Ce soir, Sur France 3 à 20 h 35, Julie Debazac dans « Les amants de l’ombre » : n’oubliez pas de la regarder !

Les amants de l’ombre

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Les amants de l'ombre


Résumé :

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, en France. Louise, jeune femme dont le mari est encore retenu prisonnier en Allemagne, s’éprend de Gary, un soldat noir américain arrivé dans son village avec son régiment. Blanche, l’adolescente de la famille a, quant à elle, vécu une autre passion dans les bras d’un soldat, un Allemand tué par les Américains. Les deux femmes devront affronter les rumeurs, les accusations et le mépris de leur communauté : Louise pour être tombée amoureuse d’un Noir, Blanche pour avoir fraternisé avec l’ennemi. D’autres incidents se produisent, impliquant de jeunes soldats américains, dont le meilleur ami de Gary, Sidney…

Casting :


Caractéristiques techniques :


Pays : France – Nationalité : français – Année de réalisation : 2009 – Durée : 1h30

Marie-Magdeleine Lessana et Gérard Huber : deux « pièces uniques » à rencontrer le mercredi 9 décembre à 19 h 30 (Ecriture & Psychanalyse) – Bienvenue à tous !

Deux « Pieces uniques » sur la scène de l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque (35 rue Jacob 75006) ! Début de la soirée-conférence, 19 h 30. Tout le monde est le bienvenu. Ils parleront de leurs derniers livres : Marie-Magdeleine Lessana Mon frère (Ramsay) et Gérard Huber Si c’était Freud (Bord de l’eau), psychanalyse , femmes, écriture avec le public.

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 « C’est l’être qui se dévoile dans l’écriture. On s’en imprègne, on est bousculé. La lecture nous laisse hantés. Mais par quoi exactement ? Quand on referme le livre se dégage de cette lecture un sentiment de « familiarité » qui n’est ni nostalgie, ni mélancolie, mais quelque chose qui lie certains êtres entre eux. Je crois qu’il s’agit de ceux qui ont traversé un point de non retour, Pasolini en parlait, ils se reconnaissent sans avoir à se le dire. C’est ça le livre Mon frère (de Marie-Magdeleine Lessana), cette sorte, rare, d’amour qui réveille. » Philippe David, extrait d’un commentaire écrit dans une librairie en ligne « Des Livres ».

 

huber_1253778116.jpgSi c’était Freud, l’imposante biographie que publie Gérard Huber, psychanalyste, spécialiste de bioéthique…  La biographie de Gérard Huber – la première, aussi exhaustive, qui soit signée par un auteur français – montre… qu’au portrait de Freud non seulement manquent quelques pièces, mais que certaines de celles qui le composent sont mal taillées ou usinées «après-coup», une fois Freud devenu le Freud de légende… «l’autobiographie est la matière même de son oeuvre», écrit Huber… Le biographe se trouverait donc bien embêté si, pour dissiper ces brumes, il n’ajoutait pas aux outils de la recherche biographique ceux de l’approche psychanalytique, aptes à saisir des aspects de la personnalité de Freud restés jusqu’à présent hors d’atteinte. C’est ce que fait Gérard Huber, sur ce thème de l’autoanalyse comme sur une infinité d’autres, tels que le transfert de Freud à Fliess, son rapport au judaïsme, à l’antisémitisme et à l’anti-antisémitisme, à la féminité, à la politique, son combat contre la maladie et la mort, ses références à Darwin, sa lecture de Nietzsche (ou «l’impératif de quitter Nietzsche»). Sa «biographie psychanalytique», touffue, ne négligeant aucun fait, qu’il soit concret ou psychique, effectue certes un travail sur ce que Freud, au moment même où il le vivait, a lui-même dit et analysé, mais aussi sur ce qu’il n’a pas dit, sur ce qui reste «inanalysé» ou sur ce que Freud laisse stratégiquement hors de son autoanalyse. Robert Maggiori (Libération)

lessana 5.jpgMarie-Magdeleine Lessana  est psychanalyste et écrivain.
En rapport avec son expérience de la clinique psychanalytique, elle fut enseignante en Science Humaine Clinique à l’Université Paris 7, consultante à la Maternité Saint Vincent de Paul à Paris, membre de l’Ecole Freudienne de Paris, elle a produit de nombreux enseignements de psychanalyse dans le monde et publié de nombreux articles particulièrement sur la féminité au tournant des années 1980.

En 1985 participe à la fondation de l’Ecole Lacanienne de psychanalyse à Paris.

Elle se dégage petit à petit de toute forme académique d’enseignement de la psychanalyse pour préférer l’écriture.

1993, elle prend part à la polémique sur la médicalisation de la procréation, démontrant que l’emprise médicale sur nos désirs d’enfant et sur nos désirs érotiques annonçait une infertilité d’époque :« Malaise dans la procréation », Albin Michel.

2000, au travers de cas célèbres de relation mère/fille, elle développe une nouvelle algèbre du féminin entre ravage et ravissement, « Entre mère et fille:un ravage » Pauvert.

2001, elle compose la réédition des érotiques de Georges Bataille illustrés à l’identique de ceux cachés sous le manteau, disparus depuis cinquante ans chez les rares collectionneurs riches et chanceux dans la monde, avec une postface: « De Borel à Blanchot:une joyeuse chance, Georges Bataille », Pauvert.

2002, « Chambre d’Accusation », roman Pauvert, un amour fulgurant et douloureux qui conduit aux portes de la prison et de la réhabilitation.

2005, Les lectrices de ELLE ont retenu son « Marilyn, portrait d’une apparition », Bayard, démonstration du talent de la star, qui a su chercher aux tréfonds de ses moments d’égarements la brillance de son art. L’auteur réhabilite l’artiste Marilyn dans sa singularité et montre à quel point on a eu tort de la traiter en « pauvre fille déprimée, suicidaire, et droguée ».

2006, « Ne quittez pas » roman,  Maren Sell éditions, comment un homme pense intimement son échec à vivre et désirer au travers des illusions contemporaines de la réussite.

2006, Participation au livre collectif « Amour fou », Maren Sell éditions, Arthur Miller et Marilyn Monroe se sont aimés et comment se sont-ils ratés, Miller a été hanté par cet inachèvement toute sa vie.

2OO9, « Mon frère », Ramsay. Le retour dans l’écriture de la lumière du lien d’enfance, poumon intime malgré les murs.

Les romans prolongent les essais en plus poétiques et plus intimes. 

Marie-Magdeleine Lessana nourrit son travail par un intérêt engagé pour d’autres formes artistiques à côté du roman: art plastique, spectacle vivant auquel elle participe.


photo gerard_huber.jpgGérard Huber est écrivain, psychanalyste, dramaturge. Il vient de publier la première biographie psychanalytique de Freud :” Si c’était Freud” (Ed. Du Bord de l’eau).
Professeur de philosophie, puis psychanalyste, il est titulaire du Doctorat de psychopathologie clinique et psychanalyse (Université Paris 7). Très vite, il s’est rendu indépendant des institutions psychanalytiques et a animé de nombreux séminaires de recherche et formation en psychanalyse, depuis Confrontation (1979) jusqu’à aujourd’hui, notamment en stimulant la controverse interdisciplinaire entre psychanalystes et biologistes, neurobiologistes, médecins, philosophes, sociologues, sujets vulnérables, juristes et spécialistes de la bioéthique, tant à l’hopital Antoine-Béclère (service du Pr Papiernik – 1985) qu’à l’Université Européenne de la Recherche, à l’Association Descartes (ministère de la Recherche, 1989-1997) et à Prospective 2100. C’est ainsi qu’il a organisé des colloques nationaux, européens et internationaux, notamment dans le cadre de Biomed 1, mais également à l’échelle mondiale (Unesco). Ses activités ont contribué au dialogue du Comité Consultatif National d’Éthique avec la société, à la création du Comité opérationnel d’éthique (COPE) du CNRS en 1991 (jusqu’en 1996), à la constitution d’une cellule scientifique de réflexion éthique dans le cadre de la mission de Noëlle Lenoir chargée, en 1991, du Rapport préparatoire au projet de loi bioéthique, à la suite de quoi il est aussi devenu, en 1993, vice-Président des Sciences fondamentales et appliquées (Commission  Nationale Française pour l’Unesco) et membre de la Délégation française. Chargé par Federico Mayor, DG de l’Unesco, et Augusto Forti, conseiller spécial, d’organiser la réflexion préparatoire à la Conférence m
ondiale des sciences (Unesco), en 2000, il est devenu, par la suite, chargé de mission du Président de l’Association Française contre les Myopathies/AFM-Téléthon. Depuis, il préside le club “Santé Solidarité” à prospective 2100.
Parallèlement, il a écrit de nombreux articles publiés dans la presse nationale et dans des revues, et de nombreux ouvrages parmi lesquels : Conclure dit-il sur Lacan (1981, Galilée), L’Égypte ancienne dans la psychanalyse (1986, Maisonneuve et Larose), l’Énigme de le délire (1988, Osiris), Freud, le sujet de la loi (1999, Michalon), L’Homme dupliqué (2000, L’Archipel), Anatomie de la séparation-Réponses à Jacques Derrida (2002, DeBoeck Université), Contre-expertise d’une mise en scène (2003, Editions Raphaël), Guérir de l’antisémitisme (2005, Le Serpent à plume),  Mala, une femme juive héroïque dans le camp d’Auschwitz-Birkenau (2006, Edition du Rocher), Ce quelque chose de juif qui résiste (2008, Ed. Du Bord de l’eau), Si c’était Freud (2009, Ed. Du Bord de l’eau).
Il a aussi écrit plusieurs pièces de théâtre : Vienne 1938 (2004, Safed edition, lue plusieurs fois à Venise et Paris), La Récréation d’une folle (inédit) et Freud Eros ou Thanatos? (avec le comédien et metteur en scène Patrick Olivier) qui se joue les 25-29 novembre 2009 à La Vieille Grille (Paris 75005). Et qui se jouera le 14 décembre après la Leçon de clôture du Colloque sur Freud qu’il donne au Centre Communautaire, 119 rue Lafayette, 75010, le 14 décembre 2009, à 19h30

En librairie le 4 décembre 2009, un long entretien d’Antoinette Fouque avec Marcel Gauchet sur La Gestation pour autrui (revue Le Débat – Gallimard)

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REVUE LE DEBAT – GALLIMARD
numéro 157 / novembre-décembre 2009
Directeur : Pierre Nora
EXPERIENCES AU FEMININ
Les enjeux de la gestation pour autrui
Entretien avec Antoinette Fouque

L’émancipation des femmes est sans aucun doute la plus importante transformation non seulement sociale, mais anthropologique de notre temps. Elle continue de se déployer, en faisant surgir des questions nouvelles. Elle oblige à réexaminer en retour quantité de points qui passaient pour plus ou moins établis, à commencer par l’identité féminine.
 
Le dernier dossier bioéthique arrivé à l’ordre du jour, du fait de la perspective de son inscription dans la loi, est celui de ce que l’on appelait jadis les « mères porteuses ». Antoinette Fouque expose les raisons qui lui font regarder cette « gestation pour autrui » comme une étape significative du mouvement de libération des femmes dont elle a été une pionnière.
 

France Infos interviewe Antoinette Fouque lors de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes (le 25 novembre 2009 à 15 h 46) – Questions posées par Laurence Jousserandot

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L’invitée du jour est Antoinette Fouque, cofondatrice du MLF , présidente de l’Alliance des femmes pour la démocratie et éditrice, elle lutte contre les violences faites aux femmes. Elle réclame un Grenelle sur la condition des femmes. La violence faite aux femmes a été déclarée « Grande cause Nationale » pour 2010. Antoinette Fouque vient de publier « Qui êtes vous, Antoinette Fouque ? » chez Bourin-Editeur (le 13.11.09). 

Interview par Laurence Jousserandot
 
 – Cofondatrice du MLF, Présidente de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, éditrice aussi, la lutte contre la violence faite aux femmes grande cause nationale pour 2010, c’est ce que vous réclamiez, vous depuis longtemps, c’est une victoire ou c’est le constat aussi d’une catastrophe ?
 
 – Les deux, mon colonel. Vous savez, depuis quarante ans la planète se dégrade mais en 2002 Jacques Chirac a dit « La maison brûle, nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas » à Johannesburg et depuis il y a eu un Grenelle de l’environnement et tout, toutes les politiques de droite et de gauche intègrent la dimension écologique.
 
Depuis quarante ans – je réponds à votre question – la situation des femmes s’est mondialement dégradée, comme toutes les situations humaines – il y a la crise – mais nous avons fait plus de progrès en quarante ans qu’en deux mille ans, avec la maîtrise de la fécondité, l’entrée massive des femmes dans le monde du travail, surtout en Occident. Il y a quarante ans, les femmes possédaient 1% des richesses mondiales ; aujourd’hui, c’est 2%. Vous me direz « ce n’est rien », mais elles produisent deux tiers des richesses mondiales. Les femmes produisent deux tiers des richesses mondiales, donc j’appelle depuis des années à quelque chose comme un Grenelle des Femmes, qui serait à la fois une prise de conscience et surtout une volonté politique, une globalisation d’un programme politique sur la condition des femmes, comme ça a été fait en Espagne, je l’ai signalé, depuis près de vingt ans.
 
Donc prendre conscience des violences, de la misère des femmes, de la pauvreté – ce sont les pauvres parmi les pauvres – mais aussi de la formidable richesse qu’elles donnent à l’humanité. Sans planète Terre il y a plus d’humanité, c’est pour ça qu’il faut sauver la planète. Si les femmes deviennent une espèce en voie de disparition comme les ours blancs, plus d’humanité non plus.
 
 – Alors, Antoinette Fouque, vous avez quand même beaucoup parlé du phénomène de « retour de bâton », est-ce que vous pourriez nous expliquer en quelques mots ?
 
 – Non, le retour de bâton, écoutez : une longue évolution, comme celle dans laquelle nous sommes entrées, de condition historique des femmes, qui est très récente puisque le droit de vote pour les femmes est du début ou de la fin du XXème siècle – il y a encore des pays où c’est très problématique – il y a des avancées mais pas de manière linéaire.
 
Il faut compter les avancées, tous les droits acquis et surtout compter avec une contamination par le bien. S’appuyer sur le progrès, prendre conscience de ce qui reste à faire, avoir des politiques globales puisque le monde c’est chez nous. Il y a une jeune femme d’origine indienne qui a été brûlée, comme Sohane a été brûlée vive en 2002, comme Ghofrane a été lapidée – peu importe leurs pays d’origine – c’est chez nous que ça se passe. Là c’est à Meaux, donc il faut globaliser ces politiques, penser non seulement les violences, que les femmes sont des victimes mais surtout que les femmes sont des créatrices de richesses et peut-être la dernière ressource de l’humanité pour sortir de la crise de toutes les crises que nous allons encore traverser.

Christine Clerc rend compte du spectacle de Eve Ensler et du nouveau livre d’Antoinette Fouque (Valeurs actuelles du 3 décembre 2009)

cclerc.jpgQuelle semaine ! Par Christine Clerc
Pour un peu de tendresse
Christine Clerc le jeudi, 03/12/2009
dans VALEURS ACTUELLES

Attention! Là, nous entrons “dans le dur”! Il ne s’agit plus de discuter du sexe des anges – de savoir si les femmes constituent “une minorité visible” ou plus de la moitié de l’humanité. Il n’est plus temps de se déterminer pour ou contre la parité. Le sujet, c’est la mort. Cent cinquante-sept femmes tuées chaque année,rien qu’en France, par leur compagnon ; des dizaines, des centaines de milliers violées, torturées, massacrées dans le monde. À l’invitation des Éditions des Femmes, la dramaturge américaine Eve Ensler, auteur des Monologues du vagin (traduits en 45 langues et joués en France devant plus de 700 000 spectateurs) réunit ce lundi soir au Théâtre Michel plusieurs stars – Marie-Christine Barrault, Andréa Ferréol, Christine Orban, etc. – qui lisent chacune un témoignage.

42061081.jpg5342.jpgDéfilent les villages africains en flammes, les femmes enceintes éventrées, les fillettes excisées, les petites prostituées asiatiques qui mourront du sida à 17 ans, l’adolescente bosniaque emmenée par les soldats… Pourquoi cette haine,parfois attisée par les grands prêtres, du corps de la femme ? Et pourquoi cette lâcheté générale devant les atrocités qu’on lui fait subir ? « J’aimerais que tous ces événements ne se soient pas déroulés comme je vous les ai racontés », conclut l’écrivain Carol Michele Kaplan dans le beau texte lu par Daniel Mesguich, où elle imagine qu’un homme, témoin de l’horreur, s’est dressé en chevalier blanc pour intervenir. «Mais ce n’est pas le cas : le soldat a tué… et je n’ai pas pris la parole pour défendre la jeune fille fouettée à mort. J’ai tourné le dos… »

La philosophe Antoinette Fouque a son explication, qu’elle nous livre dans un ouvrage d’entretiens avec Christophe Bourseiller : contrairement à ce qu’ont prétendu Freud et Lacan,les femmes n’envient pas le sexe des hommes,mais les hommes envieraient – certains,jusqu’à la fureur– la capacité des femmes à donner la vie. (…)

Sur le sentiment de compassion : un important dossier signé Martha Nussbaum dans Le Magazine Littéraire de décembre 2009

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Le Magazine littéraire – Décembre 2009

Ils ont participé à ce numéro

Martha Nussbaum. Née en 1947 à New-York, spécialiste de philosophie antique et de philosophie antique et de philosophie du droit, elle est professeur émérite à l’Université de Chicago. Elle a publié une douzaine d’ouvrages, dont « The Fragility of Goodness, The Therapy of Desire, et, en français, Femmes et développement humain. L’Approche des capabilités » (éd. des Femmes)

*** Dossier « Un monde sans pitié » – sur George Orwell

Extraits inédits d’une méditation parfois critique sur 1984, par une influente philosophe américaine. Elle interroge ici, à travers Orwell, les fondements du sentiment de compassion.

(…) par Martha Nussbaum (trad. par Camille Chaplain, éd. des Femmes, 400 p., 25 euros)

L’IVG, une victoire du MLF à protéger. (émission « Ca vous regarde » sur La Chaîne Parlementaire, le 30.11.09) – Avec Michèle Idels, Vice-Présidente de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie

historique_IVG.jpgLundi 30 novembre 2009 de 20 h à 20 h 40, Arnaud Ardouin consacre son émission « Ca vous regarde » sur La Chaîne Parlementaire à « L’IVG un droit à protéger ? ».

Michèle Idels, Vice-Présidente de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, qui a rejoint le MLF derrière Antoinette Fouque dès 1971, était sur le plateau réunissant quatre invitées. Notez que Michèle Idels raconte son parcours dans un livre collectif « Génération MLF de 1968 à 2008 » paru aux éditions Des femmes et qu’Antoinette Fouque, qui préside l’Alliance pour la Démocratie, a écrit un livre d’entretien avec Christophe Bourseiller (Bourin-Editeur).

Les autres invitées sont Bérangère Poletti, députée UMP des Ardennes et sage-femme ; Marie-Pierre Martinet, Secrétaire Générale du Planning familial ; Joëlle Bellaïche-Allard, gynécologue, du Comité Consultatif National d’Ethique. Durant l’émission un reportage sur un centre hospitalier est diffusé.

Pour voir l’émission, c’est ici : http://www.lcpan.fr/emission/78066/video

 

Alan Argoul n’aime pas Marguerite Duras, mais notre coffret, SI !!! – 1er décembre 2009 (blog du Monde.fr)

Mardi 01 décembre 2009

Par Alan Argoul http://argoul.blog.lemonde.fr/2009/12/01/marguerite-duras-ecrire/)

Benoît Jacquot filme à Paris Marguerite Duras dans son appartement, lui racontant la mort du jeune aviateur anglais de vingt ans. Dans un second film, elle parle de l’écriture dans sa maison de Neauphle-le-Château. Fanny Ardant lit les deux textes sur un CD à part ; elle y ajoute la nouvelle ‘Roma’. marguerite-duras-la-mort-du-jeune-aviateur-anglais-dvd-et-cd-lus.1259166181.jpg

Je n’aime guère Marguerite Donnadieu dite Duras. Née au début de l’autre siècle de deux profs, petite-bourgeoise égocentrique dans le monde colonial, enamourée d’hormones au point de n’écouter que son vagin avec le premier venu, une liaison avec un riche homme d’affaires asiatique pour s’en sortir, tour à tour publiant dans la collaboration puis activiste dans la Résistance in extremis aux côtés de François Mitterrand, évidemment communiste en 1944 pour se faire pardonner ses hésitations, mariée à Robert Antelme mais amante de Dionys Mascolo durant la déportation de Robert, avant de larguer Dinys pour Yann Andréa Steiner (un plus jeune) – on a là tous les retournements de veste d’une parfaite égoïste qui suit ses émois et surtout la mode des autres.

Regardez comme je suis belle en ce miroir ! Elle sera bien évidemment contre la guerre d’Algérie, contre de Gaulle, pour Mai 68, féministe Villemain dans ‘Libération’, éprise de cinéma – toujours où « il faut » être. C’est l’onction ciné qui fera d’elle l’égérie du gauchisme intello féministe. Tout un monde… étroit, germanopratin (quartier qu’elle habitait), épris d’alcool et de fumée. Une intellectuelle à la mode qui fait la Morale – avec la légèreté des croyants pour les pires dictatures, du moment qu’elles sont estampillées « progressistes ».

De façon quelque peu névrotique, elle recycle indéfiniment ses amours transgressifs dans ‘Un barrage contre le Pacifique’, ‘L’amour’, ‘L’amant’ (son meilleur livre), ‘Hiroshima mon amour’, ‘L’amant de la Chine du nord’, etc. Elle plaît non pour ce qu’elle a fait ou écrit, mais beaucoup plus pour ce qu’elle a représenté symboliquement pour les résistants de la dernière heure, les féministes, les gendegôch, les zartistes de ciné. Tout se petit monde qui se gonfle comme la grenouille, se croiyant maître à penser de la French Kultur – admis à l’universel. Quelque chose comme la voix de Dieu sur la terre.

« Ecrire, c’est ne pas parler », dit la Duras. Dire à haute voix les textes écrits, c’est faire parler l’écriture, ce qui est différent. On ne parle pas comme on écrit, en français. C’est plus lent, plus réfléchi, avec des mots plus compliqués et plus précis. Parler est un spectacle, pas écrire, qui est plutôt une intimité. Quand la confession redevient théâtre par la magie du livre lu, c’est une autre expérience qui commence. Et c’est intéressant malgré le côté peu recommandable de la dame.

L’écrit, l’image, la voix, vous avez tout dans ce Durrassique Pack aux éditions des Femmes. Il faut aimer mais, si c’est le cas, régalez-vous car le pack est très bien fait pour un prix serré !

Marguerite Duras, Ecrire – La mort du jeune aviateur anglais – Roma, 1 DVD et 2 CD lus par Fanny Ardant, éditions Montparnasse et Des Femmes – Antoinette Fouque, novembre 2009, 29.99€

Venez rencontrer Sylvie Bourgeois-Harel, à l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque, lundi 30 novembre, à 18h30 !!!

Antoinette Fouque fête Sylvie Bourgeois-Harel !!!

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Invitation à sa dédicace de

Brèves enfances

agrémentée de lectures par Cyrielle Clair, Florence Darel, Gabrielle Lazure et Stéphanie Bataille.

à l’Espace Des femmes, 35 rue Jacob, 75006 Paris, 18h30

Brèves enfances  

34 enfants se racontent

34 regards drôles et cruels sur les adultes que nous sommes

 

Tous les personnages de ces 34 nouvelles sont des enfants entre 7 et 11 ans qui racontent leurs préoccupations, qu’ils soient enfant de curé ou de couple homo, enfant témoin des trahisons ordinaires du couple, enfant de famille décomposée ou recomposée ou enfant des démissions ordinaires, on ne peut rien leur cacher, même du plus sordide, et pourtant ils gardent en eux leur simplicité et leur sagacité, et aussi leur immense capacité d’indulgence et d’amour.

 

Sylvie Bourgeois-Harel tisse avec une douceur et
une habileté remarquable le portrait en creux de ces enfances écourtées par une maturité acquise trop vite au spectacle intime du monde des adultes, de ses pieux mensonges et de ses arrangements secrets ordinaires. En écrivant toutes ses nouvelles au “je” Sylvie Bourgeois-Harel a su retranscrire la musicalité de la tonalité de l’enfance.

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Sylvie Bourgeois-Harel a publié son premier roman Lettres à un Monsieur en 2003 aux éditions Blanche. L’année suivante paraît chez Fayard son deuxième ouvrage, L’amour libre. Elle est également l’auteur de plusieurs nouvelles (La Gloire de l’amour. J’aime mon mari… ). Elle a co-écrit, plusieurs scénarios avec son mari Philippe Harel, ou Edouard Waintrop et Eric Assous dont le plus connu est Les Randonneurs à Saint-Tropez.

« Mon papa est curé. Tout le monde le sait, mais personne ne le dit. Je suis dans une école privée que le diocèse a payé. Je le sais. C’est comme ça que sont élevés les enfants des curés. Il paraît qu’on est nombreux à attendre que notre père change de métier. Moi je voudrais qu’il soit pompier. C’est peut-être dangereux comme métier, mais au moins j’aurais un papa. Quand mes copains me demandent comment s’appelle mon père, je dois répondre que je n’en ai pas. C’est dur de dire que je n’ai pas de papa alors que quand même tous les soirs, j’embrasse le curé de la paroisse. »

 

*****

 

ss.jpgLIVRES

Lettres à un monsieur Editions Blanche. 2003

L’Amour libre Fayard. 2004

Brèves enfances Au diable vauvert. 8 octobre 2009

 

NOUVELLES

Paru le 8 octobre 2009 au Diable Vauvert – Nouvelles –  224 pages – 17 €

ISBN 978-2-84626-209-5 – VAU 1968 – Diffusion CDE-SODIS

La gloire de l’amour Recueil collectif. Aime-moi encore.

Editions Nicolas Philippe. 2004

 

J’aime mon mari Recueil collectif. Extases de Femmes.

Editions Blanche. 2006

Bernard Recueil collectif. Doudou.

Editions Anabet. 2006

Basquiat Recueil collectif. Bordel. Basquiat.

Editions Stéphane Million. 2008

Un imposteur Recueil collectif. Bordel. Imposteur.

Editions Stéphane Million. 2009

Amour, Culture et Politique Recueil collectif. Bordel. Rat Pack.

Editions Stéphane Million. 8 octobre 2009

 

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SCENARIOS

Les randonneurs à Saint-Tropez co-scénariste

réalisé par Philippe Harel

sortie en salles en avril 2008

Une vie française co-scénariste (d’après le roman éponyme de Jean-Paul Dubois)

 

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Un homme inconsolable co-scénariste

(d’après le roman Une année sous silence de Jean-Paul Dubois)

Mémoires de mai co-scénariste

documentaire réalisé par Philippe Harel

diffusion sur Canal+ en mai 2008

La Faute co-scénariste. Productions Les films de la Baleine/SND  

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GALA 

Avec BREVES ENFANCES, Sylvie Bourgeois nous prend par la main pour nous faire basculer dans le monde de l’enfance. Trente quatre nouvelles, et autant de portraits tendres et de regards plus tout à fait innocents sur un monde adulte composé, recomposé.

 

LE FIGARO

Que pensent les enfants des familles décomposées, des couples homosexuels, des adultes qui les entourent? Dans BREVES ENFANCES, Sylvie Bourgeois se glisse dans leur peau pour raconter ce qui se passe dans la tête de ceux qui ont ainsi grandi trop vite.

                                                

 LE DAUPHINE LIBERE

Ce bouquet de BREVES ENFANCES s
’exhale en purs moments de bonheur de lecture. On s’émeut, on compatit, mais surtout on rit aux éclats.

 

 

LESBIA MAGAZINE

Il y a beaucoup d’étonnantes trouvailles dans ces nouvelles et Sylvie Bourgeois a un sens réel de la chute. Un livre très sensible, très bien écrit, à la fois plein de fraicheur et de gravité, bref un libre enchanteur.

 

OBIWI

Sylvie Bourgeois nous convie bien davantage à une plongée en apnée dans les gouffres de l’abandon, du manque d’amour, de l’alcoolisme et des désillusions en chaîne Il y a du Régis Jauffret, celui des Microfictions, dans Brèves enfances. Avec, à la clef, la même nausée face à la lâcheté et à l’égoïsme des adultes. Un livre qui nous renvoie aussi à nos propres manquements.

 

PARIS-NORMANDIE/LE PROGRES DE FECAMP/HAVRE-LIBRE

En une trentaine de petits textes, Sylvie Bourgeois donne la parole aux gamins, aux enfants « star » comme aux fils de curé( !). C’est drôle, impertinent, parfois triste mais il flotte dans ce recueil de textes une infinie tendresse. A découvrir.

 

Sylvie-Bourgeois-Harel, Romancière. Scénariste 

(pour la découvrir, lisez Basquiat en cliquant sur le lien titre.)

Livres Hebdo n’a pas oublié de noter la sortie du livre de Eve Ensler ! (27.11.09)

Ensler_couv.JPGLIVRES-HEBDO / Le 27 novembre 2009 Br. 18 euros / ISBN : 978-2-7210-0585-4

00908 Des mots pour agir contre les violences faites aux femmes : Souvenirs, monologues, pamphlets et prières / Eve Ensler et Mollie Doyle, préfaces de Rama Yade et Nicole Ameline, postfaces de Jane Fonda et Antoinette Fouque – Paris, éd. Des femmes-Antoinette Fouque, 2009 – 280 p., 21 x 14  cm *** Des textes aux genres et aux styles d’écriture divers sur la violence faite aux femmes sous toutes ses formes : sadomasochisme, violence conjugale, travail etc Ils ont été écrits à l’origine pour être mis en scène lors du festival Until the violence stops organisé en 2006 à New-York. La version française contient aussi des textes de T. Nasreen et C. Berling ainsi que des données européennes. Tout public.