Extrait de « Un capitaine des volontaires » de Joachim Maria Machado de Assis

machado un .jpgUn capitaine de volontaires (cliquez pour voir l’argumentaire)

Joachim Maria Machado de Assis

traduit du brésilien par Dorothée de Bruchard

 

En partance pour l’Europe, peu après la proclamation de la République, Simão de Castro fit l’inventaire de ses lettres et ses notes ; il déchira le tout. Ne lui resta que le récit que vous allez lire ; il le confia à un ami, le priant de le faire imprimer une fois qu’il aurait pris le large. L’ami n’agréa pas sa demande, trouvant dans cette histoire quelque chose qui pouvait sembler pénible, ce qu’il lui expliqua dans une

lettre. Simão répondit qu’il s’en remettait tout à lui ; n’ayant guère de velléités littéraires, peu lui importait d’être publié ou pas. Maintenant qu’ils sont tous deux décédés et ce scrupule n’existant plus, on donne le manuscrit à la presse.

 

Nous étions deux, et elles, deux. Nous y allions tous deux en visite, par habitude, par délassement, et finalement par amitié. Je devins l’ami du maître de maison, et lui devint mon ami. Le soir, après dîner – l’on dînait tôt en 1866 –, j’y passais pour fumer un cigare. Le soleil entrait encore par la fenêtre, d’où l’on voyait une colline avec des maisons. La fenêtre opposée donnait sur la mer. Je ne citerai ni la rue ni le quartier ; je puis citer la ville, c’était Rio de Janeiro. Je tairai le nom de mon ami ; mettons une lettre, X***. Elle, l’une d’elles, s’appelait Maria.

 

Lorsque j’arrivais, il était déjà dans sa chaise à bascule. Les meubles du salon étaient peu nombreux, les ornements rares ; toute simplicité. X*** me tendait sa main large et forte ; j’allais m’asseoir auprès de la fenêtre, un oeil sur le salon, un oeil sur la rue. Maria, si elle n’était déjà là, se montrait peu après. Nous n’étions rien l’un pour l’autre; seule l’affection de X*** nous liait. Nous bavardions ; je les quittais pour rentrer chez moi ou pour une promenade, eux restaient et allaient se coucher.

 

Parfois nous jouions aux cartes, et les derniers temps c’est là que je passais la plupart de mes soirées.

 

Tout, en X***, me surpassait. Son apparence, d’abord. Il était robuste, j’étais frêle; ma grâce féminine, chétive, s’éclipsait face à son allure virile, ses fortes épaules, ses fortes hanches, sa jambe vigoureuse et son pied solide qui frappait ferme sur le sol en marchant. Prêtez-moi une fine et maigre moustache ; voyez-lui de longs favoris, épais et bouclés, et l’un de ses gestes habituels, réfléchissant ou écoutant, était de les entortiller en y passant les doigts. Les yeux terminaient le portrait, non seulement parce qu’ils étaient grands et beaux, mais parce qu’ils riaient plus et mieux que sa bouche. Outre l’apparence, l’âge ; X*** était un homme de quarante ans, je n’en avais guère que vingt-quatre. Outre l’âge, la vie ; il avait beaucoup vécu, dans un autre milieu, d’où il était sorti pour se blottir dans cette maison, avec cette dame ; moi, je n’avais rien vécu avec personne. Enfin – et c’est là un trait capital – il y avait en lui une fibre castillane, une goutte de ce sang qui circule dans les pages de Calderón, une attitude morale que je puis comparer, sans mépris ni raillerie, à celle du héros de Cervantès.

 

Comment s’étaient-ils aimés ? Cela datait de loin. Maria avait alors vingt-sept ans, et semblait avoir reçu quelque éducation. On me dit que leur première rencontre avait eu lieu lors d’un bal masqué, à l’ancien Teatro Provisório. Elle portait une jupe courte et dansait au son d’un pandeiro. Elle avait des pieds admirables qui furent, ou ce fut son destin, la cause de l’amour de X***. Jamais je ne lui demandai l’origine de cette (en a-t-il déjà parlé ?) alliance ; je sais seulement qu’elle avait une fille, qui se trouvait en pension et ne venait jamais à la maison ; c’était sa mère qui allait la voir. Nos rapports étaient véritablement respectueux, et le respect allait jusqu’à accepter la situation sans l’examiner.

 

Quand je commençais à y aller, je n’avais pas encore mon emploi à la banque. Je ne l’eus que deux ou trois mois plus tard et ne cessai pas de les fréquenter pour autant. Maria jouait du piano ; avec son amie Raimunda elles parvenaient parfois à entraîner X*** au théâtre ; je les accompagnais. Nous prenions ensuite le thé dans un salon privé et, une fois ou l’autre, les nuits de pleine lune, nous terminions la soirée en allant à Botafogo en voiture.

 

Barreto, qui ne commença que plus tard à fréquenter la maison, n’était pas de ces parties-là. C’était cependant un bon compagnon, gai et bouillonnant. Un soir, alors que nous sortions de là, il dirigea la conversation vers les deux femmes et m’invita à les courtiser.

— Tu en choisis une, Simon, et moi, l’autre.

Je m’arrêtai en frémissant.

— Ou plutôt, j’ai déjà choisi, continua-t-il ; j’ai choisi Raimunda. Elle me plaît beaucoup, Raimunda. Toi, tu choisis l’autre.

— Maria ?

— Et qui d’autre ?

 

Le trouble où me jeta ce tentateur fut tel que je ne trouvais nul mot de refus, nul mot ni geste. Tout me parut alors naturel et nécessaire. Oui, je fus d’accord pour choisir Maria ; elle était de trois ans mon aînée, ayant toutefois l’âge qu’il fallait pour m’apprendre à aimer. Maria, c’est convenu. Nous nous mîmes à nos conquêtes avec ardeur et ténacité. Barreto n’eut pas beaucoup à vaincre ; son élue n’avait pas d’amours, mais elle en avait souffert jusqu’à récemment et avait dû rompre contre son gré, son amant ayant épousé une jeune fille de Minas Gerais.

Elle se laissa vite consoler. Barreto vint un jour, alors que je déjeunais, m’annoncer avoir reçu une lettre d’elle, qu’il me montra.

— Vous vous êtes entendus ?

— Oui. Et vous ?

— Moi, rien.

— Alors, c’est pour quand ?

— On verra bien, je te le dirai.

Je me sentis, ce jour-là, quelque peu vexé. Malgré la meilleure volonté du monde, en effet, je n’osais parler à Maria de mes sentiments. Ne vas pas imaginer là une quelconque passion. Je n’éprouvais aucune passion, plutôt de la curiosité. Quand je la voyais, fraîche et élancée, toute vie et chaleur, je me sentais envahi par une force mystérieuse et nouvelle; mais si, d’une part, je n’avais jamais aimé, Maria était, d’autre part, la compagne de mon ami. Je ne cherche pas par là à expliquer des scrupules, mais juste à faire comprendre ma gêne. Ils vivaient ensemble, l’un pour l’autre, depuis quelques années. X*** me faisait confiance, une confiance absolue, il m’entretenait de ses affaires, me racontait des choses de sa vie passée. En dépit de la différence d’âge, nous étions semblables à des étudiants de la même année.

 

Comme j’en venais à penser plus souvent à Maria, il est probable que par quelque geste je lui aie dévoilé mon état récent ; le fait est qu’un jour, en lui serrant la main, je sentis que ses doigts s’attardaient plus longuement entre les miens. Deux jours plus tard, me rendant à la poste, je l’y trouvai timbrant une lettre pour Bahia. N’avais-je pas encore dit qu’elle était Bahianaise ? Elle était Bahianaise. Ce fut elle qui m’aperçut en premier et qui vint me parler. Je l’aidai à mettre le timbre, puis nous prîmes congé. À la porte, j’allais dire quelque chose, lorsque j’aperçus X*** devant nous, immobile.

 

— Je suis venue poster ma lettre pour Maman, s’empressa-t-elle de dire.

Elle nous dit adieu et rentra chez elle ; lui et moi prîmes une autre direction. X*** en profita pour faire l’éloge de Maria. Sans entrer dans le détail de l’origine de leur relation, il m’assura que ça avait été un grand coup de foudre pareillement partagé, et conclut que sa vie était dès lors toute tracée.

— Je ne me marierai plus désormais ; je vis maritalement avec elle, avec elle je mourrai. Je ne regrette qu’une chose, c’est de devoir vivre séparé de ma mère. Ma mère le sait, dit-il en s’arrêtant. Puis, reprenant sa marche : elle le sait, elle m’en a même déjà fait une allusion, très vague et lointaine, mais j’ai saisi. Il semble qu’elle ne me désapprouve pas ; elle sait que Maria est une fille bonne et sérieuse, et du moment que je suis heureux elle n’en demande pas davantage. Le mariage ne m’apporterait rien de plus…

 

Il me dit bien des choses encore, que j’écoutais éperdu ; mon coeur battait ferme, mes jambes marchaient flasques. Je ne trouvais aucune réponse appropriée ; les quelques mots que je prononçais s’étranglaient dans ma gorge. Au bout d’un moment, il perçut mon état et interpréta de travers ; jugeant que ses confidences m’ennuyaient, il me le fit remarquer en riant. Je rétorquai d’un ton sérieux :

 

— Je t’écoute avec intérêt, au contraire, et il s’agit de gens très dignes de considération et d’estime.

 

Je pense aujourd’hui que je cédais là inconsciemment à un certain besoin d’hypocrisie. L’âge des passions est un âge confus, et je ne peux bien discerner, dans cette situation, les sentiments et leurs causes. Il n’est toutefois pas exclu que je cherchais alors à dissiper dans l’esprit de X*** toute ombre de méfiance. Toujours est-il qu’il m’écoutât reconnaissant. Ses grands yeux d’enfant m’enveloppèrent en

entier, et lorsque nous prîmes congé, il me serra vigoureusement la main. Je crois même l’avoir entendu qui disait : « Merci ! ».

 

Je n’étais pas accablé en le quittant, ni touché de remords préalables. La première impression de cette confidence se dissipant, ne restait que la confidence, et je sentis croître en moi l’agitation de la curiosité. X*** m’avait parlé de Maria comme d’une personne chaste et conjugale ; aucune allusion à ses attributs physiques, mais mon âge me dispensait de toute référence directe. Là, dans la rue, je me représentais par coeur l’image de la jeune femme, ses gestes aussi languides que robustes, et je me sentais de plus en plus bouleversé. Sitôt rentré, je lui écrivis une lettre longue et diffuse que je déchirais au bout d’une demi-heure, puis je sortis dîner. Après dîner, je me rendis chez X***.

Deux auteurs des Éditions de La Découvrance à l’honneur dans CHASSE-MARÉE (Jean-François Marquet et Philippe Collonge) de Février 2015

Capture d’écran 2015-01-21 à 17.28.30.pngChasse-Marée février 2015 

n°265

Par X.M.

Capture d’écran 2015-01-21 à 17.25.19.pngLivres

Quand les marins mettent sac à terre

Issu d’une émission éponyme de Radio France produite par Jean-François Marquet, cet ABCMer, plaisamment illustré par le dessinateur Sébastien Léger, est un manuel aussi insolite que savoureux. Tout le monde connaît les mots qui y sont étudiés, car s’ils sont souvent nés sur l’eau, ils ont mis sac à terre en passant dans le langage courant. Ce faisant, ils ont changé de sens et il faut déployer des trésors d’étymologie – science approximative s’il en est – pour remonter aux origines. Ainsi le patachon doit-il son nom au cocher, réputé franc-buveur, des pataches, ces diligences qui sillonnent tous les romans de La Comédie humaine ; mais avant cela, le terme fut le sobriquet attribué aux pilotes des pataches, petits bâtiments de la douane. Comme le patachon, le lascar – selon Littré, « un matelot indien issu de la classe des parias » – peut prendre une biture, mais en tout bien tout honneur, car en parler matelot cela signifie disposer une longueur de chaîne en zigzag sur le pont avant de mouiller l’ancre. Allez ! un dernier mot, pour la route : selon Jean-François Marquet, corbillards pourrait venir de corbillat, terme désignant le coche d’eau qui assurait le service entre Paris et Corbeil ; cette embarcation aurait charrié quantité de cadavres lors d’une épidémie dans la région de Corbeil. X.M.

ABCMer de Jean-François Marquet, illustré par Sébastien Léger, Éd. La Découvrance, 92 p., 11 €

Capture d’écran 2015-01-21 à 17.25.30.pngNous avons aussi reçu :

* Un rescapé de « La Méduse » : mémoires du capitaine Dupont, 1775-1850, manuscrit original de Daniel Dupont présenté par Philippe Collonge. Éd. La Découvrance, 170 p., 17 €

 

Ouest-France trouve INDISPENSABLE l’ABCMer de Jean-François Marquet ! (19 décembre 2014)

DhBml.jpgOuest-France du 19 décembre 2014

RECOMMANDATION DE LECTURES !!!

448186093-1.pngL’ABCMer ou la poétique du mot maritime

Journaliste, réalisateur et producteur nantais, Jean-François Marquet propose, avec son ABCMer, une promenade illustrée dans la langue imagée des gens de mer. Où l’on (re) découvre que les mots draguer, vadrouille, panne ou chiourme, passés dans le langage courant sous d’autres sens, ont une histoire et une illustration bien précises, souvent oubliées.

Les dessins de Sébastien Léger, illustrateur de livres, appuient, avec humour, ces définitions insolites et très documentées. A embarquer au moment de tenir son « quart » comme un authentique « lascar ».

ABCMer de Jean-François Marquet, illustrations de Sébastien Léger, éditions La Découvrance,

92 p., 11€

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France Bleu choisit « Camille, Camille, Camille » de Sophie Jabès comme LIVRE DU JOUR (par Thierry Chareyre dans le Berry, émission du 18 décembre 2014 à réécouter sur le site de Radio France)

Capture d’écran 2015-01-20 à 22.18.50.pngCHAREYRE Thierry.jpgExceptionnellement, Thierry Chareyre a décidé de choisir une pièce comme livre du jour.

La qualité de celle de Sophie Jabès, publiée chez Lansman, l’a convaincu.

Vous pouvez réécouter cette belle émission ici : http://www.francebleu.fr/culture/le-livre-du-jour-de-france-bleu-berry/le-livre-du-jour-de-france-bleu-berry-106

 

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En France avec son interprète français/chinois jusqu’au 25 décembre 2014 : Yiming Min, disponible pour interviews

Curriculum Vitae de Yiming MIN

(exposition « L’émotion de l’instant » à l’Espace Cardin, décembre 2014)

Jusqu’au 25 décembre 2014, contacter Guilaine Depis, l’attachée de presse de Yiming MIN (06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com), pour interviewer le célèbre sculpteur chinois qui reste à Paris jusqu’à Noël.

affiche cardin - copie.jpgYiming MIN, titulaire du Premier Prix Saulterre décerné lors du Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts au Carrousel du Louvre le 14 décembre 2014 (cliquez pour voir le communiqué officiel)

Expositions personnelles

2014 Pour la première fois en France, Exposition « L’émotion de l’instant » Paris Espace Cardin

2013 « 759 pieds carrés ? » – Musée d’art contemporain de Hong-Kong / Pékin (Beijing)

2009 Postures – Paragon International Center – Amoy (Xiamen)

2005 Espaces profonds – Espace artistique « Nihao Net » – Amoy (Xiamen)

2002 Expressions urbaines – Amoy (Xiamen)

1998 Quatre expositions consécutives – XI-AN

 

Expositions communes – Sculptures publiques (exposition partielle)

2013 Mise en oeuvre du projet « Oeuvres artistiques publiques dans le Parc Meirenyuan à Amoy (Xiamen)

L’oeuvre « Suprême » est présentée dans la rétrospective annuelle 2013 des sculptures de Chine

« L’esprit et la lettre » – Installation de sculptures en trépied dans l’Aile Nord du Palais de l’Assemblée populaire de Amoy (Xiamen).

« Les paroles s’envolent » – Rétrospective annuelle des sculptures de Chine – Théâtre central de Chine – Pékin

2011 Rétrospective annuelle des sculptures de Chine – Galerie Guociuyuan – Pékin

Rencontre – Brothers and us » – Exposition d’art contemporain – Espace artistique Shangshang – Amoy (Xiamen)

2010 Sélectionné pour l’Exposition de sculptures de Amoy (Xiamen) : « La mer, la musique »

Première exposition artistique du district de Jimei/Pays Bas – Amoy – Chine

2009 Création pour la municipalité de Amoy d’une sculpture sur le site de l’ancienne cité

2008 L’oeuvre « L’univers à portée de la main » obtient le Prix d’excellence au Concours 2007 des sculptures urbaines de Chine

Exposition conjointe Chine/Suisse d’oeuvres d’art, Pékin/Suisse

Sélectionné comme Expert invité pour participer au premier Comité d’évaluation des projets de construction de travaux publics de la ville de Amoy

2007 Création de la série de sculptures « Postures contemporaines »

Exposition de sculptures tous formats – Shanghai

« Je sculpte donc je suis » ; Première série d’expositions nationales chinoises d’artistes professionnels – Sichuan

« Une exposition de sculptures contemporaines chinoises au titre pas comme les autres » – Pékin/Shenzhen

Exposition d’oeuvres artistiques contemporaines conjointe Chine – Pays Bas – Amoy (Xiamen)

2006 « Grande exposition d’art contemporain » Palais des Beaux Arts de Pékin

2006 9ème Salon International d’Art Contemporain de Pékin

Exposition mixte entre sculpteurs chinois et coréens

2004 Exposition conjointe de sculpteurs chinois et belges – Belgique

Le Ciel et la Terre, Exposition de Sculptures contemporaines – Pékin « Irrationnels » – Amoy (Xiamen)

2003 « L’Axe » – Xi-An

2001 Exposition artistique interactive – Australie

1997 Reconstruction de la sculpture du « Lion », emblême de Amoy (Xiamen) telle qu’elle était il y a 78 ans

Diplômé de l’Institut des Beaux-Arts de Amoy (Xiamen)

 

Distinctions et Prix

2014 Prix Georges Saulterre décerné au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts à Paris

Prix des Beaux-Arts du Jardin Puclic Meiren de Amoy (Xiamen)

Prix d’excellence lors du concours 2013 de construction de sculptures urbaines pour le Projet « L’Art dans les projets d’équipements publics »

2013 « La danse du vent », oeuvre sélectionnée pour la première Exposition internationale de sculptures de Pingtan

Troisième concours international de p^rojets de planification environnementale et paysagère, prix « AIJING », et Design Competition « Ai Prix du Roi » ; spécialiste paysagiste plannification

2011Projet d’aménagement de la « Côte Dorée Sud de Taiwu » – nommé parmi l’un des « Dix meilleurs designers »

2010 Sélectionné pour l’exposition de Amoy (Xiamen) : « La Mer – La Musique »

2008 Choisi comme membre du jury du Premier Concours de Projets de construction de la ville de Amoy (Xiamen)

2008 Premier Prix pour la sculpture « L’univers à portée de la main » lors du Concours 2007 de sculptures urbaines de Chine

2006 Médaille d’Or pour l’oeuvre « La loi c’est la loi » au 9ème Salon international d’art contemporain de Pékin

2004 Troisième Prix à l’Exposition conjointe de peintres belges et chinois pour l’oeuvre « Frontières »

1999 Appel national à projets pour le Jardin Jiangbin de la ville de Fuzhou, l’oeuvre « Le banian » obtient à l’unanimité du jury le Premier prix avec la majorité des votes du public

 

Membre de l’Association des sculpteurs de Chine,

Membre du Conseil permanent de l’Association chinoise des beaux-arts environnementaux,

Membre du Conseil permanent de l’Association des beaux-arts environnementaux de la province du Fujian,

Président de l’Association chinoise des beaux-arts environnementaux de la ville de Amoy (Xiamen),

Directeur de la Société académique de sculpture de la ville de Amoy (Xiamen)

Ci-dessous Yan Chen, l’agent du Curateur Georges Saulterre de Yiming Min

et Guilaine Depis, son attachée de presse

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Le premier Prix SAULTERRE pour la Sculpture décerné à Yiming MIN lors du Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts (11 au 14 décembre 2014)

Communiqué du 14 décembre 2014

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À l’initiative de la Société Nationale des Beaux Arts, il est crée le Prix Saulterre qui sera décerné à un sculpteur sur l’ensemble de son œuvre pour ses qualités de travail, de recherche et de créativité, en dehors de toute influence politique , de mode, ou de marché.

Pour la première fois de son histoire, le PRIX SAULTERRE POUR LA SCULPTURE est décerné au sculpteur chinois YIMING MIN.

La remise du prix a été réalisée lors de la cérémonie officielle qui a eu lieu le 14 Décembre dans le cadre du salon de la Société Nationale des Beaux Arts.

Le Monde annonce l’Opération « Mérite en chocolat » (16 décembre 2014)

Les bourses au mérite n’ont toujours pas été versées

Le Monde.fr | 15.12.2014 à 19h37 • Mis à jour le 16.12.2014 à 16h17

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Voilà près de deux mois que le gouvernement a annoncé, contraint et forcé, le versement des bourses au mérite 2013-2014 aux bacheliers mention « très bien » déjà bénéficiaires d’une bourse sur critères sociaux. Mais pour l’instant, leurs poches restent vides. Une situation que les étudiants regroupés dans l’association «Touche pas à ma bourse, je la mérite» jugent «grave et pénible».

L’association avait remporté une victoire importante le 17 octobre : le Conseil d’Etat avait suspendu une circulaire gouvernementale prévoyant la suppression progressive de la bourse au mérite, qui permet à quelque 8 000 nouveaux bacheliers diplômés avec mention « très bien » d’obtenir une allocation de 1 800 euros par an le temps de leur formation. Prenant acte de cette décision, le gouvernement avait indiqué rétablir la bourse pour l’année 2013-2014. Mais aucun bénéficiaire n’a encore touché la première tranche, d’un montant de 800 euros. Du côté du ministère de l’éducation nationale, on assure que « l’aide sera attribuée en janvier, de façon rétroactive ». Un retard qui s’expliquerait par « le temps nécessaire au recensement des élèves susceptibles de bénéficier de l’allocation ».

 

« UN MÉRITE EN CHOCOLAT ? »

L’association « Touche pas à ma bourse, je la mérite » a réagi en lançant sur Facebook une campagne de sensibilisation, nommée « Un mérite en chocolat ? ». Les bacheliers bénéficiaires de la bourse sont invités à se prendre en photo avec, en montage, le dessin d’une médaille en chocolat. L’idée est d’« inonder les réseaux sociaux » pour que le gouvernement tienne ses engagements.

Ces étudiants ont décidé de se rassembler mercredi devant l’Assemblée nationale pour transmettre leur message et deux kilos de pièces en chocolat à la ministre chargée du dossier. (cf communiqué de Guilaine Depis, attachée de presse en cliquant ICI) Des députés ont fait savoir qu’ils seraient présents pour les soutenir, à l’instar de l’ancien ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Laurent Wauquiez.

Le Conseil d’Etat doit encore statuer sur le fond : il doit déterminer si la circulaire supprimant la bourse au mérite méconnaît ou non un décret de 2008, modifié en 2013, selon lequel « les bourses d’enseignement supérieur sur critères sociaux et les aides au mérite sont attribuées aux étudiants par le recteur d’académie ». Ce décret « exige » que les aides au mérite existent, estime l’avocat des requérants Henri de Beauregard, alors que pour le représentant du ministère de l’éducation nationale, le décret constitue une habilitation mais pas une obligation à mettre en place ces aides. Le gouvernement s’était en tout cas engagé, quelle que soit la décision finale du Conseil d’Etat, à verser l’aide cette année. Quelque 8 500 étudiants sont concernés. Aucune décision n’a encore été prise pour l’année prochaine.

Lire : Le Conseil d’Etat annule la suspension de la bourse au mérite

Rendez-vous mercredi 17 décembre 2014 devant l’Assemblée nationale à 14h pour l’Opération « Des pièces en chocolat pour la Ministre de l’Éducation nationale »

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a_1alphaprix_ha006-z.jpgChers journalistes, 

En octobre dernier, le Conseil d’Etat a suspendu la décision de supprimer les bourses au mérite suite au recours déposé par l’association « Touche pas à ma bourse, je la mérite ». 

Depuis le 17 octobre dernier, aucune bourse au mérite n’a été versée. Les étudiants se trouvent dans une situation humiliante et désespérée. (Cf article de BFMTV ici)

Il leur manque actuellement un dû de 800 €.

Leur pétition à relayer au maximum est ici : www.nextbankers.com/petitions/bam
Facebook: www.facebook.com/bourseaumerite / Twitter : @Bourseaumerite

 

Nous vous invitons à les rejoindre, en présence de nombreux députés solidaires de leur action

assembleenat5.jpgMercredi 17 décembre à 14h,

Place du Palais Bourbon
75007 PARIS

Des jeunes étudiants ayant obtenu une mention Très Bien et n’ayant toujours pas reçu leur bourse au mérite remercieront le gouvernement, et la Ministre de l’Education nationale en particulier.

pourquoi-s2019offre-t-on-des-cadeaux-a-noel-e1324305990296.jpegÀ l’occasion des fêtes de fin d’années, une opération « pièces en chocolat, mérite en chocolat » a été lancée sur les réseaux sociaux.

L’association enverra à cette occasion un colis de pièces en chocolat au ministre de l’Education nationale.

Ce geste aussi symbolique que désespéré est un cri d’alerte des étudiants en détresse financière. 

8a6976fea28b3c6fa1bf282a2ab24dbf_XL.jpgNous serions honorés de vous compter parmi nous.

Votre présence nous permettrait d’avoir un écho encore plus important et d’obtenir, nous l’espérons, le versement de cette aide républicaine.

Guilaine Depis, attachée de presse 06 84 36 31 85
Pour l’association « Touche pas à ma bourse, je la mérite »

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