Sophie Reverdi après l’enregistrement de son émission télé de 45 minutes sur BTLV avec François Deymier.
Diffusion bientôt pour 10 000 abonnés !
Guilaine Depis, attachée de presse (Balustrade)
Rampe de lancement ! Appuyez-vous sur la balustrade !
Sophie Reverdi après l’enregistrement de son émission télé de 45 minutes sur BTLV avec François Deymier.
Diffusion bientôt pour 10 000 abonnés !
Une femme raconte son expérience première du festival de Bayreuth en 1978. Un coup de cœur car, elle aime Wagner depuis des lustres. A 4 ans déjà, sur les genoux de son grand-père, adorateur du Maître, elle sentait que musique et amour étaient à l’unisson. Elle s’est donc fait une fête de vivre parmi les fervents amoureux du maestro allemand…
Empruntant son titre à une œuvre de jeunesse de Richard Wagner, Domitille Marbeau Funck-Brentano décrit avec une grande finesse la découverte de Bayreuth, lieu de pèlerinage de tous les passionnés d’opéra. Elle écrit : « Bayreuth me fait penser à une cathédrale où des fidèles vont apprendre des vérités sur la condition humaine : l’argent et les mécanismes du pouvoir, l’amour avec son lot de ruse, de mensonge et de dissimulation, mais aussi de générosité et de détresse et, pour terminer, la fin des dieux assimilés à la révolution, quand Dieu est mort et que tout est permis : « J’ai voulu changer la société, disait Wagner, elle m’a résisté, je l’analyse. »
On n’a pas travaillé dix-huit ans dans le secteur culturel – comme attachée de presse de l’Orchestre national de France notamment – sans connaître le milieu de la musique classique sur le bout de sa partition. Domitille Marbeau Funck-Brentano le prouve dans ses pages où elle marie l’amour de la musique wagnérienne au coup de foudre amoureux.
Jouant avec les noms des personnages de L’Or du Rhin, elle décrit, dans un roman conçu comme une partition, le coup de foudre de son personnage et la nuit d’amour passionnée qu’elle vit avec un certain Fasolt. C’est dans cette scène de sexe décrite avec une certaine poésie que l’auteure fait montre d’une belle inspiration. « Prenant la harpe à bras-le-corps je me mis à pincer une corde dès que le chef tendit sa baguette en ma direction et me sentis aussitôt aspirée par une spirale de sons surnaturels qui m’encerclaient de manière éblouissante. »
Par cet aller-retour entre l’opéra mis en scène par Patrice Chéreau, sous la baguette de Pierre Boulez, La Défense d’aimer est une histoire qui met en lumière les amants de la musique classique. Quand la passion se décline sur tous les tons.
(*) Ed. L’Harmattan/ Collection Amarante
Des tas de projets de livres pour Valérie Fauchet, ici avec le philosophe Robert Redeker puis avec Marjorie Rafécas Poeydomenge et sa co auteure Ferial Furon
Ce roman va plonger le lecteur dans l’univers initié des croyants de Wagner et le grand amour qui naît des passions remuées par la Tétralogie à Bayreuth. Il est cependant trop court, trop autobiographique, écrit au trop plat temps présent, pour véritablement décoller. En reste un drame romantique de la fin des années 1970 qui accroche le cœur comme l’âme.
Une femme qui dit « je » raconte son expérience première du festival de Bayreuth en 1978. Longtemps, elle avait aimé Wagner. A 4 ans déjà, sur les genoux de son grand-père, adorateur du Maître, elle sentait que musique et amour étaient à l’unisson. Elle s’est donc fait une fête de vivre parmi l’élite des amants de la musique totale, dont Nietzsche disait qu’il était difficile de se déprendre (lui l’a fait).
Bayreuth en festival, ce sont des journées entières d’opéra sans presque aucune pause, un bain de musique et de lumières, des acteurs pris par leur rôle et le mythe, en arrière-plan, qui remue l’or et l’amour, la passion et le tragique. Patrice Chéreau officiait cette année-là.
Parmi les spectateurs, des gens connus et, parmi eux, des relations et des amis de la narratrice. Un chef d’orchestre (le Jean-Claude Casadeus qui a écrit une très courte préface ?), un « écrivain-célèbre » de la gauche presque au pouvoir, géant boulimique de mots, de bouffe et de femmes (le Jean-Pierre Angrémy alias Pierre-Jean Remy, auteur de la Floria Tosca citée, qui a aujourd’hui disparu des radars littéraires ?). Je n’ai lu de lui que le prix du roman de l’Académie française pour Une ville Immortelle, un imaginaire de Florence, mais cela ne m’a pas laissé un souvenir impérissable (…).
Que de belles pages (…) dans ce livre ! Le début est un peu lent (…) Puis la musique s’élève, le roman se construit comme une partition musicale ; elle enveloppe la narratrice comme le paysage, et l’écriture s’envole, lyrique. La passion naît de petites choses engluées dans la grande, les sentiments remués comme la mer par les vagues. Bayreuth est un bain de jouvence, un culte orgiaque à l’opéra – auquel je n’ai jamais assisté mais que l’auteur rend suffisamment bien pour que l’on puisse croire en être.
Le titre, énigmatique, est tiré d’une œuvre de jeunesse de Richard Wagner. Il dit le grand amour impossible, le fusionnel des jumeaux Siegmund et Sieglinde, le conflit entre l’amour et la puissance pour Siegfried et Brunhilde, les facettes de la personnalité irréconciliables en même temps. Tout amour est contingent, mené par la passion, elle-même attisée par l’illusion lyrique dont la musique séductrice de Wagner amplifie les effets. « Je me complais dans cette confusion douce-amère : le baiser de Jean-Pierre au cœur de la forêt et celui de Siegfried sur son rocher entouré de flammes » p.119.
Domitille Marbeau Funck-Brentano, La défense d’aimer, 2019, éditions L’Harmattan collection Amarante, 143 pages, €15.50
Attachée de presse Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com
Message de Sophie Reverdi suite au déjeuner de presse de gastronomie diététique organisé chez elle par Smart and light le 16 octobre 2019 (24 journalistes présents dont Paris Match !, un grand succès pour Balustrade !)
Mon équipe de choc, mes amies mes sisters, mille mercis, vous avez été des stars ⭐️⭐️ ⭐️⭐️⭐️⭐️je vous aime Aurélie Vien Elise Hobbé Jana Vitezova Joana Sauer ❤️❤️❤️❤️❤️❤️et derrière l’objectif ma Mireille Roobaert 🤩🤩🤩🤩🤩🤩et évidemment mon Valentin Reverdi, ma Guilaine Depis , mon Skander Guetari ma Refka Chp , ma Hela Bee, ma Manon Tournier , à Londres, mon Khaled Trabelsi à Tunis, mon Allison Osborne à Portland ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️et toutes mes copines adorées qui m’ont boostée….. elles se reconnaîtront Tove Engström Sorensen Farrawo Zicmali Pilar Guzman Nathalie Amand Marielle Alix , et mon équipe à tunis: Mehdi Hajji Hajji, Tarek waer, Tarek M’rad a Tunis, pour leur amour et leur soutien inconditionnel, leur amitié♥
Le talent littéraire de Domitille Marbeau Funck-Brentano avait déjà attiré l’attention de la critique dès son premier roman « L’écho répété des vagues » (2012). Avec ce nouvel opus, « La Défense d’aimer », elle confirme son intérêt pour la musique classique dont elle prend très tôt connaissance et pour une prose qui laisse entrevoir à la fois la sensibilité et la bienveillance avec laquelle elle regarde les souvenirs du temps passé.
Tout commence dans une gare, comme vous l’écrivez, mais en vous lisant, on apprend que le début de l’aventure à laquelle vous nous invitez débute bien longtemps à l’avance. Depuis quand date votre passion pour la musique en général, et pour Wagner en particulier ?
La musique a toujours été pour moi naturelle et nécessaire comme l’air que l’on respire. Quand on a une passion, on n’en est pas conscient. C’est lorsque le manque intervient que l’on comprend qu’elle fait partie de votre vie. Mes premiers souvenirs sont liés au fox-terrier de la Voix de son Maître qui figurait au centre des disques 78 tours que possédait mon grand-père. Il en avait une importante collection, rassemblée dans des coffrets qui remplissaient des placards couvrant un mur de plus de 2,50 m de long. J’avais à peine quatre ans, il aimait prendre un disque, c’était le grand duo d’amour de Sieglinde et Siegmund du 1er acte de La Walkyrie. Il me prenait sur ses genoux et j’écoutais avec ses oreilles. Ma passion pour Wagner est liée à mon grand-père, à l’amour qu’il me donnait chaque fois qu’il me faisait écouter un de ses enregistrements. Ensuite, je me souviens de découvertes qui ne sont pas liées à une personne en particulier. Me vient immédiatement à l’esprit, le choc à l’écoute de Daphnis et Chloé à onze ans à un concert aux Champs Elysées dirigé par Igor Markevitch et à la même époque, Jeanne au bûcher d’Arthur Honnegger avec la voix de Claude Nollier.
À vous lire au tout début de votre récit – que vous intitulez de manière très inspirée un Prélude – on comprend que Wagner et sa musique ont joué un rôle fondateur dans votre vie. De quoi s’agit-il ?
Oui, comme je vous l’ai dit, Wagner remonte à mes tout premiers souvenirs. Ce qui me semble fondateur, c’est d’avoir très tôt compris l’importance du partage. Quand on écoute de la musique ou que l’on regarde une œuvre d’art à deux, on démultiplie le ressenti, c’est extraordinaire.
Comment une telle passion intime qui ne demande qu’à rester secrète devient-elle un sujet de livre ? En l’écrivant avez-vous craint d’être dépossédée de ses secrets ?
Non, pas du tout. Un secret est impossible à partager sauf si l’on s’appelle Sieglinde et Siegmund. L’écriture de ce livre rend bien-sûr hommage à mon grand-père mais ce n’était pas le but initial. Cela s’est fait malgré moi. C’est aussi un retour à mes racines germaniques.
Comment avez-vous écrit ce livre ? Cela m’amène à vous demander comment écrivez-vous en général ?
Ce livre a tout une histoire. J’ai jeté sur le papier il y a quarante ans une vingtaine de feuillets à chaud à mon retour du Festival de Bayreuth. C’était tellement fort que je ressentais le besoin d’écrire ce que j’avais vécu. Mais il me semble difficile de faire d’une émotion une œuvre littéraire. Il faut absolument prendre de la distance. Le temps a passé, j’ai relu ces premières pages que j’ai trouvées franchement mauvaises et j’ai pensé que je pourrais en faire une nouvelle en les retravaillant. Simplement une nouvelle appelle d’autres textes et je ne voyais pas quel sujet pourrait accompagner celui de Bayreuth. Alors j’ai décidé d’en faire un roman, de me servir des personnages qui avaient vécu le même Festival que moi pour « mettre en musique » les liens qui s’étaient tissés entre eux. En fait, écrire un acte supplémentaire à tout ce que nous avions vécu. J’ai écrit très vite ce qui me revenait comme souvenirs, j’ai regardé des photos des lieux où j’étais allée et j’ai visionné en boucle les 16 heures du Ring de Boulez et Chéreau. En relisant ce que j’avais écrit, je me suis aperçue que le lecteur risquait de se perdre s’il ne connaissait ni le Ring ni l’Allemagne. Mon texte oscillait entre le Guide bleu et l’Essai pour initiés. Il manquait une tension dans le texte, on ne se sentait pas suffisamment emportée par l’histoire. C’est là qu’est intervenu le travail d’écriture romanesque : penser davantage au lecteur, instaurer un suspens, lui donner envie de connaître la fin. Tout ce travail m’a pris plus de trois ans car je suis incapable d’écrire sans me laisser des pauses pour faire reposer le texte.
Vous structurez ce récit de voyage sous forme de journal, très concentré d’ailleurs, s’étendant du 18 au 25 août. S’agit-il d’un journal de voyage initiatique ou d’un journal intime ? Ou comment le qualifieriez-vous, si ces deux termes ne conviennent pas ?
Si je ne devais garder qu’un seul terme, je préférerais celui de voyage initiatique, quoiqu’un une peu prétentieux il me semble. Je verrais plus un livre avec une unité de temps (une semaine) de lieu (Bayreuth) et d’action (la représentation de la Tétralogie et comment elle métamorphose le regard des personnages sur les autres et sur eux-mêmes.)
D’autres indications, cette fois de nature musicale, guident le lecteur et donnent à l’ensemble du récit un équilibre entre harmonie et suspense. Quel lien y a-t-il entre cette forme et l’histoire racontée ?
J’ai choisi pour introduire les différentes phases de ce séjour à Bayreuth de prendre des termes musicaux pour indiquer au lecteur le climat dans lequel se déroule le récit, une forme de tempo plus que de couleur.
Sans entrer dans des détails, votre aventure tourne autour de ce voyage a Bayreuth. Pourriez-vous nous en dire plus sur cette unique occasion qui se présente à vous ?
Quand on entreprend un voyage, on a forcément une représentation de ce que l’on cherche trouver. Je suis partie avec l’idée de réaliser un rêve d’enfance et je pensais me plonger dans l’Allemagne romantique que j’aimais et c’est tout autre chose que j’ai découvert. J’ai perdu mes repères, je ne contrôlais plus mes émotions, toute notion d’espace et de temps avait disparu. Et je me suis aperçue que je n’étais pas la seule à éprouver ce genre de sensation. Nous formions une grande famille, évoluant dans une bulle et j’avais du mal à différencier ce que je voyais sur la scène de ce qui se passait chez le public.
À cet événement bien réel se rajoute une aventure passionnelle. Qualifieriez-vous cette partie du récit comme plus fictionnelle, capable de donner plus de romantisme à l’ensemble ?
L’aventure passionnelle est à la fois réelle et fictionnelle car les personnages du roman se confondent avec ceux de la Tétralogie. De qui l’héroïne se croit-elle amoureuse ? De Wagner, de l’Allemagne, de Siegmund, de Siegfried ? À qui s’identifie-t-elle ? À Sieglinde, à Brünnhilde, à Waltraute ? Elle ne le sait pas elle-même. Le découvrira-t-elle quand le rideau sera tombé après le dernier acte ? Au lecteur de choisir la fin qu’il veut donner à ce livre.
Dans quelle mesure ce tissu narratif pourrait justifier le titre du livre ?
La Défense d’aimer est le second opéra de Wagner écrit quand il avait 21 ans sur un livret emprunté à une œuvre de Shakespeare Mesure pour mesure. Le livret est une ode à la liberté amoureuse qui dénonce l’hypocrisie et le conservatisme des mœurs de l’époque. Ce n’est pas du tout le sujet de mon livre. L’héroïne s’interdit d’aimer car elle ne veut pas souffrir. Elle veut rester libre et ne rien attendre de l’autre. Mais elle a goûté au philtre qu’exerce sur elle la musique de Wagner. Pourra-t-elle résister à son emprise ? D’où le suspens qui s’intensifie à la reprise de chaque Journée.
Que peut-on souhaiter à votre livre dans cette période de rentrée littéraire ?
Que ceux qui ont été à Bayreuth revivent leurs émotions et que ceux qui n’y sont jamais allés, aient envie de vivre cette expérience.
Interview réalisée par Dan Burcea
Domitille Marbeau Funck-Brentano, « La Défense d’aimer », Éditions L’Harmattan, collection Amarante, 2019, 145 p.
Rendez-vous mardi 12 novembre à 19h à la Librairie Gallimard, 15 boulevard Raspail, 75 007 Paris pour le lancement du roman « La Défense d’aimer » de Domitille Marbeau Funck-Brentano – inscriptions pour le cocktail : guilaine_depis@yahoo.com
En 1978, la jeune Domitille obtient enfin une série de billets pour le festival de Bayreuth. « On va à Bayreuth comme on veut, à pied, à cheval, en voiture, à bicyclette, en chemin de fer, et le vrai pèlerin devrait y aller à genoux. Mais la voie la plus pratique, au moins pour les Français, c’est le chemin de fer. » a écrit Albert Lavignac. Domitille se rend donc à Bayreuth en train. En guise de prologue, elle nous fait voir Heidelberg à l’aube, c’est comme un rituel de plongée dans le monde germanique.
Mais, voilà… en 1978, on ne va pas à Bayreuth tant pour écouter Wagner que pour admirer les audaces de Patrice Chéreau. Et puis, c’est les vacances. Bayreuth est un festival autant qu’un pèlerinage. On monte au théâtre, qui est sur la colline, on entre au rappel des trompettes, on s’encanaille à la saucisse à l’entr’acte, et tout un rituel se déroule sur une semaine, avec ses soirées de spectacle et ses jours sans.
Les aficionados de Bayreuth sont une gentille secte un peu frappadingue, mais très distinguée. On y retrouve quelques artistes, dont un chef d’orchestre ami, sa femme, et Domitille joue à la souris avec un grand chat qui n’est autre qu’un écrivain célèbre qui, d’ailleurs, plus tard écrira un beau roman sur, justement, le festival de Bayreuth au temps de Chéreau.
La Défense d’aimer (le titre est celui d’un opéra de jeunesse de Wagner, qu’on ne joue justement pas à Bayreuth) est un récit tout simple et charmant d’une amourette estivale que notre jeune voyageuse vit pendant ces quelques jours de folie festivalière. Elle résiste, l’écrivain la séduit, elle ne résiste plus, nous visitons Bayreuth et les environs en leur compagnie. L’extase musicale se mêle à l’amour naissant, nous sommes en plein romantisme ; les amis prennent des noms de héros wagnériens, ce qui forme des couples étranges, qui n’existent pas dans l’opéra.
Ayant été moi-même au festival de Bayreuth, je ne sais pas trop si l’auteur n’a pas négligé le lecteur ignorant des rituels wagnériens. Mais c’est dépaysant. Le seul anticonformisme vient de la mise en scène de Chéreau, qui resta comme un évènement important de l’histoire du théâtre des festivals et de la mise en scène d’opéra. Comme les amours de vacances ne doivent pas durer, chacun le sait, l’aventure s’achève à la fin de la série de représentations. Il ne nous reste plus qu’à lire Salue pour moi le monde, le roman que Pierre-Jean Rémy écrivit autour de la Tétralogie « de Chéreau », comme l’on dit, oubliant Wagner.
Un beau récit, qui ravira les bayreuthiens et les autres.
« Une voyante passe aux aveux » avec Valérie Fauchet
Bob Bellanca reçoit Valérie Fauchet (médium) pour son livre « Une voyante passe aux aveux ».Émission complète à retrouver dès maintenant sur btlv.fr : https://www.btlv.fr/une-voyante-passe-aux-aveux-valerie-replay.html
Publiée par Btlv, le média complémentaire sur Mardi 22 octobre 2019