
Rencontre Biodiversité autour de Socotra le 8 juin

Guilaine Depis, attachée de presse (Balustrade)
Rampe de lancement ! Appuyez-vous sur la balustrade !
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Trois événements « Socotra, des dragonniers et des hommes » auxquels vous êtes invités durant l’exposition de Benoit et Cécile Palusinski
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L’exposition « Socotra, des dragonniers et des hommes » (photographies de Benoit Palusinski, textes de Cécile Palusinski) aura lieu du 5 au 14 juin 2024 au coeur de Saint-Germain des Prés, à l’Hôtel La Louisiane (tous les jours de 17h à 20h) 60 rue de Seine 75006 Paris.
Vernissage mercredi 5 juin à 19h
Rencontre Biodiversité samedi 8 juin à 16h avec Leli Anvar à 18h « L’arbre de vie en littérature persane », Charles Cohen, forestier à Paris après avoir exercé ce métier méconnu dans le nord de la Colombie britannique, Françoise Cadol (podcast « Le frisson des arbres »)
Soirée Poésie mercredi 12 juin à 19h avec Eric Poindron, Sapho, Charlotte Saliou, Prince Roro…
Inscriptions obligatoires pour les 3 événements par sms 06 84 36 31 85
Contact presse : guilaine_depis@yahoo.com
Créé en 2004, Facebook connecte aujourd’hui presque trois milliards d’humains à travers le monde, ce qui suscite à la fois passions et critiques. Accusé de manipuler les données, de voler du temps de vie, Mark Zuckerberg laisse rarement indifférent. Journaliste et éditeur de presse, Alexandre Arditti a, lui, imaginé le meurtre de l’entrepreneur, à travers un polar bref, sec, au titre programmatique. Par Étienne Ruhaud.
Tueur d’un certain âge, face à un flic lui-même d’un certain âge, Travis tente de justifier son crime par des motivations idéologiques profondes, sous l’œil désabusé du commissaire Gerbier et de ses collègues. À mi-chemin entre le thriller et la pièce de théâtre, faisant la part belle aux dialogues, L’assassinat de Mark Zuckerberg demeure assez concis, tout en embrassant un certain nombre de grandes thématiques contemporaines.
Paris, de nos jours. L’actualité est marquée par une série de scandales, d’affaires de corruption, et par l’assassinat de diverses personnalités : les ex-présidents François Hollande et Donald Trump, Angela Merkel, Jeff Bezos, le PDG d’Amazon, etc. Alors en France, Mark Zuckerberg, donc, est exécuté par balles au début de sa conférence, dans un amphithéâtre de la Sorbonne.
Immédiatement arrêté, Patrick Travis, la cinquantaine, passe rapidement aux aveux, face à Gerbier, divorcé, sans grandes illusions quant à la condition humaine. S’ensuit un long dialogue entre deux hommes d’une même génération.
Supérieurement intelligent, opposé aux réseaux sociaux, sources de divertissement et de manipulation, Travis apparaît rapidement comme une sorte de vieux con légèrement dépassé ; incapable d’accepter la modernité, la venue (inéluctable, selon Gerbier), du transhumanisme. Membre du groupe militant Table rase, Travis souhaite ainsi une sorte d’impossible retour en arrière, et se heurte aux oppositions, aux doutes de son interlocuteur. La fin du roman réserve une surprise singulière aux lecteurs.
Faisant la part belle aux dialogues, Alexandre Arditti nous offre donc ici une fiction quasiment théâtrale, et qu’on imaginerait volontiers portée sur scène.
L’essentiel du livre est ainsi constitué par une conversation, à bâtons rompus, entre Gerbier et Travis, chacun portant la contradiction à l’autre, tout en vidant une bouteille de whisky. Pour un peu, nous pourrions évoquer Garde à vue, le fameux film de Claude Miller mettant en scène Michel Serrault, Lino Ventura et Guy Marchand.
Loin d’être terre-à-terre, les propos ici tenus approchent pourtant de la réflexion sociétale et philosophique. S’écharpant sur de grandes questions, Gerbier et Travis semblent partager le même désabusement. À cette différence près que Gerbier se révèle totalement fataliste, acceptant passivement l’évolution d’un monde qui lui déplaît, quand Travis, mégalomane, pense pouvoir inverser le cours des choses, lutter (entre autres) pour la démocratie.
Court, concis, composé de petits chapitres, chacun portant un titre, L’assassinat de Mark Zuckerberg vaut aussi par un suspense maintenu de bout en bout, jusqu’à la surprise finale, à l’ultime retournement.
Écrit dans un style à la fois sobre et efficace, typique du genre polar, L’assassinat de Mark Zuckerberg paraît très (trop ?) ambitieux. En évoquant un groupe terroriste lambda, sorte d’« Extinction/rébellion » en plus violent, Alexandre Arditti illustre aussi les débordements auxquels peut aboutir l’idéologie anti-progrès, luddite.
Le propos s’avère donc, en soi, intéressant, car original. On pourrait toutefois faire reproche à l’auteur de ne pas approfondir suffisamment, d’avoir voulu viser trop haut, sans pour autant développer. Dès lors, il s’agit d’accepter un parti, un choix sans doute discutable d’économie narrative.
Cette histoire est une fiction, une parabole, presque une dystopie, selon les propres termes d’Alexandre Arditti, interviewé par Marc Alpozzo pour le magazine Entreprendre.
Par Yves-Alexandre Julien – Journaliste Culturel
Francis Coulon, ancien directeur financier dans des entités prestigieuses telles que DANONE et LVMH, et auteur du révélateur “Sortir de la société en crise” paru chez VA Éditions, décortique en 5 parties et 21 chapitres avec finesse entre autres les mécanismes qui régissent l’économie dans le prisme de l’utilitarisme au service de l’intérêt collectif.
Des cas concrets, des films à titre d’exemple, une bibliographie d’Aristote à Thomas Piketty construisent la réflexion de Francis Coulon alliant l’utile à l’agréable comme si d’ailleurs, on pouvait résumer l’utilitarisme ainsi.
L’auteur crée un fil d’Ariane entre la microéconomie du panier quotidien et la macroéconomie des politiques publiques, proposant une harmonie envisageable développée dans les principes de l’utilitarisme et de la libre concurrence.
I. La mise en pratique de l’utilitarisme dans la sphère publique
La démarche utilitariste d’une manière générale Francis Coulon l’aborde tout au long de son remarquable ouvrage « sortir de la société en crise. » Il y explique avec précision comment elle se distingue par sa simplicité et son souci d’efficience. En évaluant les avantages et les inconvénients d’une décision pour l’ensemble des parties concernées, elle cherche à maximiser l’utilisation optimale des ressources disponibles. Cette approche, pertinente pour la sphère publique où les budgets sont limités, nécessite une évaluation rigoureuse des politiques publiques, à la fois en amont et en aval. En respectant les critères d’efficacité, de justice et de liberté, les gouvernements peuvent mieux répondre aux attentes des citoyens et conduire des réformes plus équitables et efficaces.
Cette approche, dénuée d’idéologie et basée sur l’examen des conséquences des actions, pourrait offrir des réponses concrètes aux défis individuels et collectifs auxquels nous sommes confrontés.
Cette étude, centrée sur les conséquences des actions plutôt que sur des convictions préétablies, peut être illustrée par les travaux de Jeremy Bentham et John Stuart Mill. Francis Coulon s’y réfère grandement dans son livre.
Dans son ouvrage “Introduction aux principes de la morale et de la législation”, Bentham développe l’idée que les actions doivent être jugées selon leur capacité à accroître le bonheur global. Mill, quant à lui, dans “L’utilitarisme”, explore comment les actions devraient être guidées par le principe du plus grand bonheur.
« Bentham et Mill m’apparaissent comme modernes, ouverts et profondément humanistes. Ils vont contribuer au progrès de leur pays, en favoriser la libéralisation et faire reconnaître les droits de nombreuses minorités… » (P.39)
John Stuart Mill, dans son ouvrage “Utilitarianism”, soutient que “l’action est bonne si elle tend à promouvoir le bonheur”. Cette idée centrale de l’utilitarisme trouve écho aussi dans la pensée de Jeremy Bentham, qui affirme dans “An Introduction to the Principles of Morals and Legislation” que “le plus grand bonheur du plus grand nombre est le fondement de la morale et de la législation”. Ainsi, en mettant en pratique l’utilitarisme dans la sphère publique, il convient de considérer les conséquences de nos actions sur le bien-être général. Comme le souligne Peter Singer dans “Practical Ethics”, “nous avons une obligation morale de maximiser le bien-être des autres”. Cette approche éthique invite les décideurs politiques à prendre des décisions qui maximisent l’utilité collective et à promouvoir le bien-être de tous les membres de la société, tout en tenant compte des droits et des intérêts de chacun, comme le suggère aussi Amartya Sen dans “The Idea of Justice”. Ainsi, en intégrant ces principes utilitaristes dans les politiques publiques comme Francis Coulon le développe lui aussi en miroir de ces spécialistes et d’une manière étayée et convaincante dans son ouvrage « sortir de la société en crise » il est alors possible de viser un plus grand bonheur et une meilleure qualité de vie pour l’ensemble de la communauté.
Dans son ouvrage, Francis Coulon explore effectivement en profondeur les fondements et les implications de la philosophie utilitariste dans un panorama chronologique et historique bornant ses limites et celles de l’empirisme pour arriver à définir l’utilitarisme comme une philosophie moderne avec la question de la rationalité économique jusqu’à penser le libéralisme conduire à la démocratie.
Coulon met en lumière la vision de Bentham selon laquelle “le bonheur est la finalité de la morale et de la législation”. En établissant un lien avec la mise en pratique de l’utilitarisme dans la sphère publique, on peut considérer les analyses de Coulon comme un guide pour comprendre comment les principes utilitaristes peuvent être appliqués dans les politiques publiques. Francis Coulon met en avant la nécessité de mesurer les conséquences de nos actions en termes de bonheur collectif, tout en reconnaissant les défis et les critiques auxquels l’utilitarisme est confronté. Ainsi, son travail offre un éclairage précieux pour explorer les implications pratiques de cette philosophie dans la prise de décision politique et sociale avec un regard particulier sur la France avec des objectifs prioritaires de réduction des dépenses publiques et de revalorisation du travail et de l’entrepreneuriat entre autre (P. 213) et les thèmes d’actualité comme l’intelligence artificielle ( P.129) pour ne citer que ces sujets cruciaux du quotidien.
Valérie Gans, une autre voix pour établir une nuance – grande absente du discours ambiant
Longtemps critique littéraire au Figaro Madame, Valérie Gans a publié de nombreux romans dans des maisons d’édition dont le nom n’est plus à faire. Lattès, Payot, Flammarion…Ses sujets touchent les femmes et les hommes, le couple, la famille, l’amour et ses affres, la vie de tous les jours. D’autres romans sous despseudos confirment sa prolificité – un petit côté chick lit mais littéraire, habile, léger et soudainement profond : des phrases qui marquent, obligeant à s’arrêter pour mieux les absorber.
Une question se pose, au sujet de son tout dernier roman, intitulé La question interdite, justement… Pourquoi ne pas l’avoir publié dans une de ces maisons dont le nom n’est plus à faire? N’en aurait-on par hasard pas voulu dans les milieux de l’édition mainstream – les milieux dominants – où tout se joue?
En effet, Une Autre Voix est le nom de la maison d’édition que Valérie Gans vient de fonder à Paris. Premier roman paru, le sien. Quel courage, quel enthousiasme, alors que La question interdite et l’éditrice fraîchement débarquée sur le terrain ont toutes les chances d’être broyées par le bulldozer officiel. Mais peut-être pas. Valérie semble solide, déterminée. Longtemps expatriée au Moyen-Orient, la journaliste a œuvré dans le monde cruel de la publicité, des médias, de l’édition. Jusqu’à maintenant, si l’on en croit les notices à son sujet, elle y a été fort bien accueillie.
C’est l’indignation qui a conduit Valérie Gans à publier son roman dans sa propre maison d’édition et à s’avancer sur la piste avec audace et résolution, comme un Cessna suivrait un 747 de toute la puissance de son seul moteur. Le tarmac n’est-il pas le même pour tous les appareils? Il y aurait peut-être lieu d’aller fouiner dans la tour de contrôle, pour voir réellement ce qui se passe.
Ce qui se passe, c’est que, de nos tristes jours, tout ne peut pas être dit. L’éditrice, la romancière, l’essayiste, tout compte fait, n’en peut plus de cette censure, de cette hypocrisie galopante – un sérieux Covid, cette fois clairement létal – une maladie nommée wokisme ayant germé dans les miasmes de la doctrine appelée rectitude politique, un virus d’une extrême perfidie qu’on attrape avec ou sans masque, avec ou sans vaccin – très peu d’épargnés dès lors roués de coups, bombardés de pierres et d’injures, exécutés. De quoi vomir. En effet. Si on tient à sa vie, il vaut mieux se camper du côté de la sphère de la victimite transformée en culte, sinon pas de salut. Les « donneurs de leçons, philosophes de comptoir, justiciers sur la toile », décrit Gans, ont tous les pouvoirs. Ils dévoreront leur proie jusqu’à l’os.
Dans ces conditions, comment proposer à l’édition mainstream (celle qui engage maintenant des sensitive readers pour obtenir les prix vendus d’avance) un roman sur l’inverse de ce que prêche la pensée unique, le sacro-saint narratif – la doxa? Un roman allant à contre-courant du seul courant en vigueur ne sera pas publié, point final. Cela n’est plus possible depuis que pour survivre selon le code des nouvelles convenances, il faut marcher sur des œufs, prendre des gants blancs, se munir de pincettes, se vautrer dans les euphémismes, se confondre en bienveillance, se moudre dans l’inclusion, se réclamer d’une morale immaculée, d’une vertu irréprochable – quelle satisfaction de léviter en intouchables, aux yeux et au vu de toute la société. Une jouissance, certainement. Alors un roman sur une jeune fille de quatorze ans manipulée par sa mère et responsable du suicide du vidéaste qui l’a filmée nue, c’est La question interdite, le sujet interdit, le thème interdit. On n’y touchera pas.
À l’heure de #MeToo, du mouvement « Balance ton porc! » et de slogans genre «Acteur, violeur, ta bite dans un mixer! », ce qui sera digne de publication est l’histoire du gros dégueulasse pédophile qui a abusé la pauvre ado perdue et traumatisée, celle du grand-père libidineux, de l’oncle pervers, du réalisateur vicieux, du comédien salace, celle des chairs abusées, des jeunes innocentes perdues et traumatisées, des psychés foutues à vie. On vous vénère, victimes, on n’en a que pour vous. On veut lire votre malheur, en parler, le répandre, et surtout pas passer à autre chose après avoir essayé de comprendre, puisque comprendre n’est pas juger… Mais on sait cela, n’est-ce pas?
Quant aux petites anonymes de neuf ans, tripotées, harcelées, brisées par un instituteur, un concierge, un chauffeur d’autobus, un jardinier! Allez vous rhabiller. Ce sont les porcs célèbres, ceux qui ont de l’argent, du pouvoir, de la superbe et du succès qu’on veut abattre – des artistes flamboyants, des politiques aussi. Il faut bien alimenter la nouvelle de l’actualité à même les meilleures tables. Bien sûr, cela ne veut pas dire que les agresseurs n’existent pas. Là n’est pas la question.
Interdite ?
Valérie Gans est représentée à Paris par l’attachée de presse Guilaine Depis, directrice de l’agence Balustrade (son agence). Une autre qui n’a pas froid aux yeux et qui s’insurge contre les dérives d’un mouvement qui, au départ, au tout départ, évidemment, avait du bon. Mais depuis ce temps déjà très ancien, le macho a disparu dans un trou de souris, l’homme a été psychiquement bien castré et se comporte désormais comme un lobotomisé, pourquoi encore en rajouter une couche? Guilaine Depis défend les indéfendables d’aujourd’hui, chevauchant les médias sociaux avec son sourire éblouissant, sa grâce d’écuyère accomplie – une guerrière aux allures de star discourant comme un ministre qui aurait quelque chose à dire. Ça fait du bien de voir ça. Ça change. Ça repose de la bêtise devenue dogme, enfin on a le droit de reprendre son souffle.
Le communiqué de presse qu’elle a concocté pour présenter Une Autre Voix est parfaitement clair. Cette nouvelle maison d’édition veut ouvrir les yeux, être libre, briser le déni parce que par peur, nous sommes soumis à la Cancel Culture, au wokisme, au #MeToo, à la réécriture de l’Histoire et des livres, à la déconstruction des relations hommes-femmes et de l’amour…
L’amour…
Tiens!
Et s’il revenait, au lieu de la haine et du mépris généralisé véhiculé sur tous les écrans de ce monde?
Des femmes comme Valérie Gans et Guilaine Depis tentent actuellement une manœuvre audacieuse, voire risquée : faire la part des choses. De nos jours, cela tient pratiquement de la gageure. Cependant, il s’agit bien de la seule voie pour rétablir l’équilibre. Beaucoup de funambules du discours officiel gagneraient à s’en souvenir.
Ainsi la nouvelle maison d’édition souhaite aborder tous les sujets de société sous tous les angles.
Pas de censure chez Valérie Gans.
Ambitieux programme lancé avec La question interdite pour, lit-on dans le communiqué, « faire réfléchir la foule lyncheuse qui prend du plaisir à haïr à l’emporte-pièce dès la moindre accusation portée sur un homme par une femme, avant les résultats d’enquêtes, et les verdicts des vrais tribunaux; chambouler certaines formules imbéciles comme « Victime on te croit » érigées en dogmes du nouveau monde, avide de déboulonner les statues et de salir les idoles du passé».
Dans le monde d’aujourd’hui, une telle initiative relève de l’exploit. Chapeau à Valérie Gans et à Guilaine Depis qui la soutient.
Ce roman est à lire. Bien construit, vif,ponctué de nombreux rebondissements bien amenés. Il tient en haleine, jusqu’à la fin. Un élégant petit tour de force qui dénonce un danger réel et bien davantage une très grave réalité –en l’occurrence le bûcher embrasé par la nouvelle asphyxiante bien-pensance, terrifiante inquisitrice. L’Histoire l’a montré : les victimes ont été rôties, et après elles les bourreaux. Le vent tourne, mais on n’apprend rien de l’Histoire. Valérie Gans a le mérite de vouloir s’imposer dans ce chaos, en appeler à la réflexion, afin que le délire batte en retraite.
Qui aime bien châtie bien. Ainsi, on déplorera – hélas – certaines failles de ce premier ouvrage : une police de caractères défectueuse rognant les lettres jouxtant des apostrophes, de multiples coquilles et lieux communs, le non-choix entre l’orthographe traditionnelle ou l’horrible nouvelle, l’excès de mots anglais francisés, comme s’il fallait se ranger à cette mode virale (c’est un langage, c’est vrai), et l’absence de tirets cadratin indiquant les dialogues, un parti-pris qui n’apporte rien à la forme, et suscite l’agacement.
Néanmoins, l’anglais étant parfois irremplaçable, le souhait à formuler ne saurait être mieux servi que par cette locution consacrée : God save Une Autre Voix ! Que le Cessna décolle et qu’à défaut de dépasser le Boeing, puisque ce n’est pas possible, qu’il fasse assez de figures de voltige pour attirer l’attention des pondérés et fermer le clapet aux insupportables glapisseurs de notre affligeante époque. Alors le but de Valérie Gans aura été atteint : faire réfléchir la foule lyncheuse – la plus à plaindre et la plus nocive de toutes les dérives hystériquement dénoncées.
La Question interdite, Une autre voix.