« un travail de transmission louable et efficace » pour Lola Hamon (à propos de « L’âme de la fontaine étourdie »)

L’Ame de la Fontaine Etourdie– Gérard Muller

 

 

Jour 1, notes

 

La théorie de la commode, en substance, autorise l’auteur à décrire les fioritures et arabesques entourant une commode en verre, à la condition que la commode en question soit pleine de dents.

 

Jour 2, notes


L’action anecdotique et le déroulement rapide de la pensée des personnages contribuent à l’avancée du récit plutôt qu’à la création continuelle et cohérente d’un ensemble littéraire.
Si l’écriture de Muller est simple — voire, quasi inexistante — elle honore néanmoins la volonté de son auteur : vulgariser la fatalité.

Jour 3, notes

 

 La Fontaine Etourdie est un texte hybride entre le conte et la proposition.
Un conte : quelques personnages aux traits grossiers — le nom d’une ville définit l’identité de celui qui l’habite —  au centre d’un domaine restreint — la chambre, la fontaine, le terrain d’expertises.
Une proposition : encourager le renouvellement de la pensée humaine et des moyens d’action à grande échelle afin de prévenir l’extinction de l’humanité — l’avenir ici n’étant pas fictionnel mais un reflet hors-livre de la réalité. 

 

Jour 4, notes 

 

 La narration, bien que fluide en apparence, est constamment interrompue par un procédé — il me semble propre à Muller — d’alternance entre point de vue particulier et universel.
Un exemple concret : Si je regarde l’oiseau tourner au-dessus de ma tête, je le regarde en tant qu’observateur universel. J’assiste à l’oiseau. A sa forme, sa couleur, aux impressions amenées par mes sens et aux sentiments, s’il y en a, que m’inspire son vol.

Mais je peux aussi me placer en observateur particulier. A ce moment là, je n’assiste plus à l’oiseau mais à la création de l’oiseau. Je connais sa genèse et le plus petit de ses os : je suis l’oiseau.
Cette manière de rédiger pourrait s’apparenter au mythe de l’écrivain-Dieu, créateur et plus ou moins maître de son contenu. Mais s’il s’agit ici non pas de s’ériger en Dieu mais de replacer Dieu dans les mains de l’homme. L’homme est capable d’agir en créateur et de s’épargner seul sa destruction. 

 

Jour 5, notes

 

 Le livre est pourtant dépourvu d’aspect religieux au sens commun du terme. Muller encourage à percevoir la réalité comme une pièce à deux faces, dont l’une serait la science et l’autre la spiritualité. Ces deux courants, bien que parallèles, parviendraient via leurs expériences respectives, à une conclusion identique.
Dans le cas de La Fontaine Etourdie, la mystique aurait, des deux courants, été la plus rapide et la science aurait fait l’effort de la rejoindre — on observe généralement le phénomène inverse dans le monde occidental.

 

Jour 6, notes et conclusion

 

 L’écriture de Muller répond à la même logique : les faits sont imagés et les descriptions cliniques. Bien qu’il mette en avant une vision de la féminité encore trop marquée par un fantasme masculin angoissé, Muller n’est jamais dans l’excès. Le soin qu’il apporte à la vulgarisation des théories de physique quantique et la précision avec laquelle il sélectionne des exemples pour illustrer cette science, entravent toute complaisance de style et relèvent d’un travail de transmission louable. Et efficace.

 

Lola Hamon

La Nouvelle République conquise par « Tous Dehors »

Publié le | Mis à jour le 

Valençay. Le château accueillait, vendredi, la première de ses trois soirées jazz sous le soleil couchant. Des jardins à la cour d’honneur, les spectateurs ont été séduits.

Déjà majestueux, le château de Valençay avait sorti, vendredi dernier, ses plus beaux habits de lumière pour accueillir plus de 500 visiteurs. Première d’une série de trois, cette soirée Jazz aux chandelles était l’occasion de profiter d’une soirée musicale étonnante, assurée par l’ensemble Tous Dehors et la soprano Tineke Van Ingelgem. « On a eu de la chance avec le temps », annonce Frédéric Loison, responsable des relations publiques du monument. 
Tel un jeu de pistes, la soirée a mené les visiteurs du jardin français à la grande pelouse, en passant par la cour d’honneur ou le jardin de la duchesse. « C’est une super première soirée, apprécie Agnès Vallée, administratrice de l’association Tous Dehors. C’était vraiment le but de voir le château différemment et de proposer une véritable promenade musicale. »
“ Visite originale dans un cadre somptueux ” Guidés par plus de 2.000 bougies que la légère brise n’a pas réussi à souffler, les visiteurs ont été surpris à plusieurs reprises. « J’apprécie vraiment de faire la visite au rythme des musiciens et de la chanteuse, explique Valérie qui avoue qu’elle ne savait pas à quoi s’attendre avant de venir. C’est une visite originale dans un cadre somptueux. Ça met encore plus en valeur le château et les compositions des musiciens. » Une trompette à la fenêtre, un chant qui se fait entendre derrière les visiteurs qui se retournent en souriant, cette promenade musicale prend les curieux par la main au fil des interventions des musiciens et de la soprano. « C’est mieux que de rester au même endroit et être assis pendant tout le spectacle, je trouve ça très bien, reconnaît Éric, charmé par la visite. On ne s’ennuie pas, c’est le principal. » Une visite qui se termine par un concert de l’Ensemble Tous Dehors et la cantatrice Tineke van Ingelgem sur la grande pelouse du château. « C’est un spectacle qui a été créé en mars 2018 à l’opéra de Rouen », précise Valérie Agnès. Une revisite de l’opéra intitulé Une Petite Histoire de l’opéra, opus 2, faite avec humour et audace et qui n’a pas manqué de faire sourire les spectateurs.
Prochaines soirées Jazz aux chandelles, mercredi 14 et vendredi 16 août. Réservations : www.chateau-valencay.fr Tél. 02.54.00.10.66. 

 

Le Berry Républicain annonce L’ensemble Tous dehors pour trois soirs à Valençay

L’ensemble Tous dehors et la soprano Tineke Van Ingelgem retracent, à leur manière, la Petite histoire de l’opéra, lors de trois soirées magiques au château de Valençay (Indre).

Entre l’abbaye de Royaumont, dans le Val-d’Oise, où est née voici huit ans La Petite histoire de l’opéra et Valençay, qui verra naître, ou presque, ce soir, La Petite histoire de l’opéra, opus 2, c’est Sylvie Giroux qui fait le lien. La directrice du château indrien a en effet été « l’instigatrice du premier opus de ce projet », raconte Laurent Dehors, saxophoniste, clarinettiste et compositeur. Alors, quand elle lui a proposé de venir à Valençay, il n’a pas hésité.

Des grands airs d’opéra façon jazz

Et il n’a pas regretté : « C’est un endroit où on est écouté, où les gens sont curieux et demandent à être étonnés. En plus, on est reçus comme des rois?! » En outre, Laurent Dehors avait envie de donner une suite à sa Petite histoire de l’opéra. « En 1?h?20, on n’avait pas eu le temps de faire tous les tubes?! »

Habanera – Une petite histoire de l’opéra : Opus 2 from TOUS DEHORS – Laurent Dehors on Vimeo.

Tel est le principe de ce concert pas comme les autres : faire entendre autrement de grands airs d’opéra. « Pour moi, la musique, c’est un assemblage. J’arrange, je fais ma cuisine… Parfois, c’est simplement de la réorchestration. D’autres fois, je m’inspire de ce que je ressens en écoutant un air. »

Avec Mattheuw Bourne, Michel Massot, Gabriel Gosse et Jean-Marc Quillet, tous polyinstrumentistes, comme lui, Laurent Dehors dispose d’une « palette sonore extraordinaire », que vient compléter la voix de soprano de Tineke Van Ingelgem, qui joue aussi du piano. À eux six, ils vont faire résonner Mozart, Bizet ou encore Bernstein comme jamais. Façon jazz ou rock’n’roll, mais sans trahir le texte. La soirée débutera à 21 heures par un concert-promenade, public dehors et musiciens à l’intérieur du château, illuminé par trois mille bougies. Le concert suivra, sur la grande scène, à 22?h?15. 

Martine Pesez
martine.pesez@centrefrance.com

Pratique. Ce vendredi soir et les mercredi 14 et vendredi 16 août, à 21 heures. Entrée : 23, 19 ou 5 €. Dîner aux chandelles à 19 heures (42 €?; 12 €). Réservations : 02.54.00.15.69?; www.chateau-valencay.fr

Le Berry Républicain sous le charme « des grands airs d’opéra façon jazz » de Tous Dehors

L’ensemble Tous dehors et la soprano Tineke Van Ingelgem retracent, à leur manière, la Petite histoire de l’opéra, lors de trois soirées magiques au château de Valençay (Indre).

Entre l’abbaye de Royaumont, dans le Val-d’Oise, où est née voici huit ans La Petite histoire de l’opéra et Valençay, qui verra naître, ou presque, ce soir, La Petite histoire de l’opéra, opus 2, c’est Sylvie Giroux qui fait le lien. La directrice du château indrien a en effet été « l’instigatrice du premier opus de ce projet », raconte Laurent Dehors, saxophoniste, clarinettiste et compositeur. Alors, quand elle lui a proposé de venir à Valençay, il n’a pas hésité.

Des grands airs d’opéra façon jazz

Et il n’a pas regretté : « C’est un endroit où on est écouté, où les gens sont curieux et demandent à être étonnés. En plus, on est reçus comme des rois?! » En outre, Laurent Dehors avait envie de donner une suite à sa Petite histoire de l’opéra. « En 1?h?20, on n’avait pas eu le temps de faire tous les tubes?! »

Habanera – Une petite histoire de l’opéra : Opus 2 from TOUS DEHORS – Laurent Dehors on Vimeo.

Tel est le principe de ce concert pas comme les autres : faire entendre autrement de grands airs d’opéra. « Pour moi, la musique, c’est un assemblage. J’arrange, je fais ma cuisine… Parfois, c’est simplement de la réorchestration. D’autres fois, je m’inspire de ce que je ressens en écoutant un air. »

Avec Mattheuw Bourne, Michel Massot, Gabriel Gosse et Jean-Marc Quillet, tous polyinstrumentistes, comme lui, Laurent Dehors dispose d’une « palette sonore extraordinaire », que vient compléter la voix de soprano de Tineke Van Ingelgem, qui joue aussi du piano. À eux six, ils vont faire résonner Mozart, Bizet ou encore Bernstein comme jamais. Façon jazz ou rock’n’roll, mais sans trahir le texte. La soirée débutera à 21 heures par un concert-promenade, public dehors et musiciens à l’intérieur du château, illuminé par trois mille bougies. Le concert suivra, sur la grande scène, à 22?h?15.

Martine Pesez
martine.pesez@centrefrance.com

Pratique. Ce vendredi soir et les mercredi 14 et vendredi 16 août, à 21 heures. Entrée : 23, 19 ou 5 €. Dîner aux chandelles à 19 heures (42 €?; 12 €). Réservations : 02.54.00.15.69?; www.chateau-valencay.fr