Actualités (NON EXHAUSTIF)

« Le Petit Roi », premier roman d’Emmanuel de Landtsheer

Vient de paraître, rentrée littéraire août 2020

« Le Petit Roi » le premier roman d’Emmanuel de Landtsheer

aux Editions Saint-Honoré

Pour le recevoir en service de presse / interviewer l’auteur, merci de contacter guilaine_depis@yahoo.cm 06 84 36 31 85

Le Petit Roi, c’est l’histoire d’un enfant qui découvre le monde… avec son regard, sa compréhension, sa quête. Il n’est qu’amour, et découvre ce monde qui l’entoure qui est tout le contraire. Le Petit Roi est un observateur, il regarde tout, comprend tout.
Mais ce monde des adultes est tellement loin de lui qu’il décide de se mettre en retrait, refuse la parole, et cherche à le comprendre en rentrant dans le cerveau des personnes qu’il croise.
Il se réfugie alors dans son imaginaire, et au fil de ses rencontres se noue d’amitié, découvre l’amour, et se construit ainsi, en parallèle, avec cette conscience qui l’a toujours habité, il est là pour faire quelque chose…
Le Petit roi est un créatif, un pur, qui va chercher à s’inventer sa vie, comprenant petit à petit que les autres lui sont indispensables…

EXTRAITS DU LIVRE

« Je n’ai jamais su pourquoi, mais j’ai toujours rêvé en blanc des images vaporeuses et légères.
La plupart de ces rêves étaient très doux et je ne rêvais jamais de mes parents.
Pourtant j’avais le sentiment qu’ils m’accompagnaient partout où j’allais.
Le plus délicieux et le plus fréquent de mes rêves était celui où je marchais sur un sol très tendre d’où s’évaporait une musique douce et où chacun de mes pas révélait quelque chose d’inattendu.
Une pensée prenait une forme bien particulière et j’avais une sensation très forte que quelque chose s’animait en moi.
Marcher était peut-être une façon de se sentir vivre.
Comme si vivre, c’était marcher, à moins que ce ne soit le contraire.
Ce rêve revenait fréquemment, un peu comme une alternative au langage que je n’avais pas.
Le rêve a tenu une place énorme dans mon enfance, certainement parce qu’il était trop absent de mes journées.
À force de vouloir m’apprendre la réalité, j’ai fui dans son contraire et inventé un univers autre, où les mots plaisir et poésie avaient pour moi un sens, celui très personnel que je leur accordais.

C’était ce sens qu’il me fallait trouver, par n’importe quel moyen, même si cela devait me prendre une vie.
Ça, je m’en moquais, j’étais persuadé d’en avoir plusieurs. »

A propos de l’auteur : Emmanuel de Landtsheer

Emmanuel de Landtsheer était un enfant solitaire, un peu en retrait, observateur méfiant mais attentif à la vie des adultes. Amoureux d’une île où il passait tous les étés de son enfance, il en a retiré cette conscience que depuis une île, au centre de l’océan, tout est possible puisque tout est autour. Devenu architecte et designer, le dessin a pris le dessus sur l’usage des mots, et le besoin de renouer avec l’écriture est né au rythme des chantiers, comme des années qui s’écoulaient. Le besoin d’écrire Le Petit Roi est arrivé à la mort du père, personnage doux et tendre, mais qui n’avait pas réussi sa vie. De cette perte, il a eu besoin d’en faire quelque chose et de raconter, au travers de ce personnage, ses années d’enfance, d’adolescence, d’errance, et de cette rencontre avec le monde des adultes qui ne l’attirait pas, mais dans lequel il savait qu’il allait devoir, d’une manière ou d’une autre, s’inscrive.

Marie-Ange de Montesquieu reçoit le romancier Eric-Louis Henri auteur de « La Souciance »

En Quête de Sens – Émission du 22 juillet 2020 : Comment développer votre créativité pendant les vacances ?

Réécoutez Eric-Louis Henri : https://radionotredame.net/emissions/enquetedesens/22-07-2020/

« La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse » disait le physicien Albert Einstein ! Faut-il encore se mettre  au diapason pour définir ce qu’est la création… Car du collier de nouilles au roman de 550 pages, il semble y avoir un océan… Sauf que l’été, lorsqu’on a du temps, peut-être est-ce le moment de sortir papier crayon ou autre idée de ses tiroirs, pour se lancer ? Car si créer c’est s’amuser, c’est peut-être aussi s’explorer, s’expérimenter et finalement se connaître mieux… Alors comment développer votre créativité pendant les vacances ? Tentative de réflexion dans cette émission…

« On ne peut pas créer sans émotion, chaque création est d’ailleurs liée à une émotion », Jean Cottraux, psychiatre auteur de « A chacun sa créativité » (Odile Jacob)

Avec : Eric-Louis Henri, philosophe de formation et auteur de « La Souciance » (Editions du Panthéon)

Jean Cottraux, psychiatre honoraire des hôpitaux, ancien chargé de cours à l’Université Lyon 1, psychothérapeute et auteur de « A chacun sa créativité » (Odile Jacob) et de « Tous narcissiques » (Odile Jacob)

Emilie Devienne, coach accréditée auprès de la société française de coaching, auteur de « Savourons le silence » (Eyrolles)

 

Rainfolk’s diaries a repéré la Souciance

Un nouvel article sur la Souciance
La Souciance d’Eric-Louis Henri, un roman en forme de balade philosophique qui invite à aller à la rencontre de soi

Par Bernie

Dans ce premier roman, publié aux Editions du Panthéon, Eric-Louis Henri nous propose un moment hors du temps, une réflexion profonde, intime et poétique, induite par un pays propice à l’introspection et à la découverte de la « souciance ».

La Souciance

Un couple de voyageurs fait halte dans un village suspendu entre mer et montagne. Une étape de plus, somme toute ordinaire, lors d’un périple estival sans but précis.

Mais ce qui aurait pu n’être qu’un simple instant de découverte heureuse révèle d’emblée une autre dimension, singulière, insolite. L’évidence du lieu, fragile, immédiate et surprenante, dessine alors pour le couple un futur inattendu.

Une balade philosophique pour cheminer vers l’intime

Le fil de l’histoire se déroule dans le sud méditerranéen : cela pourrait être l’Italie ou la France, la Grèce ou l’Espagne, la Crête ou la Carthagène tunisienne… Il est de tous ces lieux et d’aucun à la fois. Apatride et universel, berceau et tremplin. Il est de tous les temps aussi, quoique résolument contemporain.

L’histoire débute par une halte dans un village suspendu entre mer et montagne ; ce n’aurait pu être qu’une simple étape d’un périple estival. L’instant de découverte passé, se révèle une autre dimension, singulière, insolite pour un couple de voyageurs. L’évidence d’un lieu dessine alors pour celui-ci un futur inattendu, propice à la “souciance”.

Mais quelle est donc cette “souciance” ? Ce terme, issu de la phénoménologie, évoque à la fois l’infime singularité de toute existence et les incertitudes essentielles de la vie humaine.

« La Souciance” d’Eric-Louis Henri est tout à la fois :

  • Le journal d’un apprenti en pensée.
  • L’itinéraire d’un homme qui, à l’épreuve du réel, est en quête de ce qui fait sens en lui et pour lui. Qui tente de ne pas manquer ce rendez-vous en s’ouvrant à l’imprévisible, à l’inattendu, … à cette part de “réalité singulière qui constitue son universalité ».
  • Une mise en abîme des présupposés contemporains gouvernant notre existence.

Un livre à mettre entre toutes les mains

« La Souciance » n’est pas un livre réservé à quelques « happy few » férus de philosophie. L’auteur a adopté une écriture simple, accessible, et vivante.

Chacun.e peut aussi se projeter, en filigrane, dans cette histoire : même si sont évoqués quelques lieux et moments qu’Eric-Louis Henri a croisés, visités ou « entre-vécus », même si elle s’en est nourrie, La Souciance n’est pas une autobiographie.

Voici ce que la journaliste-correspondante en Europe, éditrice et critique littéraire équatorienne Sofia Cardoen (Diario El Universo – Perla del pacifico Ediciones) écrit à propos de ce roman captivant :

« Ne cherchez pas une histoire, ne cherchez pas une action, ne cherchez pas des personnages haut en couleurs. En ouvrant ce livre, c’est vous-même que vous allez rencontrer.

D’une façon détournée, imprévue, l’auteur vous emporte dans son monde intérieur et de cette intériorité s’ouvre un passage à votre propre être par le rythme et la réflexion que l’auteur a suscitée.

Observer, méditer, ralentir pour se retrouver au milieu d’un nulle part qui ne prend sens que parce que vous vous y trouvez. La souciance est ce temps qu’on devrait accorder à soi-même et qu’on passe toute une vie à remettre pour plus tard. »

Extrait

« Et si l’éternité n’existait pas ?

Et si l’éternité, ce n’était que le passé.

Derrière nous…Résolument clos.

Devant, il n’y aurait que l’infini. Sans cesse naissant, indéfiniment mouvant. Indéterminé, voire improbable…

En arrivant au village, j’ai aussitôt ressenti que quelque chose se jouait du temps. Un « je-ne-sais-quoi » qui frissonnait à la surface du présent. Comme un air de commencement.

D’ordinaire, lorsqu’on se rend quelque part, la destination est connue. On sait où le chemin nous mènera. On sait où l’on va et, normalement, par où aller. Sans que l’ordre du monde, de son monde, n’en soit bouleversé.

Ce fut différent, cette fois.

Hasard ou coïncidence ?

Prédestination ou providence ? »

La genèse de ce roman hors du temps

L’écriture de « La Souciance » est née dans un avion, alors qu’Eric-Louis Henri partait vers le Sud de l’Italie avec son épouse.

Alors qu’il sort d’une rupture professionnelle tendue et tumultueuse suivie de 6 ans de procédures, procès et actions en justice, il reprend son cahier de notes. Sur ce Moleskine petit format non ligné, celui qui l’accompagne toujours où qu’il soit, il jette sur la page blanche ouverte : « Et si l’éternité n’existait pas? »

Cette même phrase, cette même interrogation qui ouvre « La Souciance ». Et le reste a suivi, spontanément, en un flot continu, comme si cela allait de soi et était normal. Eric-Louis ne relèvera la tête qu’à l’atterrissage, trois heures plus tard.

Il écrit alors le livre en 3 mois. Puis il passe autant de temps à le relire, le réviser, le corriger, le compléter… Lui qui écrit à la main, au crayon, dactylographie ensuite le manuscrit et l’envoie à des éditeurs figurant sur une liste fournie par un ami bibliothécaire.

Il accepte la proposition de la première maison d’édition qui lui répond, sans réfléchir. Comme une page que l’on tourne car l’essentiel était que cela se passe, s’accomplisse et se frotte à sa réalité…

Eric-Louis raconte :

« Les miens se sont demandés six ou sept mois durant quel était ce dossier qui m’accaparait une fois de plus à ce point. Je ne leur en ai donné la raison qu’une fois le manuscrit totalement retranscrit. C’est à ce moment-là qu’ils ont découvert le roman. »

Aujourd’hui, la publication de La Souciance a été bien accueillie, tant dans son entourage privé que professionnel. La critique en Belgique francophone a été positive de même que les commentaires sur ses réseaux sociaux.

Eric-Louis Henri

Eric-Louis Henri est philosophe de formation. Il parcourt désormais le monde au service de projets d’entreprise.

Né dans une famille bourgeoise au passé colonial et entrepreneurial pesant et guindé, il marque une première rupture en pratiquant la danse classique durant 12 ans. Cette discipline, à la fois sportive et artistique, représente pour lui à la fois un éveil et une révélation.

Dès que l’âge civil l’y autorise, il prend alors son envol…

Après deux ans de mathématiques appliquées, il est initié à l’école de la phénoménologie (Husserl & Heidegger) et du postmodernisme (Jean-François Lyotard). Il suit ensuite un MBA international puis se forme au management, et notamment à ses modèles contraignants et « castrateurs ».

Auteur d’une méthodologie de Stratégie et Communication Corporate, il accompagne aujourd’hui des projets de développement d’entreprises start-ups et PME dans le monde.

Véritable électron libre, il est toujours à l’écoute des nouveaux modèles de pensée. C’est d’ailleurs ce qui le conduit à poursuivre sa réflexion aujourd’hui sous un mode narratif.

Eric-Louis souligne :

« L’écriture est pour moi un chemin qui laisse advenir le sens, et me permet de prendre le temps d’être à l’écoute de ce qui se passe aujourd’hui dans le monde, de comprendre davantage les disruptions, les failles d’une civilisation en proie à “l’algorithmisation” de l’existence. »

rainfolk s diaries Eric-Louis Henri
Eric-Louis Henri

L’auteur est notamment fasciné par les premières rencontres, celles d’un lieu, d’un temps, d’une existence. Pour lui, elles sont toujours porteuses de sens et d’infini, spontanément, et préfigurent déjà un futur à naître…

Eric-Louis travaille actuellement à la rédaction d’un autre roman, qui emmènera le lecteur vers les pays de l’Est. Sans être une suite de La Souciance, son « ici et maintenant » en prolongera la réflexion.

rainfolk s diaries souciance roman

Charles de Meyer livre dans Politique magazine un superbe article sur le récit d’Anne-lise Blanchard

Debut des travaux de reconstruction en mai 2016 de la cathedrale melkite greco-catholique de Homs entierement detruite d’avril 2011 a mai 2014 par les combats, les pillages et l’explosion d’une bombe laissee par les rebelles. / Beginning of reconstruction work in May 2016 of the Melkite cathedral Greek Catholic Homs completely destroyed from April 2011 to May 2014 by fighting, looting and the explosion of a bomb left by the rebels.//GERVAISLARASCARLETT_0940.1112

Rencontrer la mère d’un ami n’est jamais une mince affaire. Il faut être présentable et convenu. L’idéal de notre mère à nous, qu’on ne voudrait pas décevoir. Avec Anne-Lise, la mère de Benjamin Blanchard, co-fondateur et directeur général de SOS chrétiens d’Orient, les choses allèrent d’elles-mêmes. Engagée, très soupçonnable d’être arrimée à de solides principes ensoleillés par la connaissance du monde, le courant ne pouvait que passer. Et il passa, sereinement, dans les conseils d’administration comme dans les chemins orientaux. Elle arpenta ceux que j’arpentai, rencontra les mêmes visages, connut émerveillements et déceptions aux mêmes avanies.

Magie linguistique, elle sentit les choses tout différemment ou, plutôt, tout singulièrement. Je vous avais déjà parlé de son recueil Le Soleil s’est caché dans les cailloux paru chez Ad Solem il y a quelques années. Anne Lise n’écrit pas que des vers. Elle prit aussi des notes. Plus minutieuses que les miennes, plus féminines certainement. À Alep, elle rencontra les pires affres de la guerre imposée en Syrie : « Quelques tirs d’obus traversent la nuit, la guerre n’est pas terminée. Cependant mon court séjour ici, avec ses nuits exquises, sera une halte bénéfique pour mon sommeil dans le cours de cette mission itinérante au mode de vie très spartiate ».

Comme cela me rappelle les premières équipées de SOS chrétiens d’Orient ! Dormir est un enjeu essentiel. Les agapes officielles s’étalent de longues heures, assez semblables au narghileh qui s’invite aux tables syriennes, volupté du temps sec et des tables copieuses. Il se fume sans précipitation et sans peur du lendemain, qu’il encombrera de sa toux. Et puis, il faut parler du dîner qui vient de s’écouler. En Syrie, je le fis avec du thé ou ce que nous trouvions. En Irak, un soir, nous longeâmes la route d’une nuit noire pour débusquer le premier marchand d’arak à des kilomètres. Nous le sirotâmes jusqu’au matin tant nous avions de choses à dire.

Le débat n’est alors jamais tranché : éteindre la climatisation et étouffer ? Ou maintenir la climatisation comme bande sonore des ronflements ? Les choses les plus futiles deviennent obsessionnelles dans les pays étrangers. Surtout quand nous filons d’un village à l’autre pour visiter un maire, évaluer un projet, brandir une pancarte. Au bout viennent les épuisements comme les ravissements. Anne-Lise décrit la découverte des travaux avancés de la cathédrale de Mgr Arbach, à Homs, ou les visites au père Najeeb, protecteur des manuscrits syriaques les plus précieux et devenu archevêque de Mossoul.

Avons-nous senti les mêmes parfums ? Goûté aux mêmes mets ? Je n’en sais rien. Ce qui me frappe le plus à la lecture de ses chroniques, c’est que nous avons plongé dans une civilisation, désormais morcelée et qu’on ne doit pas laisser partir en lambeaux. Qui ne doit pas s’évanouir entre les canons mondiaux et les balles locales. Pour que les arcanes d’Alep déploient leurs feuillages jusqu’en nos imaginaires, il faut qu’à des centaines de kilomètres de là les villages montagnards du Kahbour soient préservés des bombardements turcs qui les accablent en ce mois de juin, que le Liban sauve ses paysages matraqués de béton ; que les vestiges chrétiens de Jordanie jaillissent au milieu des déserts.

C’est à cette condition que nous pourrons lire, au siècle prochain, des récits de voyages en Orient, si méprisés par les universités mais tellement propices à l’aventure. Anne-Lise, de retour à Maaloula, écrivit : « La vigne, culture plurimillénaire de Maaloula, replantée cette année sous l’œil expert de Julien, jeune ingénieur agronome chargé des projets agricoles, annonce le retour à la vie de Maaloula en attendant celui des chrétiens syriens et irakiens sur leur terre. » La Mésopotamie doit nous nourrir à nouveau. Par nous, entendez, la France ; quant à SOS chrétiens d’Orient, nous ne nous lassons pas de nous en rassasier.

Anne-Lise Blanchard, Carnet de Route. De l’Oronte à l’Euphrate, les marches de la résurrection, Via Romana, 2020, 15 €

Les chroniques de Koryfée (l’excellent blog littéraire de Karine Fléjo) a eu le bon goût de lire Paula Marchioni

N’en fais pas une affaire personnelle, Paula Marchioni

N'en fais pas une affaire personnelle
©Karine Fléjo photographie

Une histoire féroce dans les coulisses du monde du travail. Ou quand une femme cadre sup s’arroge tous les pouvoirs, y compris celui de détruire les autres.

Pression inhumaine en entreprise

Bobette a succédé à la Rousse au poste de boss au sein de l’agence de pub spécialisée en cosmétique. Un challenge qui sied à son tempérament de battante, celle d’une femme qui toute sa carrière s’est imposée pour occuper des postes de direction au même titre que les hommes.

Mais quand elle intègre l’agence, elle constate que les arrêts maladie et burn-outs sont légion. Et très vite Bobette identifie le problème : l’unique et tyrannique grosse cliente de l’agence, nommée Super Power. Une éternelle agitée qui noie le personnel de l’agence sous des mails, appels et SMS, sept jours sur sept. Et de leur hurler des ordres du matin au soir, de les malmener, de les rabaisser, de les humilier, sans jamais aucune remise en question de sa part. Sans aucune cohérence dans ses ordres et requêtes. Dès lors, les employés sont dans un état de stress et d’épuisement émotionnel, physique et mental extrêmes. Impossible de satisfaire Super Power, aussi investi soit le personnel de l’agence, tant ils se heurtent aux injonctions contradictoires de cette dernière.

Heureusement, Bobette peut compter sur le soutien affectif et les conseils de son compagnon Nounours, sur son psy et sur sa coach privée, ainsi que sur les respirations salvatrices que sont pour elle ces ateliers d’écriture.

Mais comment tenir face au rouleau compresseur Super Power, face à sa folie destructrice?

La férocité du monde du travail

Paula Marchioni a fait carrière dans la communication avant de s’élancer dans l’écriture. Le monde de l’entreprise, ses codes, ses pressions, ses défaillances, ses priorités données au profit au mépris de l’humain, elle les connait bien et s’en est inspirée pour écrire ce roman. S’il est de bon ton de revendiquer l’épanouissement et le bonheur au travail, ces valeurs éthiques ne sont bien souvent qu’un rideau de fumée. Dans la réalité du monde de l’entreprise, la quête de profits toujours plus grands est de rigueur, doive-t-elle se faire en exigeant du personnel une disponibilité et une joignabilité de chaque instant, en rognant sur leur salaire et sur leurs nuits. Et en les remerciant par un licenciement du jour au lendemain quand on n’a plus besoin d’eux.

Un livre qui, bien que fictionnel, parlera à beaucoup, confrontés à l’impitoyabilité du monde du travail. Et leur donnera peut-être des clés, voire les aidera à se sentir moins seuls.

Informations pratiques

N’en fais pas une affaire personnelle, Paula Marchioni – éditions Eyrolles, juin 2020 – 325 pages – 16€

Erwann Créac’h, l’auteur de « Carnivores domestiques » (Prix Goncourt des animaux) réinvité dans « En quête de sens » sur Radio Notre Dame

Réécoutez ici la seconde émission de Marie-Ange de Montesquieu avec Erwann Créac’h : https://radionotredame.net/emissions/enquetedesens/15-07-2020/

Erwann Créac’h, vétérinaire et écrivain. Il est l’auteur de « Carnivores domestiques » (Points) et de « La montée des marches » (Encre Rouge). Il a reçu le Goncourt des animaux

Jill-Manon Bordellay, professeur de philosophie, docteur en philosophie, littérature comparées et psychologie. Collaboratrice à l’Encyclopédie Universalis, et à différentes revues d’art et de psychologie, ainsi qu’aux revues 30 millions d’amis, Alternatives végétariennes, Droit animal, éthique et sciences. Engagée pour la protection des animaux. Elle est l’auteur de « Stop abandons d’animaux »  (Sydney Laurent)

Père Pierre de Martin de Viviés, Prêtre du diocèse de Lyon auteur de « Ce que la Bible dit…sur les animaux » (Nouvelle Cité)

Erwann Créach, écrivain vétérinaire, vient parler de la place des animaux à la radio

En Quête de Sens Émission du 15 juillet 2020 : La place des animaux a t elle changé pour les chrétiens ?

Réécoutez l’émission ici : https://radionotredame.net/emissions/enquetedesens/15-07-2020/

Erwann Créac’h, vétérinaire et écrivain. Il est l’auteur de « Carnivores domestiques » (Points) et de « La montée des marches » (Encre Rouge). Il a reçu le Goncourt des animaux

Jill-Manon Bordellay, professeur de philosophie, docteur en philosophie, littérature comparées et psychologie. Collaboratrice à l’Encyclopédie Universalis, et à différentes revues d’art et de psychologie, ainsi qu’aux revues 30 millions d’amis, Alternatives végétariennes, Droit animal, éthique et sciences. Engagée pour la protection des animaux. Elle est l’auteur de « Stop abandons d’animaux »  (Sydney Laurent)

Père Pierre de Martin de Viviés, Prêtre du diocèse de Lyon auteur de « Ce que la Bible dit…sur les animaux » (Nouvelle Cité)

La réserve, avenir du « Français de souche » ?

Vient de paraître, été 2020 * Un essai de Christian de Moliner aux Editions du Val * La réserve, avenir du « Français de souche » ? * Pour le recevoir, interviewer l’auteur, merci de contacter guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

Une implacable guerre civile et religieuse menace notre pays tandis que les Français de souche, c’est-à-dire tous ceux qui, en dehors de toute origine et toute religion, acceptent la laïcité et assument les valeurs séculaires de la France, subissent une double offensive : les musulmans intégristes veulent leur imposer leur vision restrictive de la société alors que les racialistes les renvoient par idéologie au niveau de parias. Face à ce que certains ressentent comme d’intolérables agressions, l’exaspération monte et le risque est grand que ne se créent dans le futur des réserves pour Français extrémistes. Après avoir fait un panorama mondial des peuples submergés par l’immigration, de ceux qui ont dû changer de langue ou de religion, de ceux qui ont réagi, après avoir fait le tour des innombrables conflits religieux ou ethniques qui secouent notre planète, l’auteur montrera que la différence induit le plus souvent des heurts intercommunautaires et que la mise en place de réserves est malheureusement un avenir possible, même s’il est glaçant. Il esquissera également quelques pistes pour que cette dystopie ne se réalise pas.

L’écrivain de la paternité, Jacques Fiorentino, de retour sur Radio Notre Dame sur le vivre-ensemble entre générations

Marie-Ange de Montesquieu reçoit Jacques Fiorentino, Médecin et consultant, auteur de « Père, passe et manque » aux éditions Assyelle et Eric Trappeniers, fondateur des Instituts d’études de la famille de Lille et Toulouse et auteur du livre « C’est ma place » (InterEditions).

Emission « En quête de sens »

Voir ici https://www.youtube.com/watch?v=DkDaHAe_Ly8&feature=youtu.be