Membres du Jury du Prix des Libraires

Lors de sa réunion du 23 octobre, le Comité de lecture du Prix des Libraires a retenu une liste d’ouvrages parmi lesquels « Res Nullius » de Pomme Jouffroy

Prochaine réunion le 26 novembre.

* Siège social :
Librairie « La joie de connaître »
24, place de la République
14100 Lisieux

* Secrétariat du Prix :
Michèle Bourguignon, de Charenton

* Liste des membres du jury :
Mme Cormy
Mme Daelman
M Dubosc
M de la Fournière
Mlle Gladieux
Mlle Hedou
Mme Leuba
Mme Valembras
Mme Whipp
Mme Bourguignon

A L’INVITATION D’ANTOINETTE FOUQUE, DANS L’ESPACE DES FEMMES, AU FOND DE L’ALLEE FLEURIE, Lectures + cocktail CE Vendredi soir à 19 h PUIS Spécial Birmanie CE samedi à 17 h !!! 35 rue Jacob, Paris 6ème

Bonjour à toutes et à tous,

Avant de recevoir une invitation détaillée en bonne et due forme, vous pouvez d’ores et déjà bloquer sur vos agendas les deux événements organisés par les éditions Des femmes dans le cadre de la manifestation culturelle « Lire en fête » http://www.lire-en-fete.culture.fr/ :

– Vendredi 19 octobre, grande soirée littéraire et musicale, à partir de 19 heures. Lectures par toutes nos romancières habituelles de l’année (Laurence Zordan, Pomme Jouffroy), et aussi par de fidèles amies de la maison comme Catherine David. Christine Orban fera l’ouverture de la soirée de 19 h à 19 h 30.

Accord de la Mexicaine Patricia Rodriguez (qui vient de loin !) aussi.

Présence de Chantal Chawaf également !

Morceaux de Chopin au piano interprétés par Catherine David prévus.

ET

– Samedi 20 octobre, grand après-midi politique « Spécial Birmanie » dédié à Aung San Suu Kyi à partir de 17 heures. Lectures par Philippine Leroy-Beaulieu, Julie Debazac et… Lio !

Lecture de Geneviève Brisac également !

Pour l’enchanteresse oasis artistique consacrée à la beauté de vendredi soir, comme pour les feux qui brûleront les oratrices passionnées par la cause Birmane samedi après-midi, un cocktail vous sera gracieusement offert dans la foulée. Je rappelle que l’adresse de notre Paradis créatif, mixte de pensée (plutôt vendredi) et d’action (plutôt samedi), est Espace Des femmes, 35 rue Jacob, Paris 6ème, métro Saint-Germain des Prés. Venez nombreux !

Festival Belles Latinas : soirée EXCEPTIONNELLE avec Patricia Rodriguez à l’Institut du Mexique à Paris le 15 octobre à 18 h 30 + nombreuses rencontres avec l’auteur en Rhône-Alpes durant tout le mois d’octobre 2007

Soirée GRATUITE avec Patricia Rodriguez (auteur de « A la recherche de l’utérus perdu ») dans le cadre du Festival Belles Latinas http://www.espaces-latinos.org/BellesCom.html, à l’Institut de México, 119 rue Vieille du Temple, Paris 3ème, lundi 15 octobre à 18 h 30.

Entourée de deux de ses compatriotes du pays du burrito et du sombrero, Sergio Gonzalez Rodriguez et Jordi Soler, Patricia Rodriguez sera à l’honneur d’une table ronde animée par Cécile Quintana (en espagnol).

Le Festival Belles Latinas (8 au 21 octobre 2007), rendez-vous français majeur dans le monde littéraire latino-américain, permet au public de rencontrer pendant trois semaines dans plusieurs villes de France des écrivains latino-américains contemporains. Aussi, cette année, l’Instituto de México http://www.mexiqueculture.org/ (et http://www.amelatine.com/ ) à Paris convie t-il les trois meilleures plumes de l’ancien Yucatan énumérées ci-dessus.

D’autres rencontres avec Patricia Rodriguez se déroulent, plus bas en France, dans la région Rhône-Alpes, où un accueil chaleureux lui fera peut-être oublier que nos quenelles sont nettement inférieures à ses fabuleux tacos et autres enchiladas :
* Vendredi 12 octobre – 14 h 00 : Université Jean Monnet à Saint-Etienne

* Samedi 13 octobre – 14 h 00 : Bibliothèque de Saint-Jean à Lyon 5e

* Mardi 16 octobre – 14 h 00 : Lycée Corot à Morestel

* Mercredi 17 octobre – 18 h 30 : Bibliothèque de Bron (69)

* Jeudi 18 octobre – 18 h 30 : Café Au Bout du Monde à Lyon 1er

Rediffusion « Empreintes » de Simone Veil sur France 5 dimanche 14 octobre à 9 h 49 (Simone Veil y dit à deux reprises son admiration, son amitié et sa gratitude pour Antoinette Fouque)

Empreintes : « Simone veil, la loi d’une femme »

France 5, dans le cadre de sa case documentaire « Empreintes », a diffusé, vendredi 12 octobre 2007 à 20 heures 40, le documentaire écrit et réalisé par Caroline Huppert, « Simone veil, la loi d’une femme ».

Elles ont marqué notre société de leur ’empreinte’. Hors du commun, ces personnalités françaises sont issues du monde des arts, de la culture, des sciences, du spectacle, du sport de la société civile… La collection ‘Empreintes’ leur rend hommage.

Simone Veil, la loi d’une femme : Ce documentaire mesure l’empreinte laissée par Simone Veil : la loi sur l’avortement qui porte son nom, son combat pour l’Europe, son action pour le devoir de mémoire de la Shoah. Il propose un lien entre son héritage personnel et ses champs d’action : son enfance, son éducation, sa mère, puis pendant l’adolescence, l’horreur d’Auschwitz.

Simone Veil est l’une des personnalités françaises les plus respectées. Son engagement l’a placée au-dessus des contingences politiques.

‘Simone Veil, la loi d’une femme’ se propose de faire comprendre ce phénomène inhabituel et la femme exceptionnelle qui l’a rendu possible.

Rediffusion :

Dimanche 14 Octobre 2007 à 09 heures 49

Le Salon du Livre africain va grandissant – Courrier de l’Ouest, 13 et 14 octobre 07)

LITTERATURE

LE SALON DU LIVRE AFRICAIN VA GRANDISSANT

Faédéla M’Rabet, Benaouda Lebdaï, Tierno Monenembo et Jacques Chevrier, spécialiste de la littérature africaine ont enrichi le Salon de leurs connaissances et de leurs passions pour l’Afrique et sa littérature. (photo)

Dimanche s’est achevé le Salon du Livre africain d’Angers. Retour sur un événement qui gagne au fil des ans ses galons de rendez-vous littéraire de haute tenue.

« C’est un excellent salon ! » Tierno Monenembo ne tarit pas d’éloge sur le salon angevin. Cet écrivain guinéen, considéré par certains comme le plus grand écrivain africain francophone encore en activité, participait pour la seconde fois à l’événement qui s’esttenu tout le week-end au salon Curnonsky. Invité d’honneur cette année il salue la qualité des échanges : « Il y a de plus en plus de public, les gens semblent de plus en plus intéressés et les débats sont de plus en plus structurés ».

L’Afrique au pluriel

Pour leur quatrième édition, ces rencontres littéraires avaient réuni une dizaine d’auteurs appelés à discuter, partager et débattre sur un thème « Être un écrivain africain en France ». Algériens, Maliens, Camerounais ou Guinéens, l’Afrique francophone affichait sa diversité. « C’est la première fois que je me retrouve à discuter avec autant d’Africains » sourit Fadéla M’Rabet.

Cette féministe et romancière algérienne était la seconde invitée d’honneur du salon. Très satisfait de l’affluence tout au long du week-end, Benaouda Lebdaï, l’un des organisateurs, souligne l’importance de ce genre d’événement. « Il donne l’opportunité aux auteurs d’aller au fond de leurs oeuvres, de parler de leurs vies et de la langue française avec une remarquable honnêteté ».

Sujet tendu

Le débat sur l’histoire de l’immigration fut houleux et Victor Bouadijo, co-organisateur tient à rappeler que ces écrivains africains donnent à voir « un métissage qui fait du bien dans un contexte compliqué ». Rappelant le caractère fugace de la politique, Victor Bouadijo ne s’attarde pas sur le contexte politique actuel. Certes, l’immigration africaine reste un sujet tendu selon lui, mais l’essentiel du salon réside dans « la puissance de l’imagination de ces écrivains qui savent coder les problèmes de notre temps ».

SALONS OCTOBRE – NOVEMBRE 2007

Bloquez sur vos agendas les dates des salons auxquels nous participons, suite au Festival très ensoleillé de Mouans Sartoux (5 au 7 octobre 2007) dont le thème était « Au delà des murs, l’humanité » http://www.lefestivaldulivre.fr

* Rendez-vous de l’Histoire de Blois http://www.rdv-histoire.com/ (18 au 21 octobre),

* Lire en Fête http://www.lire-en-fete.culture.fr/ (19 au 21 octobre)

* Foire du Livre de Brive www.foiredulivre.net/ (26 au 28 octobre)

* 18ème Salon du livre de Colmar (24 et 25 novembre 2007) http://www.salon-du-livre-colmar.com/

* 1er Salon des éditeurs indépendants du Quartier Latin – (29 novembre au 2 décembre 2007)

Taslima Nasreen sur e-torpedo.net le 12.10.07

L’écrivaine Taslima Nasreen en danger imminent

Solidarité avec Taslima Nasreen
La vie de Taslima Nasreen, écrivain et grande figure du combat pour les droits des femmes, la démocratie et la liberté d’expression, est aujourd’hui gravement menacée en Inde, où elle s’est réfugiée après un exil forcé du Bangladesh en 1994, à la suite d’une fatwa des intégristes musulmans la condamnant à mort.
Il y a quelques semaines, dans le sud de l’Inde, une centaine d’intégristes l’ont agressée et blessée lors de la signature de l’un de ses livres, tandis qu’un parti islamiste appartenant à la coalition gouvernementale mettait sa tête à prix pour 500 000 roupies tout en déposant plainte contre elle et en demandant son expulsion du pays.

« Les temps sont mauvais. Je ne sais pas ce qui m’attend. Ou bien les extrémistes vont me tuer, ou bien le gouvernement indien va m’expulser. (…) Où aller . Les fondamentalistes ont le bras long. Je ne suis pas ici pour combattre l’islam. Je ne fais qu’écrire pour les droits et la liberté des femmes (…). Mais cela fait maintenant seize ans que les extrémistes essaient de me tuer. (…) Si je survis, je viendrai peut-être en Europe en Octobre », écrit-elle à Antoinette Fouque.

L’Inde est, dit-on, la plus grande démocratie du monde. Pour la première fois de son histoire, elle est présidée par une femme, depuis juillet 2007.

Or depuis qu’elle y réside, Taslima Nasreen n’y jouit pas de ses pleins droits : la citoyenneté qu’elle a demandée au gouvernement du Bengale lui a été refusée.

Ce même Etat a interdit, en novembre 2003, la vente de son autobiographie. Il a fallu une décision de la Haute Cour, en septembre 2004, pour que l’interdiction soit levée.

Aujourd’hui, elle risque l’expulsion, voire l’emprisonnement, et ceux qui l’agressent et la menacent ne sont pas sérieusement poursuivis.

Taslima Nasreen doit pouvoir vivre, écrire, être lue, en Inde, et dans le monde, en toute hospitalité et en toute sécurité.

A Paris, en novembre dernier, au Colloque « Femmes en mouvements hier et aujourd’hui pour demain », elle disait, évoquant les souffrances de l’exil : « Mais j’ai une maison, c’est l’amour que je reçois des femmes, de toutes les femmes de par le monde ».

Par la mobilisation militante, médiatique et diplomatique, nous avons réussi à la sauver en 1994. Nous devons le faire aujourd’hui encore.

Il y va de sa vie, de la liberté des femmes et de la liberté d’expression dans le monde.

Taslima Nasreen dans L’Humanité.fr du 12.10.07

L’essentiel

Taslima Nasreen. L’écrivain lance un appel à l’aide.

L’écrivain Taslima Nasreen, qui risque d’être expulsée d’Inde où elle a été menacée de mort par des islamistes, a lancé un appel à l’association française Alliance des femmes pour la démocratie. Taslima Nasreen, musulmane, vit en exil depuis qu’elle a été menacée de mort par des islamistes au Bangladesh en 1994. Elle a été agressée publiquement en Inde en août dernier par des activistes musulmans et est poursuivie en justice dans ce pays pour offense à l’islam. Aux termes du Code pénal indien, elle risque jusqu’à trois ans de prison. La citoyenneté indienne a été refusée à Taslima Nasreen, qui souhaitait s’établir dans l’Etat indien du Bengale occidental. L’Alliance des femmes et sa présidente Antoinette Fouque ont déjà été entrepris des démarches en sa faveur auprès des autorités indiennes.

« Les livres prennent du volume » par Anne-Sophie Lechevallier – Illsurtration Matthias Petit (Paris-Match du 11 au 17 octobre 2007)

ladernierefemmesdesfemmes.jpgarielle_dombasle_reference.jpgLES LIVRES PRENNENT DU VOLUME

Sur cassette, C.D. ou via M.p.3, les voix de Fanny Ardant, Jean Rochefort ou Catherine Deneuve donnent à entendre nouvelles ou livres pour enfants. De quoi dresser l’oreille !

Par Anne-Sophie Lechevallier – Illustration Matthias Petit

Pour Antoinette Fouque, il s’agissait d’abord de permettre à ceux qui ne savaient pas lire d’accéder aux textes. La fondatrice des éditions Des femmes et de sa Bibliothèque des voix fut la première à enregistrer des livres sur des cassettes au début des années 80 : « Je me suis aperçue que, entre le théâtre et l’écrit, une série d’actes avait disparu, comme celui de lire à haute voix un texte. » Depuis, une vingtaine d’éditeurs ont suivi. Les comédiens, dont la parole, d’ordinaire, est indissociable du corps, sont nombreux à avoir prêté leurs voix. Rochefort, Ardant, Giraudeau ou Deneuve ont tous passé entre trois et cinq jours en studio. « Les comédiens apportent à la lecture ce que l’auteur n’a pas forcément entendu du texte », explique Antoinette Fouque, qui a immortalisé les voix de Marguerite Duras ou de Jacques Derrida.

2 527 TITRES AUDIO DISPONIBLES SUR LE MARCHE

41Pnvb1P1mL__SL290_.jpgUn exercice parfois difficile pour l’écrivain, comme le constate Marc Levy : « La première fois que j’ai lu un de mes textes, j’ai eu le sentiment que cela devenait impudique. Toute la distance et le second degré dans les dialogues disparaissaient. Puis, progressivement, j’y ai pris du plaisir. Je le fais surtout pour les personnes malvoyantes ou non-voyantes. » Ces dernières restent le public de base des livres audio, explique Serge Eyrolles, président du Syndicat national de l’édition.

Car la France, avec son minuscule marché de livres audio, est une exception. Les 2 527 titres disponibles ne représentent que 0,4% des ventes de livres. Soit dix fois moins qu’en Allemagne. Bien moins aussi qu’en Suède, où ils occupent 10% de la production éditoriale, et aux Etats-Unis, où, l’an passé, presque un Américain sur quatre a écouté un livre de ce genre. Tout le monde joue le jeu, jusqu’à Bill Clinton, qui a lu le millier de pages de son autobiographie.

« Je suis persuadé que cela va se développer en France », assure Serge Eyrolles. En attendant, le paysage des éditeurs de livres audio se réorganise. Pour l’instant, ils sont une vingtaine à se partager le marché, tels Frémeaux, Thélème ou V.d.b., dirigé par Christine Van den Bosch, une petite maison qui enregistre entre 30 et 40 livres par an. Sa meilleure vente est « le Da Vinci Code », mais avec seulement 7 000 versions audio. Une goutte d’eau rapportée aux 6 millions d’exemplaires imprimés. Quant à Gallimard, il a commencé à utiliser les cassettes il y a une vingtaine d’années, pour « provoquer la rencontre entre le livre et l’enfant », explique Hedwige Pasquet, directrice générale de Gallimard Jeunesse, avant de créer, en 2004, une collection « Ecoutez lire », qui compte une centaine de titres. La même année, Audible, qui vend des livres audio à télécharger, a vu le jour chez France Loisirs. Et cet été, ce sont Hachette Livre, France Loisirs et Albin Michel qui se sont réunis pour créer une société baptisée provisoirement AudioPoche, dont les douze premiers titres verront le jour en janvier prochain. « Un gros éditeur ne peut pas faire décoller un marché tout seul. Nous pensons que la visibilité de ces C.d. dans les librairies sera déterminante, surtout qu’ils sortent en même temps que les livres », analyse Valérie Lévy-Soussan, directrice de la structure audio chez Gallimard. Tous comptent sur les formats M.p.3 pour baisser les prix et multiplier les ventes. Ainsi, les dix-sept heures d’enregistrement du « Da Vinci Code » occupent 17 C.d. « normaux », mais seulement 2 C.d. M.p.3. ! Moins encombrant et peut-être plus facile à embarquer en voiture pour faire passer le temps da,s les embouteillages…

UN LAPIN SACHANT CONTER

Jusqu’à présent, ce lapin – relié à Internet et à l’ordinateur par Wi-Fi – lisait les mails, la météo ou le journal. A partir de novembre, le Nabaztag racontera des histoires des enfants. A commencer par « La belle lisse poire du prince de Motordu » de Pef, publiée par Gallimard en 1980. Il suffit de « faire renifler » la couverture à ce lapin (plus exactement la puce R.f.i.d. collée dessus) pour que Pef – ou le lapin – se mette à lire l’histoire. Lui tourner une oreille fait avancer d’un chapitre. Un geste intuitif suffit, explique Rafi Haladjian, inventeur du Nabaztag. Les enfants n’auront plus besoin de demander à leurs parents de mettre une cassette. Et le livre pourra devenir interactif. « Grâce, notamment, à des jeux qui exploiteront le texte. L’auteur, Pef, se réjouit : « A chaque lecture du « Prince de Motordu », je retrouve la même émotion quand j’ai écrit cette histoire, un après-midi de 1978. » Le Nabaztag lira quatre autres livres de Gallimard l’an prochain.

A. – S.L.10961578_tml.jpg