Pour télécharger la version PDF de « Et Cetera… » de Hadlen Djenidi, merci de cliquer ICI
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Guilaine Depis, attachée de presse (Balustrade)
Rampe de lancement ! Appuyez-vous sur la balustrade !
L’auteur Jean-Jacques Dayries qui a eu l’occasion de travailler dans des multinationales et des fonds d’investissement est venu parler de son livre avec Didier Testot Fondateur de LA BOURSE ET LA VIE TV. Un roman inspiré de ses expériences professionnelles.
Plongée au coeur d’un groupe familial international.
Ancien dirigeant dans des grands entreprises et des fonds d’investissement, dans ce roman, Jean-Jacques Dayries montre que la vie des entreprises, multinationales et familiales comportent beaucoup d’éléments et que les relations humaines peuvent compter tout autant que la maitrise des sujets financiers. Les bonnes personnes, les motiver, les banquiers ou conseils vont aussi compter. Et maintenir la cohésion d’un groupe familial lorsque le « Fondateur » a décidé de faire passer sa vie personnelle et sentimentale avant le groupe n’est pas évident. Des moments uniques pour l’entreprise dont on a souvent peu l’occasion de les comprendre de l’extérieur.
Il a choisi dans ce roman un groupe familial dans l’hôtellerie.
Jean-Jacques Dayries, « Jungle en multinationale », aux éditions Code 9 Groupe Philippe Liénard, 297 pages.
« Jungle en multinationale » montre les rivalités et les crises possibles au sein d’une famille qui possède un groupe hôtelier multinational, lorsque disparait son fondateur. Conflit entre générations. Familles recomposées et dispersées entre Londres, la Suisse, et les îles…nous sommes loin d’un long fleuve tranquille pour gérer un groupe familial !
Emission du Moniteur sur le livre de Jean-Philippe Bozek avec Paul Dubrule
À 90 ans, Paul Dubrule est un fringant retraité qui continue d’effectuer des sorties à vélo et de choyer ses vignes dans le Luberon.
À 90 ans, Paul Dubrule est un fringant retraité qui continue d’effectuer des sorties à vélo et de choyer ses vignes dans le Luberon. Résident en Suisse depuis 2006, il était de passage à Paris dernièrement pour la promotion de deux tomes consacrés à sa famille. Le cofondateur du groupe hôtelier Accor en a profité pour évoquer sa réussite entrepreneuriale et son expérience en politique en tant que maire de Fontainebleau (1992-2001) et sénateur (1999-2004). L’une des plus grandes fortunes de France reste un personnage atypique.
Quand vous avez cofondé Novotel en 1963, imaginiez-vous que votre groupe hôtelier deviendrait l’un des plus grands au monde ?
Non évidemment, mais il y avait l’ambition de créer une grande chaîne. En 1967, lors de l’inauguration du premier Novotel, à Lille, quand j’ai dit que cet hôtel était le premier maillon d’une chaîne de 100 hôtels, il y a eu des sourires amusés et polis.
C’était du bluff ?
Non, le modèle que j’avais étudié venait des États-Unis. Holiday Inn avait déjà plus de 200 hôtels. Gérard Pélisson (son associé, NDLR) a mis un peu de sérieux dans mes fantasmes, mais lui aussi voyait grand. On ne cherchait pas à faire fortune et notre participation n’a d’ailleurs jamais dépassé 2 % du capital, mais on voulait devenir le premier groupe hôtelier au monde. On avait une ambition pour l’entreprise et probablement pour notre ego. On n’a pas réussi à le faire en étant finalement le 4e groupe. C’est de ma faute, car j’ai un peu lâché quand je me suis lancé en politique. Gérard m’en a voulu.
Votre concept était-il révolutionnaire ?
Il l’était pour la France où tout était sclérosé. Quand je suis parti aux États-Unis, je voulais faire des supermarchés, mais mon patron m’a dit qu’il y avait quelque chose à faire dans l’hôtellerie. Aux États-Unis, la concurrence était féroce, alors qu’en France, tout le monde roupillait. Je suis donc revenu. Avec Gérard, on a réussi à percer grâce aussi à mon père qui a un peu cassé sa tirelire pour financer le premier hôtel. À l’époque, les créateurs d’entreprise étaient des fadas, mais une fois qu’on a sorti les deux premiers hôtels, on est entré comme dans du beurre. On a repris tous nos concurrents.
Qu’avez-vous retenu de votre passage en politique ?
J’ai beaucoup aimé cette période comme maire de Fontainebleau, mais je n’ai pas été un politique. J’avais déjà passé 60 ans et je n’avais pas vraiment d’expérience. Je me disais qu’une mairie se gérait comme une entreprise, mais il fallait être beaucoup plus proche des électeurs. Aller sur le marché le dimanche pour serrer des mains, ce n’était pas mon truc. Je préférais aller faire du vélo.
Peut-on concilier business et politique ?
En politique, le temps est court, alors qu’il faut du temps long, plus long que dans les affaires. Si j’avais été aussi près des électeurs que de mes directeurs d’hôtel, j’aurais été réélu plus facilement. On apprend de ses échecs, mais celui-ci a été assez douloureux. J’étais vexé. Quand vous êtes responsable d’un échec que vous auriez pu éviter, vous n’êtes pas très heureux. Votre ego en prend un coup.
Que pensez-vous de la situation politique actuelle ?
La France aura du mal à s’en sortir tant que ses institutions ne feront pas leur révolution. Le pouvoir doit revenir au terrain, car tout ne passe pas par Bercy. Le drame de nos dirigeants, c’est qu’ils suppriment tout. On a enlevé les taxes professionnelles et d’habitation aux collectivités locales. Tout doit remonter du local vers le pouvoir et c’est là qu’Emmanuel Macron n’est pas bon. Il a eu des idées, mais vouloir tout diriger de l’Élysée est une faute. Il aurait fallu qu’il prenne du recul. Je n’ai pas du tout aimé François Mitterrand, mais lui avait peut-être ce talent de voir les choses d’un peu loin et de prendre du temps. François Bayrou va-t-il réussir ? Il en a les capacités. J’aimais beaucoup Michel Barnier et j’espérais qu’il puisse faire le job. Je vis en Suisse et c’est un vrai pays démocratique, car tout passe par la votation, même pour choisir la couleur d’un tramway.
Que proposez-vous ?
En France, on a 35 000 ou 36 000 communes. Les maires sont des gens qui se dévouent. Ce sont les curés des temps modernes. Donnons-leur du pouvoir, ainsi qu’aux départements, pour qu’ils puissent lever l’impôt eux-mêmes. En Suisse, l’impôt est cantonal et communal. Quand je paie mes impôts, je reçois chaque année une lettre du ministre des Finances du canton de Genève qui me remercie, car je suis l’un des plus gros contributeurs. Il m’explique aussi comment mon argent va être utilisé. Johnny Hallyday disait qu’il avait payé un porte-avion en impôts. Moi, j’ai payé toute une flotte et je n’ai même pas reçu une boîte de chocolats de la part de Bercy.
Avez-vous conservé un lien avec la Seine-et-Marne ?
Je possède toujours une maison à Fontainebleau et je suis abonné à “La République de Seine-et-Marne“ ! Je vois aussi Frédéric Valletoux (ex-maire de Fontainebleau, ex-ministre de la Santé et actuel député, NDLR) une ou deux fois par an.
Le vélo reste votre grande passion ?
Oui, le vélo m’a permis de visiter le monde. Maintenant, je suis plus concentré sur la France. J’adore pédaler dans l’Aubrac, l’Aveyron ou le Cantal. Je vais partir un mois dans l’Algarve, au Portugal, où j’ai une maison. Je vais pédaler aussi là-bas.
Que représente l’école hôtelière que vous avez créée au Cambodge ?
C’est une double fierté. D’abord, parce qu’elle est venue après mes déboires à la mairie de Fontainebleau et suite au jumelage que j’avais mis en place entre Fontainebleau et Angkor (ville du Cambodge, NDLR). Ensuite, parce que ma fille Éléonore m’a succédé à la présidence de l’école et va prendre aussi la tête de ma fondation en Suisse pour financer cette école qui marche bien. On sort à peu près 150 à 200 et même parfois 300 élèves. 93 % trouvent un job.
Comment jugez-vous votre parcours ?
J’essaie de ne pas trop regarder dans le rétroviseur. Mon père disait “Modeste et fier de l’être“. Ce côté modeste n’a pas été ma principale qualité, mais je ne suis pas mécontent de certaines choses. Je parle peu de celles que j’ai ratées comme ça, mon ego s’en trouve satisfait. D’ailleurs, ma soeur me surnomme “Tout à l’ego“ !
“Toujours voir le possible dans l’impossible“ est votre devise. Que signifie-t-elle ?
En 2002, j’ai effectué un voyage à vélo durant lequel j’ai traversé plusieurs pays. J’avais 68 ans et il fallait absolument que je fasse ce voyage. Il faut un peu de folie. Il y a une phrase que je trouve superbe : “La sagesse sans un grain de folie n’est que pure folie“.
Quel conseil donneriez-vous à un jeune entrepreneur qui souhaiterait se lancer ?
Je lui dirais justement d’avoir ce grain de folie. J’aime aussi cette phrase qui dit : “Plus on travaille, plus on a de la chance“. J’ai eu des échecs, parce que je n’ai pas travaillé. Quand j’ai démarré avec le premier Novotel, mon père m’a poussé dans mes retranchements. Je lui en voulais énormément, mais s’il n’avait pas fait ça, j’aurais raté. J’avais une idée et j’espérais que ça marche tout seul, mais sans travail, une idée ne vaut rien.
L’argent fait-il le bonheur finalement ?
Oui et non. Quand vous en avez, vous en voulez un peu plus et à un moment, cela n’a plus de sens. Aujourd’hui, si j’ai dix ou 50 millions d’euros de plus, qu’est-ce que cela va changer à mon existence ? Rien ! Maintenant, je pense à mes enfants. Ils auront quelque chose, mais le plus important, c’est ce qu’ils sont capables de faire. J’en discutais avec mon frère qui vit au Brésil. On a donné à nos enfants et on a bien fait, mais leur a-t-on donné suffisamment la volonté de se battre ? L’argent a des côtés pervers.
Les Dubrule-Mamet, une saga familiale
Signés par le biographe d’entreprises Jean-Philippe Bozek, deux premiers tomes consacrés à la famille de Paul Dubrule ont été publiés en 2023. C’est une exploration de la dynastie des Dubrule-Mamet étalée sur deux siècles que nous est proposée. Paul Dubrule a visiblement apprécié le minutieux récit historique de cette saga familiale : “C’est passionnant. Jean-Philippe Bozek a trouvé des informations que nous n’avions pas forcément recherchées. Dans son souci d’historien, il a voulu des choses précises basées sur des faits réels et pas uniquement sur des souvenirs familiaux émotionnels ou des anecdotes non vérifiées“. Un troisième tome contera notamment le parcours du cofondateur du groupe hôtelier Accor.
“Paul et Suzanne, histoire de la famille Dubrule-Mamet“. Tome 1 : “Les Aïeux“ (1800-1931). Tome 2 : “Guerre et Paix“ (1932-1950). Editions Place des Entrepreneurs.
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Publié le 22 décembre 2024 à 09h16
a incarné Jean Moulin et Robert Badinter à la télévision, Philippe Pétain et Léon Blum à la radio – dans Face à l’histoire, sur Inter. Cette fois, Charles Berling campe Leonard Bernstein dans le Journal intime que France Musique consacre au légendaire pianiste, chef d’orchestre et compositeur. En studio, l’acteur déclame son texte, concentré, habité, pouvant s’y reprendre à plusieurs fois lorsqu’il s’agit de troquer le français pour l’anglais – Maria Callas est par exemple « absolutely terrific ». (…)
Réécouter l’émission ici :
https://radionotredame.net/podcasts/RND01/20078
Marie Queru, a fondé l’Arrangeuse, c’est aussi le nom de son compte Instagram. Elle a accompagné particuliers et entreprises avec l' »Ecologie d’intérieur ». Elle propose aussi des formations en ligne et vient de publier son deuxième ouvrage Trier plus pour ranger moins (Éd. Eyrolles)
Blanche Streb, maman, ércivain et journaliste, elle est passionnées par tous les sujets qui touchent à la vie. Éditorialiste à la matinale d’RCF, elle écrit aussi pour Aleteia et à publié deux ouvrages : Grâce à l’émerveillement et Eclat de vie (Éd. Salvator)
Jean-Jaques Dayries, il a dirigé de nombreuses entreprises en Europe en Asie et aux États Unis, il a aussi dirigé un grand groupe industriel français et vient de publier Un être libre (Éd. Regards) dan lequel il romance son vécu de grand-père et fait l’éloge de la transmission.
Dans un podcast à destination des jeunes oreilles, le comédien prête son enthousiasme pour nous faire entendre la vie et l’œuvre du compositeur.
Depuis 2021, Marianne Vourch, journaliste et productrice à France Musique , fabrique, avec la complicité de la réalisatrice Sophie Pichon, des journaux intimes d’artistes incarnés par de grandes voix de théâtre. Ces podcasts en sept ou huit épisodes de douze à quinze minutes, sont de véritables « bijoux d’oreilles ».
Racontés à la première personne, rythmés par la musique et bien sûr des bruitages, ces récits cernent au mieux le compositeur, la cantatrice ou le danseur dans sa vie quotidienne.
Ainsi la chanteuse Édith Piaf interprétée par Josiane Balasko : le ton est cash, on s’imagine à côté de la « Môme », dans ses galères comme dans ses joies. Même chose pour Jean-Sébastien Bach, avec cette fois le phrasé de Denis Podalydès, brillant comme une cantate. Et c’est un même régal avec Carole Bouquet (« la Callas »), Claudia Tagbo (Nina Simone), Lambert Wilson (Rudolf Noureev), Nicolas Vaude (Mozart) ou encore Clément Hervieu-Léger (Frédéric Chopin).
Le dernier en date est le Journal intime de… Léonard Berstein, incarné par Charles Berling. De Boston à Berlin, cette histoire de « Lenny » trace une route sans impasse pour dévoiler la personnalité si complexe du chef d’orchestre et créateur de West Side Story.
Nathalie LECORNU-BAERT.
Pour les fans de Lenny, un petit document qui brossera toutes les facettes d’une des grandes personnalités musicales du vingtième siècle. À compléter par les joies de l’écoute et du visionnage.
Le présent volume, tiré de la collection « Le Journal intime de… », appartient à la série de podcasts du même nom que l’on peut facilement retro25uver sur France Musique en cliquant sur le nom du musicien. Lu par Charles Berling avec un accent légèrement américanisé, le texte accompagné d’extraits musicaux gagne évidemment en vie et en immédiateté. La version publiée du document, d’un format extrêmement agréable à toucher et à manipuler, est quant à elle accompagnée d’une belle série d’illustrations et de photographies, joliment présentées et intitulées. Le texte de Marianne Vourch, qui reprend des extraits d’interviews de Bernstein, fictifs ou réels, est suffisamment long pour aborder tous les aspects de la vie et de la carrière de Bernstein, sans en gommer les ombres et les ambiguïtés. Une riche bibliographie guidera le lecteur qui aimerait en savoir un peu plus sur le grand Lenny que ce qui nous en est dit ou montré dans cet ouvrage qui se présenterait davantage comme une savante et plaisante BD. Au plaisir de l’audio et de la lecture, les admirateurs du grand chef d’orchestre, compositeur et pédagogue pourront encore ajouter celui de la vidéo : le film Maestro est en effet consultable sur la plateforme Netflix qui l’a produit. Point commun entre le film et le livre, la participation de Yannick Néguet-Séguin qui a bien voulu préfacer le volume. Un agréable petit ouvrage qui aura toute sa place sous le sapin des mélomanes admirateurs de Lenny.
Le Journal intime de Leonard Bernstein. Marianne Vourch. Éditions Villanelle, France Musique.102 pages. 24 €. 2024