Un article retardataire, pas le plus court ! En presse papier !
Catégorie : ACTU Domitille Marbeau Funck-Brentano
La Cause littéraire livre un superbe article sur « La Défense d’aimer » – Merci à Marjorie Rafécas-Poeydomenge
La Défense d’aimer, Domitille Marbeau Funck-Brentano (par Marjorie Rafécas-Poeydomenge)
La Défense d’aimer, Domitille Marbeau Funck-Brentano, octobre 2019, 145 pages, 15,50 €
Edition: L’Harmattan
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OPERATION CORONAVIRUS : un texte inédit de Domitille Marbeau Funck-Brentano
Balustrade Coronavirus, auteurs vertus du confinement
Balustrade coronavirus, auteurs sur les vertus du confinement
Domitille Marbeau Funck-Brentano, auteure wagnérienne du roman sur le Ring à Bayreuth en 1978 « La Défense d’aimer »
Le confinement : un voyage avec soi-même, entouré de nos livres, disques, photos, temps volé au temps où toutes les contraintes sont abolies, où nous sommes autorisés enfin à jouir de tous les instants pour penser.
Le confinement : un voyage initiatique, mais comme tout voyage Il peut aussi prendre corps dans un voyage extérieur, un voyage à Bayreuth dont j’ai fait un roman La Défense d’aimer.
Aller à Bayreuth pour écouter le Ring, c’est prendre le risque d’être confiné pendant une semaine dans une bulle musicale où plus rien n’existe que la musique de Wagner, ses leitmotive, ses personnages, ses interrogations sur le monde, qui partent de la fascination de l’or au crépuscule des élites pour finir par se consumer dans les flammes qu’elles ont elles-mêmes entretenues.
Sommes-nous en ce moment dans cette bulle qui verra exploser le monde capitaliste ou au contraire fera émerger un monde qui ne doit sa survie qu’à la rédemption par l’amour rencontrée chez Wagner ? Lire la suite de son texte en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/operation-coronavirus-contribution-de-domitille-marbeau-funck-brentano/
D’éminents spécialistes d’opéra recommandent « La Défense d’aimer »
Les spécialistes d’opéra recommandent tous « La Défense d’aimer » :
Marie Dominique Mornay : Je vous le recommande, livre à la gloire de Wagner agrémenté d’une jolie histoire de cœur, favorisée par la merveilleuse esthétique de l’écoute … Plume délicate et forte … Je vous laisse sur votre faim…
Opération Coronavirus, contribution de Domitille Marbeau Funck-Brentano
Opération Coronavirus, contribution de Domitille Marbeau Funck-Brentano
Coronavirus, nous n’avons plus que ce mot à la bouche, les réseaux sociaux, les médias, les groupes de parole en sont infectés. Pas d’autres sujets de conversation depuis qu’une mobilisation générale a été décrétée il y a quatre jours par le gouvernement.
Moi qui n’ai pas connu la guerre et qui culpabilisais d’avoir vécu depuis des années dans le confort et la sécurité, je suis servie !
Cette guerre est totalement nouvelle et fait émerger chez beaucoup des comportements anxiogènes.
Mais le danger est d’une tout autre nature : pas de bombes ou de fusils, c’est un ennemi invisible qui s’attaque à votre santé et pour lequel la seule réplique est de ne rien faire si ce n’est respecter une injonction générale qui porte le nom magique de CONFINEMENT.
Si l’on cherche ce mot dans le dictionnaire, on trouve la définition suivante : Fait d’être confiné, ou situation d’une population animale trop nombreuse dans un espace trop restreint et qui, de ce fait, manque d’oxygène, de nourriture et d’espace.
Les magasins sont dévalisés, les gens se battent pour un paquet de pâtes, les lignes téléphoniques sont saturées, des groupes de parole se forment sur la toile, La peur se transforme en panique, la dépression nous guète !
Puis la solitude est rompue par des petits clics indiquant qu’un des membres du groupe a posté vidéo, photo, ou quelques phrases pour créer un lien qui se fait subitement jour
Une guerre où le seul combat possible est de rester chez soi, est porteuse d’une stratégie déstabilisante. Restez chez vous martèle la télévision dès qu’on l’ouvre. Les gens se retrouvent enfermés avec eux-mêmes s’ils sont seuls ou avec conjoint et enfants s’ils sont en famille. Il faut apprendre à vivre avec ses proches, découvrir ceux que l’on côtoyait tous les jours quand ce n’est pas expérimenter l’enfer, c’est les autres.
Quand j’entends les plaintes incessantes de certains confinés qui tournent en rond dans leur logement, je ne peux m’empêcher de penser à Anne Franck qui est restée deux ans cachée dans un réduit avec sa famille avant d’être découverte et emmenée avec elle vers les camps de la mort.
Le plus difficile pour moi est de ne pouvoir adopter une attitude active, et reprenant ce que j’écrivais dans mon premier roman, L’Écho répété des vagues : « je suis née trop tard pour épouser mon cousin chéri, quand je s’rai grand tout le monde s’ra vieux et quand j’s’rai vieux tout le monde s’ra mort », et d’ajouter aujourd’hui : « je suis née trop tôt pour m’engager auprès du corps médical, être un vrai petit soldat et endosser l’étoffe des héros ! »
Toujours ce problème du moment, celui où l’on arrive sur la terre, pour un temps finalement très court qui s’accélère avec l’âge et nous fait comprendre que la vie est un miracle qu’on ne peut se permettre de gâcher car elle est unique.
Le confinement : un voyage avec soi-même, entouré de nos livres, disques, photos, temps volé au temps où toutes les contraintes sont abolies, où nous sommes autorisés enfin à jouir de tous les instants pour penser.
Le confinement : un voyage initiatique, mais comme tout voyage Il peut aussi prendre corps dans un voyage extérieur, un voyage à Bayreuth dont j’ai fait un roman La Défense d’aimer.
Aller à Bayreuth pour écouter le Ring, c’est prendre le risque d’être confiné pendant une semaine dans une bulle musicale où plus rien n’existe que la musique de Wagner, ses leitmotive, ses personnages, ses interrogations sur le monde, qui partent de la fascination de l’or au crépuscule des élites pour finir par se consumer dans les flammes qu’elles ont elles-mêmes entretenues.
Sommes-nous en ce moment dans cette bulle qui verra exploser le monde capitaliste ou au contraire fera émerger un monde qui ne doit sa survie qu’à la rédemption par l’amour rencontrée chez Wagner ?
La bulle dans laquelle nous sommes confinées est mondiale.
C’est une première dans l’histoire de l’humanité.
Saurons-nous écouter l’appel de la planète qui appelle au secours avec une tendresse infinie car son virus ne tue que 2 % de l’humanité ?
Saurons-nous déchiffrer la langue de l’oiseau qui n’a plus peur de l’homme enfermé dans sa bulle ?
Et si cette bulle, au lieu d’être une prison n’était pas qu’un énorme message d’espoir et de liberté dont nous allons peut-être commencer à percevoir le sens ?
J’ose l’espérer, je retournerai à Bayreuth et j’écouterai la musique avec d’autres oreilles qui donneront naissance à un autre livre.
Domitille Marbeau Funck-Brentano
Domitille Marbeau Funck-Brentano fait écouter Wagner dans le confinement sur (Radio Notre Dame)
Émission du 31 mars 2020 : Quelle musique écoutez-vous pour aller mieux pendant le confinement ?
Réécouter : https://radionotredame.net/emissions/enquetedesens/31-03-2020/
Domitille Marbeau Funck-Brentano : « La défense d’aimer » Collection Amarante. Elle est attachée de presse de presse de l’orchestre de France.
Claire Oppert : violoncelliste professionnelle et soigne par la musique. Elle raconte dans son livre « Le pansement Schubert », aux éditions Denoël, la naissance de cette invention et expérience musicale et thérapeutique qu’est le « pansement Schubert ».
Jean-Marie Gomas : gériatre médecin de la douleur et de soins palliatifs.
Abyale Nan Nguema : chanteuse de jazz à Paris et auteur de « L’art délicieux d’apprivoiser sa voix » (éditions Leduc).
Stéphane Floccari : agrégé de philosophie. Il enseigne au lycée Marcelin Berthelot, à Saint-Maur-des Fossés, et à l’Insep (Institut national du sport) à Vincennes.
Gautier Capuçon : Violoncelliste
Domitille Marbeau Funck-Brentano dans l’émission radio de Benjamin Blanchard
- Domitille Marbeau Funck-Brentano, auteure wagnérienne
« un livre qui fait virevolter, à l’écriture soignée », avis d’une lectrice professionnelle
Merci à Babelio (masse critique) et les éditions L’Harmattan pour cette découverte.
L’autrice: Domitille Marbeau Funck-Brentano a été attachée de presse de l’Orchestre National de France, chargée de mission au Ministère de la Culture, et également Responsable du Service Culturel de la SACEM. Son premier roman « L’écho répété des vagues » a reçu le « coup de coeur des bibliothécaires ». Le livre: fin des années 1970, une jeune femme mélomane est dans un train pour Bayreuth, en Allemagne. « Ce voyage, c’est un pèlerinage au coeur de la mémoire ». Sur son parcours, elle fera la rencontre inattendue de la passion et de l’amour. Mon avis: le bouquin me rend légère et me fait virevolter. La musique est omniprésente. Elle poursuit l’héroïne depuis son plus jeune âge, et voilà qu’elle poursuit le lecteur à présent. Les souvenirs sont doux. Il se dégage de ce livre une douceur rare. L’autrice nous offre une déconnexion avec la réalité. C’est une sensation précieuse. C’est souvent ce que je recherche avec les livres. Ce n’est pas toujours gagné. L’écriture est soignée. La plume est poétique. Bravo et merci à l’autrice pour ce joli voyage! |
Toujours 5 étoiles (note la plus haute) sur Babelio pour « La Défense d’aimer »
annelyon 01 mars 2020 |
★★★★★
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« une histoire d’amour qui se tricote entre les pages des livrets »
Masse critique m’a permis de me replonger dans la magie de la fin de l’été 1978, grâce à « La Défense d’aimer » de Domitille Marteau Funck-Brentano. Il est noté qu’il s’agit d’un roman, mais sans aucun doute parsemé de «réminiscences » comme le dit Jean-Claude Casadesus dans sa courte préface. le livret documentaire final explicatif est le bienvenu pour ceux qui ne sont pas wagnérien dans l’âme.
Il s’agit d’une histoire d’amour qui fait passer le lecteur de l’évocation du «Ring » à Bayreuth, dans la mise en scène de Chéreau -qui avait beaucoup fait parler d’elle à l’époque, et reste une référence-, à l’introspection de l’héroïne, prise dans une valse-hésitation pour savoir si elle doit s’abandonner à une nouvelle histoire, dans laquelle elle ne domine pas tout, du fait du pouvoir de cette musique.
L’oeuvre est composée de chapitres assez courts, portant tous en titre une indication musicale, et commençant tous par une date, égrenant la bulle du temps que représente un séjour à Bayreuth pour la représentation du Ring.
J’avais suivi avec passion les retransmissions sur France Musique de cette production qui avait enthousiasmée l’adolescente que j’étais. Je m’étais promis de m’y rendre avant de mourir, portée sans doute par une sensibilité romantique, qui n’est pas non plus étrangère à l’auteur. C’est grâce à elle, et à son écriture, que je pourrais peut-être dire que j’ai réalisé ce rêve. J’ai vécu par procuration les traditions liées à ce lieu, les émotions vives provoquées par la force de la musique wagnérienne, l’enthousiasme qu’elle provoque (au sens étymologique), l’imaginaire qu’elle sollicite en particulier quand on ne connaît pas l’allemand. J’ai été touchée par cette « histoire d’amour qui se tricote entre les pages des livrets, qui s’appuie sur des références musicales et littéraires nombreuses, et par la délicatesse de l’évocation finale à l’alouette, clin d’oeil à la littérature courtoise. Merci à l’auteur pour ce beau voyage. Valentine