Interview. Alexandre Arditti dans Lettres capitales : « L’écriture est un art, et l’art, c’est la vie »

Interview. Alexandre Arditti : « L’écriture est un art, et l’art, c’est la vie »

 

Alexandre Arditti est journaliste et éditeur de presse écrite. La conversation est son premier roman. Charlotte, jeune stagiaire dans un grand hebdomadaire se voit proposer d’interviewer Victor Esmenard, ancien président de la République française, diplomate, écrivain nonagénaire, qui vient de recevoir le Prix Nobel de la paix. Cette liste suffit pour intimider la jeune journaliste qui accepte et se dirige à tâtons vers le lieu où elle va rencontrer son illustre interlocuteur. Elle n’est pas au bout de ses surprises…

La conversation porte sur sa couverture la précision d’appartenance au genre romanesque. On aurait pu l’imaginer se dérouler sous forme théâtrale, comme un dialogue en plusieurs actes, selon les circonstances de lieu et de temps. Pourquoi avoir opté pourtant pour le roman plus que pour d’autres genres littéraires ? Quelle liberté, quel espace fictionnel vous a offert cette option ?

En effet, c’est un dialogue à bâtons rompus qui aurait pu s’exprimer sous la forme théâtrale. On pourrait d’ailleurs tout à fait imaginer une adaptation ! Cependant, j’ai préféré opter pour la forme romanesque qui offre à mes yeux plus de souplesse, et permet de rentrer plus en profondeur dans la psychologie des personnages, de mettre en lumière leur évolution mais aussi de faire apparaître leur part d’ombre… Des nuances beaucoup plus complexes à esquisser lors d’un face à face théâtral pur. Je suis un grand amoureux des dialogues ciselés et puissants, de ceux qui peuvent aussi bien se révéler de douces caresses ou des coups de poing dans la figure ! Il y a un côté jubilatoire dans cet exercice dont je suis un féru en tant que lecteur.

Si le personnage de Charlotte est facilement identifiable sociologiquement, celui de Victor Esmenard attire l’attention par sa complexité. Comment avez-vous « construit » le personnage de ce nonagénaire à la ressemblance physique, aux traits de caractère et au parcours si surprenants ?

Mon idée était justement d’opposer ces deux personnages que tout oppose. Deux caractères, deux visions de l’existence, deux trajectoires qui se croisent à des moments opposés de leur vie. C’est un entretien initiatique. L’une commence à peine son parcours tandis que l’autre termine le sien. Toutes sortes de sentiments sont à l’œuvre durant cette conversation où les points de vue vont se confronter : l’enthousiasme, l’idéalisme et un brin de naïveté d’un côté ; de la distance, de l’amertume et une certaine sagesse de l’autre. Victor est forcément plus complexe et il n’hésite pas à se révéler un peu provocateur, à jouer de son expérience pour guider Charlotte là où il a envie de l’emmener, jusqu’au dénouement pour le moins inattendu… Je trouvais intéressant de confronter ces personnages et ces idées qui peuvent paraître contradictoires au premier abord, et de les passer ensuite au tamis de notre époque.

Revenons au titre de votre livre, La conversation. Le lecteur attentif ne peut pas s’empêcher de penser à ce type de dialogues imaginaires assez fréquentés dans la littérature – dont un auquel j’ai moi-même pensé –, c’est le livre éponyme de Jean d’Ormesson du dialogue entre Napoléon et son deuxième consul Jean-Jacques Régis de Cambacérès. Pouvez-vous nous parler des sources que avez-vous convoqué et des auteurs qui vous ont inspiré dans l’écriture de votre livre ?

En effet, je suis un grand admirateur de Jean d’Ormesson dont j’ai lu un certain nombre d’ouvrages, mais paradoxalement pas celui-là. Et je n’ai surtout pas voulu le faire avant d’écrire, justement, pour ne pas risquer d’être influencé ou bridé par son contenu. Cependant j’ai bien l’intention de le lire un jour, et cette comparaison, ne serait-ce que par l’analogie du titre, est bien entendu extrêmement flatteuse pour moi ! (rires). En matière de dialogues décapants, j’ai bien sur pensé à l’Hygiène de l’Assassin, le premier roman d’Amélie Nothomb, dont je suis également un admirateur, ou dans un autre genre au style limpide et malicieux des répliques de Pagnol, ou encore à celles plus lyriques d’Audiard au cinéma. Mais je me suis surtout laissé guider par mes personnages, par la personnalité et le langage que j’avais imaginés pour eux, et par la manière dont ils évoluaient au fil du texte, au point que j’avais parfois l’impression qu’ils avaient pris le contrôle des dialogues. Peu importe comment vous l’introduisez, l’essentiel est que la réplique fasse mouche, qu’elle claque ! C’est une dimension de l’écriture très musicale. Pour moi, le dialogue est un élément central et indispensable au roman. Peut-être est-ce aussi parce que je suis musicien et amateur de cinéma.

Vous abordez au fil des pages plusieurs thématiques qui contribuent à construire un vrai testament censé à rendre compte des convictions et de la vie intime de votre personnage Victor Esmenard. Arrêtons-nous sur plusieurs d’entre elles. La première reflète le rapport de cet homme à l’écriture qu’il définit comme « une sorte de recréation, un exutoire salvateur, une parenthèse enchantée » ? Faites-vous votre propre opinion de cette définition ? Que dit celle-ci du romancier débutant que vous êtes ?

Oui et non. Disons que mon rapport à l’écriture est double. Je la considère d’abord comme un métier, puisque je suis journaliste en presse écrite depuis plus de vingt ans. Mais écrire un roman, c’est autre chose, c’est un peu comme partir à l’aventure ! Et c’est aussi un travail de longue haleine… Mais dans un cas comme dans l’autre, écrire a quelque chose de libérateur. C’est une sorte de récréation en effet, et cela doit le rester. Je n’envisage pas le fait d’écrire comme un carcan ou une souffrance, cela doit au contraire être un moment de liberté, où l’on se permet de changer de peau, de jouer avec les mots et les idées, d’hystériser des points de vue, de se cacher derrière des personnages, de vivre des vies que l’on a pas pu ou su vivre… C’est tout cela que j’attends de l’aventure de l’écriture. En cela, elle peut se révéler un exutoire salvateur qui peut nous sortir du quotidien, de son horizon vain, répétitif et terre-à-terre… L’écriture est un art, et l’art, c’est la vie.

Le deuxième sujet sur lequel je souhaite vous interroger tient disons de la conception politique de cette homme à l’expérience si riche et à l’âge de la sagesse. Quel sens doit-on donner à ses affirmations : « Le monde a changé très vite, les politiques sont presque tous devenus des professionnels de la communication, sans autre véritable objectif que de coller à l’air du temps. Force est de constater que les hommes d’État sont plus rares… » ?

J’ai toujours été passionné d’histoire et de politique, et forcément, lorsque l’on se retourne sur ces cinquante dernières années, on ne peut s’empêcher d’être quelque peu désabusé, voire franchement atterré par l’évolution du niveau des débats publics et de la qualité du personnel politique. Comme Victor, je ne suis certainement pas adepte du « c’était mieux avant », mais en la matière, je crois qu’il n’y a pas photo ! Le culte de la communication et le règne des sondages ont totalement sclérosé la vie politique, la complexité et l’élitisme républicain sont devenus un gros mot, et l’opinion de mon boucher sur la politique étrangère vaut celles du président de la République et des diplomates. Le niveau des débats s’en ressent, et le courage n’est pas la vertu cardinale de notre époque. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner que les hommes d’Etat se fassent plutôt rares…

J’ai beaucoup aimé chez votre personnage cette vibration de l’âme concernant l’amitié. À la fragilité des relations humaines, il interpose l’impermanence, qui est elle-même une émanation de la sagesse. Qualifieriez-vous ce sentiment de scepticisme et/ou de lucidité chez cet homme ? Est-il un homme résigné ou sa carapace est plus protectrice qu’il ne se laisse pas se dévoiler facilement ?

Victor est double. Il arrive à la fin de sa vie et, je ne sais pas comment je réagirai à sa place le moment venu, mais il est pris entre des sentiments contradictoires. Il oscille entre la sagesse et la passion, il est encore dans la vie même s’il essaie de prendre congés progressivement. L’amitié, comme l’amour, est sûrement l’un des plus beaux sentiments humains, l’un de ceux qui nous font échapper à notre condition, et nous rendent heureux, mais comme en toute chose en ce bas monde, elle est aussi source de déception, de souffrance. Même à quatre-vingt dix ans, Victor n’est pas immunisé contre les passions humaines, même s’il essaie de prendre de la distance, de se résigner à une certaine sagesse. Est-ce une sagesse sereine qui l’envahit avec le temps ou qui s’impose à lui contraint et forcé, un peu des deux probablement… L’impermanence est partout, et c’est un chemin que nous sommes tous censés emprunter.

Cela me renvoie à une autre question étroitement liée à la précédente. Invité à parler de l’homme contemporain, Victor Esmenard répond : « Cruel, abject, sans pitié, mais aussi plein d’espérance, de générosité et de bienveillance ». Quelle signification prend cette phrase à la lumière qu’elle prend dans le contexte de votre livre, celui de la pandémie que nous vivons ?

Comme toutes les catastrophes qui touchent ou ont touché l’humanité, cette pandémie a révélé le pire et le meilleur de l’être humain. Tant au niveau des Etats, qui suspendent sans plus de cérémonie des libertés publiques que nous avons mis deux cent ans à installer, qu’au niveau des individus, où la divergence de points de vue quant au comportement à adopter face aux masques, à l’interruption de la vie sociale ou encore aux vaccins, sépare les gens, les familles, parfois de manière assez véhémente. La cohésion nationale est attaquée, et ce phénomène n’est pas propre à la France, mais à tous les pays du monde, en particulier occidental, même si tous n’ont pas eu la même approche face à cette situation hors du commun. Toutefois, cette pandémie nous enseigne une chose : où que nous soyons sur la planète, nous sommes tous sur le même bateau. En cela, la pandémie a rapproché les peuples, même s’ils ne peuvent plus se rencontrer tant que les voyages n’auront pas repris. Mais il y a tout de même une différence notable avec ce que nous avions connu au XXe siècle avec les guerres : si une guerre éclate, vous avez toujours l’espoir de pouvoir vous échapper. Ce n’est pas le cas avec la pandémie actuelle.

Quelques pages plus loin, l’ancien chef d’État, diplomate et prix Nobel, fait une remarque en guise de conclusion de son analyse : « En agitant la peur, on peut presque tout obtenir d’un être humain. D’un peuple et d’une société aussi ». Comment traduire ces affirmations à la lumière de l’expérience qui est la sienne ?

Victor est comme nous tous, triste et en colère depuis que cette pandémie et ses conséquences désolantes sont entrées dans nos vies. Mais il a une longue expérience, il a connu la guerre, et a même fait un séjour en camp de travail. Il a donc un certain recul sur les obstacles que nous pouvons être amenés à rencontrer dans l’existence. Mais il a aussi connu l’âge d’or des régimes totalitaires, et une époque où la liberté n’allait pas de soi. Il sait parfaitement quels sont les mécanismes destructeurs de la démocratie qui peuvent être activés pour toutes sortes de bonnes raisons, et c’est pour cela qu’il est particulièrement attaché au droit. Qu’il rappelle inlassablement que ce dernier n’est pas seulement là pour encadrer la société quand tout va bien, mais aussi et surtout pour nous protéger dans les périodes difficiles et quand tout va mal. Qu’on ne doit jamais suspendre les libertés publiques, quelles qu’en soient les raisons. Qu’il en va de notre liberté à tous.

Et, enfin, cette candide mais admirable déclaration qui revient à Charlotte. « Je suis admirative de votre parcours, mais aussi de la douceur du regard que vous posez sur la vie ». Magnifique convergence générationnelle, a-t-on envie de dire. Accordons donc à Charlotte la place qu’elle mérite dans l’économie de votre récit en vous invitant de lui dresser en conclusion son portrait. Que pouvez-vous nous dire d’elle ?

À une époque où les conflits entre générations semblent devoir devenir une question de société, il me semblait important d’établir un pont entre ces deux rives de la vie. Nous avons tous été un jour à la place de Charlotte, nous avons tous démarré dans la vie, quelle que soit la voie que l’on ait choisie. J’ai d’emblée éprouvé une grande tendresse pour elle, une vraie bienveillance en pensant à toutes les difficultés qui l’attendent dans la vie et qu’elle ne soupçonne pas encore. En me plaçant de son point de vue, j’aurais aimé avoir la chance de pouvoir poser toutes ces questions à un homme d’expérience aussi brillant que Victor. Il y a dans cet échange intellectuel quelque chose de filial entre ces deux-là, que l’on peut probablement tous transposer dans nos histoires personnelles.

Propos recueillis par Dan Burcea

Alexandre Arditti, La conversation, Éditions Les Presses Littéraires, 2021, 121 pages. 

Thierry Paulmier : « clair, organisé, sans jargon et immédiatement utile dans sa vie personnelle et professionnelle. »

Thierry Paulmier, Homo emoticus

On connaissait homo consumans, homo economicus, homo democraticus, homo faber, homo festivus, homo loquens, homo ludens, homo reciprocans, homo sovieticus – entre autres : voici homo emoticus. L’homme émotionnel. Ce sont les multiples faces du genre homo, sans oublier homo eroticus. A noter pour les ignares complotistes qu’homo désigne le genre humain tout entier, et pas seulement le mâle ; il comprend donc aussi les femmes, et les enfants avant qu’ils « choisissent » un sexe.

Thierry Paulmier a étudié l’économie et la politique, il a trouvé sa voie dans la formation et la consultance pour les écoles de l’élite en France, au Brésil, au Liban et même au gouvernement, au Secrétariat général, à la Guerre. Il a été formé à la négociation à l’Academy of Dramatic Arts de New York après un passage par les plus fins spécialistes de la manipulation douce, la John Kennedy School of Government d’Harvard.

Ce qu’il dit ? Que l’être humain n’est pas purement rationnel comme le voudrait le concept d’homo economicus au XIXe siècle, mais que quatre émotions universelles orientent les « choix » rationnels : l’envie et l’admiration, la peur et la gratitude. Ce que savaient les philosophes antiques, que la raison est mue par la passion poussée par les instincts, a été « oublié » sous le millénaire de chrétienté où la foi devait remplacer tout. Le succès relationnel est de se connaître soi et autrui selon quatre vertus : l’optimisme, la douceur, la patience et la sagesse – et cela par quatre moyens d’action sur les émotions : le corps, la pensée, la parole et l’action. Vous avez en cette première partie l’essentiel de l’intelligence émotionnelle.

La suite est résolument pratique. Après avoir étudié les diverses bandes des quatre (phénomènes essentiels, émotions premières, sentiments d’infériorité, soucis de soi, points cardinaux de l’existence), puis les douze émotions secondes, place au « management » – autrement dit la manipulation (positive ou négative) sur les autres pour les faire agir conformément à vos vœux. Le terme management viendrait de l’italien qui signifie « manier » en parlant de la prise en main et du dressage des chevaux… C’est dire combien l’organisation du travail en commun et les ordres sont menés par les émotions animales : le désir de service côtoie le désir d’abus de pouvoir, l’isolement du manager les équipes au travail.

L’homme-machine a été celui de l’âge industriel où fordisme et taylorisme les ont transformés en robots (métro-boulot-dodo) tout comme les totalitarismes en politique (soviétisme, fascisme, maoïsme). Désormais la robotisation supprime carrément des emplois et l’homme intelligent (sapiens) requis par l’économie se heurte à la politique qui pousse les castes à conserver le pouvoir. L’algorithme et le traitement massif des données devrait transformer « l’intelligence » en artificielle et évacuer encore un peu plus l’humain. C’est du moins ce qu’on nous prévoit. D’où la difficulté (et c’est peu dire) de motiver les nouveaux entrants au travail qui sont encore appelés de la « ressource » humaine – comme une vulgaire matière à traiter.

« Le modèle homo emoticus espère convaincre les managers de la nécessité d’accorder la priorité à la dimension humaine et relationnelle de leur fonction et les guider dans une meilleure prise en compte de la vie émotionnelle de leurs collaborateurs et dans l’amélioration de leur bien-être au travail » p.15.

Suivent alors trois chapitres de management : de projet, de personne, d’équipe, forts utiles à ceux qui veulent réussir. Puis plusieurs chapitres de comportement, par la parole et l’action, par la peur, par l’envie, par l’admiration, par la gratitude – qui agitent les figures totémiques du Tyran, du Magicien, du Maître, du Parent. Deux chapitres portent sur la communication interpersonnelle et la négociation, points-clés de tout management efficace, qui n’est au fond qu’une situation de « vente ». Le dernier chapitre, mais pas le moindre, porte sur le management de crise, de plus en plus actuel ces dernières décennies entre krachs, guerres, attentats, catastrophes naturelles ou industrielles, pandémie… Aux causes courantes dans les équipes, les remèdes à la crise d’autorité, d’unité, d’identité. Tiens, vous avez dit identité ? Dommage que cela ne prenne qu’une seule page. Ce simple thème devrait faire l’objet d’un chapitre entier. Tant en politique que dans les entreprises, où « limage » compte de plus en plus.

Anne Lauvergeon, ancienne sherpa de Mitterrand avant de présider Areva, a préfacé cet ouvrage, fruit de sept ans de recherches et de présentations. Il est clair, organisé, sans jargon et immédiatement utile dans sa vie personnelle et professionnelle.

Thierry Paulmier, Homo emoticus – L’intelligence émotionnelle au service des managers, 2021, éditions Diateino (groupe Guy Trédaniel), 495 pages, €23.00 e-book Kindle €15.99

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Parution de « Dernières nouvelles de Babylone » de Denis Marquet aux éditions Aluna

Pour télécharger le PDF de l’argumentaire du livre de Denis Marquet chez Aluna, merci de cliquer ICI

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Planet-Fintech annonce la soirée Crypto-Art

Jeudi 1er juillet de 18h30 à 21h au Wagon, 16 Villa Gaudelet, 75011 Paris

Découvrez cette nouvelle vague qui révolutionne le monde de l’art avec les experts français : John Karp, Remy Peretz, auteurs du livreNFT REVOLUTION et Jean-Michel Pailhon, VP chez Ledger, nouvelle licorne française et leader mondial des Wallets de Cryptomonnaie.

Agenda

18h30 | Accueil

19h00 | Comment réunir la communauté française du NFT ?

  • Avec Remy Peretz (NFT REVOLUTION/ NFT Morning) et Briyan Cessac (Screenshot).
  • Présentation de la startup Screenshot.co et des initiatives pour fédérer la communauté du NFT et Crypto-Art française.

19h10 / Les NFT et le Crypto-Art aujourd’hui.

  • John Karp, auteur du livre NFT REVOLUTION et animateur du podcast NFT Morning.
  • Les Crypto-punks qui marquent le début du Crypto-Art viennent de souffler leur 4ème bougie. Quels sont les principaux mouvements, artistes et plateformes du Crypto-Art qui se sont développés depuis? Ce talk vous permettra de vous initier en 20 minutes aux NFT.

19h40 l Les NFT demain.

  • Jean-Michel Pailhon, VP Business Solution en compagnie d’invités de marque de chez Ledger
  • Nous ne sommes qu’au tout début de l’histoire des NFT et de la blockchain. Comment ce nouvel univers va évoluer dans les prochaines années? Jean-Michel et ses invités partageront leurs visions et le point de vue de Ledger sur ce marché.

20h10 l Show Your Art.

  • Des artistes de la communauté viendront présent leurs projets de NFT.

20h30 | Drinks

Lieu : Le Wagon, 16 Villa Gaudelet, 75011 Paris

Inscription : cliquez ici