Les VOLPONI de Aurélia GANTIER
Parution le 12 novembre 2018 aux éditions Une heure en été
Attachée de presse : guilaine_depis@yahoo.com Guilaine Depis 06 84 36 31 85
Maison d’édition indépendante dédiée à la littérature adulte et jeunesse contemporaine, Une Heure en Eté veut croire à la conciliation d’un modèle professionnel et ambitieux avec l’enthousiasme créatif. Les contacts récents de la fondatrice tant avec des auteurs de maisons traditionnelles qu’avec des éditeurs indépendants ont révélé un manque de moyens, de compétences et d’entrain : frustration des auteurs et sentiment d’être emprisonné d’un côté, manque d’argent, site périmé, pas d’accès aux médias traditionnels, méconnaissance des nouveaux médias et difficulté à évoluer de l’autre.
Une heure en été pense qu’il est envisageable de faire différemment avec enthousiasme, ambition et en prenant du plaisir. Sa mission est la promotion de la littérature sous toutes ses formes (papier, numérique, audio), en s’appuyant sur tous les médias et relais à disposition (diffusion multicanal).
Résumé : 1947. Tunis sous le protectorat français. Marcello Volponi et Crocefissa Panzone, deux Siciliens de Tunis, se rencontrent à un bal. De leurs ébats tumultueux, naîtra l’union de deux familles. Des relations charnelles aux mariages forcés, du combat contre la poliomyélite aux coups de couteaux, les membres du clan a rontent les épreuves du quotidien et font des choix souvent irrévocables. Comme celui de s’enrôler dans la Légion étrangère, celui de partir ou de rester. Mais ils avancent, malgré leurs passions, malgré leurs débordements, malgré l’histoire. Deux familles, une multitude de vies. Parmi elles, la femme, les femmes : on parle de destins tracés, de vies révoltées, d’obéissance forcée. Et puis, il y a Rosaria, l’enfant, aimée, rejetée, fragile et secrète, son regard, sa destinée.
Premier volume d’une trilogie qui se poursuivra à Paris du milieu des années 50 au début des années 90, Les Volponi, genèse tunisienne est le roman d’une époque, celle du Tunis de l’après-guerre, Tunis et son histoire, Tunis et ses communautés.
L’auteure, Aurélia GANTIER : une femme engagée pour les Droits de l’Homme et la cause des femmes.
Aurélia Gantier est parisienne. Elle se décrit elle-même comme une militante pour les droits de l’homme, de la littérature et de la flânerie.
Elle a utilisé son blog Les causeries d’Aurélia, en ligne depuis 2016, comme laboratoire de création littéraire. Son slogan ? « Et si on se racontait des histoires ? »
Les histoires, Aurélia adore ça. On lui en raconte depuis toute petite. Des histoires de l’après-guerre en Tunisie notamment. Comme les Volponi, les membres de sa famille maternelle sont siciliens de Tunis et la plupart d’entre eux ont immigré en France à l’indépendance. Dans cette famille, chaque personnage est une histoire à lui tout seul, et, s’il s’agit d’une fiction, la plupart des personnages et des anecdotes du roman sont empreints à la réalité. Plus jeune, Aurélia racontait à ses amis qu’hormis la pédophilie, sa famille avait vécu à peu près tout ce qu’il fallait vivre. C’est dire si toutes ces histoires l’ont marquée. Elle ne pouvait laisser passer un si beau matériau.
En exergue du livre, il est écrit : « à ma mère, à ma grand-mère, à ces origines diffuses, lointaines, inachevées. Parfum de vérité, fantasme de jeune fille. » Sa mère et sa grand-mère l’ont élevée dans la fierté de ces origines et les deux étant aujourd’hui décédées, c’est à elles qu’elle veut rendre hommage.
Mentionner cette lignée de femme n’est pas anodin : en 2010, Aurélia a cofondé Women’s WordWide Web – W4. Pendant près de 7 ans, elle s’est engagée pour l’émancipation des femmes et des jeunes filles. Peut-être parce que dans sa famille aux rôles très codifiés, la position des femmes y était en souffrance.
Le premier tome d’une trilogie ambitieuse :
L’histoire de la saga Les Volponi tourne, au gré des personnages qui racontent chacun leur tour. Autant de points de vue, autant de sensibilités à fleur de peau pour nous attacher à ces vies hautes en couleur.
Le livre est structuré autour de catalyseurs d’émotions. L’histoire, linéaire, est entrecoupée de scénettes, généralement anticipées. Sous la forme d’un film noir des années 50, d’un monologue ou d’un échange entre un enfant et sa nourrice, ces petites scènes donnent à l’histoire un éclairage nouveau, une pliure dans une feuille de papier.
On croise beaucoup de monde au fil des pages. Parmi ces multitudes de vie, la femme, les femmes : on parle de destins tracés, de vies révoltées, d’obéissance forcée. A travers Crocefissa, on découvre la difficulté d’être femme et ce qui leur est imposé: la virginité, la fibre maternelle, les enfants, la pudeur et la discrétion, le silence, la soumission.
Si la femme est incarnée par Crocefissa, un enfant endosse un rôle central : Rosaria. Rosaria, c’est l’enfant par qui le malheur arrive, par qui l’histoire commence et perdure. Enfant aimée, rejetée, fragile et secrète, son regard et sa destinée seront un fil conducteur dans cet ouvrage mais également dans les deux autres volumes de la trilogie.
Ni italienne, ni française, ni tunisienne, la communauté des Siciliens de Tunis a aujourd’hui pratiquement disparu. Lespersonnes qui ont vécu cette période sont pour la plupart mortes, les autres étaient trop jeunes pour s’en souvenir. Les Volponi, genèse tunisienne rend hommage à cette communauté particulière et en fait perdurer les histoires.Car s’il s’agit d’une fiction, la plupart des personnages et des anecdotes ont été empruntés à la réalité.