une balance commerciale structurellement déséquilibrée (exportations principales produits pharmaceutique et pièces d’aéronautique),  Russie et France comptent peu l’une sur l’autre- sauf que le gaz naturel est un produit hautement politique. Les succès d’Auchan, de Vinci et de Renault ont été des cas isolés.  Quelques tentatives récentes pour redresser la barre relèvent du gadget. Si la France est le premier employeur étranger en Russie, elle le doit  à Auchan qui collectionne les hyper marchés (238 mais en baisse).

Mais de là à prendre les Russes de haut, il y a un pas qu’il n’aurait pas fallu franchir. Des incidents comme la première rencontre en face à face entre Sarkozy et Poutine ou la visite de Hollande à un Castro en fin de vie le jour du 70ème anniversaire de la victoire de l’URSS sur Hitler, ont véhiculé des messages méprisants que les Russes ont mal digéré.

Et pourtant il manque peu de chose pour recoudre les liens entre nos deux pays.  Ce n’est ni politique ni économique. C’est de l’ordre de la psychologie collective : le respect. Les russes ont toujours respecté et souvent  admiré la France, même aux pires épisodes napoléoniens ou pendant la guerre de Crimée. Les français, de leur côté, n’ont jamais fait beaucoup de cas de la Russie en dehors de la période de l’Alliance Franco-russe.

Christian Mégrelis 28/10/21

PositivR a craqué pour « Mémé part en vadrouille » de Fiona Lauriol !

VIDÉO. Elle sort sa grand-mère de 101 ans de l’Ehpad pour un road-trip en camping-car

Dans son livre « 101 ans Mémé part en vadrouille », Fiona Lauriol raconte l’incroyable voyage qu’elle a vécu avec sa grand-mère.

Publié le |Mis à jour le
VIDÉO. Elle sort sa grand-mère de 101 ans de l'Ehpad pour un road-trip en camping-car
Photo : France 3 Pays de la Loire / Youtube

C’est l’histoire d’un pari fou. Alors que les médecins ne lui donnaient plus qu’une semaine à vivre, Dominique, 101 ans, a quitté son Ehpad pour partir en vadrouille avec Fiona Lauriol, sa petite-fille voyageuse. Celle-ci raconte leur périple de 15 000 km en camping-car dans son livre 101 ans Mémé part en vadrouille, paru début novembre.

Fiona Lauriol voyage depuis son plus jeune âge. Lorsqu’elle a appris que sa grand-mère Dominique, alors âgée de 101 ans, n’avait plus beaucoup de temps à vivre, elle ne pouvait se résigner à la laisser mourir seule dans sa maison de retraite. « Je me suis dit c’est pas possible, il faut que j’aille la chercher », raconte-t-elle à France 3 Pays de la Loire.

Ni une ni deux, elle récupère sa grand-mère et l’embarque dans un périple en camping-car. Ensemble, les deux femmes se rendent dans le sud de la France, en Espagne ou encore au Portugal et parcourent lus de 15 000 kilomètres. Dominique déjoue les pronostics des médecins et voyage avec sa petite-fille pendant près de trois ans. De son côté, Fiona a mis sa vie entre parenthèses pour se consacrer à sa grand-mère 24 heures sur 24 et partager une expérience inoubliable.

Cette histoire incroyable, Fiona Lauriol l’a couchée sur le papier, comme elle l’avait promis à sa grand-mère. Son livre 101 ans Mémé part en vadrouille a été publié aux éditions Blacklephant, le 4 novembre 2021. Plus que de découvrir de beaux paysages, cette odyssée familiale a été l’occasion pour les deux femmes de faire de belles rencontres et de s’apprivoiser mutuellement.

Dominique s’est éteinte à l’âge de 103 ans. Grâce à Fiona, elle a pu vivre des derniers instants mémorables et riches en émotions. De son côté, Fiona Lauriol continue ses voyages et elle s’est notamment rendue dans le village natal de sa grand-mère, en Italie.

Une belle leçon qui nous invite à passer du temps avec les personnes âgées avant qu’il ne soit trop tard.

« lire Coupry peut être plaisant tant ses personnages sont loufoques et ses contes (im)moraux » (Argoul)

François Coupry, L’agonie de Gutenberg 2

Voici la suite de L’agonie de Gutenberg 1 – Vilaines pensées 2013/2017, chroniquées en 2018 sur ce blog,et que tout le monde attendait (bien-sûr) avec impatience (si ! si !). Nous sommes dans la suite, donc rien n’a changé que je que je disais il y a trois ans (même si les ânes peuvent changer d’avis aussi). Un blog ne fait pas un livre, ce qui s’écrit au jour le jour est distrayant, ce qui se lit en continu ennuie. La dispersion est d’actualité, pas d’éternité. De plus, « un livre » est antiécologique lorsqu’il n’apporte aucune valeur ajoutée.

L’auteur le reconnaît dès la p.92, dans une « vilaine pensée » du 3 avril 2019 : « Il faut se rendre à l’évidence, de moins en moins de gens aiment lire, de nos jours. Surtout parmi les ignares et les jeunes, mais pas seulement. En revanche, on écrit de plus en plus, notre siècle du twitter et du texto sera épistolaire. Il y a davantage d’auteurs que de lecteurs, ce qui signifie que l’on ne communique plus, que l’on crée pour soi-même à tire-larigot ». Comme c’est bien vu ! Dès lors, pourquoi rajouter un écrit de plus à l’écrit qui prolifère ?

Reste qu’à petite dose, lire Coupry peut être plaisant tant ses personnages sont loufoques et ses contes (im)moraux. Ce qui fait (devrait faire) réfléchir. Mais si l’on peut penser à petite dose, une dose massive tue l’effort. Un conte par jour suffit à sa peine. Le lecteur assidu (il en existe sans aucun doute) retrouvera le vieux Piano dont les notes s’évadent de plus en plus, son petit-fils ado Clavecin qui crécellise en ludion de BD, déguisé en toutes les formes (tiens, c’était la définition du Malin aux temps médiévaux…), sans compter FC lui-même et quelques animaux comme l’aigle Xi, l’âne von Picotin et le chien Tengo san (outre quelques extraterrestres aux noms indicibles et imprononçables). L’ado, l’avenir du monde qui vient, est particulièrement réussi dans son inanité de mode : p.133. Un vécu de l’auteur à l’âge d’être grand-père ?

Avec cela, gambadez dans l’actualité déjà oubliée et sortez du chapeau des paradoxes. Plus quelques remarques judicieuses souvent bien trempées sur « l’air du temps », chanté par le piano plan-plan ou le clavecin angoissé et grinçant. « Beaucoup de citoyens de la Franchimancie s’étaient réfugiés dans les époques passées, par peur des énormités de la modernité », dit l’auteur des réactionnaires qui tournent en gilets jeunes contre « les patrons forcément méchants » p.32. Pourtant, un jardin doit être sans cesse entretenu car tout pousse, les feuilles tombent, il faut tailler, « il faut recommencer, la nature est épouvantable » p.48. Mais ce n’est pas grave, la pente est inéluctable, « l’abêtissement global des individus, la confusion entre publicités souriantes et aguichants programmes politiques, engendreront des dictatures qui feront le ménage, coups de balai facilités par le désespoir commun de constater que les objets quotidiens se détraquent, tout devenant du toc sans consistance » p.136.

Rendez-vous au prochain numéro pour le suicide final ?

François Coupry, L’agonie de Gutenberg 2 – Vilaines pensées 2018/2021, FCD Livres 2021, 223 pages, 23.00€ 

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Plantes et santé a reconnu un grand homme dans Assossa

Assossa Soumouna  « La forêt est ma pharmacie »

Assossa Soumouna

Initié aux rites sacrés traditionnels du bwiti dans la forêt primaire du Gabon, Assossa est un homme médecine puvi-pygmée. Héritier d’une lignée millénaire de chamanisme africain, il soigne les maux du corps et de l’esprit grâce à sa maîtrise de la pharmacopée sylvestre, riche de plus de mille espèces de plantes et autant d’arbres. Il est exceptionnellement de passage en France afin de récolter des fonds pour son projet d’école de la forêt.

Plantes & Santé : Quel est votre rôle en tant que chamane au sein de votre communauté puvi-­pygmée du Gabon ?

Assossa Soumouna : Mon nom occidental est Soumouna Ngoto Hervé, mais lorsque j’ai été initié aux rites de passage du bwiti (tradition initiatique la plus connue du Gabon, ndlr) par la famille de ma mère, j’ai reçu le nom d’Assossa. Le bwiti est une voie spirituelle animiste millénaire liée à la pratique de la plante sacrée iboga (Tabernanthe iboga). Sa consommation rituelle permet au maître initié de voyager entre les mondes physique et spirituel. Je suis donc chamane, maître nganga de ces rites bwiti car je suis garant de la santé de la forêt et de ma communauté. Ce chamanisme ancestral est très différent de l’approche des marabouts. Être chamane dans ma famille est inné, cela m’a été transmis par mes grands-parents maternels et mon oncle. Mon père, issu d’une autre tradition, m’a légué le rôle de juge coutumier, qui règle les litiges dans les familles ou entre voisins de la communauté. Enfin, je suis consulté pour soigner les maux physiques ou mystiques, pour nettoyer les mauvaises énergies grâce à ma connexion spirituelle avec la forêt.

P. & S. Comment avez-vous acquis cette connaissance des plantes et des arbres de la forêt primaire du Gabon ?

A. S. Je suis né au milieu de la forêt primaire des Abeilles, près de Koulamoutou, c’est un lieu important pour les Pygmées. On y trouve l’iboga, la plante maîtresse des rites bwitis, des arbres sacrés comme le kezavingo ainsi que du miel sauvage. Dès mon plus jeune âge, j’ai reçu de ma famille l’enseignement des rites bwitis et la pratique de la plante sacrée iboga. Tout petit, j’ai également servi auprès de vieux chamanes de différentes tribus qui m’emmenaient en brousse pour répondre à toutes mes questions. Parallèlement à ces initiations, j’ai acquis le savoir médicinal des différentes espèces de plantes et d’arbres en suivant mes grands-parents pendant des années. Toute la transmission se fait de manière orale, j’enregistre les informations dans mon cerveau et dans mon cœur. Je pratique cette pharmacopée depuis l’âge de 10 ans, je connais à ce jour plus de deux mille plantes et arbres. On peut te montrer une plante, mais si tu ne la pratiques pas, tu ne peux pas l’attraper et l’utiliser comme il faut.

La forêt primaire du Gabon

P. & S. Dans votre tradition chamanique du bwiti, intimement liée à l’animisme, en quoi les arbres sont-ils particulièrement importants et sacrés ?

A. S. Cette forêt est tout pour moi, c’est ma maison, c’est le ventre de ma mère. Ces milliers de plantes sont mes sœurs, ma famille. La forêt contient tout ce qui est essentiel, elle nous donne à manger, à boire, et permet aux animaux d’y vivre. Les arbres vivent, respirent, parlent et dansent comme nous. Et ils rechargent les êtres humains en leur fournissant aussi des remèdes. Ce sont des arbres sacrés, des arbres médecins. Nous les honorons dans nos rites en les nourrissant d’offrandes, comme du vin de miel ou de palme. On ne peut pas se séparer de la nature car nous sommes arbres, nous sommes animaux… C’est de cette façon que l’humanité peut continuer à exister.

P. & S. Comment se passent vos « consultations » ? Vous pouvez tout soigner ?

A. S Je peux soigner beaucoup de maladies physiques, maux de ventre, infections aux poumons, problèmes d’enfantement, troubles liés à l’acoolisme ou la toxicomanie… ou des maladies mystiques comme des envoûtements, mais je ne soigne pas tout. J’adresse certaines personnes à l’hôpital. Et il arrive aussi que des docteurs en médecine occidentale m’envoient des malades dans mon lieu de soin, mon temple bwiti situé à 15 kilomètres de la capitale, Libreville. Je pense à cet homme dont la fracture à la cheville restait ouverte même au bout de huit mois avec des chairs qui pourrissaient. Je l’ai accueilli, j’ai détecté son mal par mes visions où je vois le corps de l’intérieur et suite à mes soins, sa blessure a séché en deux semaines. Pour traiter mes patients, je n’ai pas de plantes en bocaux ou préparées, j’utilise toujours des plantes fraîches à l’état brut, pour éviter la fermentation. Le jour de l’arrivée du patient, je pars en brousse le temps nécessaire. J’entre dans la forêt avec son prénom, son nom et celui de ses deux parents. Je m’adresse ensuite à l’arbre qui pourrait le soigner. Les arbres sont comme les humains, il faut les honorer. Donc je parle à cet arbre comme lorsque je visite un parent : « Bonjour, excuse-moi de te déranger, je viens pour telle personne. Si je la soigne avec ton écorce, ta force, ta bénédiction, cette personne va-t-elle guérir ? ». J’attends alors sa réponse par vision intérieure et en pratiquant un oracle avec son écorce. L’arbre me répond, car je l’ai respecté dans sa maison. Ma pharmacie à moi, c’est la forêt. Selon les besoins, je fais appel à l’iboga, associée aux rites mystiques, ou simplement à la pharmacopée. En cas de paludisme par exemple, j’utilise différentes écorces d’arbres afin de couvrir le corps du malade après un bain de vapeur pour faire sortir le mal. Ces écorces viennent notamment du moabi ou du kevazingo, des « arbres mères » très énergétiques qui renforcent les articulations, fortifient le sang et le taux de fer dans le corps. Ils sont aussi efficaces en cas d’insuffisance rénale.

L’iboga (Tabernanthe iboga), la plante maîtresse du rite bwiti

P. & S. Votre tradition d’homme médecine, transmise de génération en génération, est-elle perméable à la société moderne, aux évolutions technologiques ? Et cette modernité est-elle une menace pour votre médecine traditionnelle ?

A. S. Je pense que notre premier ordinateur est notre cerveau, mais je ne suis pas opposé aux évolutions. Je me définis comme un tradi-­moderne ! Et je pense plutôt en termes d’échanges de savoirs. Nous connaissons la forêt primaire et nous pouvons l’enseigner aux autres ; les Occidentaux, eux, ont développé de nouvelles technologies, des téléphones portables. Et moi-même, j’utilise mon mobile quand je suis en forêt pour assurer des consultations à distance, via WhatsApp. Ça fonctionne très bien, c’est un progrès très appréciable. Il est grand temps aujourd’hui d’élargir et de transmettre nos savoirs utiles aux autres. En tant que gardien de la forêt, je dois utiliser toutes les technologies pour enseigner comment aimer et préserver nos frères et sœurs, les arbres et les plantes. Car la plus grande menace pour ma médecine, c’est la déforestation, le braconnage et le pillage de notre patrimoine végétal sacré.

Parcours

1979 Naissance à Koulamoutou, au Gabon.

1989 Première initiation aux rites ancestraux du bwiti, un chamanisme millénaire pratiqué au Gabon.

1994 Vision en rêve d’une « école de la forêt ».

2017 Participation à la Grande Assemblée des peuples autochtones, organisée au Brésil par le cacique Raoni, le grand chef kayapo.

2019 Premier voyage en Europe et découverte de la France.

2021 Tournée et collecte de fonds en France pour son école de la forêt.

Un projet d’école pour « apprendre » la forêt

À l’âge de 15 ans, Assossa a « vu » en rêve une grande école dans son village puvi-pygmée, ayant pour vocation de protéger la forêt primaire gabonaise. En effet, celle-ci est de plus en plus menacée par les trafics illicites de bois et de plantes, dont l’iboga, et par la pollution des rivières au mercure due à l’extraction de l’or. Pour mener à bien son projet, le chamane bénéficie du soutien de la jeune revue trimestrielle Natives, qui donne la parole aux peuples autochtones et défend leurs droits. Elle organise avec lui une collecte de fonds en France afin de l’aider à acquérir un grand terrain dans la forêt des Abeilles. Sur ces terres, Assossa imagine déjà son école ouverte à tous pour enseigner le culte du bwiti, la médecine traditionnelle, la communication avec la forêt, et même une culture agricole plus vertueuse… Une véritable initiation, pour former une nouvelle génération de gardiens de la forêt.

Si vous voulez soutenir le projet de l’école de la forêt : contacts.natives@gmail.com