Actualités (NON EXHAUSTIF)

Réécouter l’émission de Radio Orient du 9 octobre sur le projet de Constitution de l’Algérie nouvelle

LE JOURNAL DU SOIR EN FRANÇAIS (9 OCTOBRE 2020)

Réécouter l’émission : https://www.radioorient.com/news/le-journal-du-soir-en-francais-9-octobre-2020-37821

09 OCTOBRE 2020 À 17H45 PAR LOIC BARRIERE
Le journal du soir en français (9 octobre 2020) L’ancien President du conseil Saad Hariri candidat pour diriger un nouveau gouvernement au Liban. Le président Libanais doit consulter dans une semaine le Parlement avant de nommer le nouveau Premier ministre. Nous y reviendrons avec la journaliste libanaise basée à Paris, Randa Takieddine.

Elle était officiellement la dernière otage Française dans le monde. Sophie Pétronin est rentrée en France à la mi journée après près de 4 ans de détention au Mali. Seidik Abba, journaliste et auteur de « Voyage au cœur de Boko Haram » reviendra sur cette libération.

Le référendum du 1er novembre en Algérie sur la révision de la constitution. Regard dans votre journal sur une conférence samedi à Genève sur le livre « Projet de constitution de l’Algérie Nouvelle » de Lachemi Belhocine et Reza Guemmar. Réza Guemmar que nous écouterons. 

«Il faut mettre en place la distanciation physique à l’école». L’appel de la porte-parole du syndicat des professeurs des écoles Snuipp-FSU. Guislaine David reviendra sur le protocole sanitaire mise en place dans les écoles et sur l’inquietude des enseignants.

« la dialectique du manuel et du rationnel, de la main et du cerveau. Une aventure » de Bruno Salazard

Bruno Salazard, L’éternité et deux mains

L’auteur nourrit sa production littéraire d’une vie hachée, abonnée aux femmes dépressives sur le modèle de sa mère et d’enfants rêvés merveilleux mais insondables. Voici encore une histoire de bébé, le toujours Alexandre (prénom fétiche d’un autre roman), né sans les mains. Chirurgien spécialisé dans la main de l’enfant, l’auteur est à son affaire. Mais il conte surtout l’histoire de ces appendices qui fondent l’humain plutôt qu’il n’écrit un véritable roman.

Alexandre est re-né plus de trois-cents fois et, à chaque vie, use de ses mains selon le projet humain : dessiner, écrire, modeler, guider, caresser – et tuer. L’interaction de la main et du cerveau permet de se constituer en être humain différent de l’animal et naître sans mains est un handicap moteur. Ce pourquoi le « trans » (mot à la mode) humanisme peut permettre de relier les prothèses myoélectriques au cerveau en substitut de mains. Oh, nous ne sommes pas aujourd’hui mais pas loin : en 2023 seulement, et à New York évidemment.

Pour le reste, nous voici dans la grotte de Maltraviesco, puis dans le Sahara encore vert avant l’Egypte d’Imhotep. « Alexandre » (dont le nom a dû changer durant les millénaires mais dont on ne nous dit rien) vit de multiples existences avant de trouver peut-être la bonne. Dans sa vie juste avant l’actuelle, il se tue pour avoir fauté des mains en pilotant un drone qui a certes abattu un terroriste islamiste mais aussi deux femmes en dégât collatéral.

Vous avez des parents qui veulent bien faire mais ne savent pas trop comment, un pédiatre africain qui adore palabrer et remonter aux ancêtres, un chirurgien de la main pointu, une start-up qui offre sa technologie pour faire sa pub. Tant de fées sur le berceau qu’Alexandre s’en sortira, cette fois.

Nourri de la vie compliquée et souvent abîmée de son auteur, ce livre se veut une réflexion sur le temps très long de ce qui nous fait homme : la dialectique du manuel et du rationnel, de la main et du cerveau. Une aventure.

Bruno Salazard, L’éternité et deux mains, 2020, Librinova, 199 pages, €12.90 e-book Kindle €3.99

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

« Ecologie libérale » par François de Coincy

Ecologie libérale

 

Au fur et à mesure que la population humaine augmente, sa pression sur l’environnement nous semble de plus en plus pénible et nous prenons conscience que nous sommes la pollution. Nous pouvons rêver à des politiques malthusiennes qui ramèneraient la population terrestre à moins d’un milliard d’habitants: On peut craindre que la création de ce merveilleux Eden se fasse dans des conditions inhumaines.

Bien que l’Histoire nous a appris que les « lendemains qui chantent » imposés par des minorités doctrinaires génèrent des catastrophes humaines, la quasi-totalité des écologistes veulent changer la dégradation de l’environnement par la morale et la contrainte, la Raison Ecologique se substituant à la Raison d’Etat.  Ne reconnaissant que la raison tout court, l’homme libre doit construire une autre voie.

La démarche libérale sera la plus efficace, celle qui va construire une règle qui laisse la meilleure part aux initiatives individuelles et évite la multiplication des directives qui entravent l’initiative et détruisent la responsabilité. 

L’Ecologie a de multiples aspects, examinons simplement ce que serait une politique libérale sur le réchauffement climatique.

 

Le réchauffement climatique 

Nous ne voulons pas ici discuter du bien-fondé des prévisions les plus pessimistes des experts, nous nous y plaçons au contraire pour montrer l’efficacité d’une approche libérale.

Le système pourrait être le suivant :

Instauration d’une taxe carbone dont le coût est égal à celui de l’élimination du CO2 (ou équivalent CO2) dans l’atmosphère. Actuellement cela coute 100 euros par tonne. 

L’Etat rachète le carbone issu des systèmes industriels de décarbonisation ( pas celui venant du cycle naturel) au prix de 100 euros la tonne de CO2 dont il est issu et taxe à 100 euros la tonne le CO2 généré par les systèmes industriels.

Ce cout comprend le stockage du carbone ou sa recette tiré de sa réutilisation industrielle.

Un tel système renchérit de manière forte les produits émetteurs de CO2 mais le rachat du carbone incite les entrepreneurs à décarboner ces produits avec les technologies existantes et surtout en en développant d’autres plus efficaces leur permettant de dégager des marges plus importantes. Très rapidement grâce aux libres initiatives qui vont se multiplier, car il y aura une ruée vers l’or carbone, le monde va se décarboner sans bureaucratie et directives complexes.

Il y aura un coût énorme, mais bien inférieur à celui des milliers de procédures qu’un monde écologiste dirigiste devrait imposer pour arriver au même résultat. Aujourd’hui tout le monde préconise des mesures en omettant systématiquement de dire le coût qu’elles entraînent car tout le monde est écolo mais peu de gens acceptent une diminution de niveau de vie telle que le litre d’essence soit augmenté de un euro qui est le coût pour retraiter le CO2 qu’il émet. 

Quel est le coût global ? 

Si on prend un objectif de traitement en France de 500 millions de tonnes de CO2 on arrive à un coût annuel de 50 milliards ce qui n’est pas très élevé. Sur un produit intérieur de plus de 1500 milliards il n’y a pas de quoi paniquer (travaillons 39 heures au lieu de 35 et on sauve la planète). Alors qu’attendons-nous pour faire une mesure simple et efficace qui laisse libre initiative à tous plutôt que dépenser du temps et de l’argent à faire de multiples directives rigides inefficaces et coûteuses ?

Pas besoins de contraintes, juste la mise en œuvre d’une seule taxe et la pollution GES va baisser à vitesse grand V. On supprime les aides, la bourse des quota ( quel flop), les multiples lois et décrets et on ouvre la voie aux initiatives qui vont aller naturellement (la main invisible) dans les procédés de décarbonisation et dans une orientation libre et naturelle vers les solutions les moins génératrices de GES.

On sait traiter le CO2 en sortie des centrales thermiques et, avec la taxe, des inventeurs un peu malins vont chercher à mettre au point des équipements capables de traiter le CO2 à la sortie des chaudières individuelles.

Quand à l’argument qu’on ne peut mettre en place cette taxe dans un pays ou un groupe de pays, sans compromettre leur compétitivité internationale, il ne tient pas si on le fait fonctionner comme la TVA qui ne pénalise jamais les exportations. Il n’est pas nécessaire ici de rentrer dans des détails d’intendance.

Supprimons l’écologie punitive, morale et inefficace et développons l’écologie libérale.

 

Danièle Michel-Chich s’intéresse au Projet de Constitution pour l’Algérie nouvelle

Déjeuner de réflexion et d’échanges du 7 octobre 2020

Danielle Michel-Chich est née le 26 octobre 1951 à Alger. Elle y a vécu jusqu’en juin 1962, date à laquelle elle est arrivée en France, à Toulon, avec sa famille.

Etudiante à Marseille en classes préparatoires puis à Paris, où elle obtient un DEA d’études anglophones et un DEA de traduction. Elle milite pendant ces années à l’UNEF et à l’UEC, et s’engage dans le Mouvement des Femmes.

Enseignante, elle devient ensuite traductrice dans l’édition puis journaliste et autrice.

Grande voyageuse, elle connaît très bien les Etats-Unis où elle a vécu quelques années, à Houston (Texas).

Elle est toujours une femme engagée et une féministe active : à la Maison des Femmes de Montreuil pendant de nombreuses années auprès de Thérèse Clerc, elle est aujourd’hui président de l’association Femmes Monde et co-présidente de FDFA (Femmes pour le Dire – Femmes pour Agir).

A propos du livre Lettre à Zohra D. (Flammarion – 2012)

Grièvement blessée le 30 septembre 1956 au Milk Bar, à Alger, lors de l’attentat perpétré par Zohra Drif, alors qu’elle n’a que cinq ans, elle perd une jambe et sa grand-mère qui l’accompagnait est tuée dans l’attentat

Roman

Danielle Michel-Chich poursuit sa réflexion sur le terrorisme avec un roman, Je est une autre, dont l’héroïne est une imposteure qui se dit victime d’un attentat.

Ce colloque, organisé par l’hebdomadaire Marianne, France Inter, et El Khabar, commémore la fin de la guerre et l’indépendance de l’Algérie. Y participent diverses personnalités dont Bernard-Henri Lévy et Zohra Drif. Danielle Michel-Chich était dans la salle. Lorsqu’elle demanda à la militante algérienne si son attentat aveugle, contre des civils, était justifiable moralement, Zohra Drif répondit : « Ce n’est pas à moi qu’il faut vous adresser, c’est à tous les pouvoirs français qui sont venus asservir mon pays. […] À titre personnel et humain, je reconnais que c’était tragique, tous ces drames, les nôtres comme les vôtres. Nous étions pris dans une tourmente qui nous dépassait, qui vous dépassait. »2

Cette liste de publications n’inclut pas les œuvres traduites par Danielle Michel-Chich.

Paul Sunderland excellent lecteur d’Alain Schmoll pour le site « Mauvaise nouvelle »

De l’anarchiste à l’anarque

Par Paul Sunderland 

Ouvrage: La tentation de la vague
Auteur : Alain Schmoll

Editeur : L’Harmattan

« J’ai compris que le pouvoir de changer le monde n’appartiendrait qu’à celui qui saurait dompter les vagues, les dresser à sa main, les conduire comme un guerrier mène sa monture à la victoire. J’ai compris surtout que ce guerrier n’existait pas, que nul prophète, nul combattant, sur cette terre, ne pourrait jamais maîtriser la puissance destructrice de la nature. J’ai compris que mes défis de nageur n’étaient que des jeux d’enfants, que ma fascination pour la vague ultime n’était qu’une chimère et que tout détruire dans l’idée de tout reconstruire n’avait pas de sens. »

Deux hommes que bien des choses séparent vont voir se rejoindre leurs destinées. Werner est ce qu’on appelle un fils de famille. Beau, riche, oisif, célibataire, il rechigne à reprendre en main la grande entreprise familiale spécialisée dans la filière fromages lorsqu’il apprend que son père est malade et ne pourra guérir. Romain est un activiste d’ultra-gauche formé dans les milices castristes. Très épris de sa camarade de lutte Julia, il organise une manifestation officiellement écologique dans une ZAD de la province française. Mais dans un contexte d’affrontements avec les forces de l’ordre en présence, un homme meurt. Comment cet événement est-il arrivé ? Comment son onde de choc va-t-elle impacter les protagonistes ?

Commençons par le plus évident : ce qui se tient à la surface du texte. La tentation de la vague est un thriller efficace et bien ficelé parce qu’on sait d’où on part mais on ne sait pas où on va et, en plus, peut-être surtout, on ne sait pas par quel chemin on va s’y rendre. Cela tient en partie au fait qu’Alain Schmoll parvient à planter des décors convaincants et facilement saisissables, crédibles dans un contexte francophone. Rappelons en effet qu’un récit à suspense n’est pas sommé d’avoir une origine américaine. (Oui, « récit à suspense » est bien un équivalent de « thriller »!) Dans ce cadre, la vague peut-être perçue comme une métaphore de l’Histoire. Cette Histoire, nous voulons ou ne voulons pas l’affronter. Être tenté par la vague, chez les uns et les autres, peut s’apparenter au surf : il s’agit soit de suivre la vague, soit de se laisser emporter (et détruire) par elle. Suivre le mouvement de l’Histoire, participer à ses révolutions : Romain, sur cette voie, se tient d’abord en arrière, dans la position du stratège. Cherche-t-il ensuite, sous le poids de certains impondérables, à jeter son froc aux orties ? Quant à Werner, nous le voyons à un moment nager à contre-courant des vagues artificielles d’une piscine : son Histoire semble l’appeler, qui le pousse vers l’héritage de l’entreprise paternelle. Lutte-t-il en fait pour maintenir son existence de bobo désœuvré, rester à l’abri du temps qui tout emporte ?

Werner et Romain doivent résoudre ce problème d’un blasonnement pas encore abouti malgré les apparences. Bien qu’ils soient adultes, ils ont encore à apprendre, ce qui donne à l’intrigue, outre son suspense savamment distillé, les couleurs d’un roman de développement (Entwicklungsroman). À ce point précis de notre lecture, essayons de prendre une direction un peu moins évidente que les considérations qui précèdent : les différents personnages de La tentation de la vague, au fond, n’en constituent qu’un, celui qu’on appelle l’anarque, et c’est à son épiphanie que nous assistons dans le roman d’Alain Schmoll.

« Anarque » fait référence à un type d’individu décrit par l’écrivain Ernst Jünger (1895 †1998) dans une série de textes, Passage sur la ligne (1950), Traité du rebelle (1951) et Eumeswil (1977). Il s’agit de l’anarchiste passant de la domination des autres (ou de ce désir) à la domination de soi-même. Ce faisant, s’il y parvient, il ne lutte plus pour infléchir le cours de l’Histoire, il vit dans l’Histoire sans être prisonnier des conditionnements de celle-ci. La lutte contre la vague devient, en quelque sorte, une marche sur les eaux. À bien y regarder, certains protagonistes du roman d’Alain Schmoll réussissent l’épreuve, d’autres non, mais ces différentes résolutions ne sont peut-être que des facettes d’un même processus vécu simultanément. C’est un peu iconoclaste : nous nous amusons à quitter délibérément la trame linéaire, chronologique de l’intrigue, nous détricotons La tentation de la vague pour assister au surgissement alchimique d’un être conquérant car centré, non pas égocentré. La lecture n’est plus linéaire, elle est sphérique, mais, bien entendu, si nous souhaitons nous en tenir à une approche conventionnelle, l’auteur nous laisse toute latitude pour cela.

Se posera pourtant la question de savoir si ce dernier a ou non conscience de la tradition qu’il véhicule. S’il n’en a pas conscience, on a presque envie de dire : ce n’est pas grave, et même tant mieux car cela illustre une fois encore les remarquables ruses de l’esprit qui souffle où il veut, y compris sur un pays désormais privé d’échine littéraire, y compris sur ce qui semble de prime abord une étude romancée d’un engagement social et rien de plus, publiée chez un éditeur connu pour pondre au kilomètre. Il est passé par ici (Jünger), il repassera par là (Schmoll). Dans le cas contraire (et l’auteur de la présente note ne connaît pas la réponse), eh bien, on pourra dire qu’il a de bonnes lectures et qu’il a parfaitement compris ce qui se passe autour de nous. Quelles sont les forces réellement mises en jeu dans le désir de révolution ou la direction d’un grand groupe industriel ? De quelles scories devons-nous purger notre être, quelle houle devons-nous surmonter (allégorisées sous forme d’adversaires dans l’intrigue) afin de parvenir au plein exercice du pouvoir éclairé ? « Connais-toi toi-même », c’est dit depuis longtemps. Le talent d’Alain Schmoll est d’avoir exprimé cette recherche dans un contexte où bien des forces se liguent pour ne nous faire scruter que la surface des choses. La tentation de la vague est par conséquent une lecture recommandée.

« Le populisme des bons sentiments » par François de Coincy (sur le congé paternité)

Le populisme des bons sentiments

Nous avions déjà eu cette année un extraordinaire exemple de la pression effectuée par le populisme des bons sentiments, lorsque avec raison, le gouvernement s’était d’abord opposé à la mise en place de congés supplémentaires pour un parent affecté par le décès d’un enfant. Comme si l’attribution de jours de vacances pouvait compenser le chagrin subi. Le gouvernement a cédé devant l’indignation facile des mondes politiques et médiatiques alliés objectifs dans cette course au populisme, les uns en vue des élections pour plaire aux électeurs, les autres en quête d’audience pour plaire aux lecteurs ou aux téléspectateurs.

Un autre exemple ces jours-ci avec la mise en place de 8 jours de congés complémentaires pour le père lors de la naissance d’un enfant qui est encore l’occasion de dégrader notre compétitivité et ce en pleine crise économique. Il ne s’agit pas ici de discuter du bien-fondé de la mesure qui est peut-être parfaitement justifiable. Il s’agit de voir que la durée du travail des Français va encore diminuer alors que c’est une des causes de notre absence de compétitivité. Les mêmes qui s’indignent de la fermeture d’une usine de fabrication de pneus du fait du coût du travail trop élevé continuent de créer les conditions d’augmentation de ce coût et donc de créer du chômage.

On aurait pu prendre cette mesure en décidant que ces congés seraient pris sur le quota des congés annuels, mais les défenseurs de cette disposition, qui veulent faire notre bien malgré nous, avaient peur qu’alors elle ne soit pas utilisée par les familles tandis qu’en la leur donnant gratuitement ils étaient sûr qu’elles n’allaient pas la refuser.

On aurait pu prendre cette mesure en diminuant les rémunérations nettes des travailleurs par la perception d’une cotisation ou par une augmentation des impôts. Mais on aurait entendu les mêmes défenseurs trouver insupportable toute baisse de pouvoir d’achat (ce sont souvent les mêmes qui fustigent la société de consommation).

Ceux qui ont pris cette mesure vont nous dire qu’en contrepartie, ils sont en train de baisser le niveau des impôts des entreprises. Ils oublient que l’argent n’est pas le travail. Au niveau global le produit du travail est acquis alors que l’argent à crédit doit se rembourser. La baisse de charges financée par le déficit budgétaire n’entraîne aucune amélioration à long terme de notre compétitivité nationale. 

Curieux cadeau que celui qui consiste à faire payer à nos enfants les vacances que nous prenons pour mieux s’occuper d’eux. Je ne suis pas sûr qu’ils seront heureux de rembourser la dette que nous avons contracté « pour leur bien ».