« Les Bras d’Odin » un roman de Philippe OLAGNIER aux éditions de l’Onde, parution septembre 2020

Parution en septembre 2020 : « Les Bras d’ODIN », un roman de Philippe OLAGNIER aux éditions de l’Onde

Quatrième de couverture : Poussé à quitter les fjords de Norvège par la perspective d’une famine, un clan viking se prépare à cette expédition. Destination : les côtes normandes, où le jarl Arvid s’est déjà installé mais se trouve confronté à la montée en puissance des chrétiens, qui s’allient avec les représentants politiques des Francs pour accroître leurs richesses. Asgeir, le chef du clan, prend donc la mer avec ses hommes.

Arvid, à la différence d’Asgeir, compte mettre à profit l’ascension du christianisme (« la religion du désert »), qu’il devine inéluctable, pour asseoir sa propre autorité et s’enrichir à son tour, quitte à s’imposer, durant quelque temps, par la violence.

De leur côté, les prélats chrétiens pressentent que ces féroces Vikings, poussés hors de leurs terres hostiles par la nécessité, pourraient s’adoucir à la perspective d’une vie plus paisible et d’échanges lucratifs, voire abandonner leur propre religion au profit du christianisme s’ils peuvent en tirer bénéfice.

Une bataille conduira le lecteur aux portes du Walhalla avec le chef Viking Asgeir, qui se rapproche dangereusement des bras d’Odin… Le moine Thomas, en soignant le chef viking grièvement blessé, recevra la reconnaissance du clan et symbolise ici le lien entre les Vikings et l’Europe en cours de christianisation.

Quinze ans plus tard, on retrouve Asgeir et son clan parmi les chrétiens de Normandie, avec le moine Thomas, sur le chemin – tortueux – de la paix et du compromis entre leurs deux cultures. Isak, fils d’Asgeir, ne supportera pas la conversion de son peuple au christianisme, vécue comme une honte, tandis que son frère Erling se montrera au contraire très favorable à cette conversion à une religion qui, par sa maîtrise progressive du continent, se révèle prometteuse pour ses affaires.

Tout en étant une fiction, présentée comme telle, ce roman sur les Vikings s’appuie sur une importante documentation historique, qui rend le propos d’autant plus captivant. À travers l’histoire du clan d’Asgeir, l’auteur nous emporte, au fil de descriptions et de dialogues saisissants de réalisme, dans l’ère viking de l’Europe, qui s’est révélée un apport important dans l’histoire de notre continent, et attire notre attention sur le rôle fondateur du christianisme, qui par son pouvoir structurant a posé les fondations de l’Occident médiéval.

Le style, alerte et fluide, rend le texte agréable à lire ; les effets de réel obtenus,  dus à l’excellente connaissance du monde viking de l’auteur, offrent au lecteur une véritable plongée en immersion dans cet univers romanesque haut en couleur.

avant-propos :

Ce livre est une fiction romanesque  et non un livre historique au sens profond du terme.

Mais les évènements qu’il décrit,  furent dans un souci de cohérence par rapport à cette période si importante pour le continent européen, appuyés néanmoins,  sur une lecture des travaux de spécialistes du peuple viking.

Chaque temps d’écriture fut donc appuyé sur un temps minima de recherches préalables, qui rendent la trame romanesque,  réaliste à minima.

Quel est le propos au travers précisément de ce récit imaginaire ?:

-Décrire au travers de l’histoire d’un clan, l’apogée puis la disparition de ce qui fut constitutif, au plan ethnologique et sociologique, d’une ère viking en Europe du nord

-Décrire les traditions, les cultes, les modes de vie et l’organisation d’un peuple, trop longtemps réduit à sa dimension guerrière, alors qu’il fut d’abord un peuple ayant ouvert les plus grandes routes commerciales de l’Europe, d’OUEST en EST, et qui fonda des cités devenues pour certaines des Etats contemporains puissants de nos jours.

 -Décrire dans un haut Moyen-Age très primaire en EUROPE des principes hautement novateurs en cette époque d’organisation sociale : Emancipation de la femme, mœurs, divorce, assemblées populaires délibérantes, mécanismes financiers de solidarité aux plus démunis…

-décrire leur immense capacité d’adaptation et d’intégration (Normandie, Angleterre), capacité qui sera à la fois le gage de leur réussite dans l’Europe catholique naissante et la raison du déclin de leur culture viking en tant que telle, dès lors que ce peuple choisit de s’y intégrer.

Dans ce roman, je tente de décrire ce combat sempiternel entre ce qui est appelé depuis la nuit des temps « le progrès » et les traditions qui doivent toujours accepter de plier et de disparaitre le plus souvent pour la survie des peuples.

Je tente de décrire par le personnage d’un JARL prestigieux et de ses deux fils adoptant un posture d’opposants à la christianisation de l’Europe quels furent les choix cornéliens qui s’imposèrent alors aux peuples païens d’Europe du nord et à leurs dirigeants.

Enfin, ce roman narre comment la puissante église catholique sut habilement sceller des alliances intéressantes et intéressées, formidablement intelligentes et redoutables, avec les Princes de l’Europe,  qui choisirent tous de servir sa cause et son expansion.

Bonne lecture et bonne immersion dans cette époque qui précéda celle du christianisme, lequel unifia et créa les pays dans leur forme contemporaine – époque qui fait partie intégrante néanmoins de nos racines européennes.

Philippe OLAGNIER, Mars 2020

« Mon poing sur les I », un essai de Philippe OLAGNIER à paraître en septembre 2020 aux éditions de l’Onde

« Mon poing sur les I », un essai de Philippe OLAGNIER à paraître en septembre 2020 aux éditions de l’Onde   

(Pensée et coups de gueule citoyens)

 « C’est leur pertinence qu’on reproche aux impertinents.” Claude Frisoni 

Propos préalable 

En décidant de compiler une série de réflexions ayant attrait à la société française et à sa politique, il convient en préalable que je limite avec réalisme et modestie, la cadre de ma démarche.

Elle est personnelle, et cette parole libérée d’un citoyen parmi d’autres n’a aucune valeur d’universalité et ne pretend à aucune vérité.

Elle n’est mue par aucune volonté, ni ambition d’engagement dans la vie publique pour laquelle, si je la respecte, je ne me reconnais ni les aptitudes, et encore moins la motivation nécessaire.

Juste un cri.

Juste un cri parmi tant d’autres, si j’en juge par les rues qui ne désemplissent pas de multiples colères ; colères qu’on feint dangereusement de ne pas entendre et pire que l’on méprise.

Un cri de désarroi devant une république fracturée, communautarisée, où chacun se replie derrière sa spécificité, l’impose parfois et trop souvent à autrui, plutôt que de travailler à ce qui pourrait et devrait nous rassembler.

Mais un cri d’amour aussi pour cette république ; et, si je suis sévère ou critique dans de nombreux passages de ce livre envers ce qu’elle devient, mon exigence témoigne de mon attachement à son histoire, à ses valeurs et à ses traditions.

Il est encore temps que la fraternité reprenne ses droits dans la cité, même si nous nous en éloignons pour le moment.

Une fois que nous aurons cessé par démagogie de tolérer l’intolérable dans une république laïque et que nous aurons eu de nouveau le bras ferme pour sanctionner et rappeler à l’ordre ceux qui entendent faire infléchir nos manières de vivre ensemble ; une fois que l’Etat sans devenir entrepreneur pour autant aura repris son devoir de régulation des inégalités et de modérations des excès ultralibéraux de l’économie, rien ne s’opposera à ce que nous rebâtissions ensemble le beau pacte social qui fut le nôtre, dans un passé encore récent.

Comme beaucoup je suis préoccupé de savoir si au nom d’un changement pour le changement, d’une confusion politique entre le mouvement et l’agitation forcenée ( marque de fabrique du dernier Président), nous ne sommes pas en train de liquider trop vite, des actifs sociétaux conquis de haute lutte par nos aînés.

Je ne suis pas nostalgique et encore moins un adepte du « c’était mieux avant «, mais j’aimerais voir cette frénésie réformiste encadrée par une vision, un projet, un dessein, un destin à moyen ou long terme.

Cette vision ne vient pas, et l’attitude d’un gouvernement qu’on peut qualifier de « circuler, y a rien à voir », ne fait que renforcer mon inquiétude.

Je fais partie de ces millions de français qui ne se reconnaissent que très peu dans l’offre politique actuelle, encore moins dans ses comportements, mais pour autant, ce livre en témoigne, la vraie politique, la vraie, celle que les philosophes grecs décrivaient si bien, j’aspire à son retour !

Alors que ce livre soit simplement pris pour ce qu’il est : un cri du cœur, pas plus, mais pas moins.

Je sais qu’une certaine élite qui dirige la bien-pensance en France et se croit autoriser à baliser ce qui peut être dit ou pas n’aime pas ce genre d’incursion populaire dans le discours politique ;

 Les gueux devraient rester à leur place.

Ceux qui aiment les propos tièdes  et creux, que cette même bien-pensance nous impose d’écouter matin et soir via des medias de plus en plus serviles n’apprécieront que modérément certaines de ces pages où mon coup de gueule est évident.

Je ne cache pas que je penche à droite, une droite populaire et sociale, profondément laïque, droite qui à mon sens a cessé d’exister ou mérite d’être rénovée au plan national.

Et je suis très profondément attaché aux destins des classes moyennes, mais surtout des classes ouvrières et paysannes, ces classes qu’on peut qualifier de grandes cocues des vingt dernières années,

Et de grandes oubliées par ce nouveau monde, dont on nous vante les mérites, mais qui embarque si peu de monde dans son train.

Je mesure le risque pris en m’exprimant ainsi.

 

Probablement je dois accepter le risque, de rejoindre dans la fosse bien pratique qu’ont inventée ceux qui n’apprécient pas l’expression populaire directe, cette fosse commune où on enterre plutôt que de débattre  avec eux ceux qu’on décrète populistes.

Comme elle est pratique, pour ne pas avoir à débattre, cette fosse commune où on enterre très vite aujourd’hui, et de leur vivant, tous les contradicteurs au système !

Tout cela m’indiffère au plus haut point.

Je suis comme le coq, notre animal national fétiche, celui d’ailleurs qui dérange désormais les citadins bobos découvrant son chant dans nos campagnes.

J’ouvre ma gueule, et je l’ouvre bien grand, ne vous en déplaise !

 Et comme cet animal, je ne chante jamais aussi fort que lorsque mes pieds sont dans la merde.

Il me semble très objectivement, que nos pieds y sont bien profondément enlisés, à de multiples égards.

Vous voilà prévenus avant de commencer votre lecture.

Philippe Olagnier

Pandemic 4 « La nouvelle bourse » par Frederika Abbate

PANDEMIC 4
La nouvelle bourse

Chaque soir il égrène une longue série de nombres, debout, imperturbable, derrière un pupitre, endossant un costume qui semble un peu étroit aux entournures. Il énumère les nombres, accompagnés de lieux, d’une voix un peu neutre mais appuyée tout de même à certains moments pour que, sans que les consciences s’en rendent compte, quelque chose s’inscrive dans les esprits noir sur blanc. Que la mort rôde partout et qu’il suffit de se priver de liberté pour en être épargné. Sentence qui pourrait passer pour un vœu pieux s’il ne s’agissait d’une pure et simple flagornerie. Certains soirs, il profère aussi des promesses, des trains par exemple pour transporter des malades, des masques, des tests. Là, son ton devient emphatique, on croit même qu’il va s’envoler. Sous ses dehors de vautour, ou d’un quelconque oiseau rapace qui mange les morts, perce sa technicité toute professionnelle. Ne pourrait-il pas s’imaginer facilement, son crâne chauve recouvert de la coiffe pour cacher l’actant de l’acte odieux abhorré, donnant la mort en mettant en branle la guillotine  ? C’est évident qu’il fait plutôt penser à un bourreau.

Ces nombres qui s’égrènent, est-ce une nouvelle bourse  ? Car c’est bien le cours de la bourse qui aligne des nombres accompagnés de noms. Elle est en hausse, disait-on, elle est en baisse… Hier soir, il a même employé le verbe «  se solder  », pour déduire l’argent qui rentre de celui qui sort ou bien l’inverse  ? Non, ce n’était pas d’argent dont il s’agissait. Mais des personnes malades entrées à l’hôpital sur leurs deux jambes, ou à peu près, et des personnes qui en sont sorties à jamais allongées, direction la morgue. On fait l’opération mathématique et il en sort le verbe «  se solder  ». Là du moins, c’est clair.

Avant, les malfaisances se cachaient. Plus maintenant. Elles se produisent impunément. Elles sont même érigées en valeur. C’est pourquoi il est légitime de ne pas croire la porte-parole d’un gouvernement qui, lors de sa nomination, annonça qu’elle mentirait. Là, ce fut la dernière fois qu’elle disait la vérité. On peut étendre cette façon de faire à tous ses acolytes. Bientôt, on ne pourra plus s’en plaindre, c’est leur métier.

Des tests, des masques, des tests, des masques, c’est une véritable litanie… Où a-t-on vu un pays qui, par ailleurs donne des leçons de civilité à tout le monde, incapable de produire le nécessaire pour sa population  ? Où a-t-on vu une pharmacienne, transpirant tellement elle était gênée devant l’homme qui la suppliait de lui de commander des masques, sa femme étant malade et qui ne comprenait pas que cela était impossible, finir par lui dire qu’on avait envoyé les masques dont on disposait à la Chine  ? La France, pays du luxe. Certes, mais pas le luxe de faire mourir.

Hier soir, le bourreau-vautour a eu une pensée émue envers les confinés. Cela, dit-il, les empêche de voir leurs proches, cela bouscule leurs habitudes. Comme si cela n’était embarrassant que pour les habitus et le confort. On ne va tout de même pas se plaindre parce qu’on ne peut pas aller prendre le soleil, faire du sport, aller au cinéma ou au restaurant. En n’évoquant que cela, il nous traite d’enfants gâtés. Ce qu’il omet de mentionner, dans sa liste des inconvénients du confinement, ce sont les gens qui ne peuvent pas travailler, tous les commerces, restaurants, femmes de ménages, etc. Ils ne vivent pas de l’air du temps, l’aurait-il oublié  ? Et ce sont les plus vulnérables qui vont trinquer. Le confinement n’est pas embarrassant juste au niveau des habitudes. Mais cela, bien sûr, il se garde bien d’en parler. La catastrophe a pris toute son ampleur de catastrophe juste par laisser-aller, par la bêtise de la soumission à l’idéologie, la sacro-sainte valeur du libéralisme qui est le laisser-faire. Tout doit être ouvert, transparent et couler à flots. On ne doit pas se protéger, c’est mal. Pourquoi est-ce mal  ? Sinon pour garder toujours active la disponibilité à être soit marchandise soi-même soit consommateur  ? Il faut que ça circule continuellement et de toutes parts. Le résultat, c’est l’enfermement individuel. Piètre résultat en vérité. C’est d’une logique implacable. Chacun a commencé par se dénoncer soi-même, en se réduisant à sa sexualité, en devant proclamer «  je suis hétéro  », «  je suis homo  », je suis «  trans »… Et comme ça, tout le monde surveille tout le monde, on se fiche soi-même et pour le reste aussi. Maintenant, comme l’état a été incapable de protéger les populations, c’est chaque individu qui doit le faire pour lui-même. Les frontières, ce sont les murs des appartements…

Je ne sors plus, non pas parce que c’est interdit. Une heure par jour, d’ailleurs, j’ai le droit. Je ne sors plus parce que je ne supporte pas de me comporter à la fois comme une qui fuit les pestiférés et une qui peut être aussi considérée comme telle. Je ne sors plus parce que je ne supporte pas de devoir éviter les gens, de ne pas rêver, penser, observer la vie comme je le faisais toujours, et de devoir épier pour voir s’il n’y a pas des gens aux alentours. Il y en a aussi qui s’en fichent, et qui me foncent dessus. Ils sont tous des fusils potentiels. Alors je me mets à les haïr. Je ne veux pas haïr parce que je n’ai pas été mise au monde pour faire le jeu du pouvoir. Car par cette haine insidieuse, le pouvoir peut obtenir ce qu’il désire depuis toujours. L’individualisme effréné. Que les gens ne puissent plus s’unir pour s’en défendre. Ainsi, il pourra plus facilement encore les dominer. On ne ferme pas les frontières, elles sont individualisées. Or, Hannah Arendt l’a appris à ceux qui ont des yeux et des oreilles pour voir et entendre  : l’atomisation totale des individus et l’abolition des états-nations, c’est ce que veut le totalitarisme.

9 avril 2020 – 24ème jour de «  confinement  » quand les humains ne sont plus que de nombres.

Pandemic 3 « Pour un tribunal futur » par Frederika Abbate

PANDEMIC 3
Pour un tribunal futur

Actuellement est en train de se faire la collecte des témoignages des malades guéris, des thérapeutes, de tout le personnel soignant pour laisser une trace de ce qui se passe dans les hôpitaux de France face au virus. Cela servira à plusieurs choses. L’une d’elles, et non des moindres, sera de fournir les témoignages devant le tribunal. Car les responsables seront jugés, n’est-ce pas  ? Ne m’enlevez pas cette idée de la tête s’il vous plaît. La rage m’aide à me prémunir et renforce certainement mes défenses immunitaires, du moins je veux bien le croire et c’est déjà suffisant. Cela servira aussi de matériel à ceux qui, d’une manière ou d’une autre, en feront la chronique de diverses façons, par l’histoire, la sociologie, la philosophie, les récits oraux faits de personne à personne, l’art, le poème, le roman…

Ainsi, j’ai pris dernièrement connaissance du témoignage d’une infirmière. Une chose qu’elle dit est particulièrement frappante. Une chose terrible, dans tout cet amoncellement d’horreurs, à laquelle j’avais déjà pensée et que j’avais vite écartée de mon esprit tant cela me faisait horreur. L’infirmière est en première ligne face à la mort, dit-elle, c’est son métier mais là elle témoigne de l’inédit si douloureux de cette situation. Mourir du virus n’est pas mourir de n’importe quelle autre manière. Bien sûr, chaque manière est singulière, et c’est très important. Mais là, s’y ajoute une dureté toute spéciale, la personne meurt seule. Dans la solitude extrême qui est en train de l’absorber dans le trou du néant où personne d’aimé ne pourra venir avec elle, s’ajoute l’impossibilité de l’adieu, l’impossibilité de dire la dernière parole d’amour et d’accompagnement. Du fait de la contagion. Rejetée de la société, mise au ban et d’ailleurs souvent c’est bien cela qui arrive puisque dans ce pays qu’on prenait pour un pays nullement sous-développé, les personnes meurent faute de soins appropriés, non par manquement du personnel, il est compétent et dévoué mais certes en sous-nombre, mais faute de matériel. Comment arriver à accepter cela  ? Elle les voit, impuissante, sombrer dans une solitude radicale. Et comment vont se faire les deuils de gens qu’on n’a pas pu assister au moment de la mort, parce qu’ils étaient contagieux  ?  Et qu’on ne dise plus «  infecté  », où sonne par trop le mot «  infect  ». Or, infects, ce ne sont pas les malades qui le sont mais ceux qui laissent faire cela. Contagieux est plus approprié. Pourquoi on évite «  contagieux  »  ? Sinon pour nous empêcher de penser qu’aurait pu s’éviter la prolifération de quelque chose qui ne demandait qu’à se propager et tuer. Sans intentionnalité. Il n’y est pour rien, le virus. Il n’a pas fait une déclaration de guerre. Normal, ce n’est pas d’une guerre qu’il s’agit. Ou alors, ce n’est pas le virus l’attaquant… Mais les gens, on les a laissé se côtoyer au contraire.

Oui, il y a une guerre à mener. Mais pas contre un organisme privé d’intention, que celui qu’on appelle le président et ses complices n’ont de cesse d’anthropomorphiser. Comme si le virus pouvait avoir une face humaine et un passeport. Car énoncer qu’il n’a pas de passeport c’est justement le considérer comme un être humain, en le présupposant par la négative qu’il pourrait en avoir un, et donc responsable de ce qu’il fait. Toutes ces manœuvres sont faites à dessein. Pour une raison simple et hideuse  : détourner l’attention. Alors comme ça l’idée m’est venue que le confinement sert également à détourner l’attention. Il sert à masquer qu’en vérité l’état ne fait rien. D’ailleurs, où sont les masques, les tests, les machine respiratoires, le personnel hospitalier en plus grand nombre  ? Pourquoi avait-il d’abord refusé que les cliniques privées viennent prêter main forte  ? Pourquoi refuser une molécule qui soigne bien  ? Parce que le médecin qui la préconise a les cheveux trop longs  ? Ne serait-ce pas plutôt parce qu’elle est peu coûteuse et qu’elle ne fait pas le jeu des laboratoires pharmaceutiques et de leurs complices  ?

Si un martien venait sur terre, il dirait  : tiens, ils ont trouvé un moyen radical pour se débarrasser des pauvres et des vieux. C’est un peu cruel, mais du moins c’est radical.

La personne meurt sans qu’un proche lui tienne la main. Elle est déjà rejetée du monde des humains. L’un des traits qui caractérise l’humain, c’est qu’il peut être justement inhumain, dans le sens perfide et cruel. Là, sont inhumains les états et tous leurs complices qui font que se produisent ces monstruosités. Et les médecins, les infirmiers, les infirmières, tout le personnel pleurent. Un jour viendra, et malheureusement il est très proche, où l’univers sera fait de non-humains. La cruauté et la perfidie seront intégrées par tout le monde. Les autres, les humains, seront tous morts.

7 avril 2020 – 22ème jour de «  confinement  » où s’abat la mort inédite

Opération Coronavirus, la contribution de Oula Kelbocha

Propos d’un chat confiné

Je m’appelle Oula Kelbocha … et je suis un chat sacré de Birmanie de vingt et un mois.

En fait, mon vrai nom est Odin du Clos de Soliman. Mais Maman, en me voyant dans une exposition féline, s’est écriée « Ouhla … Quel beau chat ! »… et le nom m’est resté. Parfois, quand je l’entends, j’ai mal aux chevilles, mais je me suis habitué à l’admiration de Maman pour mon poil soyeux, ma frimousse de petit tigre blanc mes yeux bleu-foncé et ma queue en panache que même Henri IV m’aurait enviée.

Il paraît que je suis confiné depuis bientôt trois semaines. En fait j’ai toujours été confiné, car Maman m’interdit de sortir dans le jardin et de me balader dans les buissons ou autour de la piscine.

Maman a trop peur de me perdre. Ce qui a failli arriver récemment, depuis que ma Princesse, la belle Opium, ne veut plus que je l’honore. Elle était pourtant contente en janvier quand je lui faisais l’amour au moins dix fois par jour, quand elle feulait « viens mon bel amour ! » en langage chat… Mais brutalement, fin janvier, elle m’a rejeté.  Difficile de cumuler les soucis du chat en rut et de l’amant délaissé ! Alors j’ai commencé à manger de moins en moins… puis plus du tout. Maman s’en est émue et m’a fait torturer par une foule de vétérinaires. Malgré les comprimés immangeables qu’ils m’administraient, j’ai continué à déprimer. Mes petits bourrelets ont disparu, on sentait juste mes os. De 4,5 kg je suis descendu à 3,7 kg en un mois.

Et finalement ils ont trouvé et m’ont soigné. Opium ne veut toujours pas de moi, mais elle est maintenant très occupée avec nos enfants, qui viennent d’être délivrés d’un confinement dans son ventre. Elle était devenue si grosse que Maman disait qu’elle ressemblait à un poisson lune…

Opium est la mère de mes dix enfants, dont neuf vivants, car nous avons malheureusement perdu notre petite Plume à 7 jours, l’été dernier, trop faible pour survivre. Maman vient de raconter dans son livre « Tous les chats de ma vie »  notre histoire et celle des chats qui nous ont précédés.

Quand elle écrivait son livre, à Paris en février, elle restait souvent à la maison. Mais, depuis que nous sommes arrivés à Antibes début mars, je ne comprends plus Maman. D’habitude, elle disparaît une bonne partie de la journée, nous laissant nous chamailler, faire nos griffes sur les matelas et les tapis et voler des friandises en son absence. Mais quelques jours après son arrivée ici, son comportement a totalement changé. Elle est tout le temps sur notre dos. Elle ne quitte la maison qu’à peine une fois par semaine de préférence, de préférence tard le soir ou tôt le matin. Malgré la température presque estivale, elle sort avec un épais cache-nez blanc, de grosses lunettes noires et un bonnet de ski qui lui cache les cheveux et le reste du visage. Et, en arrivant à la maison, elle enlève ses chaussures. Avant-hier soir,  notre père adoptif est sorti pour aider Maman à décharger la voiture et est rentré sans se déchausser. Moi j’aime la bonne odeur de ses semelles et me suis vautré par terre… Maman était furieuse : elle m’a lavé !!! Et elle a mis sur le sol un produit qui pue le propre…

Je me demande si maman n’est pas en train de devenir folle. Et mon papa aussi. Hier, ils ont fait dix fois le tour du jardin dans le sens des aiguilles d’une montre, puis dix fois dans l’autre sens. Comme je fais le soir dans la maison en miaulant pour appeler ma chérie !

Tous les soirs à peu près à l’heure où je me réveille de ma sieste, ils allument un écran du salon où toujours le même type, que Maman surnomme « Bille de clown », prend un air de croque-mort pour débiter des chiffres. Il parle de milliers de morts, montre des lits d’hôpital, des gens avec des cache-nez comme ceux de maman…

Et ils regardent aussi un autre type, qui semble un grand chef. Il y a quelques jours, il avait une belle barbe noire, mais, de jour en jour, un côté de sa barbe commence à ressembler aux poils de nos congénères sacrés de Birmanie. Va-t-il muter ? Il ne sera en tous cas pas primé en exposition s’il y participe…

Je ne comprends pas non plus pourquoi Maman ne quitte quasiment plus la maison ou le jardin et ne rencontre plus personne. D’habitude, nous sommes souvent envahis pas une bande d’humains bruyants et agités qui cherchent tous à nous caresser, me forçant à trouver ma tranquillité sous le lit ou dans un placard. Or, depuis quelque temps, plus personne ne vient.

En revanche, Maman est suspendue une grande partie de la journée à un petit appareil noir auquel elle parle (alors qu’il n’y a personne dedans). Ce truc a un miaulement bizarre, aigu, il paraît que c’est une sonnerie.  Et quand elle lui parle, elle me gronde si je miaule !

Maman dit à son appareil noir plusieurs fois par jour « oui ça va, nous sommes confinés à Antibes ». Je suis jaloux de ce truc noir, car à moi elle ne parle guère que pour me gronder : « laisse Opium tranquille », « ne fais pas tes griffes sur les tapis »… Du coup, j’ai compris que pour attirer l’attention de Maman, je devais multiplier les bêtises et je ne manque pas de m’y employer !

La sédentarité de Maman a quand même un bon côté pour nous. Jamais je n’ai vu à la maison autant de réserves de pâtée et de croquettes. J’ai même trouvé où elle range le stock important de friandises et je me suis enfilé en douce ce matin quelques délicieuses bouchées au canard.

Elle a aussi un stock important de notre jouet préféré, le papier toilette, qu’elle a hélas mis sous clé. Il paraît que c’est très difficile d’en trouver en ce moment. Pourquoi nos humains n’utilisent-ils pas notre litière ? Maman vient d’ailleurs d’en stocker des kilos dans le garage… est-ce pour cela ?

Ma princesse, qui est une rebelle, a essayé de s’enfuir. Elle m’a dit qu’elle voulait que nos bébés soient des chatons libres … Moi, j’aime trop Maman et mes croquettes pour aller bien loin. Heureusement, Maman a vite récupéré ma princesse avant qu’elle ne franchisse le portail et lui a installé un nid douillet dans un grand tiroir, qu’elle partage avec nos bébés. J’ai proposé de me confiner avec eux mais ma princesse est une vraie mère juive et ne veut pas encore que j’approche les petits.

Heureusement je sais qu’un jour les oisillons quittent le nid, comme l’ont fait nos bébés précédents et que je retrouverai un jour ma jolie princesse pour moi seul. Mais, horreur…. Maman dit qu’elle veut me retirer les bijoux de famille dès que j’atteindrai de nouveau 4kg.

Alors je surveille attentivement mon poids sur la balance bébé qu’elle a louée et je n’oublie jamais de faire mon marathon quotidien dans la maison.

En regardant dehors, je rêve de la vie du chat des voisins qui n’est pas confiné et vient me narguer à la fenêtre. Maman dit que c’est un « chat de gouttière » mais je ne l’ai jamais vu sur le toit.

Je crois que le confinement rend Maman bizarre. Elle parle du virus de la bière, qui serait très dangereux, y compris pour les chats. Mais moi je ne bois pas de bière… 

Je suis quand même très inquiet car, si Maman mourait, qui achèterait mes croquettes et ma pâtée ?

 Nouvelle « Mon coronavirus au quotidien » par Michèle Makki

 MON CORONAVIRUS AU QUOTIDIEN par Michèle Makki

 Le chien fait des gaz. C’est un bouledogue français. Il s’appelle Caïpi, abréviation de Caïpirinha, le très bu cocktail. Cette race-là fait des gaz.

– Il faut le sortir, je dis.

Qui s’y colle ? Mon mari ou moi ?

Le chien c’est ma sauvegarde, mon passeport, mon visa pour une vie à risques. Je mets un masque, des gants, je deviens une aventurière et je m’engouffre dans l’ascenseur. En sortant de l’immeuble, je manque de m’étaler sur les marches du perron, car j’y vois à peine, les yeux coincés entre le capuchon de ma veste et le bord du masque, pendant que le chien tire sur la laisse.

– Bonjour !

Un Sans- Masque m’aborde, saluant et postillonnant, encore un peu et il me ferait la bise !

Cet individu-là n’a pas absorbé les consignes de distance sociale et se comporte anormalement, c’est -à- dire normalement pour une époque révolue.

Je m’enfuis comme Polanski au festival de Cannes et je m’en vais chanter l’Ave Maria dans la forêt. Pour les promenades hygiéniques du chien et de moi-même- il fait ses besoins, je respire l’air- j’ai choisi un bout de forêt qui survit entre deux immeubles, parcouru par un ruisseau qui n’en sait rien du coronavirus et continue sa vie coulante et murmurante. On fait le tour de la forêt qui sent le caca car tous les propriétaires de chien vont là, puis on rentre en évitant les voisins.

J’enlève mon équipement de pestiférée sur le balcon, je me désinfecte, je me vaporise de senteurs variées, je me lave les mains, je les passe au gel, au gel, au gel…

– Au prix où on l’a payé, tu devrais l’économiser, grogne mon mari.

S’il savait à quel prix j’ai payé les gants !

On s’assied devant la télévision pour le téléjournal, le chien à nos pieds, la fenêtre ouverte pour évacuer les mauvaises odeurs récurrentes provenant de Caïpi.

On se prépare pour le coup de massue, les nouvelles, qui nous écrasent d’une pesanteur visible. Le destin enfile les morts comme des perles dans le ruban des jours :  aujourd’hui tant de morts, bien plus qu’hier et bien moins que demain, nous sommes tous condamnés au confinement, à la solitude, même le pape dit la messe tout seul.  « Admirez la spiritualité du dépouillement », dit un intervenant.

L’Iphone de mon mari retentit : Il retentit tout le temps, la sonnerie est au maximum.

C’est Josette, ou Martine, ou Amélie, qui, en ces temps éprouvés, cherchent du réconfort auprès d’un ancien copain. Prétexte : donner des nouvelles du virus, qui comme le furet est passé par ici et repassera par là, mesdames. Envoyer des texto à un gars qu’elles n’ont pas vu depuis trente ans, quelle misère ! Est-ce qu’au moins elles se sont changées de pull depuis la guerre du Golfe ? Faire les fonds de tiroir existentiels même en période de peste, j’évite, préférant me défénestrer plutôt que de ramener à l’existence tous les vieux bouts de carambar de ma vie, poisseux, collants, recouverts de poussière, qui se collent à des post-it, à des feuilles de papier tachées, et à des reliquats de calepins hors- d’usage. Les souvenirs c’est une autre espèce de virus…

– Tu n’as pas le coronajaloux ? dit mon futur ex-mari, car comme tout le monde le sait, un mariage peut ne pas durer toute une vie, même si on n’est pas  Brad Pitt, Angelina Jolie ou le prince Charles…
Je hausse les épaules de dédain. Que va-t-il chercher ? Il m’attribue des pensées médiocres alors que je me repais uniquement d’idéal.

 Je m’absorbe, vexée, dans le documentaire qui passe à la télévision, tourné avant la pandémie, censé donner du courage aux téléspectateurs ou, plus modestement, censé leur changer les idées. Il y est question de femmes qui accomplissent des exploits en solitaire. En vrac, l’une a traversé le désert à moto, l’autre a vécu au fond d’une grotte souterraine pendant trois mois, la troisième, qui est chamane, jeûne deux jours sur trois et apprend aux gens à marcher pieds nus. Voyant cela, je me dis que je ne serai jamais célèbre et que je ne serai jamais invitée à une émission tv. Le seul risque que je prends, c’est de sortir le chien en période de pandémie.

– C’est mon tour ! dit mon mari.

Il prend la panoplie du survivaliste moins le fusil et s’en va, Caïpi sur les talons.

Point final.

Aussitôt qu’il est sorti, je m’installe devant mon ordinateur et j’écris à Jean- Jacques.

Un quart d’heure plus tard, j’ai sa réponse :

 » Qu’est-ce qui te prend ? Tu baisses ! C’est quoi cet article ? Je ne peux pas le donner à l’impression ! Je t’ai demandé du sérieux, du simple à comprendre, tu dois plaire à nos lecteurs… C’est quoi ce style pour Parisiens ? Notre lectorat est composé de régionaux.  Tu n’écris pas pour Paris- Match ! »

Jean- Jacques, c’est le rédacteur en chef de notre feuille de chou locale. Le télétravail avec lui, ça fait longtemps que ça dure. Est-ce qu’il cherche à me virer ? Il faut s’attendre à tout.  « Le journal traditionnel, c’est foutu ! » Clame-t-il à qui veut l’entendre. En attendant cette catastrophe annoncée, il m’a demandé d’écrire un papier sur le thème :  » Mon coronavirus au quotidien. » Apparemment, mon texte ne le séduit pas.

  » J’attends un nouvel article dans une heure, sinon on fera sans toi », précise-t-il en caractères Arial gras.

Bon, je vais lui résumer les infos, advienne que pourra.

J’éternue une fois, deux fois, trois fois dans mon bras replié. J’ai mal à la tête. Pourvu que je ne sois pas malade !

FIN

Michèle Makki

Genève, 3 avril 2020

Flash actualité : Le 21ème Salon Culture & Jeux mathématiques tiendra bon et sera placé sous le signe des transitions.

Flash actualité : Le 21ème Salon Culture & Jeux mathématiques tiendra bon et sera placé sous le signe des transitions.

Alors que plongée dans une guerre sanitaire inédite, la France entièrement confinée est en train d’annuler et de reporter la plupart de ses projets, les mathématiques sont là pour vous apporter une bonne nouvelle : l’îlot de résistance aux déséquilibres et angoisses planétaires sera le maintien – dans tous les cas du figure – du 21ème Salon Culture et Jeux mathématiques qui se déroulera aux dates annoncées du 28 au 31 mai 2020.

Loin de sombrer dans la sinistrose ambiante, le consortium chargé d’organiser ce superbe événement a pris la décision ferme de tenir bon et de saisir l’occasion que nous donne la terrible crise pour engager les transitions du Salon Culture et jeux Mathématiques. 

Avec la numérisation, le Salon Culture et Jeux mathématiques, si fréquenté et populaire à Paris, pourra s’exporter en province et ailleurs dans le monde francophone (Quebec, Afrique …). 

En 2020 cette crise sanitaire devient une opportunité pour partager avec le maximum de personnes, de tous âges et de tous coins géographiques.

La transition c’est aussi l’apport des mathématiques face aux enjeux climatiques qui sera l’un des thèmes principaux de cette édition porté par notre marraine Valérie Masson-Delmotte.

Les transitions seront donc à la fois environnementales et numériques.

Le consortium finalise un programme voué à avoir lieu Place Saint-Sulpice durant quatre jours comme traditionnellement. 

Parallèlement, nous préparons l’amorce de la numérisation de notre Salon. 

Cela permettra de :

1) dépasser largement les frontières du 6èmearrondissement pour son audience ; chaque enfant, chaque adolescent, pourra assister et participer de manière interactive à nos animations et divers jeux et concours depuis l’arrière de son écran 

et 

2) d’entièrement nous replier sur cette unique version virtuelle du Salon dans la probabilité pessimiste où notre Salon serait empêché en dernière minute par une prolongation de plus de dix semaines du confinement.

Bien sûr, le challenge est important en si peu de temps. Cela nous différencie des autres événements tous reportés en octobre où les embouteillages dans les agendas des professionnels, des particuliers et des scolaires seront légion, et de profiter de la situation pour espérer le plus grand succès pour notre Salon qui aura peu de concurrence en matière de sorties éducatives et récréatives à la fin du mois de mai.

Plus que jamais, le Salon Culture et Jeux mathématique sera le fer de lance des nouvelles technologies, à l’avant-garde du progrès et des formes de communication du futur.

Plus que jamais, nous avons besoin de vos participations enjouées à notre événement pionnier en matière de Salon numérisé pour vous permettre de nous retrouver tous ensembles. 

Communiqué officiel en version PDF à télécharger ici : com maths 2020

21èmeSalon Culture & Jeux Mathématiques

Du 28 au 31 mai Place Saint-Sulpice (Paris 6ème) – Entrée libre et gratuite

Le thème général sera “Les Maths : oui, ça sert.”

Avec une journée dédiée aux mathématiques pour le climat où la marraine, Valérie Masson-Delmotte, interviendra.

Actuellement responsable d’équipe au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE, Institut Pierre-Simon-Laplace) – CNRS/CEA/UVSQ,

Valérie Masson-Delmotte est aussi depuis 2015 co-présidente du groupe 1 du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui étudie les principes physiques du changement climatique.

4 thèmes principaux en 2020 : jour 1 : climat + environnement ; jour 2 : modélisation + ingénierie ; jour 3 : santé ; jour 4 : numérique

Site officiel : http://salon-math.fr           Contact presse : guilaine_depis@yahoo.com           06 84 36 31 85

Le défi de l’édition 2020 de ce Salon à succès est de donner une autre image des mathématiques, en montrant que ces dernières sont vivantes, fascinantes, étonnantes et universelles.

Il s’agit à la fois de faire découvrir les mathématiques autrement, d’en présenter des applications ludiques autant que professionnelles et de les populariser en favorisant le dialogue entre science et société.

En 2020, le changement dans la continuité :Le Salon, porté jusqu’en 2019 par le Comité International des Jeux Mathématiques (CIJM), passe pour la première fois le flambeau à un consortium d’associations, fondations et sociétés savantes travaillant collégialement (Animath, APMEP, CIJM, Club Tangente, Femmes et mathématiques, Fondation Blaise Pascal , FSMP, Kangourou, MATH.en.JEANS, SMAI, SMF) qui assurera les très nombreuses charges liées à sa préparation, son organisation et sa mise en oeuvre opérationnelle.

Traditionnellement, le Salon Culture & Jeux mathématiques, c’est 60 à 70 stands animés, 2 espaces thématique/numérique, 1 espace rencontres/conférences pour une quinzaine d’événements, divers compétitions et concours, des speed dating avec les sociétés savantes, les grands centres de recherche…

Sans oublier la brochure Maths Express (15 à 16 articles) tirée à 10 000 exemplaires.

Depuis sa création, 410 000 visiteurs et 91 000 scolaires ont participé aux Salons.

Pour l’édition 2020, officiellement « année des mathématiques » selon le Ministère de l’Education nationale, nous attendons entre 20 000 à 25 000 visiteurs dont 3500 à 4500 élèves.

Kathya de Brinon revient sur Radio Notre Dame alerter sur l’inceste durant le confinement

En Quête de Sens

Podcasts

Émission du 3 avril 2020 : Est-il plus facile de vivre le confinement seul ou en famille ?

Kathya de Brinon : journaliste, elle s’ engage auprès des enfants violentés. À ce titre, elle a créé l’association SOS VIOLENFANCE

Marie-Françoise Terren : conseillère conjugale

Anne-Laure Buffet :  thérapeute (en consultations individuelles et familiales) formatrice spécialisée dans l’accompagnement des victimes de violences psychologiques et conférencière. Elle a créé l’association contre la violence psychologique et auteur de « Les prisons familiales. Se libérer et guérir des violences invisibles »

Stéphan Eliez :Le professeur Stephan Eliez reçoit depuis plus de vingt ans des parents d’enfants qui présentent des troubles graves du développement, auteur de « Être parents et s’aimer comme avant, la force de la mentalisation dans le couple » 

Dr. Xavier Emmanuellimédecin fondateur du Samu social, Xavier Emmanuelli, travaille actuellement à la création d’un numéro le 19: opérationnel dès vendredi soir, ce numéro d’écoute a pour objectif de répondre aux angoisses et aux questions des Français pendant l’épidémie de coronavirus

La prestigieuse revue « Histoire et civilisations » du Journal LE MONDE a sélectionné le roman de Michèle Makki

La prestigieuse revue « Histoire et civilisations » du Journal LE MONDE a sélectionné le roman de Michèle Makki au sein de son volumineux dossier « Pompéi » : c’est la reconnaissance du talent et du savoir historique de Michèle Makki, unique ROMANCIERE contemporaine citée dans ce dossier qui restera. Les autres auteurs cités par Virginie Girod sont des essayistes. Le roman de Michèle Makki« Pompéi, le sang et la cendre »est suffisamment exceptionnelpour compter à côté des « grands » apportant un éclairage sur cette époque. Le livre de Michèle Makki à travers sa fiction apporte une touche romantique et sensible à la compréhension de ce qu’était cette société.

 

Boulevard Voltaire interviewe Kathya de Brinon sur les dangers du confinement pour les enfants

Kathya de Brinon : « Le confinement accroît les risques pour les enfants en danger »

Kathya de Brinon est fondatrice et présidente de l’association SOS Violenfance (prévention de l’inceste et de la pédocriminalit). Une association beaucoup sollicitée via Facebook en cette période de confinement où l’alcoolisme et la proximité des adultes violents fait peser un risque énorme sur certains enfants.

Explications au micro de Boulevard Voltaire.